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Quand elles étaient sèches,
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elles pouvaient attendre, dans l’hiver,
le jour où on avait le plus de temps.
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Autant que possible avec le vent du nord
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pour que le temps ne soit pas humide
pour les battre.
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Pour les battre,
nous les mettions dans un sac.
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Nous nous mettions à deux :
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un qui tenait le sac d’un côté
et l’autre de l’autre
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et nous tapions sur une souche
ou sur une grosse pierre,
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ou sur le perron ou sur l’escalier,
peu importe,
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jusqu’à ce qu’elles se pèlent
toutes seules.
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Ensuite, il fallait les passer au crible.
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Nous avions des cribles
qui étaient faits exprès.
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Ils faisaient un cercle en bois,
comme les cribles pour passer la farine
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mais, au lieu d’être faits
avec de la toile fine,
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ils n’étaient faits qu’avec des éclisses.
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Ils laissaient passer les écorces
et gardaient les châtaignes.
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Comme ça on faisait un tri
à peu près propre.