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Anish Kapoor à "Londres" - Saison 10 - "Art in the Twenty-First Century" | Art21

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    (Anish Kapoor) Les objets sont,
    selon moi, illusoires.
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    Ils ne sont jamais
    ce qu'ils semblent être au premier abord.
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    Nous les regardons surtout avec amour,
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    haine, désir, répulsion
    ou tout autre sentiment.
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    Le spectateur est impliqué.
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    Il y a toujours une conversation.
  • 1:01 - 1:06
    Et l'une des choses auxquelles je pense
    avoir été confronté dans mon processus
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    est ce genre d'incertitude
    sur ce qu'est réellement l'objet.
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    L'espace de cet objet
    est-il à l'intérieur ou à l'extérieur ?
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    C'est comme s'il est dehors, quelque part.
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    Pourquoi ne pas voir la caméra ?
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    Peut-être ne pouvez-vous pas
    faire autrement ici.
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    Même là, vous voyez,
    la caméra est là.
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    Les objets polis existent dans l'art
    depuis très longtemps.
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    Mais, ils étaient tous convexes.
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    J'ai travaillé avec la concavité.
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    Et ce qu'elle apporte,
    c'est une focalisation.
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    Elle amplifie et retourne tout à l'envers.
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    À ce stade,
    il y a un sentiment de vertige.
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    Et c'est ce sentiment
    de retourner l'objet à l'envers
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    qui me fascine vraiment.
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    Nous pensons que
    la géométrie est connaissable.
  • 2:18 - 2:20
    Ce qui est intéressant avec la géométrie,
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    c'est que lorsqu'elle est poussée
    à son paroxysme de connaissance,
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    elle devient inconnue.
  • 2:29 - 2:30
    Voici un autre.
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    Qui fait une chose similaire
    d'une manière différente.
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    Il s'agit d'un rectangle
    avec un bord incurvé.
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    C'est une ligne droite ici
    et une ligne droite là-bas.
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    Mais toute la surface
    entre les deux est courbée.
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    Donc, il fait toutes les choses
    que je veux d'un objet qui est
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    de devenir concave.
  • 3:02 - 3:06
    Lewis Carroll propose
    un monde dans lequel on tombe.
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    Vous savez, le terrier du lapin
    ou peu importe.
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    Et ce sentiment de chute
    fait évidemment partie intégrante de
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    la concavité.
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    En tant qu'artistes, nous menons
    notre éducation en public.
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    On ne peut jamais savoir
    si cela va être un succès en termes
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    de ce que l'œuvre recherche.
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    Il faut simplement risquer.
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    J'ai vu des gens entrer
    dans un espace et s'y engager...
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    comme ça.
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    Génial, c'est ce que je recherche.
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    Ce sentiment de
    "Comment est-ce possible ?"
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    Depuis que "Cloud Gate" a été achevé,
    on me dit que 200 millionsde personnes
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    l'ont vu, ce qui est remarquable.
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    Et apparemment, 200 millions de personnes
    signifient 500 millions
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    de selfies (rire), que j'adore.
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    Quand je l'ai créé la première fois,
    j'ai pensé qu'il était trop populaire,
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    trop... facile.
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    Mais en y réfléchissant,
    j'ai réalisé qu'il faisait quelque chose
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    de plutôt intéressant.
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    Quand on est avec lui, il est immense.
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    Mais il suffit de s'éloigner un peu
    pour que ce ne soit pas le cas.
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    Il a cette sorte d'échelle changeante.
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    La taille d'une chose
    est la taille d'une chose ;
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    grande, petite, peu importe.
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    Une échelle d'une chose,
    cependant, est une étrange combinaison
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    de sens, de taille et d'émotion.
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    Elle parvient à dire : "La mesure
    de mon corps est telle par rapport
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    à l'objet que cela fait
    quelque chose à mon esprit."
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    Est-ce que cela conduit ensuite
    à se questionner sur notre propre taille,
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    notre petitesse, notre importance
    ou toutes les variations possibles ?
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    Comme tous les bons petits
    garçons indiens, j'étais persuadé
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    que la seule chose à faire
    était de devenir ingénieur
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    ou quelque chose dans ce genre.
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    Mais, une fois que j'ai pris
    la décision de devenir artiste
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    à l'âge de 17 ans, j'ai su que c'était
    ce que je devais faire.
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    Je suis venu ici
    pour aller à l'école d'art.
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    Parce que Londres est
    merveilleusement cosmopolite.
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    Je suis resté.
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    Sortez et j'essaierai d'expliquer
    ce que nous faisons à côté.
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    Ou ce à quoi nous réfléchissons.
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    Je suis en train de créer
    plusieurs formes.
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    Elles sont toutes assez organiques
    et ont toutes des intérieurs.
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    Et nous nous interrogeons sur la façon
    dont nous pouvons simplifier...
  • 6:23 - 6:24
    le processus.
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    Je vais commencer quelque chose,
    que ce soit dessiner sur le mur
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    ou sur une feuille de papier, peu importe.
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    Je ne les prémédite pas.
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    Je les laisse émerger.
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    Et j'essaie de suivre
    les implications de cela.
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    Mais ensuite, bien sûr,
    quelqu'un doit les fabriquer.
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    Donc, celui-ci a été réalisé par Hilary,
    qui travaille là-bas.
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    Et cela nécessite une forme particulière
    de réflexion pour le faire avec précision.
  • 6:57 - 7:00
    Elle et moi avons compris au fil
    des années comment réaliser lentement
  • 7:00 - 7:04
    le dessin avec suffisamment
    de précision pour que l'objet
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    s'assemble correctement, par exemple.
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    J'ai grandi dans un endroit
    appelé Dehradun, dans le nord de l'Inde,
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    au pied de l'Himalaya.
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    Donc, il y avait toujours,
    à l'extrémité supérieure de la ville,
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    les montagnes.
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    Elles étaient cette sorte de présence
    mystérieuse constante.
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    C'est quelque chose
    qui a été présent depuis
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    mes tout premiers travaux
    avec les pigments il y a environ 40 ans,
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    jusqu'à ces montagnes vides.
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    La proposition ici, du moins,
    est qu'il y a un lieu ou un espace
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    à travers lui, au-delà de lui.
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    Ce n'est jamais simplement physique.
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    Qu'il y ait toujours autre chose.
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    J'ai beaucoup travaillé
    avec des bleus sombres.
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    Ce noir très, très noir avec lequel
    je travaille en ce moment.
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    Et rouge comme la noirceur.
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    Rouge comme l'obscurité.
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    Rouge comme l'intériorité.
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    Je pense à la couleur comme
    une qualité immersive.
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    C'est un peu comme entrer dans la douche.
  • 8:36 - 8:37
    Vous allez dans la douche,
    vous vous mouillez.
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    Une fois que vous êtes devant
    une chose de rouge,
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    vous devenez rouge.
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    Cela vous entoure complètement,
    c'est avec vous.
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    Essentiellement, c'est une réflexion
    sur un intérieur.
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    Je suis défini par cela.
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    Mais en fait, en fermant les yeux,
    je ne suis pas cela.
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    Je suis quelque chose de complètement…
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    Je suis vaste.
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    Et cela a, je crois,
    un lien avec le rouge.
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    Les objets représentent ces
    propositions psychiques.
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    "Symphony for a Beloved Son" est
    des tapis roulants avec de gros
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    morceaux de cire qui montent lentement
    et tombent en haut,
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    créant, je l'espère,
    un énorme désordre.
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    Ce que je recherche, bien sûr,
    c'est cette sensation de présence,
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    de décomposition, de processus,
    toutes les choses que proposent à la fois
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    la procédure mécanique
    et la sculpture elle-même.
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    Voici une œuvre qui consiste
    en environ 20 tonnes de cire
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    avec ce gros bloc qui tourne lentement.
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    Il ne se passe pas grand-chose.
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    Cela s'appelle "Ma patrie rouge".
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    Parce que ma patrie est rouge,
    à la fois intérieurement et... (rires)
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    et extérieurement.
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    Vous savez, on ne fait pas
    une psychanalyse pour s'amuser.
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    Je veux dire, je l'ai fait
    pendant une trentaine d'années.
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    Et j'étais, vous savez, dedans
    parce que j'en avais besoin.
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    Ce que j'aime dans ce processus,
    c'est qu'il propose
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    que le monde intérieur est tout aussi,
    voire beaucoup plus, significatif
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    que le prétendu monde de la réalité.
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    Et le travail consiste alors
    à travailler avec cela.
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    Et c'est exactement
    ce qui se passe dans l'atelier.
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    On revient encore et encore.
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    "Quelle est cette satanée
    obsession avec le rouge ?
  • 11:24 - 11:26
    Pourquoi dois-je le faire
    encore et encore ?"
  • 11:27 - 11:29
    Je ne peux pas m'en empêcher.
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    C'est juste là.
  • 11:33 - 11:35
    Être artiste est une longue carrière.
  • 11:36 - 11:42
    Il y a beaucoup à faire
    et véritablement s'ouvrir à soi-même
  • 11:42 - 11:45
    est le travail le plus difficile
    que l'on puisse faire.
  • 11:52 - 11:58
    Subtitles: Ines Fitas
Title:
Anish Kapoor à "Londres" - Saison 10 - "Art in the Twenty-First Century" | Art21
Description:

"Art21 présente avec fierté un segment sur l'artiste Anish Kapoor, issu de l'épisode "Londres" de la dixième saison de la série "Art in the Twenty-First Century".

"Londres" a été diffusé en septembre 2020 sur PBS. Regardez-le maintenant sur PBS et l'application PBS Video : https://www.pbs.org/video/london-8x7jrh/

Artiste emblématique de sa génération, le sculpteur Anish Kapoor transforme poétiquement l'acier inoxydable, la pierre, la cire, le PVC et les pigments colorés en formes transcendantales et mystifiantes qui soulèvent des questions fondamentales sur la perception, la conscience et la spiritualité. En capturant la célèbre sculpture publique Cloud Gate, populairement connue sous le nom de "The Bean", à Chicago et une rétrospective majeure à Beijing, ce film offre un portrait intime d'un artiste mondialement connu.

Anish Kapoor est né en 1954 à Mumbai, en Inde. Reconnu mondialement pour ses sculptures défiant la perception et ses installations publiques de grande envergure, Kapoor travaille avec des matériaux industriels tels que le miroir, l'acier, la pierre et le vinyle pour créer des formes évoquant la métaphysique et remettant en question les idées des spectateurs sur l'espace physique.

En savoir plus sur l'artiste : https://art21.org/artist/anish-kapoor

CRÉDITS | Productrice exécutive : Tina Kukielski. Producteur de la série : Nick Ravich. Réalisateur et producteur : Ian Forster. Montage : Morgan Riles. Directeur de la photographie : Andrew Kemp.

Curatrice adjointe : Danielle Brock. Design et animation : Momentist, Inc. Compositeur : Joel Pickard. Personnel supplémentaire d'Art21 : Lauren Barnett, Lolita Fierro, Joe Fusaro, Meghan Garven, Jonathan Munar et Emma Nordin. Narration : Okema T. Moore.

Photographie supplémentaire : Jarred Alterman, Joshua Bagnall, Bryan Chang, Matt Conway, Pau García Laita, Christoph Lerch, Jonnie Lewis, John Marton et Rafael Salazar Moreno. Caméra assistante : Santi Arcos, Alex Rozerot Kirkwood, Oliver Richardt, Charlie Stoddart, Matt Ward, Yifan Wen et Ava Wiland. Prise de son sur place : Simon Forrester, Tim Hodge, Sean Millar, Annie Needham et James Page. Productrice sur place à Beijing : Vicky Du. Assistants de production : Jonathan Batty, Adam Roberts et Rialda Zukic.

Montage numérique : Cut + Measure. Producteur de post-production : Alex Laviola. Étalonneur : Chris Ramey. Services audio de post-production : Konsonant Post. Mixage et montage sonore : Gisela Fullà-Silvestre. Montage en ligne et conformité : David Gauff. Animation supplémentaire : Andy Cahill. Assistants monteurs : Jasmine Cannon, Jonah Greenstein et Mengchen Zhang. Informations sur la description vidéo : Captionmax. Relations publiques : Cultural Counsel.
Relations avec les stations : De Shields Associates, Inc. Conseil juridique : Barbara T. Hoffman, avocate.

Œuvres gracieusement fournies par : John Akomfrah, Phyllida Barlow, © Anish Kapoor. DACS, Londres / ARS, NY 2020, Christian Marclay, Black Audio Film Collective, Hauser & Wirth, Lisson Gallery, Paula Cooper Gallery, Smoking Dogs Films et White Cube. Musique supplémentaire : "Craft" et "Pandora's Box" de Christian Marclay ; Atavistic Records.

Stagiaires : Shane Daly, Grace Doyle, Eda Li, Daniela Mayer, Jason Mendoza, Nikhil Oza, Anika Rahman, Ana Sanz, Sara Schwartz, Victoria Xu et Sadie Yanckello.

Matériaux d'archives : BlackBoxGuild ; Teri Bloom ; British Council ; Jacob Burckhardt ; © Paula Court ; CriticalPast ; Paul Crosby ; Adrian Gaut ; Alexander Gold ; Andy Haslam ; Intermezzo FIlms / Luc Peter ; Pierce Jackson ; Lucerne Festival ; Museu d'Art Contemporani de Barcelona ; Pond5 ; SandenWolff, gracieuseté de Public Art Fund, NY ; Jared Schiller ; Snapchat ; © Tate ; © The Eva Hesse Estate ; The Kitchen Archive, ca. 1971–1999 ; The Getty Research Institute ; Whitechapel Gallery Archive ; White Cube ; © Whitney Museum of American Art, 2010.

Remerciements spéciaux : Le conseil d'administration d'Art21 ; Lucy Adams ; Ashitey Akomfrah ; Anthony Allen ; les assistants du studio Barlow ; Alison Burstein ; CAFA Art Museum ; Anna Cerdà i Callís ; Clare Chapman ; Coriander Studio ; Cultureshock Media ; Des Moines Art Center ; Susan Doyon ; Raena Franklin ; Gibbs Farm ; Emma Gifford-Mead ; Elissa Goldstone ; Nora Gomez-Strauss ; Lina Gopaul ; Melissa Saenz Gordon ; Tim Griffin ; Louise Hayward ; Mackie Healy ; Shelley Hirsch ; Huddersfield Contemporary Music Festival ; ICA Boston ; Jupiter Artland ; les assistants du studio Kapoor ; Esther Knuth ; Betsy Lack ; David Lawson ; Los Angeles County Museum of Art ; Jon Lowe ; Millennium Park, Ville de Chicago ; Ministère du Tourisme, des Arts et de la Culture, République du Ghana ; Tessa Morefield ; David Moss ; Capucine Perrot ; Pitzhanger Manor & Gallery ; Elizabeth Robert ; Royal Academy of Arts ; Dread Scott ; Somerset House ; Tate Britain ; Venetia Tate ; Times Square Arts ; Sophie Treharne Nurse ; Biennale de Venise ; Lucy Wilkinson ; Nora Woodin ; et Allison Wruble.

Le financement principal de la saison 10 de "Art in the Twenty-First Century" est assuré par PBS, le National Endowment for the Arts, la Lambent Foundation, la Fondation Anna-Maria et Stephen Kellen, la Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Toby Devan Lewis, la Fondation Horace W. Goldsmith, Henri Lambert, Nion McEvoy & Leslie Berriman, et la Sakana Foundation.

Créateurs de la série : Susan Dowling et Susan Sollins. ©2020 Art21, Inc.

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Video Language:
English
Team:
Art21
Project:
"Art in the Twenty-First Century" broadcast series
Duration:
12:38

French subtitles

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