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Comment poser de meilleures questions | Mike Vaughan | TEDxMileHigh

  • 0:09 - 0:11
    J'ai réfléchi à la réflexion
  • 0:11 - 0:13
    pendant une bonne vingtaine d'années,
  • 0:13 - 0:16
    et je me retrouve avec plus de
    questions que de réponses.
  • 0:16 - 0:19
    J'aimerai partager certaines de
    ces questions avec vous.
  • 0:19 - 0:23
    Durant mon parcours,
    j'ai fait de nombreuses recherches,
  • 0:23 - 0:27
    et en 2009, un rapport a
    retenu mon attention.
  • 0:29 - 0:33
    Il venait d'une société,
    le Millennium Project.
  • 0:34 - 0:36
    Cette structure est constituée
  • 0:36 - 0:40
    de 500 scientifiques,
    chercheurs, universitaires, entrepreneurs,
  • 0:40 - 0:43
    de plus d'une cinquantaine
    de pays différents.
  • 0:43 - 0:46
    Ce rapport est nommé l’État du Futur,
  • 0:46 - 0:50
    et l'on y expose les 15 défis mondiaux
    auxquels l'humanité est confrontée.
  • 0:50 - 0:51
    Sans surprise, on y trouve
  • 0:51 - 0:53
    de l'eau propre, la
    croissance démogaphique,
  • 0:53 - 0:56
    l'énergie, tous étaient sur la liste.
  • 0:56 - 0:59
    Mais c'est le numéro 9 qui a
    retenu mon attention.
  • 1:00 - 1:01
    Le numéro 9 :
  • 1:03 - 1:04
    la capacité à décider.
  • 1:04 - 1:05
    En d'autres termes,
  • 1:05 - 1:11
    la prise de décision était sur
    la liste des défis mondiaux.
  • 1:12 - 1:13
    Pourquoi cela ?
  • 1:13 - 1:16
    Pourquoi la prise de décision
    devient-elle plus ardue
  • 1:16 - 1:20
    malgré toute l'information, la technologie
    et les outils disponibles ?
  • 1:21 - 1:23
    Pourquoi la prise de
    décision est-elle sur cette liste ?
  • 1:24 - 1:28
    Il y a dix ans, nous avons
    créé un modèle.
  • 1:28 - 1:29
    Il est très simple,
  • 1:29 - 1:34
    mais il explique efficacement à la
    fois le problème, et l'opportunité.
  • 1:34 - 1:37
    On s'est rendu compte
    que la plupart des formations
  • 1:37 - 1:39
    apprennent aux
    gens ce qu'il faut penser.
  • 1:39 - 1:43
    On leur donne les procédés,
    les méthodologies,
  • 1:43 - 1:46
    et les informations dont ils ont
    besoin pour réaliser une tâche.
  • 1:46 - 1:50
    C'est très important, car
    on a tous besoin d'une base solide.
  • 1:50 - 1:54
    Cependant, ce procédé
    est assez similaire au fast-food.
  • 1:54 - 1:57
    C'est pratique, rapide, préemballé,
  • 1:57 - 2:00
    et souvent sur-transformé
  • 2:00 - 2:03
    sous forme de régurgitation
    d'idées et d'opinions,
  • 2:03 - 2:05
    qui ne contribuent que très peu à
  • 2:05 - 2:07
    une connaissance plus
    profonde du monde.
  • 2:08 - 2:13
    Les médias de masse le
    comprennent, les politiciens aussi,
  • 2:13 - 2:15
    et je pense que les écoles le savent.
  • 2:15 - 2:17
    Prenez les informations, par exemple.
  • 2:17 - 2:20
    Ils répètent en boucle le même
    message, jusqu'à ce qu'on y croit.
  • 2:20 - 2:25
    Les politiciens élaborent 4 ou 5 points
    clés qu'ils répètent encore et encore.
  • 2:25 - 2:28
    Les écoles emballent un contenu,
    le coupent grossièrement, l'ordonnent,
  • 2:28 - 2:31
    et nous font passer des examens
    pour voir si l'on s'en rappelle.
  • 2:32 - 2:34
    Une question se pose alors :
  • 2:34 - 2:37
    pourquoi sommes-nous
    surpris de constater
  • 2:37 - 2:40
    que les gens ne sont pas aussi
    créatifs, innovants,
  • 2:40 - 2:42
    et passionnés qu'ils ne le pourraient ?
  • 2:43 - 2:47
    C'est là que l'opportunité se présente.
    Il faut changer notre façon de penser.
  • 2:47 - 2:50
    En plus d'apprendre
    aux gens ce qu'il faut penser,
  • 2:50 - 2:53
    il nous faut également
    leur apprendre à penser.
  • 2:53 - 2:56
    Par exemple, si je vous
    apprends ce qu'il faut penser,
  • 2:56 - 2:59
    vous allez pouvoir vous en servir
    dans des situations analogues.
  • 2:59 - 3:01
    En revanche, si vous
    apprenez à penser,
  • 3:01 - 3:05
    vous pourrez vous en servir et l'adapter
    à de nombreuses situations.
  • 3:05 - 3:06
    En d'autres termes,
  • 3:06 - 3:09
    apprendre à penser ,
    c'est apprendre à apprendre,
  • 3:09 - 3:10
    ou bien, comme on dit souvent,
  • 3:10 - 3:14
    c'est apprendre, désapprendre,
    et réapprendre rapidement.
  • 3:15 - 3:19
    Ma mission c'est d'aider les
    écoles, ainsi que les sociétés
  • 3:19 - 3:22
    à trouver l'équilibre idéal
    entre quoi et comment.
  • 3:22 - 3:24
    J'ai réalisé cela en me
    focalisant sur deux domaines :
  • 3:24 - 3:27
    la neuroscience cognitive,
    et l'informatique.
  • 3:27 - 3:29
    Avec la neuroscience cognitive,
  • 3:29 - 3:31
    je cherche à comprendre
    comment on apprend,
  • 3:31 - 3:34
    c'est-à-dire, comment on crée
    de nouveaux réseaux neuronaux
  • 3:34 - 3:35
    et j'observe les impacts
  • 3:35 - 3:38
    que les partis-pris,
    la communication et l'éducation
  • 3:38 - 3:40
    ont sur l'apprentissage et la mémoire.
  • 3:40 - 3:42
    D'un point de vue informatique,
  • 3:42 - 3:44
    on cherche de nouvelles technologies,
  • 3:44 - 3:47
    qui nous permettent non
    seulement d'étudier la prise de décision,
  • 3:47 - 3:49
    mais également de
    créer un environnement
  • 3:49 - 3:52
    dans lequel les gens pourront
    apprendre à réfléchir.
  • 3:53 - 3:55
    Nous avons réalisé cela
  • 3:55 - 3:58
    en créant des simulations
    informatiques très avancées.
  • 3:58 - 4:00
    Lors de ces simulations,
  • 4:00 - 4:02
    les participants doivent
    prendre des décisions,
  • 4:02 - 4:05
    et résoudre des problèmes similaires
  • 4:05 - 4:08
    à ceux qu'ils rencontrent
    dans leurs propres sociétés.
  • 4:08 - 4:12
    Ils apprennent donc
    à réfléchir à leur entreprise,
  • 4:12 - 4:14
    et nous gagnons un
    nombre important de données,
  • 4:14 - 4:17
    ce qui nous permet d'évaluer
    leur réflexion au fil du temps.
  • 4:19 - 4:22
    Voici ce que nous avons constaté.
  • 4:23 - 4:28
    Lorsqu'ils sont bien entraînés
    sur ce qu'il faut penser,
  • 4:28 - 4:31
    la plupart des gens placés
    dans ces simulations,
  • 4:31 - 4:34
    et donc confrontés aux problèmes
  • 4:34 - 4:37
    qu'ils côtoient chaque jour,
  • 4:37 - 4:40
    se contentent de deviner.
  • 4:40 - 4:42
    C'est-à-dire que
    lorsqu'on leur a offert
  • 4:42 - 4:46
    plus de données, d'outils,
    de check-lists et de choix,
  • 4:46 - 4:48
    leur prise de décision
    ne s'est pas améliorée.
  • 4:48 - 4:50
    Elle a même empiré.
  • 4:51 - 4:55
    Après avoir réalisé que la
    plupart des problèmes d'aujourd'hui
  • 4:55 - 4:57
    sont trop lourds pour
    une seule personne,
  • 4:57 - 5:01
    on a rectifié le tir, en se focalisant
    sur la performance d'équipe.
  • 5:01 - 5:02
    Voici ce qu'on a pensé.
  • 5:02 - 5:05
    Si l'on pouvait améliorer
    la performance d'équipe,
  • 5:05 - 5:08
    la façon dont les gens collaborent,
    résolvent des problèmes ensemble,
  • 5:08 - 5:10
    on peut alors améliorer
    leur réflexion générale,
  • 5:10 - 5:12
    et, on l'espère,
    leur prise de décision.
  • 5:14 - 5:15
    Voici un exemple.
  • 5:15 - 5:17
    Disons que l'on fait partie
    d'une grande entreprise.
  • 5:17 - 5:22
    Plusieurs d'entre nous ont pour tâche
    d'en faire croître un secteur.
  • 5:22 - 5:27
    On se réunit, et je dis : « Que signifie
    la croissance, pour vous ? »
  • 5:27 - 5:31
    Vous répondez : « Il s'agit
    de rentabilité et de revenus. »
  • 5:31 - 5:34
    Je vais voir quelqu'un
    d'autre en posant la même question.
  • 5:34 - 5:38
    Il répondra peut-être :
    « Il s'agit des gens, et d'engagement. »
  • 5:38 - 5:40
    Quelqu'un d'autre pourra dire :
  • 5:40 - 5:43
    « En fait, il s'agit de
    parts de marché, et de prix. »
  • 5:43 - 5:45
    Toutes ces réponses sont valides.
  • 5:45 - 5:47
    On est ravi de cette initiative,
  • 5:47 - 5:49
    de faire quelque chose d'important
    pour l'entreprise,
  • 5:49 - 5:51
    alors on se lance,
    et on se promet
  • 5:51 - 5:53
    de faire croître
    l'entreprise de x %
  • 5:53 - 5:55
    sur une période donnée.
  • 5:55 - 5:57
    On se réunit à nouveau,
    on retrousse nos manches,
  • 5:57 - 6:01
    on rassemble nos idées,
    et c'est là que ça nous frappe.
  • 6:01 - 6:07
    On réalise qu'on a tous une
    définition de la croissance différente.
  • 6:07 - 6:10
    A ce moment-là,
    les conflits surviennent.
  • 6:10 - 6:12
    On l'a tous déjà ressenti.
  • 6:12 - 6:15
    Je pourrais facilement remplacer
    le mot croissance par collectivité.
  • 6:15 - 6:17
    Chacun a sa vision là-dessus.
  • 6:17 - 6:20
    Ou la politique. Beaucoup de
    visions différentes pour cette notion.
  • 6:20 - 6:23
    La famille, les relations.
  • 6:23 - 6:27
    Là-dessus, il y a deux visions
    qu'on appelle Mars et Venus, je crois.
  • 6:28 - 6:33
    Réaliser qu'on peut entrer en conflit,
    parce qu'on a des visions différentes,
  • 6:34 - 6:35
    ça peut être démoralisant.
  • 6:36 - 6:39
    Ça peut nous vider de notre énergie,
    et éroder notre passion.
  • 6:41 - 6:43
    Environ cinq ans plus tard,
  • 6:43 - 6:45
    on avait l'impression
    d'être face à un mur,
  • 6:45 - 6:46
    à chercher de quoi
  • 6:46 - 6:48
    améliorer la
    performance d'équipe.
  • 6:48 - 6:49
    On a tout essayé :
  • 6:49 - 6:53
    enseigner la gestion des conflits,
    le coaching, le mentorat,
  • 6:53 - 6:56
    on a donné aux gens des check-lists,
    des méthodes, des outils.
  • 6:56 - 6:58
    Résultat : rien de tout
    cela n'a engendré
  • 6:58 - 7:01
    l'amélioration durable
    qu'on recherchait.
  • 7:03 - 7:07
    En cherchant cette amélioration,
    on a décidé de prendre du recul
  • 7:08 - 7:10
    et de se poser une
    question différente :
  • 7:10 - 7:12
    que font les employés
    les plus performants ?
  • 7:13 - 7:20
    Et on a fini par trouver une
    aptitude commune à ces employés.
  • 7:20 - 7:24
    Ils ont la capacité
    de poser des questions pertinentes.
  • 7:24 - 7:27
    Ça semble simple,
    mais leurs questions,
  • 7:27 - 7:29
    et la façon dont ils
    les posent sont différentes.
  • 7:29 - 7:31
    Nombre d'entre eux,
    par exemple, pouvaient
  • 7:31 - 7:35
    retenir leur jugement le temps de
    comprendre la vision des autres.
  • 7:35 - 7:38
    Grâce à cela, ils étaient capables de
    réduire les conflits,
  • 7:38 - 7:42
    de créer un langage commun,
    et une vision partagée.
  • 7:42 - 7:46
    Leur réflexion, en même temps
    que la situation, a donc évolué.
  • 7:48 - 7:52
    On se pose tous beaucoup
    de questions, et c'est une bonne chose.
  • 7:52 - 7:54
    Il faut que les gens se posent
    sans cesse des questions.
  • 7:55 - 7:57
    Mais on s'est rendu compte, cependant,
  • 7:57 - 7:59
    que la plupart des
    questions sont inoffensives.
  • 8:00 - 8:04
    Elles ne font qu'exposer
    ce qui a déjà été vu ou compris.
  • 8:04 - 8:07
    Elles ne mènent qu'à une
    régurgitation d'idées et d'opinions.
  • 8:08 - 8:09
    En d'autres termes,
  • 8:09 - 8:14
    la plupart des questions posées
    exposent ce que l'on sait déjà.
  • 8:15 - 8:18
    Les meilleurs employés, eux,
    posent des questions poussées.
  • 8:18 - 8:20
    Grâce à leurs questions, on passe
  • 8:20 - 8:22
    d'une réflexion automatique
    et réactionnaire,
  • 8:22 - 8:23
    à une pensée profonde.
  • 8:23 - 8:25
    Ils posent des questions
    qui stimulent la créativité
  • 8:25 - 8:28
    nourrissent la passion, et
    mènent à des idées profondes.
  • 8:29 - 8:32
    Mais surtout, leurs questions
    incitent les gens à agir.
  • 8:33 - 8:38
    En d'autres termes,
    ils démystifient l'inconnu,
  • 8:39 - 8:43
    et engendrent ainsi un
    océan de possibilités.
  • 8:46 - 8:49
    Notre cerveau est une base
    de données extraordinaire,
  • 8:49 - 8:53
    il relie les émotions, les souvenirs,
    les évènements, les expériences,
  • 8:53 - 8:56
    pour façonner des réponses
    à nos innombrables questions.
  • 8:57 - 9:02
    Une réponse réussie, toutefois,
    repose sur les mots choisis.
  • 9:02 - 9:05
    Nos mots ont un pouvoir
    fantastique sur le cerveau.
  • 9:06 - 9:09
    La façon dont on choisit nos mots
    pour formuler nos questions
  • 9:09 - 9:13
    est ce qui différencie une
    bonne question d'une mauvaise.
  • 9:13 - 9:14
    Voici un exemple.
  • 9:15 - 9:17
    On a observé les gens
    présents dans la simulation,
  • 9:17 - 9:19
    ou bien confrontés à des problèmes.
  • 9:19 - 9:21
    Ils ont commencé à
    prendre des décisions.
  • 9:21 - 9:23
    Les équipes ayant des
    difficultés demandaient :
  • 9:23 - 9:25
    « Que devons-nous faire ? »
  • 9:25 - 9:28
    C'était comme si leurs options
    se réduisaient soudainement.
  • 9:28 - 9:31
    Leur capacité de
    concentration s'en trouvait réduite.
  • 9:31 - 9:34
    Les autres équipes,
    elles, se demandaient :
  • 9:34 - 9:35
    « Que pourrions-nous faire ? »
  • 9:35 - 9:38
    et un océan de possibilités
    semblait s'ouvrir à elles.
  • 9:38 - 9:41
    C'est également valable
    pour nos questions quotidiennes.
  • 9:41 - 9:43
    Si je me demande, par exemple :
  • 9:43 - 9:44
    « Pourquoi est-ce que
    je procrastine ? »
  • 9:44 - 9:47
    Mon cerveau me dira sûrement
    que je suis paresseux,
  • 9:47 - 9:50
    ou que j'ai trop à faire, et que
    je ne sais pas par où commencer.
  • 9:51 - 9:53
    En revanche,
    si je reformule légèrement
  • 9:53 - 9:55
    et que je dis :
    « Comment vais-je accomplir cela ? »,
  • 9:55 - 9:58
    mon cerveau trouvera
    certainement une meilleure réponse.
  • 10:00 - 10:05
    Si j'étais à votre
    place, je dirais : « Et alors ?
  • 10:05 - 10:08
    Ce doit être plus complexe
    qu'une simple reformulation. »
  • 10:08 - 10:09
    C'est le cas.
  • 10:10 - 10:15
    Parce qu'on nous a appris
    ce qu'il fallait penser pendant longtemps,
  • 10:15 - 10:18
    la simple idée de
    poser une question
  • 10:18 - 10:20
    qui déclenche une
    réflexion plus profonde
  • 10:20 - 10:23
    provoque des émotions très variées.
  • 10:23 - 10:26
    Cela crée de l'incertitude,
    de la peur, de l'anxiété, du stress.
  • 10:26 - 10:31
    Ce sont de véritables réactions
    biologiques aux questions.
  • 10:31 - 10:33
    Et pour la neuroscience,
  • 10:33 - 10:36
    trop d'émotions
    peuvent nuire à l'apprentissage,
  • 10:36 - 10:38
    à notre aptitude à tisser des liens,
  • 10:38 - 10:40
    à écouter l'autre et à
    être présent pour lui.
  • 10:41 - 10:46
    Nous avons donc
    découvert que ceux qui
  • 10:46 - 10:50
    acceptaient ces émotions,
    ce qui suppose comprendre
  • 10:50 - 10:54
    qu'elles font simplement
    partie du processus naturel, mais
  • 10:54 - 10:58
    aussi poser les bonnes questions,
    et accepter ce qui en résulte,
  • 10:58 - 11:02
    permettaient à ces
    questions de faire la différence.
  • 11:02 - 11:05
    Une bonne question
    révèlent nos opinions.
  • 11:06 - 11:08
    Une bonne question
    révèle nos croyances.
  • 11:09 - 11:12
    Et souvent, les questions montrent que
  • 11:12 - 11:15
    l'on sait moins de
    choses que l'on croit.
  • 11:16 - 11:20
    Et c'est une bonne chose, car
    c'est ainsi que l'on peut apprendre.
  • 11:21 - 11:23
    C'est à ce moment-là que les gens
    peuvent se rapprocher.
  • 11:23 - 11:26
    C'est à ce moment-là qu'ils
    créent des liens, se comprennent,
  • 11:26 - 11:30
    et croient en l'autre.
    C'est à ce moment-là qu'ils peuvent
  • 11:30 - 11:32
    travailler ensemble
    pour adapter leur réflexion.
  • 11:33 - 11:38
    La bonne nouvelle, c'est qu'on a vu
    des enfants, des parents, des coachs,
  • 11:39 - 11:42
    des entrepreneurs, et même des politiciens
    dépasser ces barrières
  • 11:42 - 11:48
    mentales et émotionnelles, et parvenir
    à poser des questions pertinentes.
  • 11:50 - 11:53
    Ce monde nous lance de nombreux défis.
  • 11:54 - 11:57
    On doit tous en relever,
    que ce soit au travail,
  • 11:57 - 12:01
    dans nos villes, nos écoles, nos
    familles, ou encore dans nos relations.
  • 12:01 - 12:03
    On en a tous.
  • 12:03 - 12:05
    Nous avons tous des visions différentes
  • 12:05 - 12:08
    de ces défis, et de
    la façon d'y faire face.
  • 12:08 - 12:12
    C'est une très bonne chose, car je pense
    que la plupart de ces problèmes sont
  • 12:12 - 12:15
    trop lourds pour une seule personne,
  • 12:15 - 12:17
    et qu'on a besoin des autres.
  • 12:17 - 12:23
    Que se passerait-il si vous appreniez
    chaque jour à poser de bonnes questions ?
  • 12:24 - 12:26
    Et si demain, vous rencontriez quelqu'un
  • 12:27 - 12:29
    et que vous cherchiez à le comprendre,
  • 12:29 - 12:30
    au lieu de chercher à être compris ?
  • 12:31 - 12:34
    Et si avant chaque réunion importante,
  • 12:34 - 12:36
    vous preniez le
    temps d'écrire des questions
  • 12:36 - 12:40
    qui feraient avancer
    la conversation vers l'inconnu ?
  • 12:40 - 12:43
    Et si les dirigeants
    posaient des questions,
  • 12:43 - 12:46
    pas des interrogatoires, mais des
    questions qui inspirent les autres
  • 12:46 - 12:48
    à penser à ce qu'ils pourraient faire
  • 12:48 - 12:50
    et non ce qu'ils devraient faire ?
  • 12:50 - 12:53
    Et si les églises,
    synagogues, mosquées
  • 12:53 - 12:55
    demandaient :
    « Comment devons-nous vivre ? »
  • 12:56 - 12:58
    au lieu de se concentrer sur ce que les
    autres ne font pas.
  • 12:59 - 13:02
    Et si les parents
    demandaient à leurs enfants :
  • 13:02 - 13:05
    « Quelle question pertinente
    as-tu posée aujourd'hui ? »
  • 13:05 - 13:08
    au lieu de demander :
    « Qu'as-tu appris aujourd'hui ? »
  • 13:08 - 13:10
    Avec les questions,
  • 13:10 - 13:12
    vous obtenez ce que vous demandez.
  • 13:12 - 13:15
    Et dans une époque où les ordinateurs
  • 13:15 - 13:17
    répondent de mieux
    en mieux aux questions,
  • 13:18 - 13:20
    il nous faut des gens qui
  • 13:20 - 13:21
    posent de meilleures questions.
  • 13:21 - 13:22
    Merci.
  • 13:22 - 13:24
    (Applaudissements.)
Title:
Comment poser de meilleures questions | Mike Vaughan | TEDxMileHigh
Description:

Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx local, produit indépendamment des conférences TED.

Comment l'humain peut-il améliorer sa capacité à prendre des décisions dans un monde de plus en plus complexe ?

Dans cette conférence, Mike Vaughan repense la réflexion, et partage
les connaissances de son activité, visant à aider les dirigeants à résoudre d'importants problèmes via le pouvoir des questions pertinentes.

Mike a utilisé sa passion de toujours pour l'apprentissage et les processus de réflexion pour créer des travaux de recherche de pointe. Il a ainsi analysé la façon dont pensent les dirigeants performants, en quoi elle diffère de celle de leurs collègues, et comment elle les rend plus prospères.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:31

French subtitles

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