< Return to Video

Sirah du Prophete Muhammad (SAW) La Bataille de Khandaq/Ahzab Yasir Qadhi EP 56

  • 0:27 - 0:56
    Aujourd’hui Al Hamdou Lillah nous commencerons la seconde partie de la Sirah, et qui est la célèbre bataille de Khandaq aussi appelée bataille d’Ahzab, et bien sûr nous connaissons tous les bases de Khandaq dans la Sirah, Khandaq veut dire le fossé, et Ahzab veut dire plusieurs groupes qui se rassemblent ensemble qui est traduit comme la confédération, mais Hizb veut dire groupe, et Ahzab sont les groupes donc Ahzab est plusieurs groupes,
  • 0:56 - 1:23
    et en général les auteurs de la Sirah en anglais traduisent Ahzab en confédération d’armées, c’est-à-dire des armées de différentes tribus, c’est la signification d’Ahzab, qu’il n’y a pas une seule tribu mais plusieurs.
    Alors quand a eu lieu la bataille de Khandaq ? Comme pour la majorité des incidents de la Sirah, encore une fois il y a plusieurs avis mais cette fois-ci les avis sont sérieux parce que nous avons des personnes célèbres des deux côtés de l’équation
  • 1:23 - 1:53
    il y a donc plus de détail que d’habitude sinon ils essayent toujours de passer rapidement, parce qu’encore une fois en fin de compte, franchement, il y a très peu d’importance pratique, si c’est arrivé cette année ou l’autre, cela ne fait aucune différence par rapport aux bénéfices que nous en dérivons, toutefois, pour l’exactitude historique quelle année la bataille d’Ahzab a eu lieu ? Il existe deux avis principaux, le premier le 4 Chawwal, le 4 de la Hijra après Chawwal, le mois de Chawwal, la 4eme année de la Hijra
  • 1:53 - 2:33
    ce qui fait combien d’années après Ouhoud ? Ouhoud ? Quand a eu lieu Ouhoud ? la 2ème année !! Quand est ce que Badr a eu lieu ? Vous vous embrouillez ici, Quand est ce que Badr a eu lieu ? la 2ème année ? Vous vous embrouillez tous ici !! C’est un quiz basique de la Sirah, Badr a eu lieu la deuxième année de la Hijra, et Ouhoud la troisième année de la Hijra, comment pouvez-vous être confus ?
  • 2:33 - 3:02
    Badr a eu lieu la deuxième année, rappelez-vous qu’il n’y a pas de « 0 » dans la Sirah, c’est là que vous vous embrouillez, il n’y a pas de « 0 » dans la Sirah, le mois où le prophète (saw) a émigré était le 1er, il n’y a pas de « 0 », le temps ne comprend pas de « 0 », la 1ere année du calendrier est la 1ere année, Badr se passe au début de l’année d’après qui est la 2ème année, Ouhoud a eu lieu la 3ème année, et si maintenant c’est la quatrième année cela voudrait dire que Khandaq a eu lieu l’année d’après,
  • 3:02 - 3:36
    quelle preuve ont les gens qui disent que c’est la quatrième année, l’évidence est un Hadith bien explicite dans Boukhari, c’est pourquoi nous avons des grands géants qui ont ces différents avis, un Hadith bien explicite dans Boukhari, première personne, Ibn Omar, le célèbre fils d’Omar Ibn Al Khattab, Abdullah, Ibn Omar a dit le jour d’Ouhoud j’avais 14 ans, et je me suis mis dans la rangée à Ouhoud voulant être accepté et le prophète (saw), qu’a-t-il fait le prophète (saw) au jeune de 14 ans à Ouhoud, il m’a rejeté,
  • 3:36 - 4:11
    et le jour de Khandaq, j’avais 15 ans Fatajawazani, il m’a laissé partir, alors ce Hadith est aussi authentique que le soleil est dans Sahih Boukhari, c’est pratiquement la narration de la première personne, il avait dit j’avais 14 ans à Ouhoud, c’est pourquoi j’avais été rejeté, puis à 15 ans j’ai été accepté, alors si Ouhoud a eu lieu la 3ème année ce que dont nous sommes tous d’accord, c’est l’une des batailles où il n’y a pas d’Ikhtilaf, concernant Badr et Ouhoud il n’y a pas d’Ikhtilaf au fait, alors si l’on dit qu’Ouhoud a eu lieu la 3ème année
  • 4:11 - 4:48
    avec une simple opération mathématique, Ibn Omar dit qu’il avait 14 ans, et qu’à 15 ans, Khandaq a eu lieu, donc automatiquement, par défaut cela devient Chawwal de la 4ème année de la Hijra, qui est de cet avis les plus grands géants, Imam Boukhari est au premier plan, il est évident que c’est lui qui raconte le Hadith, et l’un des fameux auteurs de la Sirah, l’un des fameuses personnes de la Sirah, son livre n’existe plus, c’est Ibn Chihab Al Zouhri, Imam Al Nawawi, Ibn Hazam le célèbre savant d’Espagne, Ibn Al Hazm dit qu’il ne peut y avoir aucun doute que Khandaq a eu lieu la 4ème année de la Hijra,
  • 4:48 - 5:12
    Yaêni Jazama parce qu’il ne peut pas y avoir de doute, c’est clair comme le cristal, Ibn Omar raconte à la première personne comment peut-il y avoir de doute que ça a eu lieu la 4ème année de la Hijra. Toutefois, nous savons tous, que la plupart d’entre vous n’ont jamais entendu que ça a eu lieu la 4ème année et tout le monde sait que c’était la 5ème année, c’est ce qu’on nous avait appris, c’est ce qu’on avait étudié que ça a eu lieu la 5ème année, d’où vient cette opinion ?
  • 5:12 - 5:35
    C’est l’avis de pratiquement tous les célèbres auteurs de la Sirah commençant par Ibn Ishaq à Ibn Hicham à AL Tabari à Al Samhoudi dont nous n’avons pas discuté mais qui est l’un des célèbres savants du moyen âge en Egypte, Ibn Al Qayyim qui est l’un des plus grands spécialistes de la Sirah, qui a écrit beaucoup de traités pas indépendamment, mais dans ses livres concernant la Sirah,
  • 5:35 - 6:06
    pratiquement tous les célèbres savants de la Sirah ont été à l’unanimité d’accord que c’est arrivé Chawwal de la 5ème année de la Hijra, un ou deux au fait Al Waqedi et Ibn Saad ont dit que c’est Du Al Qiêda mais toujours la 5ème année, cette différence est plus ou moins banale, mais la 5ème année. D’où vient leur preuve ? Ils disent qu’en mettant ensemble toute la Sirah, comme vous pouvez le voir je ne suis pas totalement guéri
  • 6:06 - 6:37
    En mettant ensemble toute la Sirah, cela n’a pas de sens que ce soit la 4ème année, cela peut pas y être placé, c’est leur point, ils utilisent la rationalité contre un Athar explicite, contre le système explicite d’Ibn Omar, donc des gens comme Imam Al Boukhari et Ibn Chihab Al Zouhri voulaient vraiment restés aussi attachés que possible à cette déclaration, Ibn Omar a dit 14 ans, 15 ans donc on rajoute une année,
  • 6:37 - 7:08
    mais d’autres étaient plus prêts à essayer de voir s’ils peuvent trouver un sens de ceci, comment cela peut être possible, et ils ont dit qu’à la 4ème année, c’était la seconde promesse d’Ouhoud, vous vous rappelez qu’ils avaient dit qu’ils allaient se rencontrer encore, c’est appelé Badr Soughra, la promesse d’Ouhoud, alors comment serait-il possible que Khandaq ait lieu, puis ils mentionnent aussi Saâd Ibn Mouâd, l’un des personnages clés, Saâd Ibn Mouâd est mort juste après Khandaq à l’unanimité,
  • 7:08 - 7:50
    et la mort de Saâd est marquée la 5ème année, en mettant ensemble toutes ces pièces ça devait être la 5ème année, mais que devons-nous faire de la narration d’ibn Omar, 14 à 15 ans, il a dit peut-être avait-il tout juste eu 14 ans et à Khandaq il avait eu 15 ans, à Khandaq c’était la fin de ses 15 ans, alors bonne tentative mais franchement ce sont deux années entières, ce n’a pas donc totalement de sens, mais pour sauver ceci l’on dit, qui prenait note des anniversaires en leur temps ?
  • 7:50 - 8:15
    Qui notait les anniversaires ? Parce que de la 3ème année de Chawwal à la 5ème, ce sont deux années entières, alors techniquement ton anniversaire ne peut pas se trouvait en ces deux dates 14 et 15 ans, vraiment ce n’est pas possible, tu as 14 ans puis 16 ans, enfin vous comprenez mon point ici, toutefois Ala Koullin, le point est que, qui prenait note des anniversaires en ces temps-là, ils n’étaient pas si précis, c’est donc un point valide qu’il était au début de ses 13 ans,
  • 8:15 - 8:40
    pardon début de ses 14 ans, puis c’était vers la fin de ses 15 ans, ou peut-être même 16 ans, mais le point ici est qu’il essayait juste de dire qu’il était si proche de participer et que le prophète (saw) l’a laissé participer à la bataille de Khandaq, Inchallah la bonne opinion est que la bataille de Khandaq a eu lieu la 5ème année de la Hijra au mois de Chawwal. Alors qu’était cette bataille, comment ça a commencé ? quelle était la raison de cette bataille ?
  • 8:40 - 9:13
    La raison de cette bataille était une instigation par la tribu des Banou Nadir, la tribu des Banou Nadir ont été expulsés si vous vous rappelez, ils avaient été expulsés après presque une confrontation, vous vous rappelez ? Qu’avaient-ils fait ? Qu’avaient-ils essayé de faire ? Ils avaient essayé d’assassiner le prophète (saw), en plus nous avions dit qu’ils avaient fait d’autres choses aussi, mais la principale raison était le flagrant attentat de leurs dirigeants
  • 9:13 - 9:37
    les 3 ou 4 de leurs dirigeants s’étaient mis d’accord à jeter les rochers sur le prophète (saw) quand il était assis devant leur forteresse, et vous savez que le but d’une forteresse est que tu as l’accès de haut, alors ils ont dit, ils ont dû avoir comme l’on voit dans les films, ils devaient avoir de grands rochers, ils ont tout prêt à être jeté sur l’ennemi, alors ils ont dit c’est votre opportunité, roulons les rochers et lançons-les sur lui et Khalas fin de l’histoire, alors c’est là qu’ils avaient été expulsés.
  • 9:37 - 10:07
    Quelles étaient les conditions de l’expulsion, qui s’en rappelle ? De laisser leurs armes et leurs propriétés, et prenaient tout ce que vos chameaux peuvent porter, c’est pourquoi ils avaient pris même leurs portes, prenez tout ce que vos chameaux peuvent porter, où étaient-ils partis ? A Khaybar, et où est Khaybar ? Si tu conduis cela te prend moins de deux heures, Khaybar est dans les alentours, Khaybar n’est pas de l’autre côté de la terre, conduire de Khaybar à Madina te prend 2 heures
  • 10:07 - 10:38
    ce n’est pas si loin, alors les Banou Nadir espéraient toujours récupérer leurs terres, en fin de compte la terre vaut beaucoup plus que les portes qu’ils avaient portées sur leurs chameaux, ils avaient beaucoup de richesses, ils avaient des hectares et des hectares de terres, ils avaient des plaines de champs de palmiers, cela vaut littéralement multi-millions de dollars, et ce qu’ils avaient pris devait valoir des dizaines de milliers, ils ont été appauvris maintenant, ils étaient donc avides de récupérer leurs terres, alors qu’ont-ils fait ?
  • 10:38 - 11:04
    Ils ont envoyé une délégation officielle à Makkah, les tribus des Banou Nadir ont envoyé une délégation officielle à Makkah comprenant tous leurs ainés, c’est une délégation de haut niveau, leurs noms sont dans les livres de la Sirah comme Salam Ibn Abi Al Houqaiq, Houyay Ibn Al Akhtab qui est le père de Safiya, c’est elle que le prophète (saw) a épousé, son père est l’un des dirigeants de la tribu,
  • 11:04 - 11:36
    tous les autres noms sont mentionnés et ils ont envoyé la délégation officielle composée de tous les hommes nobles pour aller à Quraïch et leur ont demandé de coopérer ensemble, les Quraïch et Banou Nadir avec aussi les Yahoud de Khaybar, coopérons tous ensemble et attaquons simultanément le prophète (saw), ils ont dit nous vous donnerons autant d’argent que vous voulez, ils avaient les richesses des gens de Khaybar, le peuple de Khaybar aussi voulait les aider,
  • 11:36 - 12:14
    parce qu’évidement ils ont les mêmes origines, Yaêni religion, ils ont dit nous voulons vous aider, et ils avaient aussi eu le soutien des Quraïch, puisque les Quraïch avaient été sévèrement impacté pendant 4 ans à cause de la destruction de la route commerciale vers la Syrie, alors les Quraïch, quelle était leur relation avec les Yahoud ? Les Quraïch avaient quelque peu peur d’eux, et avaient envers eux un complexe d’infériorité, les Quraïch avaient senti que ce groupe méritait d’être craint, pourquoi ?
  • 12:14 - 12:42
    Premièrement les Yahoud se comportaient de manière supérieure, et cela a impressioné les Quraïch, les Quraïch sentaient que les Yahoud leur étaient supérieurs, ils l’ont carrément senti, pourquoi le ressentaient-ils ? Parce que ces gens avaient une culture, une civilisation, ils avaient un livre, et chacun d’eux lisait, rappelez-vous que les Quraïch étaient illettrés, ils lisaient tous et avaient un livre qu’ils déclaraient être de dieu, et tout le monde sait qu’ils avaient une ancienne civilisation,
  • 12:42 - 13:13
    leur peuple se trouvait partout dans le monde, c’est une culture tout à fait différente de celle de Quraïch, alors les Quraïch avaient un genre de complexe, et n’ont jamais vraiment totalement eu confiance en eux, mais ils avaient cette admiration secrète en même temps, alors Abu Soufian a dit, et il était étonné que les Yahoud étaient venus vers eux, Abu Soufian a dit, vous venez vers nous pour se battre contre Muhammed ? Et a dit il n’y a aucun doute que toute personne qui se bat contre lui est notre ami,
  • 13:13 - 13:53
    mais, Abu Soufian est confus, quelle religion est plus proche de la vôtre, notre religion ou la sienne ? Parce que les Quraïch sont confus, de leur point de vue ils voient que les musulmans et Yahoud sont très similaires et ils le sont, nous le sommes, franchement, il n’y a pas de religion dans le monde entier aussi proche de l’islam que le judaïsme, de la théologie, des lois, la Halakha et la Chariâ sont deux faces de la même pièce, ils appellent Halakha la Chariâ, ce qui veut dire « la voie »
  • 13:53 - 14:19
    et Chariâ veut aussi dire « la voie », ils appellent leurs lois Halakha, et nous l’appelons Chariâ, Halakha veut dire « la voie » et si vous comparez quoi que ce soit de Tahara et Atêma, à nourriture et boisson, à Libas, pratiquement tout à 80% est pareil, c’est incroyable, j’ai un point ici, comment est-ce possible que cette similarité ait pu être possible ? Le prophète (saw) n’avait jamais étudié les lois des anciens Yahoud, et toutes ces lois détaillées, c’est pratiquement la même chose,
  • 14:19 - 14:51
    comment est-ce possible ? Parce que bien sûr cela provient de la même source, sinon il est pratiquement impossible d’expliquer le Tachabouh ou la similarité, alors de la perspective des Quraïch, pourquoi venez-vous vers nous, pourquoi vous ne.., qui est mieux guidé ? Qui est plus proche de vous ? Qui est plus proche de la vérité ? Et ils ont dit vous êtes ceux qui sont mieux guidés que les musulmans, et vous êtes plus proches de la vérité que les musulmans ne le sont, que Muhammed, ils n’ont pas dit musulmans
  • 14:51 - 15:27
    Muhammed et Ashabouhou, Muhammed (saw) et ses compagnons, à cela, Allah (swt) a exposé leurs plans dans le coran et les a cités directement, et nous récitons ce verset à aujourd’hui, Sourate Nisae, verset No.50, « Alam Tara Ila Alladina Yazâmouna Annahoum Outou Nasiban Min Al Kitab » Ne voyez-vous pas ces gens ils pensent qu’ils ont eu une part du livre, « Wa Yaqoulouna Lilladina Kafarou », et ils disent à ceux qui sont non-croyants, « Haoulai Ahda Min Alladina Amanou Sabila »
  • 15:27 - 16:03
    ils disent aux Quraïch ce peuple, vous, êtes mieux guidés que les autres croyants, alors Allah a exposé leurs plans, qu’il y a une collaboration entre les Banou Nadir et les Quraïch. Alors après avoir convaincu les Quraïch, et les Quraïch ont été d’accord, les Yahoud ont envoyé une délégation aux Yahoud des Ghatafan au nord, donc ils vont vers les Quraïch au sud et envoient une délégation au nord à Ghatafan, Ghatafan était la plus grande tribu du nord
  • 16:03 - 16:43
    et Quraïch la plus prestigieuse et la mieux armée et mieux connectée du sud, les deux tribus qui peuvent immédiatement venir à Madina, Allah dit dans le coran « Id Jaoukoum Min Fawqikoum Wa Min Asfala Minkoum », qui est traduite par, quand ils sont venus vers vous d’en haut et d’en bas, certains disent du nord de Ghatafan et du sud de Quraïch, « Id Jaoukoum Min Fawqikoum Wa Min Asfala Minkoum », je reviendrais à ces versets, je saute encore une fois, mais le point est qu’ils ont envoyé une délégation à Ghatafan, et les Ghatafan n’avaient pas un grand intérêt
  • 16:43 - 17:10
    il est sûr qu’ils avaient été irrités, mais ils ne dépendaient pas de cette route commerciale, pour les Quraïch cette route de commerce était leur ligne de vie, leur sang, s’ils n’ont pas de route de commerce, ils ne peuvent pas persister, quant aux Ghatafan, il n’y a pas de doute qu’ils en tiraient bénéfice mais ils n’ont pas ce besoin vital de la caravane, c’est le plus important pour les Quraïch, Rihlata Chitae et Sayf, seule cette tribu en avait besoin, alors les Ghatafan devaient être persuadés, ils sont ambivalents,
  • 17:10 - 17:51
    ils ne sont pas contre mais ont besoins d’être convaincus, ils leur ont donc offert la seule chose qu’ils savaient offrir, la richesse, ils leur ont dit nous vous payerons de la moitié des productions de Khaybar pendant une année, c’est une fortune, la moitié de la production de Khaybar pendant une année, ils ont donc employé des mercenaires, ils les ont pratiquement soudoyés pour venir et attaquer, les Ghatafan étaient une tribu de bédouins, qui de toutes les tribus étaient les plus sauvages, les plus grossiers, et les plus barbares
  • 17:51 - 18:30
    c’est une situation gagnante pour les deux, ils prennent l’argent et les Banou Nadir voulaient une tribu ainsi qui étaient grossiers, et pour une fois quelqu’un aimait ça, sans moral ni rien, bien sûr cela se retournera contre eux parce que les premiers à fuir seront aussi les Ghatafan, vous comprenez, quand vous avez des gens ainsi, qui ne se battent pas pour une cause, mais ce sont des mercenaires, ce sont des gens qui ne veulent que l’argent, ils n’ont aucun autre intérêt que l’argent, donc la moitié des richesses de Khaybar d’une année leur a été promis, et les Ghatafan les ont rejoints.
  • 18:30 - 18:57
    Alors quand les Ghatafan et Quraïch s’étaient mis d’accord, les Quraïch ont envoyé des délégations aux petites tribus qui étaient affectées par la route commerciale et qui étaient, leurs noms sont mentionnés ici, le Banou Asad, les Banou Soulaym, les Banou, les Achjiê, les Banou Kinana, ils leur ont demandé de l’aide, du Madad, chacune des tribus a fait quelque chose soit en envoyant des armes ou en envoyant 50, 20 ou 100 personnes, ou bien et c’est commun,
  • 18:57 - 19:31
    ils enverraient leurs esclaves, parce qu’encore une fois, c’est ainsi qu’ils faisaient à l’époque, l’essentiel est que chacune de ces tribus aidait en personnes, armes, armures, chevaux, tout ce qui pouvait aider, et l’intérêt de toutes ces tribus était la caravane contrairement aux Ghatafan qui étaient des mercenaires employés par les Banou Nadir, c’était vraiment une situation gagnante pour tous ces groupes, ou c’est ce qui apparait être, pour tous ces groupes c’est une situation gagnante,
  • 19:31 - 20:02
    pour les Quraïch c’est carrément une offre venant de nulle part qui leur tombe entre les mains, ils cherchaient un moyen d’aller vers le prophète (saw), Ouhoud n’était pas une victoire, l’année après Ouhoud, la deuxième Badr, ils avaient donné une excuse qu’ils ne pouvaient pas y aller, ils étaient inquiets d’une autre confrontation, ils avaient vu la bravoure et l’intrépidité des musulmans, et ils ne veulent pas les rencontrer encore, ils ne sont pas assez qualifiés de les rencontrer encore
  • 20:02 - 20:27
    alors de nulle part, les Banou Nadir arrivent et disent Khalas, quand les Banou Nadir étaient venus au fait, pas seulement l’argent est venu, mais une importante quantité de nourriture, les Quraïch ne sont pas des fermiers, les Quraïch n’ont pas accès à beaucoup de nourriture, les Banou Nadir avaient Khaybar, et les dattes étaient comme une Manna du paradis pour les arabes à ce moment-là, tu peux le prendre avec toi dans le désert et ça reste autant que tu veux
  • 20:27 - 20:54
    tu veux vivre plusieurs jours avec uniquement des dattes, ils auraient beaucoup de provisions pour les évènements futurs aussi, c’est tout le point ici, c’est une situation gagnante, les Banou Nadir ont réalisé qu’ils n’avaient pas assez d’homme pour se battre seuls, et ils n’étaient pas aussi habiles dans les arts de la guerre, que faisaient les Banou Nadir et Banou Qaynouqaê ? Quelle était leur principale tactique ?
  • 20:54 - 21:18
    Les forteresses, leur meilleure tactique était la défense, vous ne pouvez pas nous attaquer parce que nous nous trouvons dans une forteresse, que pourrez-vous faire contre ? La forteresse est plus forte que vos chevaux, nous avons toutes les dattes dont nous avons besoin, qu’allez-vous faire ? Pour les Banou Nadir, leur principal mécanisme de défense était impénétrable, et c’était le concept d’avoir une forteresse, comme Allah le dit dans le coran, nous l’avions dit la semaine dernière
  • 21:18 - 21:52
    « Wa Dannou Annahoum Maniâtouhoum Housounouhoum Min Allah », ils pensaient que leurs forteresses pourraient les protéger d’Allah, ils n’ont plus de forteresses, elles ont toutes été conquise, ils ne pouvaient donc pas se battre par eux-mêmes, et bien sûr Allah (swt) les a mentionné dans le coran, « Doribat Alayhimou Adillatou Aynama Thouqifou » où qu’ils soient et où qu’ils aillent, ils sont humiliés, où qu’il aillent ils sont méprisés ?
  • 21:52 - 22:34
    Pourquoi, comment cela ? « Illa Bi Hablin Min Allah Wa Habl Min Annas » excepté s’ils ont, Habl veut dire une corde, mais le sens ici est la protection ou Madad, un genre de protection, excepté si Allah (awj) leur offre de l’aide de son Qadar ou que d’autres personnes les aident, ils ne peuvent pas être indépendants, ils ont toujours besoin de l’aide d’autrui, et c’est la réalité comme l’histoire l'a montré. Les Banou Nadir, sont allés vers les Quraïch, et ont eu leur aide, c’est ce qui est référencé
  • 22:34 - 23:02
    ils ont besoin ce Habl des Annas, ils ont besoin d’aide des gens sinon ils ne peuvent rien faire, quant aux autres tribus, nous avons expliqué que certaines d’entre elles avaient été affectées par la route de commerce, mais pour les Ghatafan, c’était pour l’argent qui leur avait été promis, et au fait des accrochages avaient commencé, nous avions parlé de Bier Maôuna et autres, les accrochages avaient commencé entre les tribus du nord et Quraïch, et il y a déjà une tension donc sans aucun doute, ils pensaient au long terme,
  • 23:02 - 23:25
    et c’est une situation gagnante/gagnante de tous les cotes, ils veulent se débarrasser de cette force croissante une fois pour toute et il n’y a aucun doute que l’un des facteurs qui les unifiaient était la haine de cette nouvelle religion, de la pure haine, c’est une nouvelle religion pas celle de nos ancêtres, nous ne voulons rien à voir avec. Ce sont toutes les raisons de la bataille de Khandaq.
  • 23:25 - 24:01
    Abu Soufian bien sûr a pris la tête de l'armée parce que c’est le plus gradé militairement et c’est l’un des nobles ainés, il y avait d’autres nobles en vie ayant un prestige similaire que celui d’Abu Soufian, mais il était le plus puissant des guerriers parmi eux alors il a été mis responsable de tout Khandaq, comme il avait été responsable d’Ouhoud deux ans plus tôt. Ibn Ishaq estime qu’il y avait près de 10000 hommes, et c’est un nombre qui est dans les livres de la Sirah
  • 24:01 - 24:43
    évidement personne ne prenait note des statistiques, il n’y avait pas de journaux ou autre, mais vous pouvez dire qu’ils étaient 4 fois ou 3 fois plus que les musulmans, tout le peuple de Madina, ne pouvait pas être plus que 2500 hommes, ils ne pouvaient pas être plus que 2500 guerriers. Même s’ils étaient 4 fois plus, il n’y avait tout simplement pas moyen, vous avez Ghatafan, les Quraich, les Banou Sulaym, toutes ces tribus vont vers Madina, c’est une situation sans précèdent, et c’est même sans précèdent dans l’histoire des arabes, ici nous voyons autre chose qui se passe,
  • 24:43 - 25:19
    et c’est que tous les arabes sont unifiés sous deux drapeaux, le drapeau de l’islam et le drapeau de Koufr, jamais auparavant ceci n’était arrivé, avant ce temps-là, les arabes étaient séparés, des populations tribales, au maximum deux tribus formaient une alliance temporaire pour se battre contre une troisième tribu, maximum, jamais auparavant, 10 à 15 tribus se regroupaient ensemble, maintenant nous avons un étalement de ce qui n’existait pas en Arabie,
  • 25:19 - 25:41
    et cela nous montre que les chose changent d’une manière radicale, qu’en 10 ans du message et de la mission du prophète (saw), même moins de 10 ans, Soubhan Allah, nous avons près de 15000 homme maintenant des deux côtés, et c’est une épreuve de force entre l’islam et le Koufr, et bien sûr après 5 ans, cette épreuve de force prendra fin.
  • 25:41 - 26:10
    Abu Soufian a convenu de les rencontrer à un endroit particulier, alors les Ghatafan sont descendus, les Quraïch sont montés, toutes les tribus sont venues au point de rencontre qui est mentionné dans les livres de la Sirah, et bien sûr en ce moment tu ne peux pas cacher tout ce nombre, les nouvelles sont arrivées au prophète (saw) et comme d’habitude et c’était sa Sunnah à Badr et à Ouhoud, et maintenant à Khandaq
  • 26:10 - 26:46
    c’était toujours sa Sunnah de faire un rassemblement de tous les Sahaba dans le Masjid et leur dit la situation exactement, puis il leur dit que pensez-vous que nous devrions faire ? Les livres de la Sirah ne parlent pas de plusieurs options données, et à mon avis, parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’options, Allahou Aêlam mais que peut-il être fait quand 10000 personnes vont attaquer, tu dois simplement savoir où se battre puis le faire, vous n’avez pas grand-chose à dire
  • 26:46 - 27:20
    jusqu’à ce que finalement comme nous le savons tous Salman Al Farisi, et c’était la première bataille à laquelle il participait, celui lui a pris quelques années pour le libérer, vous vous rappelez l’histoire de Salman Al Farisi, nous en avions parlé avec beaucoup de détails, à ce moment il devait avoir 70 ans, il avait vécu une très longue vie, probablement même une centaine d’années en ce moment, nous ne savons pas exactement, certains livres disent qu’il est mort à l’âge de 120 ans, si cela est vrai alors au moment où cette bataille a lieu,
  • 27:20 - 27:55
    il devait avoir 100 ans, Salman Al Farisi nous savons qu’il a eu une longue vie il était zoroastrien, puis chrétien, et après avec le premier moine, le deuxième, le troisième et le quatrième, à chaque fois il vivait 5, 10 ou 15 ans avec ces religieux, jusqu’à ce que le dernier de ces religieux lui ait dit va aux terres des palmiers, le prophète viendra bientôt, et tu le reconnaitras par, quels étaient les signes, qui s’en rappelle ? Numéro 1 était la marque sur son dos, numéro 2, il ne mangera pas de la charité mais acceptera les cadeaux, la troisième était la terre des palmiers
  • 27:55 - 28:23
    Salman voulait aller à Khaybar parce que c’est là que se trouvait les palmiers de dattes, à Khaybar se produisait le plus de dattes de la région entière, plus que Madina, bien plus que Madina, Khaybar était beaucoup plus grande que Madina, alors même Salman pensait que c’était Khaybar, puis Allah a voulu qu’il ait été pris comme esclave et envoyé à Madina, et malgré cela il n’avait pourtant pas atteint Madina, finalement il était venu au prophète (saw) et nous connaissons tous l’histoire, il leur a dit toute l’histoire,
  • 28:23 - 28:56
    et le prophète (saw) lui a montré la marque, Salman a été d’accord avec son maitre de le libérer pour une somme incroyable, si vous pouvez plantez 100 ou je ne sais combien de palmiers et qu’ils grandissent, je te libèrerais, cela prendrait 15 ans pour qu’ils soient grands, comment peux-tu faire cela ? Alors, Salman est venu au prophète (saw) et lui a dit ce qui était arrivé, et le prophète (saw) lui a dit appelle moi quand la saison arrivera, quand c’est le moment de planter, appelle-moi.
  • 28:56 - 29:23
    Le prophète (saw) lui-même était parti et avait posé chaque graine lui-même, tout le nombre qui devait être posé, il l’avait fait lui-même, et bien sûr comme c’est lui qui l’a fait que pensez-vous qu’il se passerait ? En quelques années, un processus beaucoup plus accéléré, et Salman est libéré, il n’avait donc pas pu participer à Badr et Ouhoud parce qu’il était un esclave, maintenant à Khandaq il est libre, Khandaq était sa première bataille, il a pu y participer
  • 29:23 - 29:53
    mais il n’a pas pu vraiment y participer physiquement parce qu’il était vieux, mais nous savons tous qu’il leur avait donné les plans, il a dit que chez lui en Iran, en Perse, chez lui, ils avaient une tactique qu’ils faisaient, et qui est de creuser une fosse, et de l’utiliser comme protection contre les ennemis, et pour la première fois en Arabie cette idée avait été importée, au fait ceci nous montre un point très important, que l’islam,
  • 29:53 - 30:21
    et c’est toujours le cas historiquement, est très ouvert aux nouvelles idées, quand il s’agit d’innovations de technologie il est positif, et quand il s’agit d’innovations de rituels, il est négatif, quand il s’agit d’autres idées, ce n’est pas une coutume arabe, ils ne l’avaient jamais fait auparavant, c’est une coutume perse mais qui est utile et bénéfique, et cela nous le montre le prophète (saw) lui-même, et ce n’est pas le seul exemple, il y en a beaucoup d’autres,
  • 30:21 - 30:46
    qu’une chose qui se déroule dans une autre culture mais qui n’a rien à voir avec les rituels ou la théologie, quand il s’agit de Aqida, de rituels, quand il s’agit de notre vénération à Allah (swt), nous ne nous soucions pas de comment les autres le font, nous avons nos propres, Lakoum Dinoukoum Wa Liya Dini, mais quand il s’agit de vivre dans ce monde, quand il s’agit de technologies, quand il s’agit de quoi que ce soit à voir avec cette Dounia,
  • 30:46 - 31:16
    nous tirons bénéfices de toutes les expériences et nous ne soucions pas de la provenance, au fait il y a un Hadith et je ne sais pas s’il est authentique ou pas, Al Hikmatou Dalatou Al Mouemin, la sagesse est l’objet perdu du croyant, il y a une controverse de si c’est un Hadith authentique ou pas, mais l’on dira que c’est un adage des arabes du Salaf, Al Hikma Dalatou Al Mouemin, la sagesse est l’objet perdu des croyants, il la prend là où il la trouve, au fait, cet incident concerne la technologie,
  • 31:16 - 31:48
    même la connaissance relative à cette Dounia, et pas concernant la technologie, le prophète (saw) l’a pris, par exemple il a dit j’allais vous interdire de Ghila, et Ghila veut dire avoir un enfant avec ta femme alors qu’elle allaite toujours son premier bébé, que tu aies un bébé alors que le précèdent est toujours allaité durant les premières deux années, j’allais vous interdire de faire cela, mais j’ai vu les romains et perses ayant des enfants l’un après l’autre et que cela ne leur nuisait pas
  • 31:48 - 32:13
    alors allez-y et ayez des enfants l’un après l’autre, c’est un sujet d’humanité ou de sociologie, ou comme vous voulez l’appeler, le prophète (saw) a dit j’ai vu les autres cultures et ils n’ont pas de problème alors allez-y et faites-le aussi. Ceci nous montre clairement que psychologiquement, historiquement ou autres sciences, Yallah Bismillah, prenez-les tant que cela ne contredit pas notre Chariâ, au fait même plus
  • 32:13 - 32:45
    le prophète (saw) avait même adopté des icônes culturelles qui n’étaient pas nécessaires à adopter simplement parce que c’était les normes du nouveau monde, par exemple la première fois qu’il avait envoyé une lettre à Héraclius, ils lui ont dit, O messager d’Allah, ces empereurs n’acceptent pas de message d’un autre souverain si ce n’est pas scellé de cire, les souverains alors savent que c’est direct de l’un à l’autre qu’aucun messager ne l’a lu
  • 32:45 - 33:12
    c’est la coutume, si tu es un souverain, un dirigeant, notre dirigeant, alors tu dois faire cela, alors notre prophète (saw) leur a demandé comment puis-je faire cela ? Ils lui ont dit tu as besoin d’une signature spéciale qui devrait t’être unique et que personne ne peut imiter, c’est là qu’il a demandé de lui faire une bague, et c’était écrit dessus, Muhammed dans la ligne du bas, Rasoul à la deuxième ligne et Allah en première ligne,
  • 33:12 - 33:31
    et c’était fait par respect à Allah même dans l’écriture, que le nom d’Allah est le supérieur, Kalimatou Allahi Hiya Al Oulya, par respect au nom d’Allah, alors il avait pris la bague Muhammed Rasoul Allah faite d’argent, et utilisait cette bague à chaque fois qu’il envoyait une lettre, la trempait dans la cire et tamponnait avec.
  • 33:31 - 33:55
    Cela nous montre un point très important, et Wallahi c’est, Inchallah aucun dans cette salle, mais nous avons cette attitude prévalent dans la Oumma, c’est le système des Kouffar nous ne pouvons pas le faire, c’est la manière des non-croyants, est ce que le prophète (saw) a dit je m’en fous de ce que les Kouffar font, c’est ainsi que je le ferais ? C’est un système dont le monde opère, y a-t-il quoi que ce soit de Haram à avoir de la cire et sceller une lettre ?
  • 33:55 - 34:16
    Non, est ce qu’Allah l’a interdit ? Non, si c’est ainsi que le monde fonctionne alors qu’il en soit ainsi, nous le ferons aussi, cela nous montre clairement l’ouverture d’esprit. C’est une tangente totale, totale et non préparée, mais l’important est qu’il n’y a pas de problème, prendre des cultures, coutumes et connaissances des autres dans la mesure où cela ne contredit pas explicitement quelque chose que nous devons faire.
  • 34:16 - 34:56
    Alors le prophète (saw) a accepté cela, et a aussi dit, au tout début il l’a dit, regardez comment il réfléchit loin, il a dit nous devons aussi rassembler ensemble toutes les femmes et enfants, et les envoyer à la forteresse des Banou Haritha, et cette forteresse, les Banou Haritha ont pris cette tactique des Yahoud, ils l’avaient apprise des Yahoud, ils avaient imité une forteresse, les Banou Haritha sont bien sûr des Ansar, et comme ils vivaient avec les Yahoud depuis des siècles,
  • 34:56 - 35:21
    ils avaient réussi à construire leurs propre forteresses, et c’était la plus grande des forteresses appartenant aux Ansar, ça n’avait pas été construit par les Yahoud, ce n’est donc pas d’un haut niveau, ils étaient des maitres, mais ils avaient pris ce qu’ils avaient pu et ont fait l’équivalent comme ils pouvaient, et c’était la plus protégée des forteresses des Ansar, et au fait, la plupart des Ansar n’avaient pas de forteresses, seulement quelques tribus avaient imité les Yahoud,
  • 35:21 - 35:59
    en les copiant ils avaient fait cela, les Banou Haritha avaient la plus grande des forteresses, le prophète (saw) était inquiet, il prévoyait déjà, et personne ne lui a dit ceci, c’était son propre plan, le prophète (saw) était inquiet que tous les hommes seraient occupés, à équiper et garder les alentours, et à l’intérieur de Madina, il y avait toujours la tribu des Banou Qourayda, et les Banou Qourayda, nous ne savons pas ou sera leur loyauté,
  • 35:59 - 36:27
    c’est pourquoi Ahzab était si sensible, et c’est pourquoi il est arrivé aux Banou Qourayda ce qui leur est arrivé, rappelez-vous les Banou Qaynouqaê avaient été expulsés, puis les Banou Nadir avaient été expulsés encore plus brutalement, et maintenant il ne reste plus qu’une tribu, et cette tribu, même s’ils avaient pris 3 promesses séparées, c’est le point important ici, à chaque fois le prophète (saw) leur avait donné une option de quitter,
  • 36:27 - 36:48
    après les Banou Qaynouqaê, au début du contrat, le traité de la constitution de Madina, et après les Banou Qaynouqaê, il avait eu le contrat des Banou Nadir et des Banou Qourayda, et avaient tous les deux accepté, et pourtant les Banou Nadir, rappelez-vous nous avions parlé de cela, il allait expulser les Banou Nadir et sur son chemin vers les Banou Nadir, il est allé aux Banou Qourayda, sur son chemin aux Banou Nadir,
  • 36:48 - 37:07
    et il leur a dit clairement êtes-vous toujours d’accord avec le traité ou voulez-vous changer d’avis ? Vous êtes toujours d’accord avec ceci ou partez en paix ? Ils ont promis par Allah, le Halaf qu’ils avaient fait, qu’ils sont toujours avec la constitution, après quoi il était allé aux Banou Nadir et les a expulsés.
  • 37:07 - 37:35
    Alors maintenant les derniers, les Banou Qourayda, la dernière des 3 tribus, les Banou Qourayda, nous ne savons pas ce qui va arriver, parce qu’ils changent, s’ils se retournent et deviennent la cinquième colonne, ce sera certainement un désastre excepte si Allah les aide, parce qu’ils sont à l’intérieur du périmètre, alors le prophète (saw) pense automatiquement et l’une des premières choses qu’il avait faite juste après avoir donné l’ordre de construire la fosse,
  • 37:35 - 38:03
    il a dis d’envoyer les femmes et enfants à la forteresse des Banou Haritha, et cette forteresse au fait avait un nom, ils avaient l’habitude de nommer leurs forteresses, leurs chameaux, c’était une coutume de nommer ces choses, et c’était appelé Al Fariê, alors il a dit envoyez les à Al Fariê, et bien sûr la forteresse Al Fariê, nous n’avons pas beaucoup d’informations la concernant, une des histoires que nous connaissons,
  • 38:03 - 38:44
    la célèbre histoire de quand les femmes et enfants étaient allés là-bas, Abdullah Ibn Zoubeir y était aussi allé, quel est l’âge d’Abdullah Ibn Zoubeir, en ce moment-ci, rapide quiz, très simple, exactement il a 5 ans, il a 5 ans, bon techniquement il en a 4, il a 4 ans, parce qu’il est né, il est né ? Nous avions vu cela, Abdullah Ibn Zoubeir, mais quand était-il né ? Nous savons même plus précisément, il est né à l’entrée
  • 38:44 - 39:11
    à Qoubaê, il est né à Qoubaê, et sa naissance était optimiste parce qu’il avait donné la bonne nouvelle celle d’une nouvelle vie, ils l’ont pris comme un présage positif, nous pouvons avoir des présages positifs dans l’islam, nous l’avons dit plusieurs fois, tu peux avoir des présages positifs, tu ne peux pas avoir des négatifs, ils l’ont donc pris comme un présage positif. Alors Abdullah Ibn Zubeir a 4 ou 5 ans, et il se rappelle, il a des souvenirs c’était un enfant,
  • 39:11 - 39:46
    Omar Ibn Salama était aussi avec lui, Omar Ibn Salama est le fils d’Oum Salama, il est donc le beau-fils, et par ce terme on désigne le fils de la femme du prophète (saw), Omar le fils d’Oum Salama, je dois faire une pause ici et aller à une tangente qui est très importante, c’est une tangente un peu délicate concernant l’histoire de Hassan Ibn Thabit et la forteresse, c’est une tangente embarrassante mais qui est, à mon avis,
  • 39:46 - 40:14
    bien bénéfique, et c’est la seule histoire que nous connaissons de la forteresse, nous la raconterons maintenant même si chronologiquement cela aura lieu une semaine plus tard, mais comme la forteresse est mentionnée nous allons donc la mentionner maintenant et ne pas s’inquiéter de la forteresse après. Le point est que les femmes et enfants ont été envoyés à la forteresse, et il est dit qu’un ou deux très vieux hommes de 70 ou 80 ans aveugles ou autre,
  • 40:14 - 40:44
    pratiquement invalides ont été envoyés, il n’y avait qu’un jeune homme envoyé avec eux et c’était Hassan Ibn Thabit, il n’y avait qu’un seul homme qui potentiellement, quand je dis jeune, c’est relatif, il n’avait pas 20 ans en ce moment-là, mais vous comprenez il aurait pu se trouver sur les premières lignes pour son âge, il devait avoir 40 ou 50 ans mais il aurait pu, c’est un homme comme le reste, comme Abu Bakr et les autres qui n’avaient pas non plus 20 ou 30 ans,
  • 40:44 - 41:05
    pourquoi ? C’est du domaine de l’histoire, et franchement la plupart d’entre nous n’en ont pas entendu parler, et c’est mieux de ne pas l’entendre, mais en même temps quelqu’un comme moi, premièrement je n’aimerais pas que vous l’entendez de mauvaises sources, deuxièmement je crois fermement que toute chose dans la Sirah du prophète (saw) comprend plus de sagesse et de bénéfices pour nous,
  • 41:05 - 41:42
    je mentionne donc ces narrations parce que je ressens qu’il y a beaucoup de bénéfices, la version de Musnad Imam Ahmad passe et le narrateur au fait est Abdullah Ibn Zoubeir, c’est un enfant mais il l’a raconté quand il était devenu adulte, il dit dans Musnad Imam Ahmad, il dit les femmes et enfants et moi-même, c’était un enfant, il avait 5 ans, que voulez-vous qu’ils fasse ? Ils avaient été mis dans la forteresse avec Hassan, et Hassan était Jaban, qui signifie qu’il n’était pas brave,
  • 41:42 - 42:16
    disons-le poliment, il n’était pas brave, il n’était pas de ceux qui pouvaient porter une arme, il était dit que quand il portait une arme il tremblait, il n’était pas de ceux qui pouvaient se battre à une bataille, au fait pour ne pas être très stéréotypé, Soubhan Allah, Allah a créé les gens différents, mais de manière générale, ceux qui sont artistes ne sont pas connus d’être braves, et Hassan était connu pour faire quoi ?
  • 42:16 - 42:46
    Poète, généralement, de nos jours ils ont ces cerveaux droits et gauches, tout ce genre de choses dont ils parlent, mais généralement ceux qui sont impliqués dans les beaux-arts, peinture ou autre ont un Mijaz diffèrent, une autre façon de faire les choses, et c’est de la manière dont Allah nous a créé, alors Hassan ne pouvait pas porter d’arme, et un autre Sahabi a dit le mot Jabane, et c’est un mot très rude en réalité,
  • 42:46 - 43:14
    il peut le dire, mais nous ne faisons que citer ce qu’il a dit et cela veut pratiquement dire qu’il n’était pas brave, vous comprenez, alors il a été mis avec les femmes et enfants. C’est le seul homme dans la forteresse, maintenant c’est une semaine plus tard, et nous n’en parlerons pas à ce point, mais quand les Quraich étaient en dehors de la ville et que les Ghatafan étaient venus, les Banou Qourayda ont décidé de changer de camp, ils ont décidé de se retourner,
  • 43:14 - 43:41
    et la première chose qu’ils avaient fait, et vous devez vraiment comprendre ceci, pour comprendre ce qui leur est arrivé, la première chose qu’ils avaient fait n’était pas d’attaquer les hommes, mais de trouver les femmes et enfants pour les exécuter, pensez-y puis mettez cela dans la perspective de leur punition, ils ont donc envoyé deux personnes à Al Fariê pour voir si c’est protégé ou pas,
  • 43:41 - 44:21
    les Yahoud à ce moment-là vivaient à Awali et c’était à une certaine distance d’Al Fariê, ils ont donc envoyé deux espions au milieu de la nuit pour voir si c’est protégé ou pas, si ce n’est pas protégé, ils allaient revenir et attaquer, le but était de démoraliser, d’avoir l’avantage et d’ouvrir un passage pour qu’ils rentrent, ils ont donc décidé d’envoyer ces deux. Au milieu de la nuit, Safiya Bint Houyay, pardon Safiya Bint Abdulmutalib, la Amma du prophète (saw), la fille d’Abdulmuttalib, Safiya a entendu du bruit
  • 44:21 - 44:57
    quelqu’un escaladait quelqu’un avait une corde et chuchotait, elle a entendu du bruit, elle a réveillé Hassan parce que c’est le seul homme et lui dit sors et défends nous, sors et fais quelque chose, il a dit O Ammatou Rasouli Allah, O tante du prophète (saw), qu’Allah te bénisse et te récompense, ne m’humilie pas plus que ça, tu sais que ce n’est pas mon domaine, tu sais que je ne peux pas faire cela c’est pourquoi que je suis là en premier lieu, alors qu’est ce qu’elle a fait ?
  • 44:57 - 45:20
    Elle a mis un châle d’homme, un châle que les hommes portent, et l’a mis autour d’elle pour que sa silhouette ressemble à celle d’un homme, a pris un poignard et l’a mise entre ses dents et a grimpé au dehors de la fenêtre, c’est pratiquement comme les films d’Hollywood, c’est à ce genre de choses qu’on pense mais c’est exactement ce que les livres de la Sirah disent, elle a pris ce poignard et a grimpé en dehors de la fenêtre,
  • 45:20 - 45:48
    et dans l’obscurité elle essayait de trouver où cet homme grimpait, et un homme grimpait en parlant à son compagnon en bas, elle l’a donc complétement surpris, l’a attaqué et lui a sauté dessus et lui a coupé la gorge, et ceci au fait demande de la force, lui a coupé la gorge et a jeté la tête par terre à son compagnon, ce dernier a hurlé et a fui, le compagnon avait crié et s ;est enfui pensant que la place est gardée, donc Khalas ils ont été sauvés pensant qu’ils étaient gardés.
  • 45:48 - 46:19
    Elle est alors revenue et a dit à Hassan, vas ramener son armure et arme pour que l’on puisse en bénéficier, il lui a dit je n’en ai pas besoin, je n’en ai pas besoin, (raa) Yaêni (raa), alors quel est le but de vous raconter ceci ? Toutes ces histoires sont mentionnées dans les livres au fait, Astaghfirou Allah je n’apporte rien de nouveau, et ce sont des histoires que franchement la plupart d’entre nous n’ont jamais entendu,
  • 46:19 - 46:44
    concernant Hassan et autres, pourquoi ? Parce que c’est de notre culture et coutumes de juste cacher, et en général c’est bien de cacher, mais cette narration se trouve dans les livres authentiques des Hadith et dans les livres de la Sirah, et au fait quelques auteurs modernes ont essayé de réinterpréter et de dire non ce n’est pas vrai et Hassan ne pouvait pas être ainsi, mais honnêtement leurs arguments sont émotionnels
  • 46:44 - 47:05
    comme dire comment est-ce possible qu’il ait été ainsi, enfin tous les livres le mentionne, ce n’est pas seulement Ibn Ishaq qui le mentionne, Musnad Imam Ahmad a la Riwaya, Abdullah Ibn Zoubeir, soyons…laisse les questions/réponses à la fin Ya Akhi, le problème est que si tu interrompes tout sera arrêté alors attends les questions/réponses de la fin.
  • 47:05 - 47:40
    Le fait qu’il n’y ait pas de Chiêr contre lui ne veut rien dire, parce que ses critiques des autres tribus concernent leur pédigrée et leur lignée, pour répondre ils ont besoin de critiquer le pédigrée ou lignée des tribus des musulmans ou autre, mais pour des fautes ou erreurs personnelles de Hassan, c’est vraiment sans importance, il diffamait la Kabila en entier, et le fait qu’il n’y ait aucun poème ne veut pas forcément dire que ça n’a pas existé mais simplement que les livres de la Sirah ne l’ont pas mentionné,
  • 47:40 - 48:09
    les livres de la Sirah mentionnent plus les poèmes islamiques plus que ceux de leurs adversaires, c’est ainsi, il est évident que nous avons avons tendance à préserver nos poèmes, pourquoi devrions-nous préserver ce que les Quraïch ont dit nous concernant, franchement, ce que les Quraïch ont dit du prophète (saw) n’a pas non plus été préservé, dans l’ensemble, exactement, ça l’est mais les poèmes des Quraïch contre le prophète (saw) nous ne les avons pas reçus au fait
  • 48:09 - 48:31
    Ce que Hassan a répondu ne nous est non plus pas parvenu, ce que Hassan leur a répondu ne nous est pas parvenu, le fait est que c’est un argument émotionnel, qui ne peut pas soutenir explicitement les textes, et c’est bien explicite ici, maintenant mon point est le suivant : vous entendez par exemple, et c’est exactement l’argument qui est utilisé, mais tout ceci est moderne, vous ne le trouverez pas dans les textes du moyen âge,
  • 48:31 - 49:05
    que Hassan ne pouvait pas être ainsi parce que ce n’est pas approprié parce qu’il n’y a rien contre lui, d’accord c’est un argument, mais laissez-moi juste dire quel est mon but en incluant ceci, Astaghfourou Allah est-ce pour faire des plaisanteries du Sahabi, Aôudou Billah, plaisanter d’un Sahabi est un péché Aôudou Billah (raa), mon but est très signifiant, et c’est le suivant : Hassan Ibn Thabit le fait est que (raa) a certains points négatifs dans son résumé aussi,
  • 49:05 - 49:32
    c’est l’un d’entre eux et nous avons discuté d’un autre la semaine dernière, avons-nous oublié, qui est franchement pire que ce point, parce que c’est quelque chose qui est au-delà de son contrôle, certaines personnes sont créées ainsi, certains sont ainsi, et comme je l’ai dit en général les artistes ont ce genre de mentalité, c’est pas quelque chose, et ce qui arrivé la semaine dernière qui est dans Boukhari et d’autres est pire que ceci
  • 49:32 - 50:07
    alors maintenant pourquoi est-ce que je mentionne tout ceci ? Pour plusieurs raisons, premièrement pour montrer l’humanité de nos traditions des Sahaba, nous avons tendance à en faire des super humains, le problème avec ceci est que nous ne pouvons plus établir de liens avec eux, c’est ça le problème, c’est sain pour nous de connaitre que l’un des Sahaba avait commis un péché et qu’il s’en est repenti, Allah lui a pardonné, cela nous fait sentir,
  • 50:07 - 50:27
    vous savez si moi aussi je commets un péché, peut-être qu’Allah me pardonnera aussi, vous voyez mon point ici, il y a un élément positif qu’ils sont devenus nos modèles à suivre, tous les Sahaba (raa) et Radou Anh, tous, et Hassan est définitivement parmi eux, et Allah a explicitement mentionné qu’il sera pardonné après que le châtiment avait été appliqué, Khalas c’est pardonné.
  • 50:27 - 51:11
    Le second point qui est le plus important pour moi ou le plus profond, est que malgré ces cicatrices dans son résumé, malgré ces points, regardez les points positifs de Hassan, Hassan Ibn Thabit était le poète officiel du prophète (saw), Hassan Ibn Thabit était celui qui quand les Quraïch avaient écrit un poème, le prophète (saw) avait dit à Hassan Qoum Ya Hassan, lève-toi Hassan et vas me défendre, Jibril l’ange sera avec toi, l’ange Jibril va pratiquement "chuchoter"
  • 51:11 - 51:41
    ce qui est Ilham, qui est le genre de Wahyi qui est donné aux non-prophètes, parce qu’il y a quelque chose qui est permis aux non-prophètes, et qui est Ilham, Ilham est le chuchotement des anges, c’est Ilham, comme la mère de Mousa, ce n’était pas une prophétesse, mais elle avait le Ilham, alors l’ange Jibril est avec toi O Hassan, et Hassan Ibn Thabit avait un Minbar spécial pour lui, c’est le seul Sahabi que nous connaissons qui avait un Minbar sur le cote,
  • 51:41 - 52:05
    qui était appelé le Minbar de Hassan, il se levait et récitait dessus ses poèmes, pendant que le prophète (saw) était en vie, durant la vie du prophète (saw) il avait son propre Minbar, il ne donnait pas de Khoutba, il n’était pas un Khatib, c’est un poète, et c’est aussi mentionné dans les livres d’histoire, et dans Abu Daoud et autres qu’Omar Ibn Al Khattab, et vous savez qu’Omar Ibn Al Khattab était un homme fort,
  • 52:05 - 52:30
    il était rentré au Madsjid alors que Hassan récitait ses poèmes durant sa Khilafa, alors Omar a pris son bâton, il avait toujours un bâton et l’a frappé, Hassan était devenu très irrité, il lui a dit pourquoi m’as-tu frappé ? Il lui a dit tu es en train de réciter des poèmes dans le Masjid du prophète (saw), comment oses-tu ? Hassan a dit Wallahi je récitais ici des poèmes quand il y avait quelqu’un de beaucoup mieux que toi, c’est vrai
  • 52:30 - 53:12
    puis il s’est retourné vers Abu Huraira, et a dit O Abu Huraira, je te demande par Allah, n’avais-tu pas entendu le prophète (saw) dire ce jour-là, et il avait mentionné un jour, lève-toi Hassan et écris tes poèmes, l’ange Jibril t’aidera, Abu Huraira a dit oui il l’a fait, alors Hassan Ibn Thabit a un rôle si honorable, le poète officiel, l’ange Jibril l’aidait, Wallahi n’est-ce pas réconfortant de savoir qu’il est aussi humain, et cela me mène au point principal qui Wallahi est la seule raison qui m’a fait parler de tout cela,
  • 53:12 - 53:45
    sinon franchement, il n’y a aucune autre leçon à mentionner ces points négatifs, Khalas oublions les, au fait celle-ci est mentionnée dans les livres, mais la plupart des points négatifs ne le sont pas. Et ce sont des points négatifs qu’Allah a pardonné, la plus grande sagesse à mon avis est ceci : chacun de nous a un rôle unique à jouer, et nos péchés ou faiblesses ou défauts, ne doivent pas nous retenir d’accomplir ce rôle.
  • 53:45 - 54:11
    Hassan Ibn Thabit connaissait ses faiblesses, le public connaissait ses faiblesses, de ce moment-là, en ce moment-là, tout le monde savait, c’est pourquoi sans même rien dire il est automatiquement envoyé avec les femmes et les enfants, Khalas vas avec eux, et il dit à Safiya n’empire pas les choses, tu connais mon problème, tout le monde le sait, et bien sûr ce que nous avions mentionné la semaine dernière qui était arrivé, c’est un évènement public
  • 54:11 - 54:44
    la punition avait été faite en public, quand le prophète (saw) lui a dit lève-toi et défends moi, a-t-il dit Ya Rasoul Allah je ne suis pas qualifié, tu sais ceci, tu sais cela ? Qui suis-je ? Ou peut-être a-t-il réalisé qu’en ceci est sa Izza et son pardon, et c’est le point que je trouve encourageant, c’est le modèle à suivre, nous tous pouvons compatir avec Hassan parce que Wallahi moi et vous avons plus de faiblesses qu’il n’en avait,
  • 54:44 - 55:15
    nous avons beaucoup plus de problèmes que lui, et quand son moment est venu il s’était levé et a fait ce qu’Abu Bakr n’avait pas pu faire, ce qu’Omar n’avait pas pu faire, ce qu’Othman n’avait pas pu faire, ce que Khaled Ibn Al Waleed n’avait pas pu faire et ce qu’Abu Huraira n’avait pas pu faire, le rôle de Hassan était un rôle qu’aucun des Sahaba n’avait pu faire, ils ne sont pas poètes comme lui, alors ce rôle était pour lui malgré ses défauts,
  • 55:15 - 55:44
    et pour moi c’est l’humanité des Sahaba qui les rend des étoiles parfaites, c’est ce qu’un Hadith dit que les Sahaba sont comme des étoiles, il y a un Ikhtilaf la dessus, mais le concept est parfaitement vrai, mes Sahaba sont tout en haut, et pour moi, vous citer ces choses négatives selon mon humble avis, cela les rend plus comme des étoiles que nous pouvons admirer, la prochaine fois que je trouverais l’occasion ou que vous trouviez l’occasion de faire du bien à la Oumma
  • 55:44 - 56:20
    ne laissez pas le Chaytan venir vous dire qui êtes-vous pour faire bénéficier la Oumma, avez-vous oublié ceci ou cela ? Le vrai musulman reconnait ses péchés, il est coupable de ces péchés, il ne les rejette pas, mais ses péchés ne l’empêchent pas de faire du bien, c’est là le point, ses péchés ne l’empêchent pas de faire du bien, dans tous les cas je voulais vraiment parler de cette question parce que je l’avais trouvée comme j’ai dit, et qui est pertinente, c’est le point d’avoir les Sahaba comme modèles à suivre, c’était l’histoire de la forteresse d’Al Fariê, de la forteresse de Banou Haritha.
  • 56:20 - 56:59
    Retournons au point de Khandaq, de la fosse, le prophète (saw) avait accepté de faire cette fosse et a assigné 10 personnes pour chaque portion de cette fosse, la longueur exacte de cette fosse et son emplacement exact ne sont pas connus, il n’y avait pas de cartes détaillées de Madina avec lesquels les Sahaba auraient pu s’assoir et dire c’est d’ici à ici, alors toute estimation que nous avons de nos temps n’est qu’une estimation, nous ne savons pas assurément,
  • 56:59 - 57:22
    mais certains auteurs modernes qui sont vraiment allés au fond des recherches de la Sirah dont mon Cheikh, Cheikh Safi Rahman, vous savez qu’il est aussi l’un des célèbres auteurs de la Sirah, et aussi mon Cheikh dans Sahih Boukhari et d’autres, alors Safi Rahman et d’autres après avoir vécu à Madina pendant 10 ans, il avait carrément fait des recherches sur site, il avait calculé que la fosse était de près de 2 kilomètres de long
  • 57:22 - 58:08
    et de 13 pieds de largeur dans certains endroits 10 et dans d’autres plus de 10, et entre 7, 8 ou 9 bras, Diraê de profondeur, la question qui se pose pourquoi uniquement 2 kilomètres, qu’en est-il du reste de la ville ? Cela a mené a des recherches et reflexions, il parait que la seule réponse est la plus évidente et qui est que Madina était protégée naturellement par deux choses, numéro 1 les Harras, la Harra Gharbiya et la Harra Charqiya,
  • 58:08 - 58:38
    qui sont les roches volcaniques, et comme je l’ai déjà dit, si vous allez en dehors de la ville vous pouvez toujours les voir si vous allez en avion, je vois ça tout le temps en dehors de Madina, ces roches sont littéralement il apparait qu’un volcan des milliers d’années auparavant avait fait éruption et s’est répandu des miles et miles autour, et les couches se sont collées, alors là où il s’est répandu vous avez des formes de roches partout, et c’est presque impossible pour une armée de marcher dessus, il n’y a pas de végétation ni d’eau,
  • 58:38 - 59:11
    seulement des rochers, alors il y avait une grande surface à l’est et une autre à l’ouest, Harra Charqiya et Harra Gharbiya, à ce jour les deux zones de Madina sont nommées Charqiya et Gharbiya, à ce jour pour ces rochers. Alors ces deux protègent une grande portion, et le reste de Madina qui se trouvait dans la direction d’attaque de l’armée, étaient des plantations de palmiers de dattes, et quand vous avez des palmiers denses, une armée de 10000 hommes ne peut pas marcher à travers,
  • 59:11 - 59:42
    tu ne peux pas avoir une armée qui potentiellement peut te faire du mal, c’est la seule réponse logique, et c’est franchement la plus évidente, la plus réaliste, que la seule partie de terre par laquelle ils auraient pu entrer Madina avec 10000 hommes, ce nombre s’est avéré être un point négatif, s’ils avaient été 10, tu n’aurais pas pu arrêter 10 personnes, mais ils sont 10000, tu as besoin d’un grand espace pour faire avancer les chevaux et chameaux, leurs équipements,
  • 59:42 - 60:28
    alors ils ont analysé Madina, et ont réalisé qu’ils ont besoin de creuser une fosse 2 km de long, et creuser 2 km, pensez-y, creuser 2 km, d’ici à l’avenue Houston combien ce serait ? La moitié, le quart, et peu moins de la moitié je pense, alors d’ici à l’avenue Houston c’est la moitié donc 4 fois cette distance, ils n’ont pas de bulldozers, pas de machines, ils n’ont même pas de main d’œuvre d’esclaves, à Madina il n’y avait pas beaucoup d’esclaves pas comme les autres villes,
  • 60:28 - 61:07
    c’est un effort humain de creuser une fosse si large et si profond en moins de 10 jours, c’était la seule option qu’ils avaient et le point était de les retarder l’armée parce que tu ne peux pas les arrêter pour toujours, tu essayes de les retarder et d’avoir un autre plan, et franchement c’était une action de désespoir, parce que c’est une tactique temporaire, pas permanente, alors immédiatement les Sahaba se sont mis à travailler sans arrêt, ils avaient commencé à travailler jour et nuit,
  • 61:07 - 61:30
    et chaque membre des Sahaba du plus pauvre au plus riche y ont participé et le prophète (saw) lui-même y avait participé, il avait participé à creuser la fosse, les Sahaba mentionnent que c’était l’un des plus grands facteurs de motivation, quand ils ont vu le prophète (saw) creuser avec eux, c’était bien sûr un facteur de motivation pour eux.
  • 61:30 - 61:57
    Anas Ibn Malik raconte, et c’était un enfant à ce moment-là, il dit que le prophète (saw) était allé aux fosses, les Mouhajiroun et Ansar creusaient en un soir froid, c’est l’hiver et il fait froid, et ils creusent le soir, ils ne peuvent pas se permettre d’arrêter même la nuit, et Anas explique, nous n’avions pas d’esclaves pour nous aider, il parle maintenant qu’ils ont grandi et qu’ils ont des richesses
  • 61:57 - 62:23
    alors il dit que les gens de ce temps-là s’ils se demandent pourquoi on le faisait, nous n’avions pas le luxe que vous avez maintenant, nous avions dû le faire nous-mêmes, et quand le prophète (saw) a vu combien ils étaient fatigués et avaient faims, il avait fait un Douâe pour eux et a dit Allahouma La Khayra Illa Khayra Al Akhira O Allah il n’y a pas de bon comme le bon de la Akhira, Irham Al Ansara Wal Mouhajira, alors aies pitié des Ansar et des Mouhajiroun,
  • 62:23 - 62:53
    ils ont répondu au prophète (saw), nous t’avons donné notre parole au prophète (saw) pour le Jihad tant que l’on sera en vie nous le ferons, récitons des poèmes en retour, Al Barae Ibn Azib l’un des célèbres Sahabi des Ansar a dit j’ai vu le prophète (saw) Yawm Al Khandaq, et il avait sur lui de la poussière depuis si longtemps que les poils de son torse étaient tous couverts de poussière, cela veut dire qu’il avait enlevé sa chemise,
  • 62:53 - 63:27
    il transpire aussi tout comme les autres hommes avec eux, et Al Barae dit que c’était un homme qui avait beaucoup de poils au torse, beaucoup de poils au torse, et était tout couvert de poussière de la fosse, et il récitait des poèmes avec nous, quand tu fais un travail manuel, tu dois versifier quelque chose ou vous savez, faire quelque chose pour briser la monotonie, ou juste travailler et chanter en harmonie, alors il versifiait avec nous
  • 63:27 - 63:56
    Allahouma Lawala Anta Mahtadayna Wala Tasaddaqna Wala Sallayna, Fa Anzilanna Sakinatan Alayna Wa Thabbit Al Aqdama In Laqina Inna Al Aêdaa Qad Baghaw Alayna Ida Aradou Fitnatan Abayna Abayna, et quand il arrive à Abayna Abayna ils élevaient tous leurs voix Abayna Abayna ils le disaient tous ensemble en chœur, et cela veut dire Allahoumma Lawla Anata O Allah si ce n’était pas pour toi,
  • 63:56 - 64:23
    nous ne serions pas guidés ni donnerons de la charité et nous n’aurions pas fait de prière alors envoie ta paix vers nous et raffermi nos pieds quand ils viendront vers nous, en vérité les ennemis nous ont transgressés, et quand ils voudront une Fitna, Fitna peut vouloir dire Chirk ou mort, Abayna, nous avions refusé de les écouter, plusieurs des miracles sont racontés,.
  • 64:23 - 64:50
    Le temps est presque fini et nous devons laisser un moment pour les questions/réponses, nous continuerons le mercredi prochain à parler des miracles du prophète (saw) et de ce qui est arrivé, un bon nombre de miracles de nourriture, et un nombre de miracles concernant le fameux rocher que le prophète (saw) a cassé et des prédictions qu’il avait faites, Inchalah tout ceci nous l’aurons le mercredi prochain Bi Idni Allahi Taâla, nous n’avons plus que quelques minutes alors c’est le moment pour les questions/réponses.
  • 66:10 - 66:42
    Oui il y a plusieurs opinions qui disent que l’un des livres mentionne 12 km par 5 m, il y a beaucoup d’avis sur ce point, et franchement j’ai lu un écrit il y a bien longtemps sur quelqu’un qui avait pris le temps de calculer combien cela rendrait de creuser une telle fosse, 12 km en 10 jours par des êtres humains qui sont près de 10, même concernant combien ça a pris de temps il y a un Ikhtilaf
  • 66:42 - 67:08
    mais même si tu dis 14 jours, cela ferait plus d’un kilomètre par jour, et honnêtement, Saraha Ghayr Maêqoul, Saraha, en étant réaliste, il est du Ghayr Maêqoul, les Sahaba étaient bénis mais ils n’étaient pas de super humains, les Sahaba étaient bénis, mais ils étaient des êtres humains normaux, il creusait certes de façon plus enthousiaste que les travailleurs de notre temps le feraient,
  • 67:08 - 67:28
    mais c’est pas comme si avec une pelle ils feraient ce que 20 personnes de notre temps le feraient, donc un peu de mathématiques, et j ;ai lu un écrit qui avait trouvé ou autre, 12 km même si tu dis 14 jours, d’accord tu as lu ça dans un livre mais à mon avis et celui de Cheikh Safi et d’autres cela a plus de sens.
  • 67:35 - 67:40
    Combien d’hommes ont participé encore une fois nous n’avons pas de statistiques mais près de 2200 ou 2500.
  • 67:40 - 67:50
    Non ils faisaient cela par équipes bien sûr, parce que les gens doivent se reposer et autre, mais tous ont participé.
  • 68:08 - 68:34
    En creusant une fosse ils se sont isolés de l’extérieur, et c’était l’un des problèmes, combien de temps cette fosse allait tenir, parce que la nourriture avait diminué, ils avaient des dattes, mais bien sûr tu as besoin d’autres nourritures, ils avaient aussi de l’orge, ais ce n’est pas quelque chose qu’ils cultivent, d’autres genres de nourriture expiraient, la viande expirait, quand tu vis en ville tu as des choses qui rentrent et qui sortent,
  • 68:34 - 68:53
    alors quand la fosse et le siège a duré plus d’un mois, cela avait sévèrement affecté le ravitaillement, sur les musulmans, et ça avait déjà commencé alors qu’il construisait cette fosse, c’est pourquoi j’ai dit que la construction de cette fosse était vraiment le dernier coup ou dernière action de désespoir pas sur long terme,
  • 68:53 - 69:06
    parce qu’ils ne peuvent pas penser au long terme en ce moment-ci, ils doivent vraiment mettre leur foi en Allah, et retarder, et c’est exactement ce qu’ils ont fait, et bien sûr Allah n’abandonnera pas ses servants, et c’est exactement ce qui s’est passé et Allah les a sauvé.
  • 69:06 - 69:14
    Ce n’était pas une tactique de long terme mais simplement un gain de temps, et ça a marché, Allah (awj) les a sortis de cette situation.
  • 69:43 - 70:20
    C’est un bon point, celui que peut être un des autres bénéfices que l’on peut dériver est le fait qu’enfin la manière, il y a un modèle pour tout un chacun, nous ne devons pas mettre les gens dans des casiers, et utiliser des adjectifs dérogatoires, Hassan n’était pas le narrateur du Hadith de Khaled Ibn Al Walid ni d’Abu Huraira, ni Ibn Abbas Al Faqih, on peut même aller un pas de plus et dire qu’il y a de la place pour les artistes dans l’islam, il y a de la place pour les beaux-arts,
  • 70:20 - 70:49
    et Hassan l’a démontré, nous avons besoin de gens comme lui pour faire des choses, et c’est franchement quelque chose que beaucoup de jeunes musulmans ne savent pas et spécialement les extra pratiquants, ils ne comprennent pas que la Oumma a besoin de Khaled Ibn Al Walid et Abu Huraira et Ibn Abbas et Ibn Omar et a aussi besoin de Hassan Ibn Thabit, on a besoin d’un peu de variété, et c’est un bon point que nous ne devons pas mettre une étiquette sur les gens et les mettre dans un casier, chacun quelque chose à donner à la Oumma Inchallah.
  • 70:53 - 71:20
    Oui, c’est ça le point, son excuse avait été acceptée tout le monde le connaissait, Yaêni SOubhan Allah. C’est un point très profond ici, tout le monde connaissait sa situation et il est excusé parce que sa situation est connue, et il dit même à Safiya, n’empire pas les choses, tu connais mon problème, n’empire pas les choses, c’est une chose qui nous en tant que dirigeants ou dirigeants de la communauté, nous devons prendre en considération l’être humain de manière individuelle,
  • 71:20 - 71:44
    que certains ne peuvent pas faire certaines choses, et franchement cela nous montre l’humanité des Sahaba qu’ils étaient juste comme nous, dans notre société il y a des gens qui disent ne fais pas ceci et ne fais pas cela, mais Soubhan Allah dès l’école, vous pouvez voir que des gens ne supportent pas les mathématiques, d’autres les sciences, mais en fin de compte nous trouvons tous notre chemin dans la société,
  • 71:44 - 72:01
    ce n’est pas que nous n’avons pas besoin de gens qui ne peuvent pas du tout faire de mathématiques parce qu’ils feront autre chose, nous avons besoin de personnes qui aiment les chiffres et qui font tout le temps des additions et soustractions, de la même façon, Hassan a un rôle, tout le monde sait ce qu’il ne peut pas faire et pour ce qu’il peut faire, ils se lève et brille.
  • 72:01 - 72:32
    De mon côté je trouve que l’histoire de Hassan est réconfortante, je la trouve comme un modèle à suivre, pourquoi ? Parce que quand je vois Abu Bakr Yaêni il est.., mais quand je vois Hassan je sens que Yaêni nous avons des similarités, il a des péchés, j’ai des péchés, il a un rôle à jouer, j’ai un rôle à jouer, et personnellement je pense que c’est bénéfique pour nous que son histoire a été préservée et que ces quelques points ont été mentionnés,
  • 72:32 - 72:54
    Alakoullin, nous devons comprendre Astaghfirou Allah que personne ne le ridiculise Aôudou Billah, personne ne le ridiculise Astaghfirou Allah, si quelqu’un a compris cela de moi, même si je fais très attention, mais si c’est ce que vous avez compris, Astaghfirou Allah, cela ne fait pas partie des Ahl Sunnah et Jamaâ de plaisanter ou de ridiculiser un Sahabi, mais raconter leurs défauts pour une raison n’est pas les ridiculiser,
  • 72:54 - 73:08
    nous avons des Sahaba qui buvaient et qui se sont repentis, nous avons tout ceci est dans la Sirah, raconter leur faiblesses pour une raison n’est pas considéré blasphème ou ridiculiser, c’était la raison de mentionner Hassan Ibn Thabit.
Title:
Sirah du Prophete Muhammad (SAW) La Bataille de Khandaq/Ahzab Yasir Qadhi EP 56
Duration:
01:13:27

French subtitles

Revisions