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Comment le secteur de la tech peut aider à combattre la pandémie et faire évoluer la santé publique

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    Whitney Pennington Rodgers :
    Avant de parler
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    tout particulièrement du travail de Google
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    sur le traçage des contacts,
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    commençons par établir la relation
    entre santé publique et technologie.
  • 0:10 - 0:11
    Vous savez, beaucoup de personnes,
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    en entendant « Google », pensent
    à ce géant de la technologie.
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    Au moteur de recherche.
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    Et on peut se demander :
  • 0:18 - 0:20
    pourquoi Google a une responsable
    de la santé publique ?
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    Donc pouvez-vous nous parler un peu
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    de votre travail
    et celui de votre équipe ?
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    Karen DeSalvo : Oui.
    J'incarne peut-être bien
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    la fusion de la santé publique
    et de la tech.
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    J'ai pratiqué la médecine pendant 20 ans,
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    même si la santé publique a toujours été
    une partie de mon travail.
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    En fait, mon premier poste
    à la sortie de l'université
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    était au laboratoire d'État
    dans le Massachusetts.
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    Comme l'histoire le dira
    avec Joia [Mukherjee],
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    nous avons repris contact,
    un thème propre au Massachusetts.
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    Au cours de cette aventure,
    de ce travail que je faisais
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    pour mes patients
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    afin de leur donner des informations
  • 0:56 - 1:00
    et le bon type de soins, et la meilleure
    réponse à leurs besoins médicaux,
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    s'est traduit dans mon travail
  • 1:02 - 1:05
    quand je suis devenue Commissaire
    à la Santé à la Nouvelle-Orléans
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    et quand j'ai occupé d'autres postes
    dans la santé publique,
  • 1:08 - 1:11
    c'est de vraiment penser aux personnes
    et aux populations
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    dans leur cadre de vie, et à comment
    leur fournir les meilleures informations
  • 1:15 - 1:16
    et ressources,
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    les meilleurs services de façon appropriée
    culturellement et linguistiquement,
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    de venir à leur rencontre.
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    Et, quand j'ai eu l'opportunité
    de rejoindre Google,
  • 1:24 - 1:25
    j'étais vraiment enchantée,
  • 1:25 - 1:29
    parce qu'une des choses que
    j'ai pu apprendre au cours de ma carrière
  • 1:29 - 1:32
    c'est qu'avoir la bonne info
    au bon moment
  • 1:32 - 1:33
    peut faire toute la différence.
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    Cela peut littéralement sauver des vies.
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    Et chaque jour,
    des milliards de personnes vont
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    chercher des infos sur Google
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    donc c'est une énorme opportunité
    d'avoir cette info vérifiée
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    et ces ressources pour les gens
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    afin qu'ils puissent faire les bons choix,
  • 1:48 - 1:50
    afin qu'ils aient les bonnes informations,
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    afin qu'ils puissent influencer
    leur propre santé,
  • 1:52 - 1:55
    mais aussi, dans le contexte
    de cette pandémie historique,
  • 1:55 - 1:58
    afin d'influer plus largement
    sur la santé de la population,
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    que ce soit pour aplatir la courbe ou
    la maintenir basse à mesure qu'on avance.
  • 2:02 - 2:06
    WRP : Donc il semble qu'il y ait
    cette connexion
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    entre la santé publique
    et le travail de Google
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    en termes d'éducation des populations
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    et de partage d'informations.
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    Donc pourriez-vous nous dire
    quelques mots sur le lien
  • 2:15 - 2:19
    entre la santé publique,
    l'éducation et Google ?
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    KD : Bien sûr.
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    Vous savez, les services essentiels
    de santé publique
  • 2:23 - 2:26
    incluent la communication et les données,
  • 2:26 - 2:29
    et ce sont deux domaines dans lesquels
    la tech en général,
  • 2:29 - 2:30
    mais Google, assurément,
  • 2:30 - 2:34
    a l'opportunité de s'associer
    au système de santé publique
  • 2:34 - 2:37
    et au public, plus généralement,
    pour leur santé.
  • 2:37 - 2:42
    Vous savez, pour en revenir
    aux premiers temps de cette pandémie
  • 2:42 - 2:44
    vers la fin janvier,
  • 2:44 - 2:50
    Google a été le premier à se pencher sur
    la diffusion d'informations au public
  • 2:50 - 2:54
    sur comment trouver des ressources
    auprès de leurs collectivités locales
  • 2:54 - 2:57
    des centres fédéraux de santé (CDC)
    et d'autres ressources officielles.
  • 2:57 - 3:00
    Donc sur la page de recherche,
    nous avons mis des « fiches info »,
  • 3:00 - 3:02
    nous les appelons comme ça,
  • 3:02 - 3:04
    et nous avons aussi
    développé une alerte SOS,
  • 3:04 - 3:07
    d'ailleurs, nous l'avions déjà fait
    pour d'autres crises,
  • 3:07 - 3:10
    et pour cette crise historique
    en particulier,
  • 3:10 - 3:13
    nous voulions être certains que,
    quand les gens faisaient leurs recherches,
  • 3:13 - 3:16
    ils trouvaient des
    informations officielles,
  • 3:16 - 3:19
    ce qui est toujours le cas,
    mais qu'elles soient mises en avant,
  • 3:19 - 3:23
    et nous voulions collaborer
    avec les autorités sanitaires.
  • 3:23 - 3:27
    Nous avons donc commencé notre cheminement
    de manière très informative, en faisant
  • 3:27 - 3:31
    de sorte que les gens sachent
    comment accéder aux bonnes informations
  • 3:31 - 3:33
    au bon moment pour sauver des vies.
  • 3:33 - 3:36
    Je pense qu'au cours de ces derniers mois,
    l'aventure pour nous
  • 3:36 - 3:42
    a été de continuer à s'intéresser
    à la façon de délivrer l'information
  • 3:42 - 3:46
    en partenariat avec
    les autorités sanitaires au niveau local,
  • 3:46 - 3:50
    en redirigeant les gens
    à l'autorité sanitaire de leur État,
  • 3:50 - 3:53
    en aidant les gens
    à trouver des infos sur les tests.
  • 3:53 - 3:55
    Cependant, il y a également eu un ensemble
  • 3:55 - 3:59
    de ressources que nous voulions délivrer
    aux professionnels de la santé,
  • 3:59 - 4:02
    par exemple à des prestataires
    de soins de santé
  • 4:02 - 4:05
    qui n'avaient parfois pas
    d'équipements de protection
  • 4:05 - 4:08
    et nous avons collaboré avec la Fondation
    des Centres fédéraux de santé (CDC).
  • 4:08 - 4:12
    Malgré la taille de notre entreprise
    et l'opportunité que nous avons eue
  • 4:12 - 4:15
    de collaborer avec les autorités
    sanitaires, en les aidant par exemple
  • 4:15 - 4:18
    à comprendre si leurs campagnes choc
  • 4:18 - 4:21
    sur la distanciation sociale pour aplanir
    la courbe avaient un réel impact
  • 4:21 - 4:23
    sur le comportement en public.
  • 4:23 - 4:26
    Il s'agit de nos rapports
    de mobilité des utilisateurs.
  • 4:26 - 4:30
    Les agences de santé publique
    du monde entier,
  • 4:30 - 4:33
    y compris certains de mes collègues
    ici aux États-Unis, ont demandé
  • 4:33 - 4:36
    si on pouvait les aider à mieux observer
    à l'aide de données chiffrées
  • 4:36 - 4:39
    les politiques actuelles de distanciation
    ou de confinement.
  • 4:39 - 4:42
    Je pense qu'on en reparlera
    plus en détail tout à l'heure.
  • 4:42 - 4:46
    En plus de ce genre de tâches, nous
    soutenons les autorités avec notre travail
  • 4:46 - 4:50
    dans cette tâche essentielle qu'elles font
    pour tracer les contacts,
  • 4:50 - 4:54
    ce qui demande beaucoup de ressources
    humaines et est très complexe,
  • 4:54 - 4:57
    extrêmement important
    pour garder la courbe aplanie,
  • 4:57 - 4:58
    prévenir de futures vagues,
  • 5:00 - 5:03
    laisser le temps et l'espace
    aux professionnels de santé
  • 5:03 - 5:05
    ainsi qu'à la science,
    afin qu'ils puissent faire
  • 5:05 - 5:09
    leur travail pour créer
    des traitements et, bien sûr, un vaccin.
  • 5:09 - 5:14
    Ce travail d'accès à un ensemble
    supplémentaire d'outils numériques,
  • 5:14 - 5:18
    de notifications d'exposition pour ceux
    qui veillent au traçage des contacts
  • 5:18 - 5:22
    est donc l'un des autres domaines pour
    lesquels nous soutenons les autorités.
  • 5:22 - 5:24
    Notre mission, durant cette pandémie,
  • 5:24 - 5:27
    est de soutenir les usagers,
    donc le consommateur.
  • 5:27 - 5:29
    Nous collaborons aussi
    avec le système de santé
  • 5:29 - 5:32
    et la communauté scientifique,
    et bien sûr, la santé publique.
  • 5:32 - 5:40
    Et à mon sens, Whitney, c'est juste une
    formidable opportunité pour notre secteur
  • 5:40 - 5:42
    de travailler avec
    les infrastructures de santé publique.
  • 5:42 - 5:45
    La santé publique, comme le disait Joia,
  • 5:45 - 5:47
    est souvent un héros de l'ombre.
  • 5:47 - 5:50
    Elle vous sauve la vie chaque jour,
    mais vous n'en savez rien.
  • 5:50 - 5:53
    De plus, c'est une part
    de l'infrastructure de santé
  • 5:53 - 5:57
    qui manque de moyens dans le monde
    mais surtout aux États-Unis.
  • 5:57 - 6:01
    J'ai beaucoup travaillé sur cette
    thématique avant d'arriver chez Google.
  • 6:01 - 6:02
    Donc l'opportunité de collaborer
  • 6:02 - 6:05
    et de faire tout ce qu'on peut en tant
    qu'entreprise et ici,
  • 6:05 - 6:08
    sur le traçage des contacts
    en partenariat avec Apple
  • 6:08 - 6:12
    pour créer un produit utile
    et respectueux de la vie privée,
  • 6:12 - 6:14
    cela va faire partie
    du traçage des contacts
  • 6:14 - 6:16
    et c'est quelque chose
    dont nous sommes très fiers
  • 6:16 - 6:20
    et nous avons hâte de continuer à
    travailler avec les autorités sanitaires.
  • 6:20 - 6:21
    En fait, nous parlions
  • 6:21 - 6:24
    ce matin avec des groupes de travail
    de tout le pays,
  • 6:24 - 6:26
    écoutant une fois de plus leurs questions.
  • 6:26 - 6:29
    Et en réfléchissant à
    comment déployer le système,
  • 6:29 - 6:33
    c'est la manière dont nous fonctionnons
    chez Google depuis quelques mois,
  • 6:33 - 6:36
    et je suis juste vraiment...
  • 6:36 - 6:41
    J'ai atterri chez Google il y a à peine
    quelques mois, je venais de commencer,
  • 6:41 - 6:43
    dans cet endroit où
    l'on peut avoir un impact
  • 6:43 - 6:45
    sur la connaissance
    des gens du monde entier.
  • 6:45 - 6:49
    Et je vais vous dire, en tant que
    professionnelle de santé et docteur,
  • 6:49 - 6:50
    ça fait partie du plus crucial.
  • 6:50 - 6:52
    Les gens ont besoin d'avoir la bonne info
  • 6:52 - 6:56
    afin d'être aidé à comprendre leur état
    de santé en général,
  • 6:56 - 6:59
    et particulièrement pendant cette
    pandémie, car ça va sauver des vies.
  • 7:00 - 7:02
    WPR : C'est génial, merci.
  • 7:02 - 7:06
    Donc, parlons un peu plus
    du système de traçage
  • 7:06 - 7:08
    et de l'appli
    de notification d'exposition,
  • 7:08 - 7:10
    nous avons beaucoup lu à ce sujet.
  • 7:10 - 7:13
    Pourriez-vous nous décrire
    un peu le fonctionnement
  • 7:13 - 7:15
    de l'appli, ce que les usagers
    voient vraiment,
  • 7:15 - 7:18
    et quelles infos sont collectées ?
  • 7:18 - 7:22
    Pouvez-vous nous décrire brièvement
    ce que fait cette appli ?
  • 7:22 - 7:23
    KD : Oui.
  • 7:23 - 7:26
    Tout d'abord, laissez-moi commencer
    par expliquer ce que c'est.
  • 7:27 - 7:29
    En fait, ce n'est même pas une appli,
  • 7:29 - 7:31
    c'est juste une interface
    de programmation.
  • 7:31 - 7:37
    C'est un système qui permet
    à une agence de santé publique
  • 7:37 - 7:39
    de créer une appli
  • 7:39 - 7:44
    et c'est seulement cette interface, cette
    porte d'entrée au système du téléphone
  • 7:44 - 7:46
    qui est accessible
    aux autorités sanitaires.
  • 7:46 - 7:48
    Ce n'est pas conçu pour un autre but
  • 7:48 - 7:51
    que de soutenir les autorités
    et le travail qu'elles font
  • 7:51 - 7:53
    avec le traçage des contacts et la COVID.
  • 7:55 - 7:57
    La seconde face est que nous voulions
    concevoir un système
  • 7:57 - 7:59
    qui respectait la vie privée,
  • 7:59 - 8:01
    qui mettait vraiment l'usager
    au premier plan,
  • 8:01 - 8:05
    lui donnait l'opportunité de s'enrôler
  • 8:05 - 8:07
    et de s'en aller à n'importe quel moment,
  • 8:07 - 8:12
    afin que l'usager ait le contrôle
    sur ce sur quoi il s'engage
  • 8:12 - 8:14
    et sur son téléphone, tout simplement,
  • 8:14 - 8:17
    afin que la courbe de contamination
    reste aplanie dans le monde entier.
  • 8:17 - 8:22
    Le système a été développé en réponse
    à des requêtes que nous avions
  • 8:22 - 8:26
    sur comment la technologie,
    et les smartphones en particulier,
  • 8:26 - 8:30
    pouvaient être utiles
    dans le traçage des contacts.
  • 8:31 - 8:33
    Et en réfléchissant à la question,
  • 8:33 - 8:36
    en parlant avec des experts de la santé
    publique, des chercheurs
  • 8:36 - 8:38
    et des experts de la vie privée,
  • 8:38 - 8:41
    il était clair que le traçage
    est une entreprise complexe
  • 8:41 - 8:43
    qui requiert en effet
    des ressources humaines,
  • 8:43 - 8:47
    car il y a tout un tas
    de choses très précises
  • 8:47 - 8:50
    dans le fait de converser avec des gens
  • 8:50 - 8:52
    qui rentrent dans le cadre du traçage.
  • 8:52 - 8:53
    D'un autre côté,
  • 8:53 - 8:59
    il y a une certaine opportunité
    de mieux informer les enquêteurs
  • 8:59 - 9:03
    avec des choses comme,
    en particulier, un journal d'exposition.
  • 9:03 - 9:06
    Donc, ce qui peut arriver si une personne
    en charge du traçage vous appelle
  • 9:06 - 9:08
    ou vous rend visite,
    c'est qu'elle demande :
  • 9:08 - 9:10
    « Au cours de ces x derniers jours » -
  • 9:10 - 9:14
    et pour la COVID, ça peut être 2-3 jours
    avant le développement des symptômes -
  • 9:14 - 9:17
    « parlez-nous de
    tous les contacts que vous avez pu avoir
  • 9:17 - 9:21
    pour qu'on commence à se demander
    où vous avez pu aller,
  • 9:21 - 9:24
    faire les courses, aller à l'église
    ou que sais-je
  • 9:24 - 9:26
    et avec qui vous avez pu
    être en contact. »
  • 9:26 - 9:29
    On a tous une certaine partialité
    de ce rappel, dans le sens où
  • 9:29 - 9:31
    on peut oublier où on est allé,
  • 9:31 - 9:35
    et puis il y aussi un certain nombre
    de contacts qui sont anonymes.
  • 9:35 - 9:37
    Donc il y a des moments où l'on est dehors
  • 9:37 - 9:39
    dans un bus ou un magasin,
  • 9:39 - 9:44
    et on a pu être en contact proche
    et prolongé avec des gens
  • 9:44 - 9:45
    et n'avoir aucune idée de leur identité.
  • 9:45 - 9:50
    Donc l'augmentation délivrée par
    le système de notification d'exposition
  • 9:50 - 9:52
    est conçue pour combler ces lacunes
  • 9:52 - 9:55
    et transmettre la notification
    aux autorités sanitaires
  • 9:55 - 9:57
    de qui a un test positif,
  • 9:57 - 9:59
    parce que la personne
    aura pu être notifiée,
  • 9:59 - 10:01
    cela déclenche quelque chose
    qui notifie les autorités,
  • 10:01 - 10:06
    et ensuite cela comble des lacunes
    sur l'exposition préalable.
  • 10:06 - 10:11
    En revanche le système n'utilise ni le GPS
    ni la localisation pour tracer les gens.
  • 10:11 - 10:14
    Donc en fait, le système utilise
    quelque chose de différent,
  • 10:14 - 10:17
    appelé Bluetooth Low Energy
    (Bluetooth à Basse Énergie)
  • 10:17 - 10:18
    qui préserve les données privées,
  • 10:18 - 10:20
    qui ne décharge pas la batterie
  • 10:20 - 10:23
    et qui est également plus interopérable
  • 10:23 - 10:25
    entre les systèmes Apple et Android
  • 10:25 - 10:28
    donc c'est plus pratique,
    non seulement aux États-Unis,
  • 10:28 - 10:29
    mais partout dans le monde.
  • 10:29 - 10:32
    Donc nous avons conçu ce système
    en réponse à certaines demandes
  • 10:32 - 10:35
    pour aider l'efficacité
    des systèmes de traçage.
  • 10:35 - 10:38
    Nous avons voulu le faire d'une manière
    contrôlable par l'usager,
  • 10:38 - 10:39
    qui préserve la vie privée
  • 10:39 - 10:42
    et possède des
    caractéristiques technologiques
  • 10:42 - 10:47
    qui permettraient aux autorités
    d'augmenter le journal d'exposition
  • 10:47 - 10:50
    d'une façon qui accélèrerait
    le travail qui devait être fait
  • 10:50 - 10:52
    c'est-à-dire interrompre la transmission,
  • 10:52 - 10:54
    garder le taux de reproduction
    en-dessous de un
  • 10:54 - 10:59
    et de le faire d'une manière qui permette
    de collaborer avec les autorités
  • 10:59 - 11:00
    sur la notation des risques.
  • 11:00 - 11:02
    Nous pouvons parler
    de tout ça plus en détail,
  • 11:02 - 11:05
    mais je pense que
  • 11:05 - 11:08
    une des choses
    les plus importantes à dire, Whitney,
  • 11:08 - 11:11
    est peut-être combien
    Apple et Google sont reconnaissants -
  • 11:11 - 11:15
    je prendrai un moment pour parler
    au nom de mes collègues d'Apple -
  • 11:15 - 11:18
    du super partenariat
    des autorités sanitaires de la planète
  • 11:18 - 11:21
    et des universitaires,
    et de tant d'autres,
  • 11:21 - 11:24
    qui nous ont aidés à réfléchir
  • 11:24 - 11:25
    au système de notification d'exposition
  • 11:25 - 11:28
    et à comment il fait partie
    des outils pour le traçage,
  • 11:28 - 11:32
    et à comment il fonctionne d'une manière
    qui respecte et protège la vie privée
  • 11:32 - 11:34
    et qui est aussi utile
    aux autorités sanitaires.
  • 11:34 - 11:36
    Nous sommes toujours
    sur ce cheminement avec eux,
  • 11:36 - 11:39
    et je crois vraiment
    que nous allons pouvoir aider,
  • 11:39 - 11:41
    et j'ai hâte de faire partie
    de tout ce travail génial
  • 11:41 - 11:45
    que les autorités ont fait et ont à faire
    sur les lignes de front, chaque jour,
  • 11:45 - 11:48
    mais qui a besoin
    d'être capable de s'intensifier.
  • 11:48 - 11:52
    WPR : C'est super, et merci beaucoup
    pour cette explication vraiment détaillée.
  • 11:52 - 11:55
    Chris est ici avec quelques questions
    de notre communauté
  • 11:55 - 11:57
    donc penchons-nous dessus
    un court instant.
  • 11:58 - 12:01
    Chris Anderson : Oui.
    Les questions pleuvent, Karen.
  • 12:01 - 12:03
    En voici une de Vishal Gurbuxani.
  • 12:03 - 12:05
    Euh... Gurbu...
  • 12:05 - 12:08
    Je l'ai très mal prononcé,
    mais faites-vous-en votre propre idée.
  • 12:08 - 12:11
    Vishal, on se parle après
    et tu me diras comment le prononcer.
  • 12:11 - 12:14
    KD : Fabuleux nom de famille. J'adore.
    C'est un mot au Scrabble.
  • 12:14 - 12:16
    CA : « Étant donné la situation actuelle,
  • 12:16 - 12:19
    comment les employés peuvent-ils
    préparer leur retour au travail
  • 12:19 - 12:21
    avec autant de messages
    contradictoires ? »
  • 12:23 - 12:27
    KD : Ceci est une part importante
    de mon travail de ces derniers mois.
  • 12:28 - 12:31
    J'ai rejoint Google en décembre,
    et tout cela a commencé.
  • 12:31 - 12:36
    Mondialement, la pandémie
    a commencé au mois de novembre,
  • 12:36 - 12:40
    mais c'est devenu vraiment urgent
    dans beaucoup de pays
  • 12:40 - 12:41
    au cours de ces derniers mois,
  • 12:41 - 12:44
    et nous avons beaucoup réfléchi à
    comment protéger nos employés
  • 12:44 - 12:46
    mais aussi protéger la population.
  • 12:46 - 12:48
    J'ai beaucoup parlé de
    ce que nous avons fait en externe.
  • 12:48 - 12:51
    Vous savez, en interne,
    Google a très rapidement
  • 12:51 - 12:53
    pris la décision de passer au télétravail.
  • 12:53 - 12:54
    Nous estimions que c'était possible.
  • 12:54 - 12:59
    Nous pensions que, dans partout où
    nous avons des bureaux dans le monde,
  • 12:59 - 13:02
    plus nous pouvions non seulement modéliser
  • 13:02 - 13:05
    mais, franchement, agir directement
    sur l'aplanissement de la courbe,
  • 13:05 - 13:07
    plus nous serions de bons citoyens.
  • 13:08 - 13:11
    Donc nous avons été assez...
  • 13:11 - 13:15
    Je ne sais pas si le bon mot est
    conservateur ou ferme sur le sujet,
  • 13:15 - 13:18
    parce que nous voulions être sûrs de faire
    tout ce qui était en notre pouvoir
  • 13:18 - 13:23
    pour que les gens se confinent
    et pratiquent la distanciation.
  • 13:23 - 13:26
    Beaucoup d'autres entreprises
    ont réagi de la même façon,
  • 13:26 - 13:28
    et je pense que les choix
    que font les gens
  • 13:28 - 13:32
    vont être prévisibles de par
    tout un ensemble de facteurs :
  • 13:32 - 13:34
    les taux de transmission
    à échelle locale ;
  • 13:34 - 13:36
    les attentes gouvernementales ;
  • 13:38 - 13:40
    la possibilité de télétravailler ;
  • 13:40 - 13:43
    les caractéristiques individuelles
    des travailleurs eux-mêmes,
  • 13:43 - 13:46
    à quel point ils sont à risque
    ou à quel point ce serait risqué
  • 13:46 - 13:48
    pour eux de ramener
    le virus dans leur foyer
  • 13:48 - 13:49
    s'ils vivent avec des gens
  • 13:49 - 13:53
    qui ont un risque accru
    de morbidité, de mortalité,
  • 13:53 - 13:54
    de souffrir et de mourir de la COVID.
  • 13:54 - 13:58
    Donc il s'agit de considérations
    individuelles et locales.
  • 13:58 - 14:00
    Je pense que pour nous
    en tant qu'entreprise,
  • 14:03 - 14:05
    comme nous l'avons dit publiquement,
  • 14:05 - 14:09
    nous voulons continuer à faire partie
    de la solution de santé publique
  • 14:09 - 14:11
    autour de la distanciation sociale,
  • 14:11 - 14:14
    et pour nous, cela signifie
    continuer à encourager
  • 14:14 - 14:15
    nos employés à télétravailler
  • 14:15 - 14:19
    et à se déplacer seulement
    s'il faut vraiment venir au bureau.
  • 14:19 - 14:23
    Et nous avons déclaré que c'est ce que
    nous allions faire dans les mois à venir.
  • 14:23 - 14:26
    Maintenant, il y a une chose
    que j'aimerais souligner,
  • 14:26 - 14:27
    et c'est que
  • 14:29 - 14:33
    télétravailler a sans nul doute
    des avantages,
  • 14:33 - 14:35
    pas seulement pour enrayer la pandémie,
  • 14:35 - 14:42
    mais cela enlève aussi le temps
    dans les transports pour certains, etc.
  • 14:42 - 14:46
    Je pense que nous nous rendons déjà compte
    qu'il y a des inconvénients,
  • 14:46 - 14:47
    et c'est vrai qu'il y en a,
  • 14:47 - 14:50
    pas seulement autour du télétravail
    et de l'école à la maison
  • 14:50 - 14:51
    et juste rester chez soi,
  • 14:51 - 14:54
    il y a aussi le réel problème
    de l'isolation sociale.
  • 14:54 - 14:55
    Cela entraîne la dépression.
  • 14:55 - 14:58
    Cela a des conséquences
    physiques sur nos corps ;
  • 14:58 - 14:59
    il y a des recherches à ce sujet.
  • 14:59 - 15:02
    Maintenant que nous découvrons,
  • 15:02 - 15:03
    même au-delà de la pandémie,
  • 15:03 - 15:07
    quand nous aurons atteint
    l'immunité collective
  • 15:07 - 15:10
    parce que nous aurons réussi
    à vacciner le monde
  • 15:10 - 15:13
    avec un vaccin efficace
    qui crée l'immunité,
  • 15:13 - 15:15
    je pense que beaucoup d'entreprises
  • 15:15 - 15:16
    vont encourager le télétravail.
  • 15:16 - 15:21
    Mais j'aimerais qu'on se souvienne que la
    communauté fait partie de notre humanité,
  • 15:21 - 15:25
    et donc nous allons devoir réfléchir
    à comment équilibrer ces activités.
  • 15:25 - 15:28
    CA : Et, bien sûr,
    une grande partie des métiers
  • 15:28 - 15:31
    ne peuvent se faire en télétravail.
  • 15:31 - 15:33
    Ceux qui le peuvent, comme nous,
    sont de rares chanceux.
  • 15:34 - 15:37
    Et à ce sujet, voici une question
    de la part de Otho Kerr.
  • 15:37 - 15:39
    « Les populations vulnérables
    semblent recevoir
  • 15:39 - 15:42
    une proportion plus importante
    de désinformation.
  • 15:42 - 15:43
    Que fait Google
  • 15:43 - 15:46
    afin de garantir que ces populations
    reçoivent de vraies infos
  • 15:46 - 15:47
    et non pas des fake news ? »
  • 15:48 - 15:50
    KD: Vous savez,
    c'est aux populations vulnérables
  • 15:50 - 15:53
    que j'ai consacré le plus de temps
    au cours de ma carrière.
  • 15:53 - 15:56
    Je pense que, de tout ce que
    nous avons appris en tant que société
  • 15:56 - 15:57
    durant cette pandémie,
  • 15:57 - 16:01
    il y a, franchement, beaucoup de choses
    que nous aurions déjà dû savoir.
  • 16:01 - 16:05
    Et avant de parler de l'information, je
    vais juste évoquer l'accès aux services,
  • 16:05 - 16:08
    c'est-à-dire, et non sans fierté,
    ceux de ma ville de la Nouvelle-Orléans.
  • 16:09 - 16:12
    Une des premières choses
    que la Nouvelle-Orléans a apprises,
  • 16:12 - 16:14
    ou dont elle s'est souvenue, peu importe,
  • 16:14 - 16:17
    est que le dépistage au volant
    ne fonctionne que si l'on a une voiture.
  • 16:18 - 16:21
    Donc on a besoin de centres
    accessibles à pied, dans les quartiers.
  • 16:22 - 16:25
    Il faut aller à la rencontre des personnes
    là où elles sont,
  • 16:25 - 16:29
    et cela rejoint tout le travail
    que nous avions fait après Katrina
  • 16:29 - 16:32
    reconstruire une infrastructure
    de soins et de santé publique
  • 16:32 - 16:36
    tournée vers les populations, construite
    avec elles et non pas juste pour elles.
  • 16:36 - 16:40
    Malgré tout ce que j'aimerais voir
    émerger de cette pandémie,
  • 16:40 - 16:44
    c'est de garder cette conscience accrue
  • 16:44 - 16:48
    de construire avec les populations
    particulièrement vulnérables
  • 16:48 - 16:51
    et de mettre en place
    des politiques et des processus
  • 16:51 - 16:54
    aussi inclusifs que possible.
  • 16:55 - 16:58
    En ce qui concerne
    les infos de Google, par exemple,
  • 16:58 - 17:05
    nous commençons par ajouter des fiches
    infos sur la plateforme de recherche,
  • 17:05 - 17:09
    dont nous nous assurons de
    la pertinence linguistique et culturelle.
  • 17:09 - 17:12
    Nous avons tendance à commencer
    à l'échelle mondiale,
  • 17:12 - 17:15
    avec des groupes d'autorité mondiaux
    comme l'Organisation mondiale de la santé
  • 17:15 - 17:19
    ou les systèmes de santé publique
    britannique et américain (NHS et CDC),
  • 17:19 - 17:23
    et ensuite nous commençons à nous
    rapprocher de juridictions plus locales.
  • 17:23 - 17:26
    Sur les autres plateformes
    que nous possédons comme YouTube,
  • 17:26 - 17:28
    nous avons créé des chaînes spéciales
  • 17:28 - 17:32
    car c'est une plateforme
    et nous pouvons héberger du contenu,
  • 17:32 - 17:34
    nous collaborons avec des créatifs -
  • 17:34 - 17:38
    c'est comme ça que nous les nommons,
    c'est nouveau pour moi, je suis docteur -
  • 17:38 - 17:41
    donc nous collaborons avec
    des créatifs et des influenceurs
  • 17:41 - 17:44
    dont la portée résonne
    avec les populations.
  • 17:44 - 17:46
    Nous avons eu une programmation
    spéciale pour les seniors,
  • 17:46 - 17:48
    pour les Afro-Américains,
  • 17:48 - 17:50
    donc « vulnérable »
    a un sens large pour nous
  • 17:50 - 17:52
    dans le monde et aux États-Unis.
  • 17:52 - 17:53
    Notre travail n'est pas fini,
  • 17:53 - 17:58
    et nous pensons sans nul doute
    chaque jour à comment faire plus
  • 17:58 - 18:02
    pour rendre les informations
    accessibles, exactes,
  • 18:02 - 18:06
    et aussi, honnêtement, intéressantes,
    pour que les gens veuillent s'impliquer.
  • 18:06 - 18:07
    CA : Oui.
  • 18:08 - 18:09
    Très bien, merci Karen.
  • 18:09 - 18:12
    Je reviens dans quelques instants
    avec d'autres questions.
  • 18:13 - 18:14
    WPR : Merci, Chris.
  • 18:16 - 18:19
    Et, vous savez, c'est très
    intéressant de parler
  • 18:19 - 18:22
    de votre vision du futur de la tech
    et de la santé publique d'une part,
  • 18:22 - 18:26
    et plus spécifiquement de ces populations
    vulnérables d'autre part.
  • 18:26 - 18:29
    Et je pense à une chose,
    même au-delà de Google,
  • 18:29 - 18:31
    ce serait intéressant
    d'avoir votre point de vue
  • 18:31 - 18:36
    sur la tech en général
    au service de la santé publique,
  • 18:36 - 18:38
    s'il y a à votre avis
    des lignes directrices,
  • 18:38 - 18:40
    peu importe l'entreprise dont il s'agit,
  • 18:41 - 18:44
    où l'on pourrait en quelque sorte
    unir nos forces pour servir la société.
  • 18:44 - 18:46
    Avez-vous une idée à ce sujet ?
  • 18:47 - 18:50
    KD : Je pourrais passer
    plusieurs heures à vous parler de cela,
  • 18:50 - 18:54
    mais je vais peut-être commencer par dire
  • 18:54 - 18:59
    que je suis arrivée dans ce secteur
  • 18:59 - 19:04
    par le biais des soins
    directs aux patients
  • 19:04 - 19:07
    et le service de santé publique
    à échelle locale,
  • 19:07 - 19:11
    et j'ai fini par travailler pour
    le gouvernement fédéral en tant que
  • 19:11 - 19:14
    Coordinatrice nationale pour la
    technologie de l'information de la santé,
  • 19:14 - 19:17
    ce qui, vu mon parcours,
    me semblait inhabituel,
  • 19:17 - 19:18
    très honnêtement.
  • 19:18 - 19:21
    Et j'ai pensé que je n'étais pas
    la plus spécialiste de la tech,
  • 19:21 - 19:23
    mais la responsable de l'époque m'a dit :
  • 19:23 - 19:26
    « C'est parce qu'on doit l'appliquer
    qu'on a besoin de toi. »
  • 19:26 - 19:30
    Elle m'avait malencontreusement
    entendue raconter
  • 19:30 - 19:33
    combien la santé publique avait besoin
    de plus de données en temps réel
  • 19:33 - 19:37
    afin d'établir des politiques plus
    factuelles pour et avec la population.
  • 19:37 - 19:41
    En tant qu'agent local de la santé
    publique, c'était frustrant pour moi
  • 19:41 - 19:44
    que les données sur lesquelles
    je travaillais, malgré leur intérêt,
  • 19:44 - 19:47
    ne soient plus d'actualité au moment
    de prendre des décisions
  • 19:47 - 19:50
    sur les interventions sur les maladies
    chroniques, la santé mentale, la violence,
  • 19:50 - 19:54
    ou des problèmes de violence sexuelle
    au sein de la population locale.
  • 19:54 - 19:57
    C'est pour cela que j'ai
    depuis longtemps en moi ce désir
  • 19:57 - 19:59
    de rendre les données
    utiles et accessibles
  • 19:59 - 20:03
    pour aider les individus, les populations,
  • 20:03 - 20:07
    et je me suis rendu compte
    depuis mon arrivée dans la Silicon Valley
  • 20:07 - 20:13
    que ce désir est présent
    chez beaucoup de personnes
  • 20:13 - 20:16
    qui travaillent chez Google, Apple
    et d'autres entreprises,
  • 20:16 - 20:20
    et cela a vraiment été merveilleux de voir
  • 20:20 - 20:22
    durant ce temps horrible de la pandémie
  • 20:24 - 20:28
    les cerveaux absolument brillants
    des ingénieurs, programmateurs
  • 20:28 - 20:30
    et autres travailleurs au sein
    d'entreprises comme Google
  • 20:30 - 20:34
    se concentrer sur comment
    collaborer avec les consommateurs
  • 20:34 - 20:36
    et avec les autorités sanitaires
    afin de bien agir,
  • 20:36 - 20:39
    de mettre en œuvre les ressources
    dont nous disposons.
  • 20:39 - 20:40
    Et je peux en parler des heures car
  • 20:40 - 20:45
    j'ai beaucoup d'exemples du travail
    que nous avons fait chez Google.
  • 20:45 - 20:48
    Je vais peut-être juste
    en mentionner quelques-uns.
  • 20:48 - 20:53
    Le premier, c'est que nous avons voulu
  • 20:53 - 20:57
    trouver très tôt un moyen efficace
    d'aider les gens à comprendre
  • 20:57 - 21:00
    ce qu'ils pouvaient faire pour protéger
    la population et eux-mêmes,
  • 21:00 - 21:03
    pour aplanir la courbe, réduire le taux
    de transmission en-dessous de un.
  • 21:03 - 21:07
    Et ce travail de fiches de prévention de
    nos équipes, surtout celles du marketing
  • 21:07 - 21:09
    mais ensuite de plein
    d'autres services, a compté.
  • 21:09 - 21:12
    Cela a requis énormément de talent
  • 21:12 - 21:16
    afin de rendre tout ça disponible
    sur notre page d'accueil, notre moteur,
  • 21:16 - 21:19
    et de le déployer ensuite plus largement.
  • 21:19 - 21:21
    Nous l'avons fait
    en collaboration avec l'OMS,
  • 21:21 - 21:24
    puis les CDC, puis avec
    des pays du monde entier
  • 21:24 - 21:28
    pour transmettre des messages comme
    de rester à la maison si l'on peut
  • 21:28 - 21:30
    et de tousser dans son coude,
    de se laver les mains.
  • 21:30 - 21:32
    Ce sont des messages basiques
    de santé publique
  • 21:32 - 21:36
    que les autorités,
    même en temps de grippe,
  • 21:36 - 21:38
    veulent faire passer dans la société,
  • 21:38 - 21:39
    mais c'est devenu...
  • 21:40 - 21:42
    Les ressources d'une entreprise
    telle que Google,
  • 21:42 - 21:44
    et sa portée - des milliards
    de personnes...
  • 21:44 - 21:47
    C'est une plateforme
    et un ensemble de talents
  • 21:47 - 21:50
    qui n'est même pas juste technique,
    ou l'histoire d'ordinateurs
  • 21:50 - 21:53
    à laquelle on pourrait d'abord penser.
  • 21:53 - 21:56
    Beaucoup d'autres entreprises de
    la Silicon Valley ont compté tout autant.
  • 21:56 - 22:01
    Je pense que nous avons
    tous réfléchi à comment
  • 22:01 - 22:05
    utiliser des outils comme
    les rapports de mobilité des utilisateurs.
  • 22:05 - 22:09
    C'est un soutien aux entreprises
    comme il en existe pour les restaurants.
  • 22:09 - 22:12
    Les ingénieurs et scientifiques
    se sont dit :
  • 22:12 - 22:17
    et si on appliquait ce système
    aux commerçants, supermarchés, transports,
  • 22:17 - 22:19
    afin d'avoir un instantané
    dans la population,
  • 22:19 - 22:23
    voir si les gens allaient moins
    dans certaines zones,
  • 22:23 - 22:27
    s'ils se conformaient
    aux attentes des autorités sanitaires
  • 22:28 - 22:30
    et se confinaient,
  • 22:30 - 22:32
    et de donner ces infos
    non seulement aux autorités
  • 22:32 - 22:33
    mais aussi à la population
  • 22:33 - 22:36
    afin de les inciter à faire plus
    à la fois pour la société
  • 22:36 - 22:37
    et pour eux-mêmes.
  • 22:38 - 22:41
    Donc il y a eu, comment dire, Whitney,
  • 22:41 - 22:43
    je pense qu'il y a eu
    une entente toute naturelle,
  • 22:44 - 22:48
    et la COVID a été un accélérateur
    qui a démontré comment ça pouvait marcher,
  • 22:50 - 22:54
    et j'espère que des entreprises
    comme Google
  • 22:55 - 22:58
    pour lesquelles c'est dans leur ADN
    de s'impliquer dans la santé,
  • 22:58 - 23:01
    auront envie de continuer à
    travailler là-dessus à l'avenir,
  • 23:01 - 23:06
    parce que, vraiment, ce n'est pas utile
    que pendant la pandémie,
  • 23:06 - 23:08
    mais la santé publique et la prévention
  • 23:08 - 23:12
    font partie intégrante
    de la création d'opportunités
  • 23:12 - 23:15
    et d'équité au sein
    des populations du monde entier.
  • 23:15 - 23:18
    Je suis passionnée par ce travail
  • 23:18 - 23:20
    et encore plus par la collaboration.
  • 23:20 - 23:21
    Puis-je ajouter une dernière chose ?
  • 23:22 - 23:22
    WPR : Bien sûr.
  • 23:23 - 23:24
    KD : J'aimerais dire que
  • 23:24 - 23:27
    une des premières choses que j'ai faites
    avant le début de la pandémie,
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    j'étais tout juste arrivée en décembre,
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    et donc en janvier, j'ai conduit
    une séance d'écoute des consommateurs
  • 23:32 - 23:34
    à propos de leurs attentes,
  • 23:34 - 23:36
    et ils ont dit quelque chose
    lié à ce que vous avez dit,
  • 23:36 - 23:38
    que j'aimerais juste souligner,
  • 23:38 - 23:39
    et c'était qu'ils voulaient
  • 23:40 - 23:43
    de la collaboration, de la transparence
  • 23:43 - 23:45
    et ils sentaient que
    la technologie en général
  • 23:45 - 23:47
    pouvait faire beaucoup
  • 23:47 - 23:50
    pour les aider dans leur santé
    au quotidien.
  • 23:50 - 23:53
    Mais leur demande était axée
    sur la transparence
  • 23:53 - 23:55
    et faite d'une manière
    collaborative, avec eux.
  • 23:55 - 23:59
    Et maintenant que nous commençons
    à ne plus penser qu'à la pandémie
  • 23:59 - 24:02
    mais aussi aux consommateurs,
    je souhaite apporter un peu de cet esprit
  • 24:02 - 24:05
    de prévention, de dévouement
    et de transparence
  • 24:06 - 24:09
    dans le travail que nous allons continuer
    à faire pour les gens chaque jour.
Title:
Comment le secteur de la tech peut aider à combattre la pandémie et faire évoluer la santé publique
Speaker:
Karen DeSalvo, Whitney Pennington Rodgers, Chris Anderson
Description:

Karen DeSalvo, la responsable de la santé publique chez Google, explique comment le secteur de la tech et les autorités sanitaires collaborent pour ralentir la propagation du COVID-19. Elle décrit également une nouvelle technologie de traçage des contacts récemment déployée par Google et Apple afin d'alléger la mission des travailleurs de la santé et de donner le temps nécessaire aux scientifiques pour créer un vaccin.

(Cette conversation virtuelle, animée par Whitney Pennington Rodgers, responsable de l'actualité chez TED et Chris Anderson, administrateur de TED, a été enregistrée le 27 mai 2020.)

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
24:23
  • Intervenant:Karen DeSalvo, Whitney Pennington Rodgers, Chris Anderson
    0:00 - 0:02
    Whitney Pennington Rodgers :
    Avant de nous plonger vraiment dans
    0:03 - 0:05
    à parler spécifiquement
    sur le travail de Google
    0:05 - 0:06
    dans l'espace de recherche des contacts,
    0:06 - 0:10
    établissons d'abord la relation
    entre la santé publique et la technologie.
    0:10 - 0:12
    Vous savez, je pense à beaucoup de gens,
    0:12 - 0:14
    ils entendent "Google", et ils pensent à
    cette grande entreprise de technologie.
    0:14 - 0:16
    Ils pensent à un moteur de recherche.
    0:16 - 0:17
    Et il y a peut-être des questions sur
    0:18 - 0:20
    pourquoi Google
    ont un responsable de la santé ?
    0:21 - 0:23
    Alors, pourriez-vous parler un peu
    sur votre travail
    0:23 - 0:24
    et le travail de votre équipe ?
    0:24 - 0:27
    Karen DeSalvo : Ouais. Eh bien,
    peut-être que je suis l'incarnation
    0:27 - 0:29
    de la santé publique et de la technologie se rejoignent.
    0:29 - 0:33
    Mon expérience est que j'ai pratiqué
    la médecine depuis 20 ans,
    0:34 - 0:37
    bien qu'une partie de mon travail
    a toujours été dans la santé publique.
    0:37 - 0:40
    En fait, mon premier emploi,
    en me mettant à l'université,
    0:40 - 0:43
    travaillait au laboratoire d'État
    dans le Massachusetts.
    0:43 - 0:47
    Comme l'histoire se déroulera avec Joia [Mukherjee]
    nous sommes à nouveau connectés,
    0:47 - 0:48
    un thème du Massachusetts.
    0:48 - 0:53
    Et moi, à travers le voyage
    du travail que je faisais
    0:53 - 0:55
    pour mes patients
    0:55 - 0:56
    pour leur fournir des informations
    0:56 - 1:00
    et les bons soins et les rencontrer
    où ils étaient médicalement,
    1:00 - 1:01
    traduit dans l'ouvrage
    1:01 - 1:04
    que j'ai fait quand j'étais
    le commissaire à la santé à la Nouvelle-Orléans
    1:04 - 1:08
    et plus tard, lorsque j'ai eu d'autres rôles
    dans la pratique de la santé publique,
    1:08 - 1:11
    qui consiste vraiment à penser
    des personnes et de la communauté
    1:11 - 1:15
    dans le contexte dans lequel ils vivent
    et comment nous fournissons les meilleures informations,
    1:15 - 1:16
    les meilleures ressources,
    1:16 - 1:20
    les meilleurs services qui sont
    culturellement et linguistiquement appropriés,
    1:20 - 1:21
    les rencontrer là où ils se trouvent.
    1:21 - 1:24
    Et quand l'occasion se présente
    pour rejoindre l'équipe de Google,
    1:24 - 1:25
    J'étais vraiment ravi,
    1:25 - 1:29
    parce que l'une des choses
    que j'ai appris tout au long de mon parcours
    1:29 - 1:32
    c'est qu'avoir le droit
    l'information au bon moment
    1:32 - 1:34
    peut faire toute la différence
    dans le monde.
    1:34 - 1:35
    Il peut littéralement sauver des vies.
    1:35 - 1:38
    Et des milliards de personnes
    venir sur Google tous les jours
    1:38 - 1:39
    demander des informations,
    1:39 - 1:44
    et c'est donc une formidable opportunité
    pour disposer de ces informations correctes
    1:44 - 1:46
    et ces ressources aux personnes
    1:46 - 1:48
    afin qu'ils puissent faire de bons choix,
    1:48 - 1:50
    afin qu'ils puissent avoir
    la bonne information,
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    pour qu'ils puissent participer
    dans leur propre santé,
    1:53 - 1:55
    mais aussi, dans le conte

French subtitles

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