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« Après » / « Ça me tue »

  • 0:01 - 0:07
    (Piano)
  • 0:18 - 0:21
    (Chanson) Ça s'est fini
  • 0:21 - 0:24
    Une fois la bénédiction chantée
  • 0:26 - 0:29
    La lueur du feu
  • 0:29 - 0:34
    nous a doucement réveillés
    de notre nuit dorée
  • 0:35 - 0:37
    Pris par surprise
  • 0:38 - 0:42
    Je peux me tourner pour
    voir tes yeux ouverts
  • 0:43 - 0:48
    Et je sais que tu es vivante
  • 0:50 - 0:52
    Je connais ce sourire
  • 0:53 - 0:56
    Et rien de plus
  • 0:58 - 1:01
    Dans l'après
  • 1:01 - 1:05
    Tu vas te réveiller de ton sommeil
  • 1:05 - 1:09
    Et ton amant
  • 1:09 - 1:12
    Est le seul visage que tu vois
  • 1:13 - 1:16
    Nous sommes après
  • 1:16 - 1:20
    Toujours après
  • 1:20 - 1:23
    Il y a des rires
  • 1:24 - 1:29
    Après
  • 1:44 - 1:47
    Et la guerre
  • 1:47 - 1:51
    Personne n'a même jamais demandé pourquoi
  • 1:53 - 1:55
    Là-haut
  • 1:56 - 1:59
    Rien ne compte sauf ceux que tu aimes
  • 2:00 - 2:03
    Sors donc, avec moi
  • 2:03 - 2:07
    Tu as désormais assez avec moi
  • 2:07 - 2:10
    Seulement nous deux, tu vois
  • 2:11 - 2:14
    Et rien de plus
  • 2:15 - 2:19
    Dans l'après
  • 2:19 - 2:23
    Tu vas te réveiller de ton sommeil
  • 2:23 - 2:26
    Et ton amant
  • 2:26 - 2:29
    Est le seul visage que tu vois
  • 2:30 - 2:34
    Nous sommes après
  • 2:34 - 2:37
    Toujours après
  • 2:38 - 2:44
    Il y a des rires
    Après
  • 2:44 - 2:49
    Oh, nous sommes après
  • 2:49 - 2:52
    Toujours après
  • 2:52 - 2:55
    Il y a des rires
  • 2:55 - 3:01
    Après
  • 3:02 - 3:08
    Oh
  • 3:11 - 3:16
    Oh
  • 3:19 - 3:24
    Oh
  • 3:27 - 3:34
    Oh
  • 3:38 - 3:39
    Merci.
  • 3:39 - 3:43
    (Applaudissements)
  • 3:43 - 3:44
    Merci beaucoup.
  • 3:45 - 3:46
    (Applaudissements)
  • 3:46 - 3:48
    Merci.
  • 3:48 - 3:51
    J'adore les chansons déprimantes...
  • 3:51 - 3:52
    (Rires)
  • 3:52 - 3:53
    Vous savez ?
  • 3:53 - 3:55
    Je les écris depuis 15 ans maintenant,
  • 3:55 - 3:58
    et pour être honnête, pendant ce temps
  • 3:58 - 4:02
    J'ai commencé à croire qu'elles
    ne sont pas du tout déprimantes.
  • 4:02 - 4:06
    En fait, je dirais qu'elles sont les plus
    importantes chansons que nous ayons.
  • 4:06 - 4:09
    Des chansons qui parlent de tristesse,
  • 4:09 - 4:11
    de deuil,
  • 4:11 - 4:12
    de nostalgie,
  • 4:12 - 4:14
    du côté sombre de l'amour,
  • 4:14 - 4:17
    les dessous d'être vivant,
  • 4:17 - 4:20
    ce sont les chansons
    dont je ne me lasse jamais
  • 4:20 - 4:22
    et que je ne me lasse jamais d'écrire
  • 4:22 - 4:24
    car elles me font me sentir moins seul.
  • 4:25 - 4:28
    Elles parlent à une partie
    bien réelle d'être humain
  • 4:28 - 4:31
    qui peut souvent être cachée
    dans la peur et la honte
  • 4:31 - 4:34
    et repoussée au plus profond,
    où elle traîne et pourrit.
  • 4:34 - 4:36
    Mais je pense
    qu'en écoutant ces chansons -
  • 4:37 - 4:39
    en écoutant vraiment -
  • 4:39 - 4:43
    nous pouvons nous permettre de ressentir
    ces émotions difficiles, une fois de plus,
  • 4:43 - 4:45
    mais de façon cathartique et curative.
  • 4:46 - 4:51
    Une façon qui nous rappelle, en écoutant,
    que nous ne sommes pas seuls dans le noir.
  • 4:53 - 4:57
    Il y a un dicton japonais
    connu comme « mono no aware »
  • 4:57 - 5:02
    que l'on peut traduire grossièrement
    par « l'intensité douce-amère des choses »
  • 5:02 - 5:06
    ou le pathos ou le « à quoi bon ».
  • 5:06 - 5:10
    C'est une précieuse prise de
    conscience de l'impermanence.
  • 5:10 - 5:15
    A la fois une tristesse douce,
    éphémère tant que la vie passe,
  • 5:15 - 5:20
    et une tristesse doucement
    persistante et plus profonde,
  • 5:20 - 5:22
    de l'impermanence de toute la réalité.
  • 5:23 - 5:28
    « Mono no aware » peut se manifester par
    des nombreuses histoires de vie et moments
  • 5:28 - 5:29
    et chansons.
  • 5:29 - 5:33
    Un exemple de la culture japonaise est
    la célébration de la fleur de cerisier.
  • 5:34 - 5:37
    La fleur de cerisier en elle-même
    n'est pas plus extraordinaire
  • 5:37 - 5:40
    qu'un pommier ou qu'un oranger,
  • 5:40 - 5:43
    mais ce qui la démarque est sa brièveté.
  • 5:44 - 5:46
    Une fleur de cerisier tombe
    en à peine une semaine --
  • 5:46 - 5:49
    et peut être emportée par
    la plus douce des brises --
  • 5:50 - 5:52
    et cela la rend encore plus magnifique.
  • 5:53 - 5:54
    Elle est totalement fragile,
  • 5:54 - 5:57
    et la fragilité donne ce
    côté poignant à la vie.
  • 5:58 - 5:59
    Étant un type joyeux,
  • 5:59 - 6:02
    rien ne me parle plus que cela, et
  • 6:02 - 6:03
    (Rires)
  • 6:03 - 6:08
    Je pense que ça a été l'essence
    de mes années de composition de chansons,
  • 6:08 - 6:10
    de ce que me pousse à écrire,
  • 6:10 - 6:11
    de ce que m'inspire à chanter.
  • 6:12 - 6:15
    Parce que la douleur, le deuil
    et le doute,
  • 6:15 - 6:19
    quand ils se manifestent
    en musique, en chansons --
  • 6:19 - 6:23
    quand on les rend beaux
    dans la poésie et la peinture,
  • 6:24 - 6:27
    ils peuvent créer une communauté
    et une affinité
  • 6:27 - 6:30
    en sachant que nous ne sommes pas
    tous seuls dans le noir.
  • 6:31 - 6:35
    Ma prochaine chanson s'appelle
    « Ça me tue »
  • 6:35 - 6:37
    et comme le nom insinue,
  • 6:37 - 6:39
    elle n'est pas idéale
    pour la piste de danse.
  • 6:39 - 6:40
    (Rires)
  • 6:40 - 6:41
    Mais
  • 6:41 - 6:43
    elle n'est pas pitoyable.
  • 6:43 - 6:45
    Elle est remplie d'amour et d'espoir.
  • 6:45 - 6:48
    Et je pense que ça illustre tout
    ce dont j'ai parlé.
  • 6:48 - 6:53
    C'est la première chanson que j'ai écrite
    du point de vue d'une autre personne.
  • 6:53 - 6:55
    Plus précisément, ma grand-mère,
  • 6:55 - 6:58
    qui continue de vivre sans
    mon défunt grand-père,
  • 6:58 - 7:01
    en appréciant de nouvelles
    choses dans sa vie :
  • 7:02 - 7:04
    ses petits-enfants qui se marient,
  • 7:04 - 7:06
    qui ont leurs propres enfants,
  • 7:06 - 7:07
    qui parlent à TED --
  • 7:08 - 7:12
    tout en vivant sans son âme sœur,
    qui lui manque tant.
  • 7:13 - 7:14
    Merci.
  • 7:19 - 7:26
    (Piano)
  • 7:33 - 7:37
    (Chanson) Mon amour
    tu te réveillerais aujourd'hui ?
  • 7:40 - 7:44
    Je te promets que tu reconnaîtrais ma foi
  • 7:47 - 7:51
    Je veux te montrer comment
    j'ai grandi ici
  • 7:54 - 7:57
    Ici je ne suis pas seule
  • 7:58 - 8:00
    Et je sais que je vais être bien
  • 8:01 - 8:08
    Mais c'est toujours plus difficile
    quand l'hiver arrive
  • 8:08 - 8:15
    Et je ne peux que me souvenir
    de tous les mots que je n'ai jamais dits
  • 8:19 - 8:25
    Et ça me tue
    que tu ne sois pas là avec moi
  • 8:25 - 8:28
    Je vis joyeusement
  • 8:29 - 8:31
    Mais je me sens coupable
  • 8:33 - 8:39
    Et tu ne vas pas me croire
    les merveilles que je peux voir
  • 8:40 - 8:43
    Ce monde me change
  • 8:44 - 8:48
    Mais je t'aimerais fidèlement.
  • 8:49 - 8:54
    (Piano)
  • 8:55 - 9:00
    Oh, tout est plus grand ces jours-ci
  • 9:02 - 9:09
    Peut-être je me sens plus petite
    et le temps passe trop vite
  • 9:10 - 9:13
    A tel point que je pourrais te montrer
  • 9:13 - 9:16
    Comment tous les arrière-petits-enfants
  • 9:16 - 9:22
    Rient comme nous riions
    quand nous étions jeunes
  • 9:23 - 9:29
    Et moi aussi je ris comme nous riions
    quand nous étions jeunes
  • 9:31 - 9:37
    Oh, ça me tue que
    tu ne sois pas ici avec moi
  • 9:37 - 9:41
    Je vis joyeusement
  • 9:41 - 9:43
    Mais je me sens coupable
  • 9:45 - 9:51
    Et tu ne vas pas me croire
    les merveilles que je peux voir
  • 9:51 - 9:55
    Ce monde me change
  • 9:55 - 9:59
    Je t'aimerais fidèlement
  • 10:00 - 10:05
    Oh
  • 10:05 - 10:10
    Oh
  • 10:14 - 10:19
    Oh
  • 10:19 - 10:24
    Oh
  • 10:26 - 10:30
    Oh, ça me tue
  • 10:30 - 10:33
    Que tu ne sois pas ici avec moi
  • 10:34 - 10:36
    Je vis joyeusement
  • 10:37 - 10:40
    Mais je me sens coupable
  • 10:42 - 10:48
    Et tu ne vas pas croire
    les merveilles que je peux voir
  • 10:48 - 10:51
    Ce monde me change
  • 10:51 - 10:56
    Je t'aimerais fidèlement
  • 10:56 - 10:59
    Oh, ça me tue
  • 10:59 - 11:02
    Que tu ne sois pas là avec moi
  • 11:03 - 11:06
    Je vis joyeusement
  • 11:06 - 11:10
    Mais je me sens coupable
  • 11:11 - 11:17
    Et tu ne vas pas croire
    les merveilles que je peux voir
  • 11:18 - 11:22
    Ce monde me change
  • 11:22 - 11:26
    Mais je t'aimerais fidèlement
  • 11:29 - 11:31
    Merci beaucoup.
  • 11:31 - 11:35
    (Applaudissements et acclamations)
Title:
« Après » / « Ça me tue »
Speaker:
Luke Sital-Singh
Description:

Luke Sital-Singh chante des chansons d'amour, de nostalgie et de deuil dans cette performance émouvante de « Après » et « Ça me tue ». « Ce sont les chansons dont je ne me lasse jamais, et que je ne me lasse jamais d'écrire, car elles me font me sentir moins seul, » dit-il.

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English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
11:48
eric vautier approved French subtitles for "Afterneath" / "Killing Me"
eric vautier edited French subtitles for "Afterneath" / "Killing Me"
eric vautier edited French subtitles for "Afterneath" / "Killing Me"
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