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Cím:
L'empreinte écologique – commence par toi-même | Aybek Rakhim | TEDxYouth@AbaySt
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Leírás:
Aybek Rakhim nous explique pourquoi il a décidé de s’engager pour l’environnement à travers l'entrepreneuriat social et répond à la question de l'avenir que nous souhaitons pour la Terre.
Aybek Rakhim est le fondateur du projet environnemental de tri des déchets « Tazalyk ».
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
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[Thème: Alignez-vous avec les jeunes]
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Je m’appelle Aybek Rakhim, j'ai 21 ans
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et je rêve que chacun trie ses déchets,
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que chacun d'entre vous trie ses déchets.
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Quand je vois des ordures
là où il ne doit pas y en avoir,
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cela me contrarie beaucoup.
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Un jour, mon père et moi passions
près d'une décharge à Pavlodar.
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Évidemment, ce n'était pas l'image
la plus agréable que j'ai pu voir :
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une odeur affreuse qui se propageait
sur des kilomètres de saleté et d'ordures
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et des oiseaux survolaient tout ça
en quête de nourriture.
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Des sachets en cellophane
comme de la neige blanche
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couvraient toute la zone.
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Des sans-abris fouillaient
dans tous ces tas
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pour trouver de quoi gagner
un peu d'argent.
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Ce terrible contraste m'est resté
en mémoire et m'a beaucoup affecté.
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Mon père était un homme d'affaires.
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Il voulait s'occuper des déchets
et bâtir des usines de recyclage.
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Je me souviens, au début du lycée,
c'est-à-dire il y a sept ans,
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d'avoir vu sur son bureau une pile
de documents, c'était plusieurs projets
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comme des panneaux solaires
et bien sûr, de recyclage des déchets.
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L'idée du recyclage des déchets m'a plu,
je me suis accroché à cette idée.
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C'est génial et écologique
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de donner un vieil objet et de recevoir
quelque chose de neuf en retour.
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Ainsi, on peut presque atteindre un cycle
infini de réutilisation de nos objets.
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Plus tard, mon père est mort
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et j'ai commencé à travailler
pour aider ma mère.
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En travaillant pour quelqu'un,
j'ai compris que ça ne me plaisait pas,
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que ce n'était pas fait pour moi.
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Et j'ai commencé à faire
mes propres projets.
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Ce qui m'a sûrement beaucoup influencé,
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c'est que mon père dirigeait sa propre
entreprise et travaillait pour lui-même.
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J'ai fait plusieurs projets
et j'ai participé à différents concours.
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Je ne vous mens pas en disant que j'ai
participé alors à plus de 50 concours,
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de formations et d'accélérateurs.
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J’essayais d'être partout et de dire :
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« Les gars, je suis là !
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J'ai un rêve et je veux le réaliser ! »
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Et ainsi un jour, on m'a invité à Astana,
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j'ai fait une présentation et demandé plus
d'investissements pour créer des usines.
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Mais ça n'allait pas trop ensemble
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un lycéen... et une usine.
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J'avais 18 ans.
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Évidemment, j'ai reçu un refus.
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Plus tard, je suis entré à l'université,
j'ai déménagé à Almaty
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et j'ai compris qu'il n'y a pas besoin
de construire de grandes usines,
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J'ai commencé à étudier cela
plus en détail
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et j'ai compris qu'il y a des usines –
elles sont peu nombreuses, mais il y en a.
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Il faut les aider.
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Le paradoxe était
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qu'il y a des déchets partout
et en grande quantité,
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mais les usines manquent de matières
à recycler, elles manquent de déchets
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qui soient recyclables
pour créer de nouvelles choses.
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Et un jour, alors que nous suivions
un cours sur les technologies mobiles,
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j'ai commencé à y réfléchir et j'ai décidé
de combiner la technologie et l'écologie.
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Je suis allé voir des usines,
je les ai étudiées, je les ai cherchées
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et j'ai regardé comment
tout cela fonctionne.
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J'ai appris qu'il y a
des points de recyclage
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qui collectent certains types
de déchets spécifiques.
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Ils les collectent et les transfèrent pour
les traiter ou bien ils le font eux-mêmes.
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Mais j'ai compris que beaucoup ne le
savent pas – ils manquent d'informations.
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Et l'information, c'est la ressource
qui donne un coup de pouce au progrès.
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J'ai créé une application où s'affichaient
tous les points de collecte
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avec des informations détaillées
sur ce qu'ils collectent, où,
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les heures d'ouverture, etc.
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Et aussi quand j'étais à l'université
ou que j'allais ailleurs à Almaty,
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je voyais qu'il n'y avait pas
de système efficace de tri des déchets.
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À Almaty, une idée reçue circulait
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selon laquelle même si
tu tries tes déchets,
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un seul camion arrive, récupère
et emmène le tout à la déchèterie.
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J'ai commencé à créer ces conditions seul,
j'ai réuni d'autres jeunes comme moi
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et nous avons commencé
à faire des projets.
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Pour devenir un héros écolo, pas besoin
d'usines – commençons par nous-même.
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J'ai trois règles zéro déchet,
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qui vous permettront d'avoir
un impact positif sur l’environnement
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et de réduire votre empreinte écologique.
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La première, c'est de remplacer des objets
jetables par des objets réutilisables.
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Par exemple, les bouteilles en plastique
par des bouteilles réutilisables
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et les emmener avec soi.
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La deuxième, c'est de ne pas
remplacer les objets cassés,
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mais les réparer
et continuer à les utiliser.
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Si vous n'en avez plus besoin,
je suis absolument sûr à 100%
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que vous pouvez trouver des gens
qui les utiliseront avec plaisir.
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c'est de n'acheter délibérément
que des choses qui peuvent être recyclées,
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c'est-à-dire penser
à son empreinte écologique.
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Ces règles ne vont pas seulement
vous faire réaliser des économies,
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elles vont aussi vous aider
à avoir un impact positif sur la nature.
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Aujourd'hui, en recevant de bons retours
et des remerciements pour notre projet,
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je comprends que j'ai choisi la bonne voie
et que mon activité est utile.
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Les gens ne comprennent pas
que nous n'avons pas d'autre planète.
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Si nous détruisons cette planète,
nous n'en trouverons pas d'autre.
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Notre avenir sera vert
ou bien il ne sera pas.
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