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Nous faisions la quête pour les âmes
après les vendanges.
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Nous passions dans les caves,
dans les maisons si vous voulez,
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avec un tonnelet et une brouette.
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Les types nous donnaient...
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Les types... Les familles nous donnaient
ce qu’elles voulaient.
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Et, quand le tonnelet était plein,
nous allions le vider au presbytère.
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Mais le soir je crois qu’il y avait plus
que le tonnelet...
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Ça ne se faisait qu’ici ça.
Ils appelaient ça “le vin des âmes”.
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“Le vin des âmes.”
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Le curé, avec ça en avait assez
pour l’année,
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il disait des messes,
il faisait comme il voulait.
