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Voyage vers le moi authentique |Able Wanamakok | TEDxYouth@Maikhao

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    Qui êtes-vous ?
  • 0:24 - 0:26
    Vraiment !
  • 0:28 - 0:34
    À l'âge de neuf ans,
    j'ai compris que j'étais un échec.
  • 0:36 - 0:40
    J'étais debout, au pied de la colline,
  • 0:40 - 0:45
    et une voix m'appelait encore et encore
  • 0:45 - 0:49
    en m'incitant à pousser ce rocher
    géant au sommet de la colline.
  • 0:51 - 0:55
    Pleine de terreur, j'ai essayé
    du mieux que je pouvais.
  • 0:57 - 1:00
    Ce rocher était si gros
    que je ne voyais rien devant moi.
  • 1:00 - 1:05
    Cependant, je sentais son poids chercher
    à redescendre et m'écraser au passage.
  • 1:06 - 1:10
    Mes muscles me faisaient mal, et soudain,
  • 1:11 - 1:13
    j'ai entendu un craquement...
  • 1:14 - 1:19
    et j'ai vu mes deux poignets
    plier vers l'arrière.
  • 1:20 - 1:24
    Pendant que je perdais connaissance
    à cause de la douleur,
  • 1:24 - 1:31
    cette voix au sommet de la colline
    continuait à appeler, appeler,
  • 1:32 - 1:36
    et c'est alors que je me suis réveillée.
  • 1:38 - 1:43
    Une semaine après,
    j'ai eu ce même rêve.
  • 1:46 - 1:50
    Les appels au sommet de la colline
    qui me demandaient de pousser,
  • 1:50 - 1:53
    la voix qui me demandait
    d'essayer avec plus de force,
  • 1:53 - 1:58
    et de continuer à pousser
    ce poids qui m'écrasait,
  • 1:58 - 2:03
    et ensuite, le craquement
    terriblement douloureux
  • 2:03 - 2:07
    quand la lutte m'avait finalement vaincue,
  • 2:09 - 2:14
    je me souviens encore vivement
    de chaque moment de ces cauchemars.
  • 2:16 - 2:23
    Ce qui se cachait derrière cet appel
    et la douleur dans ces moments,
  • 2:23 - 2:25
    c'était un secret,
  • 2:25 - 2:28
    le détail le plus important,
    un message caché
  • 2:28 - 2:32
    que j'avais trop peur d'entendre
    et que j'étais trop jeune pour comprendre.
  • 2:33 - 2:39
    Mais ce secret, ce message caché est
    la raison de ma présence ici, aujourd'hui.
  • 2:41 - 2:44
    Il m'a fallu plus de trente ans
    pour le comprendre.
  • 2:47 - 2:49
    Mais dès que je l'ai compris,
  • 2:49 - 2:55
    il a complètement changé qui j'étais
    et qui je suis capable de devenir.
  • 2:56 - 3:01
    Cette leçon, enseignée
    à une petite fille terrifiée et confuse,
  • 3:01 - 3:06
    a le potentiel d'être trop importante,
    trop inspirante et trop transformatrice
  • 3:06 - 3:09
    pour que je ne la partage pas
    avec vous aujourd'hui,
  • 3:09 - 3:14
    et j'espère seulement qu'elle apportera
    autant d'éclaircissements à votre vie
  • 3:14 - 3:17
    qu'elle en a apporté à la mienne.
  • 3:18 - 3:20
    (En soupirant) Donc, à dix ans,
  • 3:20 - 3:24
    j'ai quitté la jungle de béton
    de ma vie quotidienne à Hong Kong
  • 3:24 - 3:29
    et les rochers et collines de mes
    cauchemars, pour aller dans les étoiles.
  • 3:29 - 3:32
    Je m'imaginais que c'était
    un vaisseau spatial,
  • 3:32 - 3:35
    en montant à bord d'un avion
    pour la première fois.
  • 3:35 - 3:39
    Ça a été l'expérience la plus
    passionnante de ma vie.
  • 3:40 - 3:44
    J'ai laissé tout ce que je connaissais
    pour aller vers un total inconnu,
  • 3:44 - 3:49
    un monde étranger plein de vie nouvelle,
    une nouvelle civilisation,
  • 3:49 - 3:54
    et pour aller courageusement là où
    aucune Able n'avait jamais été auparavant,
  • 3:54 - 4:00
    au pays de Toledo-Ohio, en Amérique.
  • 4:01 - 4:04
    Et en décollant dans mon
    vaisseau spatial imaginaire,
  • 4:04 - 4:08
    je regardais tout avec des yeux
    grand-ouverts comme des soucoupes,
  • 4:09 - 4:11
    et tout était simplement merveilleux.
  • 4:11 - 4:15
    Je veux dire, la terre était si plate,
  • 4:15 - 4:18
    les parts de nourriture si grandes,
  • 4:18 - 4:20
    et les habitants !
  • 4:20 - 4:25
    Eh bien, les habitants étaient si grands !
  • 4:26 - 4:30
    Quelques semaines plus tard,
    on m'a dit : « Fini de jouer,
  • 4:30 - 4:33
    il est temps de reprendre l'école. »
  • 4:33 - 4:39
    Et c'est là que je me suis rendu compte
    que l'extraterrestre, c'était moi.
  • 4:40 - 4:43
    Je ne ressemblais pas à tous les autres.
  • 4:43 - 4:47
    La plupart des gamins avaient
    une peau plus pâle que la mienne.
  • 4:47 - 4:50
    Certains avaient de jolis
    cheveux blonds et des yeux bleus.
  • 4:51 - 4:53
    Et il y avait moi.
  • 4:54 - 4:58
    Je me sentais même trop stupide
    pour comprendre ce que chacun disait.
  • 5:00 - 5:03
    Et quand une nouvelle amie m'apprenait
    à prononcer un mot ou deux
  • 5:03 - 5:07
    à partager avec le professeur,
    tout le monde se mettait à rire.
  • 5:07 - 5:11
    Ça me rappelle,
    quelle cible de ridicule j'étais !
  • 5:11 - 5:13
    (Soupir)
  • 5:14 - 5:18
    Mais, le temps a passé,
  • 5:18 - 5:22
    et cette petite fille a appris
    un ou deux mots et plus,
  • 5:22 - 5:24
    et elle a changé d'école plusieurs fois.
  • 5:24 - 5:29
    Mais là encore, les enfants continuaient
    à se moquer de mes petits yeux chinois,
  • 5:29 - 5:33
    ou ils se moquaient de mon accent,
  • 5:33 - 5:35
    et ils considéraient
    que mon manque d'Anglais
  • 5:35 - 5:39
    était également un signe évident
    de manque d'intelligence.
  • 5:40 - 5:44
    J'ai redoublé d'efforts, encore et encore.
  • 5:45 - 5:48
    J'ai essayé d'améliorer - excusez moi...
  • 5:48 - 5:51
    J'ai essayé d'améliorer mon Anglais.
  • 5:51 - 5:54
    J'ai essayé de m’habiller
    comme les autres.
  • 5:54 - 5:58
    J'ai essayé de parler comme les autres,
  • 5:58 - 6:02
    juste pour me prouver
    que je pouvais m'intégrer,
  • 6:02 - 6:07
    pour me sentir connectée,
    pour me sentir à la hauteur,
  • 6:08 - 6:10
    et pour faire taire cette voix
    dans ma tête qui disait :
  • 6:10 - 6:16
    « Tu sais Able, si tu atteins leur niveau,
  • 6:16 - 6:21
    peut-être qu'un jour...
    un jour, tu seras heureuse. »
  • 6:22 - 6:25
    (En reniflant) Désolée !
  • 6:27 - 6:31
    Ces croyances viennent
    du conditionnement,
  • 6:31 - 6:36
    du fait de se tourner vers l’extérieur et
    se comparer sans cesse à tous et à tout.
  • 6:36 - 6:39
    Et en peu de temps,
    toutes ces comparaisons
  • 6:39 - 6:42
    s'accumulent pour former une montagne.
  • 6:42 - 6:46
    Et à terme, cette montagne se développe
  • 6:46 - 6:50
    pour devenir notre ego, l'image
    que nous avons de nous-même.
  • 6:51 - 6:56
    Et bien sûr, ces comparaisons
    immédiates qui semblent si innocentes,
  • 6:56 - 6:59
    quand nous commençons
    à leur donner des noms,
  • 6:59 - 7:05
    quand on nous dit que les cheveux blonds
    sont plus beaux que les cheveux noirs,
  • 7:05 - 7:10
    qu'une peau blanche
    est préférable à une peau brune,
  • 7:10 - 7:12
    que vous n'êtes pas
    aussi intelligente que vos amies
  • 7:12 - 7:15
    ou aussi talentueuse que votre cousine,
  • 7:15 - 7:19
    tôt où tard, le poids de tout
    ce que nous ne sommes pas
  • 7:19 - 7:26
    écrase toute ce qui est bon,
    joyeux et beau en nous.
  • 7:27 - 7:33
    Et bien sûr, plus nous vieillissons,
    plus cette montagne grandit.
  • 7:33 - 7:36
    (En reniflant) Désolée.
  • 7:36 - 7:41
    Pour ceux qui grandissent dans une famille
    d’immigrants, asiatique ou autre,
  • 7:41 - 7:43
    l'enfance signifie généralement
  • 7:43 - 7:46
    prendre beaucoup plus de
    responsabilités que les enfants d'à côté.
  • 7:47 - 7:51
    Et j'ai été motivée à exceller
    dans chacune d'elles.
  • 7:52 - 7:57
    Ce qui me définissait,
    c'était d'être la plus travailleuse,
  • 7:57 - 8:01
    d'essayer d'obtenir
    les meilleures moyennes,
  • 8:01 - 8:05
    et de ne jamais être trop fatiguée pour
    travailler au restaurant de mes parents
  • 8:05 - 8:08
    parce que, en ce qui me concernait,
  • 8:08 - 8:12
    être à la deuxième place
    signifiait être la première perdante,
  • 8:12 - 8:14
    et il n'était pas question de perdre.
  • 8:15 - 8:19
    Malheureusement, cet état d'esprit
    n'a pas changé après mon mariage.
  • 8:19 - 8:23
    Pousser mes limites de plus en plus loin,
  • 8:23 - 8:26
    et être l’élève parfaite,
    la fille modèle de mes parents,
  • 8:26 - 8:29
    s'est juste converti en être
    l'épouse parfaite et la mère parfaite,
  • 8:29 - 8:32
    ou du moins,
    c'est ce que j'essayais d'être.
  • 8:32 - 8:36
    Et entre les couches-culottes,
    et la vaisselle,
  • 8:36 - 8:41
    et les centaines de petites disputes
    triviales communes à tous les couples,
  • 8:41 - 8:45
    c'est devenu plus que
    je ne pouvais le supporter,
  • 8:46 - 8:52
    et je sentais le poids
    de toutes ces choses m'écraser.
  • 8:53 - 8:59
    J'étais devenue si désemparée et volatile
    que mon mari m'a suggéré :
  • 8:59 - 9:03
    « Tu sais quoi, Able ?
    Tu devrais voir un psychiatre
  • 9:03 - 9:07
    pour qu'il te dise, bon sang,
    ce qui ne va pas chez toi ! »
  • 9:08 - 9:13
    Bon, vu du bon côté, le psychiatre
    était incroyablement perspicace,
  • 9:13 - 9:18
    mais, par contre, il était
    aussi incroyablement cher.
  • 9:18 - 9:23
    J'ai pensé que j'étais
    si intelligente, j'avais la solution.
  • 9:23 - 9:26
    J'allais travailler encore plus dur,
    gagner encore plus d'argent,
  • 9:26 - 9:31
    faire plus, et alors, peut-être
    que j'aurai les moyens de le consulter,
  • 9:31 - 9:36
    et le psychiatre pourra alors me dire
    où est le problème, bon sang, c'est ça ?
  • 9:36 - 9:38
    (Rires)
  • 9:38 - 9:40
    (En chuchotant) Non.
  • 9:40 - 9:45
    En bref, les voyages chez le psychiatre
  • 9:45 - 9:49
    ont été remplacés par
    des visites au studio de yoga.
  • 9:50 - 9:55
    Et pendant quelques courts instants,
  • 9:56 - 9:59
    je n'essayais pas
    d'impressionner mon instructeur
  • 9:59 - 10:01
    en essayant d'avoir le meilleur
    chien-tête-en-bas ;
  • 10:01 - 10:03
    (Rires)
  • 10:03 - 10:07
    je ne comparais pas ma position
    lotus à la personne à côté de moi ;
  • 10:09 - 10:11
    je n'espérais pas
    un mot d'approbation,
  • 10:11 - 10:15
    une tape sur l'épaule, ou un mot d'éloge ;
  • 10:16 - 10:21
    je n'essayais pas d'être
    quelque chose ou quelqu'un d'autre ;
  • 10:22 - 10:25
    j'essayais simplement d'être.
  • 10:26 - 10:29
    Pardon, je n'essayais pas d'être...
  • 10:30 - 10:32
    j'étais.
  • 10:33 - 10:37
    Être simplement, était suffisant.
  • 10:38 - 10:42
    Du yoga est venue
    ensuite la méditation,
  • 10:42 - 10:45
    et de la médiation
    est venue la lecture de livres
  • 10:45 - 10:49
    tels que « Le pouvoir du moment
    présent » d'Eckhart Tolle,
  • 10:49 - 10:52
    ainsi que d'autres livres bouddhistes.
  • 10:52 - 10:56
    Ils m'ont tous appris une leçon clé :
  • 10:56 - 10:59
    arrêter de lutter.
  • 11:01 - 11:08
    Ce que vous essayez de devenir ou
    essayez de combattre ne vous définit pas.
  • 11:09 - 11:15
    Plus vous vous définissez
    par des éloges ou des buts extérieurs,
  • 11:15 - 11:18
    plus vous allez sentir la pression
    augmenter au fil des années,
  • 11:18 - 11:20
    pour essayer de porter ce fardeau.
  • 11:20 - 11:24
    Et tôt ou tard, ce poids
    finira par vous écraser.
  • 11:27 - 11:31
    Et tous les efforts que vous
    avez consacré à cette lutte
  • 11:31 - 11:37
    retomberont sur vous sous forme
    de pression, de douleur, et de souffrance.
  • 11:40 - 11:47
    Vous n'êtes pas défini par la taille
    de la montagne que vous essayez de gravir.
  • 11:48 - 11:53
    Si vous échouez, tout ce stress va
    se déverser sur vous avec plus de force.
  • 11:53 - 11:57
    Mais même si vous réussissez,
  • 11:57 - 12:00
    le poids que vous avez passé votre vie
    à essayer de pousser vers le sommet
  • 12:00 - 12:04
    va simplement rouler de l'autre côté,
  • 12:04 - 12:09
    et vous vous retrouverez
    devant ce même rocher
  • 12:09 - 12:12
    à essayer de le pousser au sommet
    de la même colline en vous convainquant :
  • 12:12 - 12:17
    « Quand je serai PCG, quand j'aurai
    cette somme d'argent en plus,
  • 12:17 - 12:22
    quand j'aurai ce titre,
    quand j'aurai ceci, cela... »
  • 12:22 - 12:24
    C'est sans fin !
  • 12:27 - 12:33
    Vous n'êtes pas défini par ce
    que les gens attendent de vous,
  • 12:33 - 12:35
    ou demandent de vous,
  • 12:35 - 12:39
    ou vous demandent d'être ou de faire,
  • 12:39 - 12:42
    parce que je peux
    vous dire par expérience
  • 12:42 - 12:45
    que quand la pression devient trop forte,
  • 12:45 - 12:48
    vous ne serez plus capable
    d'entendre quoi que ce soit.
  • 12:49 - 12:54
    Et les voix que vous avez essayé
    de satisfaire toute votre vie
  • 12:54 - 13:00
    viennent rarement des gens qui seraient là
    pour vous aider à soulager votre fardeau,
  • 13:00 - 13:03
    si votre lutte devenait
    trop difficile pour vous.
  • 13:04 - 13:11
    « Vous n'êtes pas défini par ce que
    vous essayez d'être ou de combattre. »
  • 13:13 - 13:18
    « Vous n'êtes pas défini par la taille de
    la colline que vous essayez de gravir. »
  • 13:20 - 13:23
    Vous n'êtes pas défini
  • 13:23 - 13:28
    par ce que les gens attendent
    de vous ou veulent que vous soyez.
  • 13:28 - 13:32
    Vous n'êtes pas défini...
  • 13:32 - 13:35
    Vous n'êtes pas défini.
  • 13:37 - 13:41
    Vous « êtes », simplement,
  • 13:42 - 13:44
    et ça suffit.
  • 13:46 - 13:49
    Vous êtes suffisant.
  • 13:52 - 13:55
    Il m'a fallu plus de trente ans
    pour comprendre les profondes leçons
  • 13:55 - 13:59
    que mes rêves essayaient de m'apprendre
    pendant toutes ces années passées.
  • 13:59 - 14:04
    Et si cette leçon peut aider ne serait-ce
    qu'une personne ici aujourd'hui,
  • 14:04 - 14:08
    eh bien, ma patience est récompensée.
  • 14:09 - 14:15
    Souvenez-vous, vous n'êtes pas
    quelque chose, vous êtes quelqu'un.
  • 14:16 - 14:20
    Vous êtes un esprit, une âme,
  • 14:20 - 14:25
    un chef-d'œuvre unique
    qui ne sera jamais reproduit.
  • 14:25 - 14:29
    Vous êtes suffisant.
  • 14:31 - 14:35
    Pour terminer, j'aimerais
    partager avec vous une citation
  • 14:35 - 14:40
    du grand philosophe chinois Lao Tzu.
  • 14:41 - 14:45
    « Contentez-vous de ce que vous avez,
  • 14:45 - 14:49
    réjouissez-vous de la façon
    dont sont les choses :
  • 14:49 - 14:53
    quand vous comprenez que rien ne manque,
  • 14:53 - 14:56
    le monde entier vous appartient. »
  • 14:57 - 14:58
    Merci.
  • 14:58 - 15:01
    (Applaudissements)
Title:
Voyage vers le moi authentique |Able Wanamakok | TEDxYouth@Maikhao
Description:

Dans notre monde d'aujourd'hui, le plus souvent, nous ne nous arrêtons pas pour penser aux effets des sociétés et des cultures en constant changement qui nous entourent. Able Wanamakok raconte l'histoire de ses propres découvertes et nous montre comment mieux nous comprendre sous les apparences. Née à Hong Kong et élevée aux États-Unis, elle a été influencée par les deux sociétés les plus industrieuses du monde. Son immigration avec sa famille à l'âge de dix ans a affecté la manière dont elle se percevait elle-même, sa manière de vivre, sa manière de se comporter ainsi que les décisions qu'elle a prises dans sa vie. Ce sont les conditionnements de notre environnement, de la société et des cultures autour de nous qui font de nous les adultes que nous sommes. Mais, pouvons-nous vraiment nous trouver nous-mêmes dans le monde extérieur ? Ou devons-nous plutôt regarder à l'intérieur de nous pour comprendre qui nous sommes vraiment et quelle est notre finalité ? Rejoignez Able dans son voyage à la découverte du moi authentique.

Cette présentation a été donnée lors d'un évènement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. Pour en savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
15:13

French subtitles

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