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Manger pour faire mourir de faim le cancer

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    Bon après-midi.
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    Autour de nous, une révolution médicale est en train de se produire,
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    une révolution qui va nous aider à vaincre
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    quelques unes des maladies les plus redoutées,
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    y compris le cancer.
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    Cette révolution s'appelle l'angiogenèse,
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    et elle se base sur les processus
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    qu'utilisent notre corps pour développer les vaisseaux sanguins.
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    Pourquoi donc devrions nous nous soucier des vaisseaux sanguins?
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    Eh bien, le corps humain en est littéralement rempli,
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    environ 100 000 km pour un adulte.
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    Mis bout à bout, cela permettrait de
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    faire deux fois le tour de la terre.
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    Les plus petits vaisseaux sanguins sont les capillaires.
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    Nous en avons 19 milliards dans notre corps.
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    Et ce sont les vaisseaux de la vie, et,
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    comme je vais vous le montrer,
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    ils peuvent aussi être les vaisseaux de la mort.
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    Mais ce qui est remarquable chez ces vaisseaux
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    c'est la capacité qu'ils ont de
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    s'adapter, quelque soit l'environnement dans lequel ils se développent.
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    Par exemple, dans le foie, ils forment des canaux
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    pour détoxifier le sang.
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    Dans les poumons, ils tapissent les poches d'air pour les échanges gazeux.
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    Dans les muscles, ils se tirebouchonnent pour que les muscles puissent se contracter
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    sans arrêter la circulation sanguine.
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    Et ils courent le long des nerfs, comme des lignes électriques,
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    maintenant ces nerfs en vie.
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    Et nous recevons la plupart de ces vaisseaux sanguins
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    alors que nous sommes encore dans l'utérus.
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    Ce que cela signifie, c'est que, à l'âge adulte,
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    normalement, les vaisseaux sanguins ne se développent plus,
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    sauf dans certaines circonstances particulières.
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    Chez la femme, les vaisseaux sanguins se développent tous les mois
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    pour construire la muqueuse de l'utérus.
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    Pendant la grossesse, ils forment le placenta,
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    qui relie la mère et son enfant.
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    Et suite à une blessure, les vaisseaux sanguins
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    doivent en fait se développer sous les croûtes
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    pous soigner les blessures.
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    Et c'est vraiment à ça que ça ressemble.
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    Des centaines de vaisseaux sanguins
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    qui tous se développent vers le centre de la blessure.
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    Ainsi donc, le corps a la capacité de réguler
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    la quantité de vaissaux sanguins présents à un moment donné.
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    Et ceci se fait grâce à un systéme élaboré
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    et élégant de vérifications et d'équilibrages,
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    de stimulateurs et d'inhibiteurs de l'angiogenése,
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    de telle sorte que, quand nous avons besoin d'un petit apport de vaisseaux sanguins,
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    le corps peut les créer en secrétant des stimulants,
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    des protéines appelées facteurs angiogéniques,
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    qui agissent comme des fertilisants naturels
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    et stimulent les nouveaux vaisseaux sanguins pour qu'ils se développent
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    Et quand ces vaisseaux supplémentaires ne sont plus nécessaires,
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    le corps les raméne à leur état d'origine
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    en utilisant des inhibiteurs naturellement présents de l'angiogenèse.
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    Mais il y a d'autres cas où il est nécessaire de démarrer le processus en deçà de l'état d'origine,
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    on a alors besoin de développer davantage de vaisseaux sanguins simplement pour revenir à un état normal.
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    Par exemple, après une blessure.
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    Et un corps humain est aussi capable de ça,
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    mais seulement jusqu'au niveau,
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    correspond à l'état normal.
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    Mais ce que nous savons désormais, c'est que pour un certain nombre de maladies,
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    il y a des des défaillances du système,
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    où le corps n'arrive pas à rétracter ces vaisseaux sanguins supplémentaires
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    ou à en développer suffisamment de nouveaux
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    au bon endroit au bon moment.
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    Et dans ces situations, l'angiogenèse
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    n'est plus équilibré
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    Et quand l'angiogenèse n'est plus à l'équilibre,
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    une myriade de maladies peut s'ensuivre.
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    Par exemple, une angiogenèse insuffisante,
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    pas assez de vaisseaux sanguins,
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    conduit à des blessures qui ne se soignent pas, à des crises cardiaques,
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    aux problèmes de circulation sanguine dans les jambes, aux décès par accident vasculaire cérébral,
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    à des lésions nerveuses.
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    Et à l'autre extrémité, une angiogenèse excessive,
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    trop de vaisseaux sanguins, conduit aussi à la maladie.
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    Et c'est ce qu'on voit dans le cancer, la cécité
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    l'arthrite, l'obésité,
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    la maladie d'Alzheimer.
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    En tout, il y a plus de 70 grandes maladies,
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    qui touchent plus d'un milliard de personnes dans le monde,
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    qui, de prime abord, semblent différentes les unes des autres,
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    mais qui en fait partagent
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    un dérèglement de l'angiogénèse
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    comme dénominateur commun.
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    Et avoir pu comprendre cela nous permet
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    de reconsidérer
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    la façon dont nous abordons effectivement ces maladies
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    en contrôlant l'angiogenèse.
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    Désormais, je vais me recentrer sur le cancer
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    car l'angiogenèse est la marque de fabrique du cancer,
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    de n'importe quel type de cancer.
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    Allons-y.
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    Voici une tumeur, masse sombre, grise, menaçante
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    qui se développe à l'intérieur d'un cerveau.
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    Au microscope, on peut voir
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    des centaines de ces vaisseaux sanguins de couleur marron,
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    des capillaires qui nourrissent les cellules cancéreuses,
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    leur apportant de l'oxygène et des éléments nutritifs.
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    Mais les cancers ne se commencent pas ainsi.
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    En fait, quand les cancers démarrent,
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    ils ne sont pas approvisionnés en sang.
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    Au départ, ce sont de petits, microscopiques nid de cellules
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    qui se développent au maximum
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    jusqu'à une taille d'un demi millimètre cube.
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    C'est la pointe d'un stylo à bille.
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    Ils ne peuvent pas se développer davantage car ils n'ont pas d'approvisionnement en sang,
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    donc ils n'ont pas assez d'oxygène ou de nutriments.
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    Et en fait, il se peut que de tels
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    cancers microscopiques se forment tout le temps dans notre corps.
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    Des autopsies de personnes décédées dans des accidents de la route
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    ont montré qu'environ 40% des femmes
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    entre 40 et 50 ans
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    ont effectivement de microscopiques
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    cancers du sein.
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    Environ 50% des hommes entre 50 et 60 ans
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    ont de microscopiques cancers de la prostate.
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    Et virtuellement, 100% d'entre nous,
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    quand nous atteindrons les 70 ans,
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    auront de microscopiques cancers qui se développeront dans la thyroïde.
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    Cependant, sans approvisionnement sanguin,
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    la plupart de ces cancers
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    ne deviendront jamais dangereux.
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    Le docteur Judah Folkman, qui a été mon mentor,
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    et qui fut le pionnier de la recherche sur l'angiogenèse,
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    les a un jour nommés "cancer sans maladie."
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    Donc la capacité du corps humain à réguler l'angiogenèse,
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    quand elle fonctionne correctement,
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    empêche les vaisseaux sanguins de nourrir les cancers.
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    Et cela se révèle être
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    un de nos mécanismes de défense les plus importants
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    face au cancer.
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    En fait, si vous bloquez effectivement l'angiogenèse
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    et empêchez les vaisseaux sanguins d'atteindre les cellules cancéreuses,
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    les tumeurs ne pourront tout simplement pas se développer.
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    Mais une fois que l'angiogenèse a commencé,
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    les cancers peuvent se développer de façon exponentielle.
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    Et c'est vraiment ainsi
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    qu'un cancer passe de
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    d'un état inoffensif à un stade mortel.
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    Les cellules cancéreuses mutent
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    et acquièrent la capacité à libérer
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    beaucoup de ces facteurs angiogéniques, fertilisant naturel,
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    qui font pencher la balance en faveur des vaisseaux sanguins
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    qui envahissent le cancer.
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    Et une fois que ces vaisseaux envahissent le cancer,
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    celui-ci peut s'étendre, envahir les tissus locaux.
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    Et ces mêmes vaisseaux qui nourrissent les tumeurs,
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    permettent aux cellules cancéreuses de sortir dans la circulation
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    en tant que métastases.
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    Et malheureusement, ce dernier stade du cancer
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    est celui auquel il est le plus probable
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    que le cancer soit diagnostiqué,
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    quand l'angiogenèse a déjà débuté,
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    et que les cellules cancéreuses se développent de manière incontrolée.
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    Donc, si l'angiogenèse
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    est un élément déclencheur
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    qui fait passer un cancer d'inoffensif à nocif,
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    alors une grande partie de la révolution angiogénique
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    est une nouvelle approche dans le traitement du cancer
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    consistant à couper l'approvisionnement sanguin.
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    On appelle ça la thérapie angiogénique,
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    et c'est totalement différent de la chimiothérapie
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    car elle cible spécifiquement
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    les vaisseaux sanguins qui nourrissent les cancers.
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    Et ceci est possible car
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    les vaisseaux sanguins des tumeurs sont différents des vaisseaux sains
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    qu'on trouve ailleurs dans le corps humain.
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    Ils sont anormaux;
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    ils sont pauvrement construits,
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    et, de ce fait, hautement vulnérables
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    aux traitements qui les ciblent.
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    En effet, quand nous prescrivons aux malades du cancer
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    une thérapie antiangiogénique --
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    ici, un médicament expérimental pour un glioma,
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    qui est un type de tumeur cancéreuse --
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    vous pouvez voir que d'importants changements ont lieu
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    lorsque la tumeur est affamée.
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    Voici une femme atteinte d'un cancer du sein
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    traitée avec un médicament antiangiogénique nommé Avastin,
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    approuvé par la FDA (administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments)
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    Et vous pouvez constater que le halo de flux sanguin
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    disparait suite au traitement.
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    Voilà, je viens de vous montrer
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    deux types de cancers très différents
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    qui répondent tous deux à la thérapie antiangiogénique.
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    Donc, il y a quelques années, je me suis demandé,
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    "Ne peut on pas faire un pas encore plus loin,
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    et traiter d'autres cancers,
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    même chez d'autres espèces ?"
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    Voici donc Milo, un boxer de neuf ans
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    qui avait une tumeur très agressive
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    qu'on appelle neurofibrome malin et qui se développait sur son épaule.
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    Il s'est étendu à ses poumons.
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    Son vétérinaire ne lui donnait que trois mois à vivre.
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    On a alors créé un cocktail de médicaments antiangiogéniques
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    qu'on pouvait inclure dans sa nourriture
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    ainsi qu'une crème antiangiogénique
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    à appliquer sur la surface de la tumeur.
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    Et après quelques semaines de traitement,
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    nous avons réussi à ralentir la croissance de ce cancer
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    de telle sorte que finalement nous avons permis à Milo de survivre
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    six fois plus longtemps que ce que le vétérinaire avait initialement prévu,
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    tout en lui conservant une bonne qualité de vie.
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    Et par la suite nous avons soigné plus de 600 chiens.
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    Nous avons un taux de réponse d'environ 60 pour cent
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    et nous avons amélioré la survie de ces animaux
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    qu'on s'apprêtait à euthanasier.
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    Maintenant, laissez-moi vous montrer quelques
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    exemples encore plus intéressants.
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    Voici un dauphin de 20 ans qui vit en Floride,
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    et qui avait ces lésions dans la bouche
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    qui, au bout de trois ans,
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    s'étaient transformées en d'invasives cellules cancéreuses de l'épiderme.
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    Nous avons alors créé une pâte antiangiogénique.
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    Nous l'avons appliquée par dessus le cancer
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    trois fois par semaine.
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    Au bout de 7 mois,
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    les cancers avaient complètement disparu,
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    et les biopsies étaient redevenues normales.
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    Voici un cancer qui se développe sur la lèvre
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    d'un quarter horse nommé Guiness.
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    Il s'agit d'un type de cancer extrêmement mortel nommé angiosarcome.
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    Il s'était déjà étendu à ses ganglions lymphatiques,
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    aussi avons nous utilisé une crème antiangiogénique pour la lèvre
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    et un cocktail à ingérer pour pouvoir soigner tant à l'intérieur
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    qu'à l'extérieur.
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    Et au bout de six mois,
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    il était en rémission complète.
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    Et le voici six ans plus tard,
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    Guiness, avec son très heureux propriétaire.
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    (Applaudissements)
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    Maintenant, évidemment; la thérapie antiangiogénique
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    pourrait être utilisée pour toutes sortes de cancers.
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    Et, en fait, les premier traitements pionniers,
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    pour les hommes, comme pour les chiens,
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    sont déjà sur le point d'être disponibles.
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    Il y a 12 médicaments différents, 11 types de cancers différents,
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    mais la vraie question est :
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    Quelle est leur efficacité dans la pratique ?
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    Voici réellement les données concernant la survie de patients atteints
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    de huit types différents de cancers.
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    Les barres représentent l'espérance de survie
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    prises à l'époque où
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    il n'y avait que la chimiothérapie,
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    la chirurgie, ou la radiothérapie comme traitements disponibles.
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    Mais à partir de 2004,
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    quand les premiéres thérapies antiangiogéniques ont été disponibles,
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    vous pouvez voir qu'il y a
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    entre 70 et 100 pour cent
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    d'amélioration de la survie
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    pour les personnes atteintes d'un cancer du rein, de myélome multiple,
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    de cancer colorectal, de tumeurs du stroma gastro-intestinal.
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    C'est impressionant.
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    Mais pour les autres tumeurs et types de cancers,
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    les améliorations sont restées modestes.
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    Alors j'ai commencé à me demander,
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    "Pourquoi n'avons nous pas été capables de faire mieux ?"
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    Et la réponse, pour moi, est évidente,
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    Nous commençons trop tard à traiter le cancer,
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    quand il s'est déjà installé,
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    et parfois, quand il est déjà étendu ou s'est transformé en métastases.
  • 10:29 - 10:31
    Et en tant que médecin, je sais
  • 10:31 - 10:34
    qu'une fois que la maladie a atteint un stade avancé;
  • 10:34 - 10:36
    parvenir à une guérison
  • 10:36 - 10:39
    peut être difficile, si ce n'est impossible.
  • 10:39 - 10:41
    Aussi je me suis à nouveau intéressé à la biologie
  • 10:41 - 10:43
    de l'angiogenèse
  • 10:43 - 10:45
    et j'ai commencé à penser à ceci:
  • 10:45 - 10:47
    La solution au cancer ne pourrait elle pas
  • 10:47 - 10:50
    être d'empêcher l'angiogenèse,
  • 10:50 - 10:52
    en battant le cancer à son propre jeu
  • 10:52 - 10:55
    de telle sorte que les cancers ne puissent jamais devenir dangereux?
  • 10:56 - 10:58
    Cela pourrait aider les personnes en bonne santé
  • 10:58 - 11:00
    aussi bien que celles qui ont déjà vaincu le cancer
  • 11:00 - 11:02
    une fois ou deux
  • 11:02 - 11:05
    et qui cherchent un moyen d'éviter la récidive.
  • 11:05 - 11:08
    Donc pour chercher un moyen d'empêcher l'angiogenèse au niveau du cancer,
  • 11:08 - 11:10
    je me suis de nouveau penché sur les causes du cancer.
  • 11:10 - 11:12
    Et ce qui m'a beaucoup intrigué,
  • 11:12 - 11:14
    c'est quand j'ai vu que le régime alimentaire
  • 11:14 - 11:16
    compte pour 30 à 35 pourcent
  • 11:16 - 11:19
    des cancers dont les causes sont environnementales.
  • 11:19 - 11:21
    Maintenant, il parait évident qu'il faudrait chercher
  • 11:21 - 11:24
    ce que nous devrions supprimer de notre alimentation
  • 11:25 - 11:28
    Mais j'ai finalement suivi une approche complètement opposée
  • 11:28 - 11:31
    et j'ai commencé à me demander : Que pourrions nous ajouter à notre régime alimentaire
  • 11:31 - 11:34
    qui soit naturellement antiangiogénique,
  • 11:34 - 11:36
    qui pourraient booster notre système de défense
  • 11:36 - 11:39
    et repousser ces vaisseaux sanguins qui nourrissent les cancers ?
  • 11:39 - 11:42
    En d'autres termes, pouvons nous nous nourrir pour affamer le cancer ?
  • 11:43 - 11:45
    Et bien, la réponse est oui.
  • 11:45 - 11:47
    Et je vais vous montrer comment.
  • 11:47 - 11:49
    Et pour cela, nous
  • 11:49 - 11:52
    sommes allés au marché, à la ferme, et dans l'armoire à épices
  • 11:52 - 11:54
    car nous avons découvert
  • 11:54 - 11:56
    que Mère Nature a, dans un grand nombre
  • 11:56 - 11:58
    de nourritures, de boissons et d'herbes,
  • 11:58 - 12:00
    inséré des inhibiteurs naturels
  • 12:00 - 12:02
    de l'angiogenèse.
  • 12:02 - 12:04
    Voici un système de test que nous avons développé.
  • 12:04 - 12:06
    Au centre se trouve un anneau à partir duquel des centaines de vaisseaux sanguins
  • 12:06 - 12:08
    se développent extrêmement rapidement.
  • 12:08 - 12:10
    Et nous pouvons utiliser ce systéme
  • 12:10 - 12:12
    pour tester l'influence du régime alimentaire
  • 12:12 - 12:15
    dans des concentrations possibles à atteindre en mangeant.
  • 12:15 - 12:17
    Laissez moi maintenant vous montrer ce qui se passe quand nous insérons
  • 12:17 - 12:20
    un extrait de raisins rouges.
  • 12:20 - 12:22
    L'ingrédient actif est le resvératrol.
  • 12:22 - 12:24
    On le trouve aussi dans le vin rouge.
  • 12:24 - 12:27
    Ca inhibe l'angiogenèse anormale
  • 12:27 - 12:29
    de 60 pourcent.
  • 12:29 - 12:32
    Voici ce qui arrive quand on ajoute un extrait de fraises.
  • 12:32 - 12:35
    Ca inhibe puissamment l'angiogenèse.
  • 12:35 - 12:38
    De même pour les extraits de soja.
  • 12:39 - 12:41
    Et voici une liste croissante
  • 12:41 - 12:43
    d'aliments et de boissons antiangiogéniques
  • 12:43 - 12:45
    auxquels nous nous intéressons
  • 12:45 - 12:47
    Pour chaque type d'aliment,
  • 12:47 - 12:49
    nous pensons qu'il y a différentes potentialités
  • 12:49 - 12:52
    au sein des différentes souches et variétés.
  • 12:52 - 12:54
    Et nous souhaitons mesurer cela car,
  • 12:54 - 12:56
    et bien, quand vous mangez une fraise
  • 12:56 - 12:58
    ou buvez du thé,
  • 12:58 - 13:00
    pourquoi ne pas choisir la variété qui a le plus grand potentiel
  • 13:00 - 13:02
    de prévention du cancer.
  • 13:02 - 13:05
    Voici donc 4 thés différents que nous avons testé.
  • 13:05 - 13:07
    Ce sont tous des thés communs,
  • 13:07 - 13:09
    thé chinois au jasmin, sencha du Japon,
  • 13:09 - 13:11
    Earl Grey et un mélange spécial que nous avons préparé.
  • 13:11 - 13:13
    Et vous pouvez voir clairement
  • 13:13 - 13:15
    que ces thés ont des pouvoirs variés
  • 13:15 - 13:18
    du plus petit au plus grand pouvoir.
  • 13:18 - 13:20
    Mais ce qui est très intéressant,
  • 13:20 - 13:22
    c'est qu'en combinant les deux
  • 13:22 - 13:24
    thés qui ont le moins de potentiel,
  • 13:24 - 13:26
    leur combinaison, leur mélange,
  • 13:26 - 13:29
    est plus puissant que chacun d'entre eux pris seul.
  • 13:29 - 13:32
    Cela siginifie qu'il y a synergie des aliments.
  • 13:34 - 13:36
    Voici quelques autres résultats de nos tests.
  • 13:36 - 13:39
    En laboratoire, nous avons simulé une tumeur angiogénique
  • 13:39 - 13:41
    représentée ici par une barre noire.
  • 13:41 - 13:44
    Et en utilisant ce système, nous pouvons tester le pouvoir des médicaments contre le cancer.
  • 13:44 - 13:46
    Plus la barre est petite,
  • 13:46 - 13:49
    moins il y a d'angiogenèse, ce qui est bon.
  • 13:49 - 13:51
    Et voici quelques médicaments classiques
  • 13:51 - 13:53
    qui ont été associés à la réduction du risque
  • 13:53 - 13:55
    de cancer chez les gens.
  • 13:55 - 13:57
    Des statines, des médicaments anti-inflammatoires non stéroidaux
  • 13:57 - 13:59
    et quelques autres,
  • 13:59 - 14:02
    ils inhibent aussi l'angiogenèse.
  • 14:02 - 14:04
    Et voici les facteurs alimentaires
  • 14:04 - 14:07
    mis face à face avec ces médicaments.
  • 14:07 - 14:09
    Comme vous le voyez, leurs effets sont comparables
  • 14:09 - 14:11
    et, dans quelques cas, ils sont plus puissants
  • 14:11 - 14:13
    que les médicaments actuels.
  • 14:13 - 14:15
    Le soja, le persil et l'ail,
  • 14:15 - 14:17
    le raisin, les baies,
  • 14:17 - 14:19
    je pourrais rentrer chez moi et préparer un repas savoureux
  • 14:19 - 14:21
    avec ces ingrédients.
  • 14:21 - 14:23
    Alors imaginez si nous pouvions créer
  • 14:23 - 14:25
    le premier classement mondial
  • 14:25 - 14:27
    dans lequel seraient classés les aliments
  • 14:27 - 14:29
    selon leur propriétés antiangiogéniques
  • 14:29 - 14:31
    pour la prévention du cancer.
  • 14:31 - 14:34
    Et c'est ce que nous faisons aujourd'hui.
  • 14:34 - 14:36
    Je viens juste de vous montrer quelques données de laboratoire,
  • 14:36 - 14:38
    la vraie question est donc :
  • 14:38 - 14:40
    Quelle preuve avons nous que les personnes
  • 14:40 - 14:42
    qui mangent certains aliments arrivent à réduire
  • 14:42 - 14:45
    l'angiogenèse dans les cancers?
  • 14:45 - 14:47
    Et bien, le meilleur exemple que je connaisse
  • 14:47 - 14:49
    est une étude portant sur 79000 hommes,
  • 14:49 - 14:51
    suivis pendant 20 ans,
  • 14:51 - 14:53
    dans laquelle on a trouvé que ceux qui ont consommé
  • 14:53 - 14:55
    des tomates cuites deux à trois fois par semaine
  • 14:55 - 14:58
    avaient jusqu'à 50% de réduction
  • 14:58 - 15:01
    du risque de développer un cancer de la prostate.
  • 15:01 - 15:04
    Nous savons que les tomates sont une bonne source de lycopène,
  • 15:04 - 15:07
    et le lycopène est antiangiogénique.
  • 15:07 - 15:09
    Mais ce qui est encore plus intéressant dans cette étude
  • 15:09 - 15:12
    c'est que parmi ceux qui ont développé un cancer de la prostate,
  • 15:12 - 15:15
    ceux qui ont mangé le plus de portions de sauce tomate
  • 15:15 - 15:17
    avaient en fait moins de vaisseaux sanguins
  • 15:17 - 15:19
    irriguant leur cancer.
  • 15:19 - 15:21
    Ainsi cette étude sur l'homme est un excellent exemple
  • 15:21 - 15:23
    montrant comment les substances antiangiogéniques
  • 15:23 - 15:26
    présentes dans les aliments et consommées en quantités suffisantes
  • 15:26 - 15:28
    ont un impact sur le cancer.
  • 15:28 - 15:30
    Désormais nous étudions
  • 15:30 - 15:32
    le rôle d'une alimentation saine
  • 15:32 - 15:35
    avec Dean Ornish, l'UCSF et la Tufts University
  • 15:35 - 15:38
    sur le role de cette alimentation saine sur les marqueurs de l'angiogenèse
  • 15:38 - 15:41
    qu'on trouve dans le sang.
  • 15:41 - 15:44
    Maintenant, évidemment, ce que je viens de partager avec vous a quelques implications de grande portée
  • 15:44 - 15:46
    même au-delà de la recherche sur le cancer.
  • 15:46 - 15:49
    Car si nous avons raison, cela pourrait avoir un impact sur l'éducation du consommateur,
  • 15:49 - 15:51
    les services de restauration, la santé publique
  • 15:51 - 15:53
    et même l'industrie de l'assurance.
  • 15:53 - 15:55
    Et, en fait, quelques compagnies d'assurance
  • 15:55 - 15:57
    ont déjà commencé à réfléchir sur ces idées.
  • 15:57 - 16:00
    Regardez cette publicité de la Blue Cross Blue Shield dans le Minnesota.
  • 16:01 - 16:03
    Et pour beaucoup de gens dans le monde entier,
  • 16:03 - 16:05
    la prévention du cancer par l'alimentation
  • 16:05 - 16:07
    pourrait être la seule solution pratique
  • 16:07 - 16:10
    car tout le monde n'a pas les moyens d'assumer le coût des onéreux traitements du cancer en phase terminale,
  • 16:10 - 16:12
    mais tout le monde pourrait bénéficier
  • 16:12 - 16:15
    d'un régime sain basé sur des récoltes locales
  • 16:15 - 16:17
    d'aliments antiangiogéniques.
  • 16:18 - 16:20
    Maintenant, finalement,
  • 16:20 - 16:22
    je vous ai parlé de la nourriture,
  • 16:22 - 16:24
    et je vous ai parlé du cancer,
  • 16:24 - 16:27
    il faut aussi que je vous parle d'une autre maladie
  • 16:27 - 16:29
    l'obésité.
  • 16:29 - 16:31
    Parce qu'il s'avère que
  • 16:31 - 16:33
    les tissus adipeux, la graisse,
  • 16:33 - 16:35
    sont hautement liés à l'angiogenèse.
  • 16:35 - 16:38
    Et, telle une tumeur, la graisse augmente quand les vaisseaux sanguins se développent.
  • 16:38 - 16:41
    Aussi la question est : pouvons nous réduire la graisse
  • 16:41 - 16:43
    en empêchant son approvisionnement sanguin?
  • 16:43 - 16:46
    La courbe du haut montre le poids
  • 16:46 - 16:48
    d'une souris génétiquement obèse
  • 16:48 - 16:50
    qui mange sans arrêt,
  • 16:50 - 16:53
    jusqu'à ce qu'elle grossisse comme cette grosse balle de tennis velue.
  • 16:54 - 16:57
    Et la courbe du bas est celle du poids d'une souris normale.
  • 16:57 - 16:59
    Si vous prenez la souris obèse et que vous lui donnez
  • 16:59 - 17:01
    un inhibiteur de l'angiogenèse, elle perd du poids.
  • 17:01 - 17:03
    Arrêtez le traitement et elle reprend du poids.
  • 17:03 - 17:05
    Recommencez le traitement, et elle reperd du poids à nouveau.
  • 17:05 - 17:07
    Arrêtez le traitement, et elle reprend du poids.
  • 17:07 - 17:09
    Et, en fait, vous pouvez alterner la prise et la perte de poids
  • 17:09 - 17:12
    simplement en inhibant l'angiogenèse.
  • 17:12 - 17:14
    Donc cette piste que nous suivons pour prévenir le cancer
  • 17:14 - 17:16
    peut aussi avoir une application
  • 17:16 - 17:18
    pour soigner l'obésité.
  • 17:18 - 17:20
    La chose vraiment intéressante à ce sujet
  • 17:20 - 17:22
    est que nous ne pouvons prendre ces souris obèses
  • 17:22 - 17:24
    et les amener à un poids inférieur à
  • 17:24 - 17:27
    celui d'une souris normale.
  • 17:27 - 17:29
    En d'autres termes, nous ne pouvons créer des souris top-modèles.
  • 17:29 - 17:31
    (Rires)
  • 17:31 - 17:33
    Et ceci montre le rôle de l'angiogenèse
  • 17:33 - 17:36
    dans la régulation de facteurs de bonne santé.
  • 17:36 - 17:38
    Albert Szent-Gyorgi a dit un jour que,
  • 17:38 - 17:41
    "la découverte consiste à voir ce que tout le monde a déjà vu,
  • 17:41 - 17:43
    et à penser à ce à quoi personne n'a jamais pensé."
  • 17:43 - 17:45
    J'espère vous avoir convaincu
  • 17:45 - 17:48
    que, pour des maladies comme le cancer, l'obésité et d'autres pathologies,
  • 17:48 - 17:50
    il pourrait y avoir un grand potentiel
  • 17:50 - 17:53
    en s'attaquant à leur dénominateur commun, l'angiogenèse.
  • 17:53 - 17:56
    Et c'est, je pense, ce dont le monde a besoin aujourd'hui. Merci.
  • 17:56 - 18:07
    (Applaudissements)
  • 18:07 - 18:10
    June Cohen:: Donc ces médicaments ne sont pas exactement --
  • 18:10 - 18:13
    ils ne sont pas exactement présent dans la tendance actuelle des traitements du cancer.
  • 18:13 - 18:15
    Pour ceux ici qui ont un cancer,
  • 18:15 - 18:17
    que recommanderiez vous ?
  • 18:17 - 18:20
    Recommandez vous de continuer ces traitements, pour la plupart des patients du cancer?
  • 18:20 - 18:22
    William Li: Il y a donc des traitements antiangiogéniques
  • 18:22 - 18:24
    qui sont approuvés par la FDA.
  • 18:24 - 18:26
    Et si vous êtes un patient du cancer
  • 18:26 - 18:28
    ou si vous travaillez pour l'un d'entre eux, ou soutenez l'un d'entre eux
  • 18:28 - 18:30
    vous devriez vous y intéresser.
  • 18:30 - 18:33
    Et il y a beaucoup d'essais cliniques.
  • 18:33 - 18:36
    L'Angiogenesis Foundation suit presque 300 compagnies,
  • 18:36 - 18:38
    et il y en a environ 100 autres
  • 18:38 - 18:40
    médicaments en développement.
  • 18:40 - 18:42
    Donc prenez en compte ceux qui ont été approuvés,
  • 18:42 - 18:44
    cherchez les essais cliniques,
  • 18:44 - 18:46
    mais ensuite, en plus de ce que le mèdecin peut faire pour vous,
  • 18:46 - 18:48
    nous pouvons commencer à nous demander ce que nous pouvons faire pour nous mêmes.
  • 18:48 - 18:50
    Et c'est un des thèmes dont je parle,
  • 18:50 - 18:52
    prendre sur nous de faire ce que
  • 18:52 - 18:54
    les médecins ne peuvent faire pour nous,
  • 18:54 - 18:56
    c'est à dire d'utiliser les connaissances et de passer à l'action.
  • 18:56 - 18:59
    Et si mère Nature nous a donné quelques indices,
  • 18:59 - 19:01
    nous pensons qu'il pourrait y avoir un avenir nouveau
  • 19:01 - 19:03
    dans la valeur de ce que nous mangeons.
  • 19:03 - 19:06
    Et ce que nous mangeons est vraiment notre chimiothérapie, trois fois par jour.
  • 19:06 - 19:08
    JC: D'accord, et d'après ce que vous dites,
  • 19:08 - 19:11
    pour ceux qui pourraient avoir des facteurs de risque de cancer,
  • 19:11 - 19:14
    recommanderiez vous de suivre un traitement de manière prophylactique
  • 19:14 - 19:16
    ou juste de suivre un régime approprié
  • 19:16 - 19:18
    avec beaucoup de sauce tomate?
  • 19:18 - 19:21
    WL: Et bien, vous savez, il y a une abondante preuve épidémiologique.
  • 19:21 - 19:23
    Et je pense qu'à l'ère de l'information,
  • 19:23 - 19:25
    cela prend peu de temps de trouver une source crédible
  • 19:25 - 19:27
    comme Pubmed, la Bibliothèque Nationale de Mèdecine,
  • 19:27 - 19:29
    et de chercher des études épidémiologiques
  • 19:29 - 19:31
    sur la réduction des risques de cancer
  • 19:31 - 19:34
    basée sur le régime alimentaire et basée sur une médication classique.
  • 19:34 - 19:36
    Et c'est surement quelque chose que n'importe qui peut aller regarder.
  • 19:36 - 19:38
    JC: D'accord. Et bien, merci beaucoup.
  • 19:38 - 19:40
    (Applaudissements)
Title:
Manger pour faire mourir de faim le cancer
Speaker:
William Li
Description:

William Li présente une nouvelle approche du traitement du cancer: l'angiogenèse, en ciblant les vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur. L'étape cruciale (et la meilleure) : manger des aliments qui battront le cancer en le prenant à son propre jeu.

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English
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Project:
TEDTalks
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