Return to Video

La question que j'ai failli ne pas poser et comment cela a changé ma vie | Rita Wilson | TEDxNashvilleWomen

  • 0:16 - 0:18
    Comment allez-vous ?
  • 0:18 - 0:21
    C'est très excitant - très très excitant.
  • 0:21 - 0:22
    J'adore Nashville.
  • 0:22 - 0:24
    C'est l'une de mes villes préférées.
  • 0:24 - 0:28
    Je suis ici pour vous poser
    une question très précise :
  • 0:30 - 0:32
    Qu'est-ce que je veux ?
  • 0:33 - 0:34
    Qu'est-ce que vous voulez ?
  • 0:34 - 0:38
    Vous êtes-vous déjà posé cette question,
    qu'est-ce que je veux ?
  • 0:38 - 0:42
    Je ne l'avais jamais
    vraiment fait jusqu'en 2005.
  • 0:42 - 0:43
    Un petit retour en arrière.
  • 0:44 - 0:48
    Je suis née et j'ai grandi
    à Hollywood, en Californie.
  • 0:48 - 0:50
    Je suis américaine de première génération.
  • 0:50 - 0:52
    C'est là que mes parents ont déménagé
  • 0:52 - 0:54
    après s'être rencontrés à New-York
    dans les années 50.
  • 0:55 - 0:57
    Mon père.
  • 0:57 - 0:59
    Mon père était bulgare.
  • 0:59 - 1:00
    Il parlait cinq langues.
  • 1:00 - 1:03
    C'était un homme incroyable.
  • 1:03 - 1:05
    Ceux qui le connaissaient l’appréciaient.
  • 1:05 - 1:07
    Il avait tellement d'intégrité.
  • 1:07 - 1:10
    Mais il vivait en Bulgarie.
  • 1:10 - 1:14
    Et il voulait une vie meilleure.
  • 1:14 - 1:16
    Il a été enrôlé dans l'armée bulgare
  • 1:16 - 1:18
    à l'âge de 19 ans,
  • 1:18 - 1:21
    et alors qu'il était là-bas,
    un jour, en passant,
  • 1:21 - 1:26
    il voit qu'il y a 12 bouteilles d'eau
    pétillante à l'arrière d'un camion.
  • 1:26 - 1:28
    Et il regarde autour,
    il n'y avait personne,
  • 1:28 - 1:30
    et il les prend.
  • 1:30 - 1:32
    Je ne sais pas pourquoi il les a prises.
  • 1:32 - 1:35
    Certainement, parce qu'il voulait
    les donner à son père,
  • 1:35 - 1:37
    qui avait une petite auberge.
  • 1:38 - 1:39
    Mais il s'est fait prendre,
  • 1:39 - 1:43
    et l'armée bulgare décida
    d'en faire un exemple.
  • 1:44 - 1:48
    Ils l'ont donc condamné à trois ans
    et quatre mois de prison,
  • 1:48 - 1:49
    qu'il a purgés.
  • 1:50 - 1:54
    Il est sorti plus tôt, au bout
    de trois ans, pour bonne conduite.
  • 1:54 - 1:58
    Il décida de rester à Plovdiv,
    la ville où se trouvait la prison,
  • 1:58 - 2:02
    et il a fini par rencontrer
    une jeune femme, et ils se sont mariés.
  • 2:02 - 2:03
    Elle tomba rapidement enceinte,
  • 2:03 - 2:05
    et pendant l'accouchement,
  • 2:06 - 2:08
    elle mourut en couches.
  • 2:09 - 2:11
    Leur fils était né,
  • 2:12 - 2:15
    mais mon frère Emil décéda
    quatre mois plus tard.
  • 2:17 - 2:21
    Mon père, je pense, vécut un traumatisme -
  • 2:22 - 2:24
    il voulait être libre.
  • 2:24 - 2:26
    Il voulait quitter ce communisme.
  • 2:26 - 2:30
    Alors il a pensé :
    « Je veux aller en Amérique. »
  • 2:30 - 2:34
    Pas si facile à faire - vous ne pouvez pas
    juste quitter un pays communiste.
  • 2:34 - 2:37
    Alors il essaya de s'échapper,
    mais ils l'ont attrapé.
  • 2:38 - 2:41
    Et ils l'ont envoyé
    dans un camp de travail forcé.
  • 2:42 - 2:45
    Pendant qu'il était dans ce camp,
  • 2:45 - 2:48
    il a vu qu'un modèle
    commençait à se développer.
  • 2:48 - 2:51
    Il était mineur de charbon,
    et il travaillait pendant la journée,
  • 2:51 - 2:55
    mais il remarqua que la nuit,
    des trains arrivaient,
  • 2:55 - 2:59
    et ces trains bloquaient
    un certain angle de vue des gardiens.
  • 3:00 - 3:03
    Alors il s'est lié d'amitié avec un garde,
    et il dit à ce garde,
  • 3:03 - 3:07
    en le soudoyant avec un paquet
    ou une cartouche de cigarettes :
  • 3:07 - 3:10
    « Écoute, tu penses que je peux entrer
    dans l'équipe de nuit ?
  • 3:10 - 3:12
    Je suis plus du soir. »
  • 3:13 - 3:15
    Et le garde a dit : « Ok. »
  • 3:16 - 3:18
    Donc mon père avait maintenant un plan.
  • 3:18 - 3:22
    Il commence à regarder tous les trains
    et quand ils arrivent,
  • 3:22 - 3:24
    et il commerce à voir une logique.
  • 3:25 - 3:28
    Et un soir, lors d'une garde de nuit,
    à environ 1h30 du matin,
  • 3:28 - 3:32
    il dit aux autres personnes
    et aux gardes :
  • 3:32 - 3:34
    « Écoutez, il commence
    à faire un peu froid.
  • 3:34 - 3:37
    Vous pensez que je peux descendre
    chercher du bois pour le feu ? »
  • 3:37 - 3:40
    Et ils ont dit : « Je pense
    que c'est une bonne idée. »
  • 3:40 - 3:43
    Et il a dit : « Est-ce que je peux
    prendre mon ami Richard avec moi,
  • 3:43 - 3:45
    à deux, on gagnera du temps ? »
  • 3:45 - 3:47
    Et les gardes ont dit : « Ok. »
  • 3:48 - 3:51
    Ils avaient chronométré ça parfaitement,
    les trains sont arrivés,
  • 3:51 - 3:54
    ils sont passés entre deux wagons,
  • 3:54 - 3:57
    et ils ont couru, encore et encore,
  • 3:57 - 3:59
    et ils ont continué de courir.
  • 3:59 - 4:02
    Et le temps qu'ils réalisent
    qu'ils étaient partis,
  • 4:02 - 4:05
    ils étaient bien trop loin
    pour être retrouvés.
  • 4:05 - 4:07
    Ils ont trouvé un travail sur un bateau -
  • 4:07 - 4:09
    enfin, juste mon père, il était le docker,
  • 4:09 - 4:11
    le gars qui pelletait
    le charbon sur le bateau.
  • 4:11 - 4:14
    Et ce bateau allait en Amérique.
  • 4:14 - 4:16
    Mais il n'y avait qu'un seul travail,
  • 4:16 - 4:18
    alors il demanda s'il pouvait
    emmener son ami Richard,
  • 4:18 - 4:20
    et ils ont dit : « Non. »
  • 4:20 - 4:22
    Alors mon père embarqua en cachette
    Richard sur le bateau.
  • 4:22 - 4:24
    (Rires)
  • 4:24 - 4:27
    Ils ont finalement atteint Philadelphie,
  • 4:27 - 4:30
    où ils ont quitté le bateau
  • 4:30 - 4:32
    pour ne jamais se retourner.
  • 4:33 - 4:36
    Et c'est là que mes parents
    se sont rencontrés, à New-York,
  • 4:37 - 4:42
    parce que mon père avait eu le courage
    de comprendre ce qu'il voulait :
  • 4:42 - 4:44
    il voulait être libre.
  • 4:45 - 4:47
    Il voulait venir en Amérique.
  • 4:47 - 4:49
    Et il l'a fait.
  • 4:50 - 4:51
    Ma mère.
  • 4:51 - 4:53
    Ma mère était grecque.
  • 4:53 - 4:57
    Ma mère était grecque,
    mais elle est née en Amérique.
  • 4:58 - 5:00
    Et quand elle avait
    quatre ans, sa famille,
  • 5:00 - 5:04
    qui se débrouillait bien en Amérique
    et qui étaient tous citoyens américains,
  • 5:04 - 5:06
    décida de retourner dans leur village,
  • 5:06 - 5:09
    qui était à la frontière
    de l'Albanie et de la Grèce,
  • 5:09 - 5:11
    mais techniquement en Albanie.
  • 5:12 - 5:13
    Et là,
  • 5:13 - 5:15
    pendant ce merveilleux été de vacances,
  • 5:15 - 5:19
    cette petite famille américaine
    a été frappée par la tragédie :
  • 5:19 - 5:22
    son père décéda subitement.
  • 5:23 - 5:28
    Et ma grand-mère était maintenant veuve
    avec quatre enfants de moins de 10 ans.
  • 5:30 - 5:32
    Et les membres de la famille dirent :
  • 5:33 - 5:34
    « Restez au village.
  • 5:34 - 5:37
    Qu'est-ce qu'une veuve avec quatre enfants
    va faire en Amérique ? »
  • 5:38 - 5:41
    Et donc maintenant vous avez
    ces citoyens américains
  • 5:42 - 5:44
    qui ont quitté leur maison,
  • 5:44 - 5:46
    de retour dans ce village,
  • 5:46 - 5:49
    qui n'était pas la maison
    que les enfants avaient connue.
  • 5:49 - 5:51
    C'était juste une maison pour le moment.
  • 5:52 - 5:55
    Alors ils sont restés,
  • 5:55 - 5:58
    et ils sont restés quelques années.
  • 5:58 - 6:02
    Mais la guerre a commencé à éclater,
    et peu après la guerre,
  • 6:02 - 6:04
    qui était maintenant occupée
    par les Italiens
  • 6:04 - 6:07
    qui travaillaient avec les Nazis -
    des gardes armés partout -
  • 6:09 - 6:13
    ils savaient que ça devenait difficile
    et qu'ils devraient partir.
  • 6:13 - 6:15
    Mais ils ne savaient pas comment.
  • 6:15 - 6:17
    Vous devez comprendre quelque chose.
  • 6:17 - 6:22
    Quand ma mère parlait de s'échapper
    de ces montagnes -
  • 6:22 - 6:23
    j'ai grandi à Hollywood Hills -
  • 6:23 - 6:26
    je pensais que ce serait comme
    des petites collines vallonnées
  • 6:26 - 6:29
    comme dans les films,
    où est le panneau Hollywood.
  • 6:29 - 6:32
    Mais non, il y avait plus de montagnes.
  • 6:32 - 6:37
    Les montagnes étaient énormes,
    mais ils avaient un plan.
  • 6:37 - 6:39
    Et le plan était le suivant :
  • 6:40 - 6:43
    ma famille allait partir de nuit,
  • 6:43 - 6:45
    là où personne ne se méfierait,
  • 6:45 - 6:47
    quand tout le monde pensait
    qu'ils dormaient,
  • 6:47 - 6:50
    quand il n'y avait aucune raison
    de penser que quelqu'un partirait
  • 6:50 - 6:52
    au milieu de la nuit.
  • 6:52 - 6:54
    Mais il y avait un contretemps.
  • 6:54 - 7:00
    Ma mère découvrit qu'une lettre
    devait arriver le lendemain.
  • 7:00 - 7:03
    Et si personne n'était là
    pour réceptionner cette lettre,
  • 7:03 - 7:06
    les gardes sauraient
    qu'ils étaient partis.
  • 7:06 - 7:08
    C'était un petit village.
  • 7:08 - 7:10
    Ils auraient vu si vous n'étiez pas là.
  • 7:11 - 7:14
    Et donc ma mère a dû
    se poser la question :
  • 7:14 - 7:15
    qu'est-ce que je veux ?
  • 7:16 - 7:17
    Qu'est-ce que je veux ?
  • 7:18 - 7:19
    Je veux rentrer à la maison.
  • 7:21 - 7:25
    Alors elle décida de se porter volontaire
    pour être celle qui resterait à la maison.
  • 7:25 - 7:30
    Sa famille est partie devant,
    elle a attendu, a réceptionné la lettre,
  • 7:30 - 7:36
    et la nuit suivante, elle est allée seule
    à travers ces énormes montagnes
  • 7:36 - 7:40
    pour retrouver sa famille, qui attendait
    de l'autre côté, en Grèce,
  • 7:40 - 7:42
    pour qu'ils puissent retourner à Athènes,
  • 7:42 - 7:46
    renouveler leurs passeports
    et rentrer en Amérique.
  • 7:46 - 7:49
    C'est comme ça qu'ils ont fini
    à Hollywood, où je suis née.
  • 7:50 - 7:54
    Et mes parents ont accompli
    les choses les plus incroyables :
  • 7:54 - 7:57
    ils étaient capables de se demander
    ce qu'ils voulaient
  • 7:57 - 7:59
    et prendre les mesures nécessaires
    pour que cela se réalise.
  • 7:59 - 8:04
    Et me voilà, j'ai pu commencer
    une carrière à 14 ans,
  • 8:04 - 8:07
    en tant que mannequin
    et en faisant le Brady Bunch -
  • 8:07 - 8:09
    certains connaissent
    peut-être cet épisode.
  • 8:09 - 8:13
    Pat Conway, Greg m'a choisie pour être
    la meneuse des pom-pom girls,
  • 8:13 - 8:16
    pas Maria ou sa petite amie.
  • 8:16 - 8:17
    (Rires)
  • 8:18 - 8:21
    Et j'adorais ma vie.
  • 8:21 - 8:23
    Mon père était barman.
  • 8:23 - 8:26
    Et je me souviens mettre
    ces petites pièces,
  • 8:26 - 8:29
    les pourboires qu'il se faisait
    les samedis soirs,
  • 8:29 - 8:30
    et elles allaient à la banque.
  • 8:30 - 8:34
    Je ne pensais pas que je voulais
    mieux réussir que mes parents.
  • 8:34 - 8:38
    Je voulais être comme mes parents
    à cause de ce qu'ils avaient fait.
  • 8:38 - 8:41
    Ils m'ont permis d'avoir des rêves,
  • 8:41 - 8:44
    de faire des choses
    que je voulais faire, être actrice,
  • 8:44 - 8:46
    à cause des risques qu'ils avaient pris.
  • 8:46 - 8:49
    Et donc, je voulais juste être comme eux,
  • 8:49 - 8:52
    et je n'ai jamais pensé
    que je pouvais avoir autre chose
  • 8:52 - 8:54
    ou même que je pouvais
    vouloir autre chose.
  • 8:54 - 8:57
    Pour eux, le succès,
    c'était de vivre sans peur,
  • 8:57 - 9:00
    c'était de vivre dans un pays libre.
  • 9:00 - 9:02
    Et puis en 2005,
  • 9:02 - 9:05
    j'ai lu un article qui a changé ma vie.
  • 9:06 - 9:09
    C'était une interview avec Oprah Winfrey.
  • 9:10 - 9:12
    Et le journaliste demandait à Oprah :
  • 9:13 - 9:17
    « Je ne comprends pas, Oprah,
    comment faites-vous toutes ces choses ?
  • 9:17 - 9:19
    Vous avez une émission de télé,
    vous écrivez des livres,
  • 9:19 - 9:22
    vous faites des discours,
    vous jouez dans des films,
  • 9:22 - 9:24
    vous produisez des films et des séries.
  • 9:24 - 9:25
    Comment faites-vous ? »
  • 9:26 - 9:30
    Et elle a dit : « Eh bien,
    je sais ce que je veux.
  • 9:31 - 9:34
    Et lorsque vous savez ce que vous voulez,
  • 9:34 - 9:37
    vous pouvez tout mettre
    en œuvre pour y arriver.
  • 9:38 - 9:42
    La plupart des gens ne savent pas
    ce qu'ils veulent. »
  • 9:43 - 9:44
    Qu'est-ce que je veux ?
  • 9:45 - 9:48
    Cette question me terrifiait.
  • 9:48 - 9:50
    Comment pouvais-je même
    vouloir quelque chose ?
  • 9:50 - 9:52
    J'avais l'impression
  • 9:52 - 9:57
    que c'était une question
    que vous ne pouvez pas vous poser.
  • 9:58 - 10:02
    C'était quelque chose que les autres
    se demandent, mais pas moi.
  • 10:02 - 10:03
    Pourquoi ?
  • 10:03 - 10:04
    J'avais tout.
  • 10:04 - 10:07
    En 2005, j'avais les parents
    les plus incroyables.
  • 10:07 - 10:10
    J'avais un mari formidable, des enfants.
  • 10:10 - 10:12
    Nous étions en bonne santé.
  • 10:12 - 10:13
    Nous vivions nos vies.
  • 10:13 - 10:16
    Poser une question comme :
    « Qu'est-ce que je veux ? »
  • 10:16 - 10:17
    me semblait égoïste.
  • 10:17 - 10:19
    Cela paraissait cupide.
  • 10:19 - 10:21
    J'avais l'impression
    que je ne pouvais pas.
  • 10:21 - 10:23
    Et donc je n'ai pas posé la question.
  • 10:23 - 10:26
    J'ai essayé de la poser,
    mais je n'arrêtais pas de me fermer.
  • 10:26 - 10:31
    Je ne me permettais même pas
    le fantasme de poser cette question.
  • 10:32 - 10:36
    Mais en tant qu'actrice, nous avons
    un jeu d'acteurs qui s'appelle « Et si ? »
  • 10:36 - 10:37
    Donc j'ai commencé à me dire :
  • 10:37 - 10:41
    « Et si je pouvais vouloir quelque chose,
    qu'est-ce que ce serait ? »
  • 10:41 - 10:43
    Et si ?
  • 10:43 - 10:47
    Et donc j'allais courir, j'allais marcher,
    et j'allais faire des randonnées,
  • 10:47 - 10:49
    et je me posais cette question.
  • 10:50 - 10:53
    Et si je pouvais vouloir quelque chose,
    qu'est-ce que ce serait ?
  • 10:54 - 10:57
    Et un jour, la réponse m'est apparue.
  • 10:59 - 11:00
    La musique.
  • 11:01 - 11:05
    La musique était la chose
    qui me rendait heureuse.
  • 11:05 - 11:09
    Quand je regarde en arrière,
    ce qui me rendait heureuse petite,
  • 11:09 - 11:11
    c'était la musique.
  • 11:11 - 11:13
    Je pouvais chanter
    « Ode to Billy Joe » au pied levé.
  • 11:13 - 11:16
    Et au fait, qu'est-ce qui se passe
    dans cette chanson ?
  • 11:16 - 11:18
    (Rires)
  • 11:18 - 11:20
    Ma mère et moi étions en voiture ;
  • 11:20 - 11:22
    j'entendais de la musique à la radio,
  • 11:22 - 11:24
    et elle me disait des choses
    avec son accent grec
  • 11:24 - 11:27
    comme : « Cette chanson va être un tube. »
  • 11:27 - 11:28
    (Rires)
  • 11:28 - 11:30
    Et nous chantions en chœur.
  • 11:31 - 11:35
    J'ai pris un travail de guichetière
    dans une salle de concert
  • 11:35 - 11:37
    appelée « the Universal Amphitheatre »,
  • 11:37 - 11:40
    parce que tout l'été,
    je pouvais prendre les tickets,
  • 11:40 - 11:43
    mais nous étions autorisés
    à regarder les concerts.
  • 11:43 - 11:45
    Et je m'asseyais sur ces marches,
  • 11:45 - 11:49
    et je regardais les artistes
    passer tout l'été - tous les plus grands.
  • 11:49 - 11:53
    Et je me disais : « Comment ?
    Comment font-ils ?
  • 11:53 - 11:54
    Comment montent-ils sur scène ?
  • 11:54 - 11:57
    Comment font-ils
    pour être dans un groupe ?
  • 11:57 - 11:58
    Comment écrit-on de la musique ?
  • 11:58 - 12:01
    Combien de temps faut-il
    pour apprendre un instrument ? »
  • 12:01 - 12:03
    Je ne savais pas comment faire.
  • 12:03 - 12:05
    Il n'y avait pas YouTube à cette époque.
  • 12:05 - 12:07
    Mon père était barman,
    ma mère était mère au foyer -
  • 12:07 - 12:10
    je ne connaissais personne
    dans le milieu -
  • 12:10 - 12:12
    mais je le voulais tellement.
  • 12:13 - 12:17
    Donc en 2005, j'ai eu
    cette révélation pour la musique,
  • 12:18 - 12:21
    et peu après, j'ai un rendez-vous
    avec mon agence.
  • 12:22 - 12:23
    Et j'entre dans le bureau,
  • 12:23 - 12:25
    et ils me posent la question habituelle
  • 12:25 - 12:28
    quand vous avez un rendez-vous
    avec votre agent :
  • 12:28 - 12:31
    « Donc, Rita, dites-nous ce que tu veux.
  • 12:31 - 12:33
    Que veux-tu faire ? »
  • 12:35 - 12:37
    Et j'ai dit les mots :
  • 12:38 - 12:39
    « De la musique.
  • 12:40 - 12:43
    J'aimerais bien faire
    une comédie musicale. »
  • 12:45 - 12:48
    Et j'ai eu l'impression d'être debout là,
  • 12:48 - 12:50
    comme dans un rêve où on est nu
  • 12:50 - 12:51
    (Rires)
  • 12:51 - 12:54
    et que tout le monde nous regarde
  • 12:54 - 12:56
    et on le sait, mais on ne peut pas bouger.
  • 12:57 - 12:59
    C'est ce que j'ai ressenti.
  • 12:59 - 13:03
    Et ils m'ont regardée :
    « Hum, de la musique. »
  • 13:03 - 13:06
    Ils n'avaient jamais entendu ça
    de ma part auparavant.
  • 13:07 - 13:13
    Et parfois l'univers complote pour
    travailler avec vous, non contre vous.
  • 13:14 - 13:16
    Et je vous assure que c'est vrai.
  • 13:16 - 13:19
    Le lendemain même, j'ai reçu un appel.
  • 13:19 - 13:21
    Et ils ont dit : « Rita,
  • 13:21 - 13:24
    tu as une offre pour jouer Roxie Hart
  • 13:24 - 13:27
    dans la comédie musicale
    “Chicago” à Broadway. »
  • 13:29 - 13:33
    Je n'arrivais pas à y croire -
    J'ai appelé mon amie Nora Ephron,
  • 13:33 - 13:34
    et j'ai dit : « Nora » -
  • 13:34 - 13:38
    vous savez qui elle est,
    l'incroyable scénariste et réalisatrice -
  • 13:38 - 13:39
    et j'ai dit : « Nora,
  • 13:39 - 13:42
    on m'a proposé cette comédie musicale
    à Broadway, “Chicago”.
  • 13:42 - 13:43
    Que dois-je faire ? »
  • 13:43 - 13:46
    Et elle a dit : « Eh bien,
    tu devrais aller la voir,
  • 13:46 - 13:48
    t'assurer qu'elle est bien
    en bonne voie. »
  • 13:48 - 13:50
    (Rires)
  • 13:51 - 13:53
    Alors je me suis dit : « Ok. »
  • 13:54 - 13:56
    Donc je prends mon mari,
    je prends ma fille
  • 13:56 - 13:58
    et nous nous envolons pour New-York,
  • 13:58 - 14:00
    et nous allons voir
    la comédie musicale « Chicago ».
  • 14:01 - 14:04
    C'est fantastique.
  • 14:04 - 14:06
    Tout le monde est incroyable -
  • 14:06 - 14:09
    la chorégraphie de Bob Fosse,
    les mains de Jazz,
  • 14:09 - 14:12
    le chant, la danse, les rires -
  • 14:12 - 14:14
    c'était incroyable !
  • 14:14 - 14:16
    Et pendant l'entracte,
  • 14:17 - 14:20
    je me suis tournée
    vers mon mari et j'ai dit :
  • 14:21 - 14:23
    (Rires)
  • 14:26 - 14:29
    « Il est hors de question que je fasse
    cette comédie musicale. »
  • 14:29 - 14:31
    (Rires)
  • 14:31 - 14:35
    Et il m'a dit : « Tu vas le faire. »
  • 14:35 - 14:38
    J'ai dit : « Je suis terrifiée ;
    je ne peux pas le faire. »
  • 14:38 - 14:41
    Je me tourne vers ma fille,
    en espérant qu'elle serait d'accord.
  • 14:41 - 14:44
    Et elle m'a dit :
    « Non, tu le fais à 1 000%. »
  • 14:45 - 14:49
    Et je pense que parfois,
    les gens qu'on aime
  • 14:49 - 14:53
    savent ce que vous devez faire
    avant même que vous le fassiez.
  • 14:53 - 14:57
    Ainsi, j'ai participé
    à « Chicago The Musical »
  • 14:57 - 14:58
    à Broadway.
  • 14:58 - 15:01
    (Applaudissements)
  • 15:04 - 15:06
    Et ça a changé ma vie.
  • 15:06 - 15:07
    Ça a changé ma vie.
  • 15:07 - 15:09
    Je chantais tous les jours.
  • 15:09 - 15:12
    Je chantais de superbes chansons
    tous les jours.
  • 15:12 - 15:15
    J'ai rencontré des gens incroyables ;
    j'avais une communauté.
  • 15:15 - 15:17
    Cela m'a conduite
    à la définition de mission -
  • 15:17 - 15:21
    ma déclaration de mission personnelle -
    que je n'allais faire que des projets
  • 15:21 - 15:22
    avec de la musique.
  • 15:22 - 15:27
    Et heureusement, j'ai trouvé une comédie
    musicale d'ABBA appelée « Mamma Mia »
  • 15:27 - 15:32
    que mon mari et moi avons transformée
    en film plus une suite.
  • 15:32 - 15:36
    Je voulais faire une comédie musicale
    basée sur la musique des années 70.
  • 15:36 - 15:39
    J'ai rencontré un ami qui cherchait
    des nouveaux talents pour un label.
  • 15:39 - 15:42
    Et j'étais en train de lui dire mes idées,
    et il m'a dit : « Eh bien,
  • 15:42 - 15:45
    pourquoi tu ne ferais pas
    un album avec ça d'abord
  • 15:45 - 15:46
    et voir si tu - voir ce que ça donne. »
  • 15:46 - 15:49
    J'ai dit : « Mais je ne suis pas
    une chanteuse ;
  • 15:49 - 15:51
    j'ai juste joué
    dans une comédie musicale. »
  • 15:51 - 15:54
    Il dit : « Rencontre
    un producteur de mes amis. »
  • 15:54 - 15:58
    Et avec que je réalise, je faisais
    un album de reprises intitulé « AM/FM. »
  • 15:59 - 16:03
    Aller au studio tous les jours,
    j'étais si heureuse.
  • 16:03 - 16:06
    Vous n'imaginez même pas
    la montée d'endorphine
  • 16:06 - 16:09
    que j'avais en chantant tous les jours.
  • 16:10 - 16:12
    Et un autre miracle s'est produit :
  • 16:13 - 16:15
    j'ai rencontré Kara DioGuardi.
  • 16:16 - 16:19
    Kara DioGuardi était un cadeau
    que « Chicago » m'a offert.
  • 16:19 - 16:22
    C'est une compositrice
    et productrice extraordinaire.
  • 16:22 - 16:25
    Certains d'entre vous la connaisse
    pour avoir été juge dans American Idol.
  • 16:25 - 16:28
    Et notre capitaine de danse,
    Greg Butler de « Chicago » a dit :
  • 16:28 - 16:31
    « Tu adorerais Kara -
    tu devrais la rencontrer. »
  • 16:31 - 16:33
    Et nous nous sommes rencontrées.
  • 16:33 - 16:37
    Et elle m'a dit : « Rita, dis-moi.
  • 16:37 - 16:40
    Qu'est-ce que tu veux ? »
  • 16:41 - 16:45
    Et j'ai dit : « Oh mon dieu, Kara,
    encore cette question.
  • 16:45 - 16:47
    J'adorerais être compositrice.
  • 16:47 - 16:51
    J'adorerais écrire, mais
    je ne joue pas d'un instrument.
  • 16:52 - 16:53
    Je ne fais pas ça.
  • 16:53 - 16:55
    Je ne lis pas la musique comme toi. »
  • 16:55 - 16:59
    Elle a dit : « Je ne joue pas d'instrument
    et je ne lis pas de musique non plus.
  • 16:59 - 17:01
    Elle m'a posé une question :
  • 17:01 - 17:04
    « Est-ce que tu as
    quelque chose à raconter ? »
  • 17:06 - 17:08
    Et j'ai dit que j'avais beaucoup
    de choses à raconter.
  • 17:09 - 17:11
    Elle a dit : « Tu sais quoi ?
  • 17:11 - 17:13
    Je vais écrire ces deux premières
    chansons avec toi. »
  • 17:13 - 17:16
    Et elle a fait appel à un autre
    compositeur, Jason Reeves,
  • 17:16 - 17:18
    et nous avons écrit mes deux
    premières chansons.
  • 17:18 - 17:21
    Après ça, j'ai commencé
    à venir à Nashville,
  • 17:21 - 17:25
    et j'ai rencontré une communauté
    incroyable de musiciens avec qui j'écris,
  • 17:25 - 17:28
    ici dans votre ville fantastique.
  • 17:29 - 17:31
    Et c'est en 2015,
  • 17:31 - 17:35
    alors que je travaillais sur mon premier
    album de chansons originales,
  • 17:35 - 17:37
    des choses que j'avais écrites,
  • 17:37 - 17:40
    que j'ai entendu les mots
    que vous ne voulez jamais entendre :
  • 17:42 - 17:44
    « Vous avez un cancer. »
  • 17:45 - 17:47
    Je n'arrivais pas y croire.
  • 17:48 - 17:50
    Vous avez un cancer.
  • 17:52 - 17:57
    Je jouais une pièce de théâtre
    à Broadway, et ça m'a choquée.
  • 17:57 - 17:59
    Et je me suis dit :
  • 18:00 - 18:02
    « Voilà ce qui arrive.
  • 18:03 - 18:05
    Chaque jour est un jour à la fois. »
  • 18:06 - 18:07
    Mais je savais aussi -
  • 18:08 - 18:09
    même si j'allais subir
  • 18:09 - 18:12
    une mastectomie bilatérale
    et une reconstruction -
  • 18:12 - 18:17
    qu'il y avait certaines choses
    que je devais m'ôter de la poitrine.
  • 18:17 - 18:19
    (Rires)
  • 18:21 - 18:25
    Et j'ai dû me demander :
    « Qu'est-ce que je veux ? »
  • 18:26 - 18:30
    Et donc, il y avait des choses
    que je voulais.
  • 18:30 - 18:32
    Je voulais avoir des discussions
    avec ma famille.
  • 18:32 - 18:34
    Je voulais parler à mon mari.
  • 18:34 - 18:37
    Et j'ai dit à mon mari
    que je voulais deux choses :
  • 18:37 - 18:40
    que si je devais mourir avant lui,
  • 18:40 - 18:43
    je voulais qu'il soit très triste
    pendant très longtemps
  • 18:43 - 18:45
    (Rires)
  • 18:48 - 18:50
    et que je voulais aussi faire une fête.
  • 18:51 - 18:53
    Je voulais faire une fête.
  • 18:53 - 18:56
    Je voulais que ce soit une fête
    de la vie et de la joie,
  • 18:56 - 18:59
    que l'on raconte des histoires,
    que l'on ait des feux de Bengale
  • 18:59 - 19:01
    et qu'on s'amuse !
  • 19:03 - 19:05
    Parce que j'avais trouvé le bonheur.
  • 19:05 - 19:06
    J'étais heureuse.
  • 19:07 - 19:08
    J'étais heureuse d'être en vie.
  • 19:08 - 19:10
    J'étais heureuse d'être compositrice.
  • 19:10 - 19:13
    J'étais heureuse
    d'avoir trouvé ma passion.
  • 19:16 - 19:18
    Mes parents,
  • 19:18 - 19:19
    ils sont venus dans ce pays.
  • 19:19 - 19:23
    Ils ont fait preuve
    d'un courage gigantesque.
  • 19:23 - 19:26
    Mon père savait ce qu'il voulait.
  • 19:26 - 19:28
    Il voulait être libre.
  • 19:28 - 19:29
    Il voulait vivre en Amérique.
  • 19:30 - 19:33
    Ma mère savait qu'elle voulait
    rentrer à la maison.
  • 19:34 - 19:38
    Je ne suis pas en train d'assimiler
    les risques que mes parents ont pris
  • 19:38 - 19:42
    au risque de pouvoir dire que
    vous voulez écrire de la musique.
  • 19:43 - 19:46
    Mais parfois, c'est ce que l'on ressent.
  • 19:46 - 19:48
    Quand je signe des CD après un concert,
  • 19:48 - 19:49
    et que les gens viennent et disent :
  • 19:49 - 19:53
    « Je n'arrive pas à croire que vous faites
    ça maintenant. C'est tellement incroyable.
  • 19:53 - 19:56
    J'ai toujours voulu... »
    et puis remplissez le blanc.
  • 19:56 - 19:59
    Parce que nous recevons le message
    à un moment dans notre vie
  • 19:59 - 20:02
    que vous dites joyeusement
    « J'adore chanter », et quelqu'un répond :
  • 20:02 - 20:05
    « Tu peux pas chanter.
    Tu n'as pas l'oreille musicale. »
  • 20:05 - 20:07
    Ou vous dansez, et vous vous amusez,
  • 20:07 - 20:10
    et tout le monde vous dit :
    « Tu as deux pieds gauches. »
  • 20:11 - 20:14
    Ou vous dites à vos parents :
    « Je veux devenir poète. »
  • 20:14 - 20:16
    Ils disent : « Si tu veux être poète,
  • 20:16 - 20:18
    je ne vais pas payer pour que
    tu ailles à l'université. »
  • 20:18 - 20:20
    Et ces rêves sont anéantis,
  • 20:20 - 20:22
    et vous êtes mis de côté,
  • 20:22 - 20:24
    et vous sortez et vous faites autre chose.
  • 20:25 - 20:27
    Et peut-être que
    vous n'êtes pas si heureux.
  • 20:27 - 20:31
    Et peut-être que ce petit rêve
    vit encore en vous.
  • 20:32 - 20:36
    Et pour moi, c'est ce que j'ai trouvé.
  • 20:37 - 20:42
    J'ai eu la chance de le trouver
    et de répondre à cette question.
  • 20:42 - 20:44
    La musique me rend heureuse -
  • 20:44 - 20:45
    j'ai choisi cette image
  • 20:45 - 20:49
    parce que c'est exactement ce que
    je ressens dans mon corps quand je chante.
  • 20:50 - 20:52
    C'est une exaltation.
  • 20:53 - 20:59
    Il n'est jamais trop tard
    pour trouver ce que vous voulez.
  • 21:00 - 21:03
    Lors du camp d'écriture
    que j'ai organisé -
  • 21:03 - 21:05
    vous avez vu cette image
  • 21:05 - 21:08
    avec tous ces incroyables
    compositeurs de Nashville -
  • 21:08 - 21:12
    j'avais le titre d'une chanson
    qui parlait de cette expérience,
  • 21:12 - 21:14
    de ce que je voulais
  • 21:14 - 21:17
    si je devais partir avant
    mon mari et ma famille.
  • 21:18 - 21:21
    Et j'ai pu et j'ai eu la chance
  • 21:21 - 21:24
    de l'écrire avec
    Kristian Bush et Liz Rose,
  • 21:24 - 21:27
    deux compositeurs extraordinaires.
  • 21:27 - 21:29
    Je vais vous chanter cette chanson.
  • 21:29 - 21:31
    Mais pendant que nous nous installons,
  • 21:31 - 21:35
    je veux que vous réfléchissiez
    à ce que vous voulez.
  • 21:36 - 21:37
    Posez-vous cette question.
  • 21:37 - 21:39
    Vous le saurez peut-être immédiatement.
  • 21:39 - 21:43
    Il vous faudra peut-être trois mois,
    trois ans pour trouver la réponse.
  • 21:43 - 21:47
    Mais je veux que vous sachiez
    qu'il n'est jamais trop tard
  • 21:47 - 21:48
    pour vous poser cette question :
  • 21:49 - 21:51
    « Qu'est-ce que je veux ? »
  • 21:51 - 21:52
    Merci.
  • 21:52 - 21:54
    (Applaudissements)
Title:
La question que j'ai failli ne pas poser et comment cela a changé ma vie | Rita Wilson | TEDxNashvilleWomen
Description:

Tant de gens ne se demandent jamais ce qu'ils veulent. C'est peut-être parce qu'ils pensent qu'ils ont déjà tout ou parce qu'ils ont peur qu'il soit trop tard. Mais si nous ne nous demandons pas ce que nous voulons, nous ne pourrons jamais savoir si nos rêves sont réalisables ou ce qu'il faudrait pour les réaliser. Jusqu'à récemment, c'était mon histoire. Je vivais une vie magnifique et extraordinaire, et je ne pensais pas mériter de songer à quoi que ce soit de plus. Cette conférence explique pourquoi j'ai finalement décidé de me poser cette question et ce qui s'est passé quand je l'ai fait.

Bien que Rita Wilson soit bien connue en tant qu'actrice et productrice de films, ses projets les plus récents sont tous liés à sa passion pour la musique. Après avoir réalisé son rêve en 2012 avec l'album « AM/FM », acclamé par la critique - une collection intime, élégante et magnifiquement chantée de classiques des années 60 et 70 - Rita Wilson se concentre sur un nouveau volet de sa carrière musicale en tant qu'auteur-compositeur. Récemment, elle a collaboré avec un certain nombre d'auteurs talentueux et à succès, composant des morceaux originaux figurant sur son deuxième album, éponyme de Rita Wilson. Son nouvel album « Halfway to Home » (Mars 2019) a un son plus complet : le rock du sud de la Californie rencontre la country de Nashville.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

more » « less
Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
22:01

French subtitles

Revisions