Return to Video

Comment retourner à l'emploi après une césure

  • 0:02 - 0:06
    Il y a des gens qui retournent
    au travail après une césure.
  • 0:06 - 0:08
    Je les appelle les « redécolleurs ».
  • 0:08 - 0:11
    Ces personnes mettent
    leur carrière entre parenthèses
  • 0:11 - 0:14
    pour s'occuper de personnes âgées
    ou d'enfants,
  • 0:14 - 0:15
    pour se consacrer à une passion,
  • 0:15 - 0:18
    ou pour raison médicale.
  • 0:18 - 0:22
    En outre, on trouve aussi
    des gens en transition professionnelle :
  • 0:22 - 0:24
    anciens combattants,
    conjoints de militaires,
  • 0:24 - 0:26
    retraités qui reprennent une activité
  • 0:26 - 0:28
    ou expatriés de retour.
  • 0:30 - 0:33
    Il est difficile de se remettre
    au travail après une césure,
  • 0:33 - 0:36
    car un fossé subsiste entre les employeurs
  • 0:36 - 0:38
    et les redécolleurs.
  • 0:38 - 0:42
    Les employeurs peuvent considérer
    les candidats ayant un trou dans leur CV
  • 0:42 - 0:44
    comme un choix risqué.
  • 0:44 - 0:48
    Et les individus revenant d'une césure
    peuvent douter de leurs capacités
  • 0:48 - 0:49
    à reprendre une carrière,
  • 0:49 - 0:52
    surtout après une longue pause.
  • 0:52 - 0:57
    Ce fossé est un vrai problème
    que je tente de résoudre.
  • 0:58 - 1:02
    Les redécolleurs sont partout,
    dans toutes les disciplines.
  • 1:03 - 1:04
    Voici Sami Kafala.
  • 1:04 - 1:07
    C'est un physicien nucléaire
    au Royaume-Uni
  • 1:07 - 1:11
    qui a arrêté sa carrière pendant cinq ans
    pour s'occuper de ses cinq enfants.
  • 1:12 - 1:15
    Un journal de Singapour
    a récemment publié un article
  • 1:15 - 1:18
    sur les infirmières retournant
    au travail après une césure.
  • 1:18 - 1:20
    Et, à propos de longue césure :
  • 1:20 - 1:22
    voici Mimi Kahn,
  • 1:22 - 1:25
    une assistante sociale
    à Orange County, en Californie,
  • 1:25 - 1:29
    qui est retournée travailler
    dans les services sociaux
  • 1:29 - 1:31
    après 25 ans d'arrêt dans sa carrière.
  • 1:31 - 1:34
    C'est la plus longue interruption
    dont j'ai jamais entendu parler.
  • 1:34 - 1:37
    Sandra Day O'Connor,
    juge à la Cour Suprême
  • 1:37 - 1:40
    a pris cinq ans de pause
    au début de sa carrière.
  • 1:41 - 1:45
    Et voici Tracy Shapiro,
    qui s'est interrompue pendant 13 ans.
  • 1:45 - 1:49
    Tracy a écrit un essai pour le Today Show
  • 1:49 - 1:51
    qui demandait les témoignages
  • 1:51 - 1:54
    de gens ayant du mal
    à retourner au travail.
  • 1:54 - 1:57
    Tracy a écrit qu'elle était
    mère de cinq enfants,
  • 1:57 - 1:59
    qu'elle adorait passer du temps chez elle.
  • 1:59 - 2:02
    Mais qu'après son divorce, elle avait
    besoin de se remettre au travail.
  • 2:02 - 2:05
    En plus, elle souhaitait vraiment
    retrouver un emploi
  • 2:05 - 2:07
    parce qu'elle aimait bien travailler.
  • 2:08 - 2:10
    Tracy faisait ce que
    beaucoup d'entre nous faisons,
  • 2:10 - 2:14
    après une bonne journée
    de recherche d'emploi.
  • 2:14 - 2:17
    Elle cherchait un emploi
    dans la finance ou la comptabilité
  • 2:17 - 2:20
    et avait passé les neuf mois précédents
  • 2:20 - 2:23
    à chercher assidûment,
    en ligne, des entreprises
  • 2:23 - 2:26
    et à postuler auprès d'elles. En vain.
  • 2:26 - 2:30
    J'ai rencontré Tracy en juin 2011,
  • 2:30 - 2:33
    quand le Today Show m'a demandé
    si je pouvais la contacter
  • 2:33 - 2:36
    pour l'aider à faire avancer les choses.
  • 2:36 - 2:40
    Je lui ai d'abord dit
    qu'elle devait sortir de chez elle,
  • 2:40 - 2:42
    qu'elle devait chercher
    publiquement un emploi
  • 2:42 - 2:46
    et dire à toutes ses connaissances
    qu'elle voulait retourner au travail.
  • 2:47 - 2:50
    Je lui ai aussi dit : « Vous allez avoir
    de nombreuses conversations
  • 2:50 - 2:52
    qui ne mèneront nulle part.
  • 2:52 - 2:55
    Soyez prête, et ne
    vous laissez pas décourager.
  • 2:55 - 2:57
    Certaines d'entre elles
  • 2:57 - 3:00
    finiront par vous amener à un emploi. »
  • 3:01 - 3:03
    Je vous dirai plus tard
    ce qui lui est arrivé.
  • 3:03 - 3:06
    D'abord, je veux vous parler
    d'une découverte que j'ai faite
  • 3:06 - 3:07
    quand je suis retournée à l'emploi
  • 3:08 - 3:12
    après avoir arrêté pendant 11 ans
    le travail à plein temps.
  • 3:12 - 3:17
    J'ai compris que l'image que les autres
    ont de nous est figée dans le temps.
  • 3:17 - 3:21
    Je veux dire par là
    qu'en approchant vos contacts,
  • 3:21 - 3:24
    en recontactant les gens
    que vous connaissiez avant,
  • 3:24 - 3:27
    ceux avec qui vous avez travaillé
    ou êtes allé à l'école,
  • 3:27 - 3:29
    vous verrez qu'ils se souviennent de vous
  • 3:29 - 3:32
    tel que vous étiez avant votre arrêt.
  • 3:32 - 3:35
    Bien souvent, même si votre perception
    de vous-même a diminué avec le temps,
  • 3:35 - 3:38
    comme c'est le cas
    de beaucoup d'entre nous,
  • 3:38 - 3:41
    cette vision de nous
    est très loin de la vérité.
  • 3:41 - 3:45
    Par exemple, vous vous voyez
    peut-être comme ça :
  • 3:46 - 3:50
    C'est moi, rendue folle
    par une journée au volant d'un minivan.
  • 3:50 - 3:52
    Ou me voilà dans la cuisine.
  • 3:53 - 3:55
    Mais ces connaissances d'avant,
  • 3:55 - 3:58
    elles ne me connaissent pas comme ça.
  • 3:58 - 4:00
    Elles ne se souviennent
    que de ce que vous étiez.
  • 4:00 - 4:04
    Et c'est extrêmement encourageant
    de contacter ces gens-là
  • 4:04 - 4:08
    et de les voir enthousiastes à l'idée
    que vous vouliez reprendre le travail.
  • 4:09 - 4:14
    Je me souviens clairement
    d'autre chose sur ma césure :
  • 4:14 - 4:17
    je ne savais presque rien
    de l'actualité des affaires.
  • 4:17 - 4:19
    J'ai une formation en finance,
  • 4:19 - 4:21
    et je ne me suis pas tenue
    au courant des nouvelles
  • 4:21 - 4:24
    quand j'étais chez moi à m'occuper
    de mes quatre enfants en bas âge.
  • 4:24 - 4:27
    Donc j'avais peur d'aller en entretien
  • 4:27 - 4:31
    et de me mettre à parler
    d'une entreprise qui n'existait plus.
  • 4:31 - 4:35
    Alors je me suis réabonnée
    au Wall Street Journal
  • 4:35 - 4:38
    et l'ai lu d'un bout
    à l'autre pendant six mois
  • 4:38 - 4:42
    avant de me sentir suffisamment informée
    sur l'état du monde des affaires.
  • 4:44 - 4:48
    Je suis convaincue que les redécolleurs
    sont un diamant brut.
  • 4:48 - 4:49
    Et voici pourquoi.
  • 4:49 - 4:51
    Pensez à notre situation :
  • 4:51 - 4:54
    ceux d'entre nous qui sont partis
    pour s'occuper de leurs enfants
  • 4:54 - 4:57
    ne prendront plus
    ou peu de congés maternité.
  • 4:57 - 4:58
    On a déjà donné.
  • 4:58 - 5:02
    Nous avons moins besoin
    de déménager pour suivre un conjoint ;
  • 5:02 - 5:04
    nous sommes plus installés dans la vie.
  • 5:04 - 5:06
    Nous avons une grande
    expérience du travail.
  • 5:06 - 5:08
    Nous avons un point de vue plus mature.
  • 5:08 - 5:12
    Nous n'essayons pas de nous trouver,
    aux dépens d'un employeur.
  • 5:12 - 5:16
    Et nous avons l'énergie, l'envie
    de retourner au travail,
  • 5:16 - 5:19
    justement parce que nous n'avons pas
    travaillé pendant longtemps.
  • 5:20 - 5:22
    D'un autre côté,
    j'ai discuté avec les employeurs,
  • 5:22 - 5:25
    et voici ce qui les dissuade
  • 5:25 - 5:27
    d'embaucher des redécolleurs.
  • 5:27 - 5:30
    D'abord, ils s'inquiètent
    que les redécolleurs
  • 5:30 - 5:32
    ne sachent plus utiliser la technologie.
  • 5:32 - 5:34
    Je peux vous assurer,
  • 5:34 - 5:37
    car je suis moi-même passée par là,
  • 5:37 - 5:39
    que c'est une situation temporaire.
  • 5:40 - 5:46
    Mon analyse financière remonte si loin,
    que j'ai utilisé Lotus 1-2-3.
  • 5:46 - 5:49
    Je ne sais pas
    si certains s'en souviennent,
  • 5:49 - 5:51
    mais j'ai dû tout réapprendre sur Excel.
  • 5:51 - 5:54
    Ce n'était en fait pas si difficile.
    Beaucoup de fonctions sont les mêmes.
  • 5:55 - 5:57
    PowerPoint m'a posé
    beaucoup plus de problèmes,
  • 5:57 - 5:59
    mais je l'utilise tout le temps.
  • 6:00 - 6:04
    Je préviens les redécolleurs
    que les employeurs attendent d'eux
  • 6:04 - 6:08
    une connaissance de base
    des logiciels bureautiques.
  • 6:08 - 6:10
    Et s'ils ne sont pas à la hauteur,
  • 6:10 - 6:12
    c'est à eux d'y remédier.
  • 6:12 - 6:14
    Et ils le font.
  • 6:14 - 6:18
    La deuxième inquiétude des employeurs
    vis à vis des redécolleurs
  • 6:18 - 6:21
    est qu'ils ne sachent pas
    ce qu'ils veulent faire.
  • 6:21 - 6:25
    Je dis aux redécolleurs
    qu'ils ont besoin de travailler dur
  • 6:25 - 6:30
    pour découvrir si leurs intérêts
    et talents ont changé ou non
  • 6:30 - 6:32
    pendant leur césure.
  • 6:32 - 6:34
    Ce n'est pas le rôle de l'employeur.
  • 6:34 - 6:38
    Il est de la responsabilité
    du redécolleur de montrer à l'employeur
  • 6:38 - 6:41
    ce qu'il peut apporter à l'entreprise.
  • 6:43 - 6:46
    En 2010, je me suis
    rendu compte de quelque chose.
  • 6:46 - 6:50
    Depuis 2008, je suivais la progression
    de programmes de retour à l'emploi
  • 6:50 - 6:54
    et en 2010, j'ai réalisé
  • 6:54 - 6:58
    qu'on utilisait les emplois précaires,
  • 6:58 - 7:00
    que ce soit un stage ou non,
  • 7:00 - 7:03
    mais semblable à un stage,
  • 7:03 - 7:06
    comme moyen pour les professionnels
    de retourner à l'emploi.
  • 7:06 - 7:09
    J'ai vu Goldman Sachs et Sara Lee
  • 7:09 - 7:12
    mettre en place des programmes
    de réinsertion professionnelle.
  • 7:12 - 7:16
    J'ai vu un ingénieur redécolleurs,
    candidat peu commun à la réinsertion,
  • 7:17 - 7:21
    postuler pour un stage dans l'armée,
  • 7:21 - 7:23
    et, plus tard, pour un emploi permanent.
  • 7:24 - 7:28
    J'ai vu deux universités
    rendre les stages obligatoires
  • 7:28 - 7:31
    pour les programmes
    de formation de mi-carrière.
  • 7:31 - 7:34
    J'ai écrit un essai sur ce que je voyais,
  • 7:34 - 7:37
    c'est devenu un article
    pour le Harvard Business Review
  • 7:37 - 7:39
    appelé « Le stagiaire quarantenaire ».
  • 7:39 - 7:42
    L'honneur revient
    aux éditeurs pour le titre,
  • 7:42 - 7:43
    et pour cette image
  • 7:43 - 7:47
    sur laquelle on peut voir un quarantenaire
    parmi les étudiants.
  • 7:47 - 7:50
    Puis, merci Fox Business News,
  • 7:50 - 7:54
    qui a appelé le concept
    « Le stagiaire cinquantenaire ».
  • 7:54 - 7:58
    (Rires)
  • 7:58 - 8:01
    Donc cinq des plus grandes
    entreprises financières
  • 8:01 - 8:06
    offrent des stages pour les financiers
    qui retournent au travail.
  • 8:06 - 8:09
    Et aujourd'hui, des centaines
    de personnes ont déjà participé.
  • 8:09 - 8:11
    Ces stages sont rémunérés,
  • 8:11 - 8:13
    et les gens qui passent ensuite
    à des postes permanents
  • 8:13 - 8:16
    sont des cadres de premier ordre.
  • 8:17 - 8:20
    Et maintenant, sept des plus
    grandes entreprises d'ingénierie
  • 8:20 - 8:24
    mènent des programmes de stages
    pour ingénieurs de retour
  • 8:24 - 8:28
    dans le cadre d'une initiative en accord
    avec la Society of Women Engineers.
  • 8:30 - 8:33
    Alors, pourquoi les entreprises
    proposent ces stages ?
  • 8:34 - 8:37
    Parce que ces stages
    permettent à l'employeur
  • 8:37 - 8:41
    d'embaucher du personnel
    qu'il connaît déjà,
  • 8:41 - 8:44
    plutôt que de faire passer
    une série d'entretiens.
  • 8:44 - 8:47
    Et puis, il n'a pas besoin
    de prendre une décision définitive
  • 8:47 - 8:50
    avant la fin du stage.
  • 8:51 - 8:54
    Cette période de probation
    diminue les risques
  • 8:54 - 8:58
    que certains managers
    associent aux redécolleurs.
  • 8:58 - 9:01
    Et ces stages attirent
    d'excellents candidats
  • 9:01 - 9:03
    qui s'avèrent faire de très bons employés.
  • 9:03 - 9:05
    Pensez au chemin parcouru.
  • 9:06 - 9:08
    Avant, la plupart des employeurs
    ne souhaitaient pas du tout
  • 9:08 - 9:11
    embaucher des redécolleurs.
  • 9:11 - 9:14
    Mais maintenant, non seulement
    on crée de nouveaux programmes
  • 9:14 - 9:17
    à l'intention des redécolleurs,
  • 9:17 - 9:19
    mais il est même impossible aux autres
  • 9:19 - 9:22
    de postuler à ce programme.
  • 9:23 - 9:25
    C'est un vrai signe de changement,
  • 9:25 - 9:27
    une vraie transformation institutionnelle,
  • 9:27 - 9:31
    car, si on peut résoudre
    le problème des redécolleurs,
  • 9:31 - 9:34
    on peut le résoudre pour
    d'autres personnes en réorientation.
  • 9:34 - 9:36
    En fait, un employeur vient de me dire
  • 9:36 - 9:39
    que leurs programmes
    pour les anciens combattants
  • 9:39 - 9:42
    s'appuient sur les mêmes programmes.
  • 9:42 - 9:47
    Il n'y a aucune raison de ne pas créer
    des programmes pour retraités.
  • 9:47 - 9:50
    Un public différent, un même concept.
  • 9:50 - 9:53
    Et voici ce qui
    est arrivé à Tracy Shapiro.
  • 9:53 - 9:55
    Vous vous souvenez
    qu'elle devait dire à tout le monde
  • 9:55 - 9:57
    qu'elle voulait reprendre le travail.
  • 9:58 - 10:02
    Eh bien, une conversation
    avec un autre parent de son quartier
  • 10:02 - 10:04
    lui a obtenu une offre d'emploi.
  • 10:04 - 10:07
    Pour un poste de comptable
    dans un département financier.
  • 10:07 - 10:08
    Mais c'était un emploi temporaire.
  • 10:09 - 10:11
    L'entreprise lui a dit
    qu'elle pourrait passer
  • 10:11 - 10:15
    à un meilleur contrat,
    mais sans garantie.
  • 10:15 - 10:17
    C'était en automne 2011.
  • 10:18 - 10:21
    Tracy aimait
    cette entreprise, ses collègues
  • 10:21 - 10:24
    et le bureau se trouvait
    à moins de 10 minutes de chez elle.
  • 10:24 - 10:26
    Donc malgré une seconde offre d'emploi,
  • 10:26 - 10:29
    dans une autre entreprise,
    à un poste permanent,
  • 10:29 - 10:32
    elle a décidé de s'en tenir à son stage
  • 10:32 - 10:34
    en espérant que tout irait pour le mieux.
  • 10:35 - 10:38
    Elle a fini par surpasser
    toutes leurs attentes,
  • 10:38 - 10:41
    et l'entreprise ne lui a pas
    seulement offert un CDI,
  • 10:41 - 10:43
    début 2012,
  • 10:43 - 10:46
    mais ils l'ont rendu encore
    plus intéressant et stimulant,
  • 10:46 - 10:48
    parce qu'ils savaient
    que Tracy serait à la hauteur.
  • 10:48 - 10:51
    On avance jusqu'en 2015,
  • 10:51 - 10:52
    après la promotion de Tracy.
  • 10:52 - 10:55
    L'entreprise a payé
    ses cours du soir de MBA.
  • 10:55 - 10:58
    Elle a même embauché
    un autre redécolleur pour l'aider.
  • 11:00 - 11:03
    Le CDD de Tracy était une tentative,
  • 11:03 - 11:05
    tout comme un stage,
  • 11:05 - 11:10
    qui s'est fini brillamment
    pour Tracy et pour son employeur.
  • 11:12 - 11:16
    Mon rôle désormais et de faire adopter
    le concept de stages de réinsertion
  • 11:16 - 11:19
    par de plus en plus d'employeurs.
  • 11:19 - 11:21
    Mais en attendant,
  • 11:21 - 11:24
    si vous reprenez le travail
    après une césure,
  • 11:24 - 11:30
    n'hésitez pas à suggérer un stage
    ou un arrangement similaire
  • 11:30 - 11:35
    à un employeur qui n'aurait pas
    instauré de tels programmes.
  • 11:35 - 11:38
    Ce sera peut-être une première pour eux,
  • 11:38 - 11:41
    et vous servirez d'exemple
    à plus de redécolleurs.
  • 11:42 - 11:43
    Merci.
  • 11:43 - 11:48
    (Applaudissements)
Title:
Comment retourner à l'emploi après une césure
Speaker:
Carol Fishman Cohen
Description:

Si vous avez interrompu votre carrière et cherchez maintenant à retourner au travail, pourriez-vous envisager de prendre un stage ? Carol Fishman Cohen, experte en réinsertion professionnelle, estime que vous devriez. Dans cette conférence, elle raconte son expérience en tant que stagiaire de 40 ans, son travail de soutien auprès des « redécolleurs ». Elle explique le changement d'approche des employeurs vis-à-vis des talents de retour à l'emploi.

more » « less
Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
12:01

French subtitles

Revisions