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LES BASES DE L'IA POUR ENSEIGNANT·ES
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Bonjour, et bienvenue
à la troisième séance
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de la série de formation professionnelle,
Les Bases de l'IA pour Enseignant·es.
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Dans cette séance, on part
pour la Wharton School,
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à l'Université de Pennsylvanie,
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pour discuter avec le Dr Ethan Mollick,
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professeur enseignant
l'innovation et l'entrepreneuriat,
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et Dr Lilac Mollick,
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qui travaille sur la pédagogie
interactive et la recherche IA.
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Il nous aideront à découvrir comment l'IA
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peut se conjuguer avec la pédagogie
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pour améliorer l'apprentissage des élèves.
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Allons retrouver les Mollick.
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LES BASES DE L'IA POUR ENSEIGNANT·ES :
TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE AVEC L'IA
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Bonjour, je suis Ethan Mollick,
professor à Wharton,
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qui travaille actuellement sur comment
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on peut démocratiser
l'accès à l'éducation
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à travers des outils comme les jeux,
les outils interactifs et l'IA.
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Et moi, c'est Lilac Mollick,
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directrice de la pédagogie
chez Wharton Interactive,
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et je travaille au carrefour
de l'IA et de l'éducation,
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pour aider à démocratiser l'éducation
pour tout le monde
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à travers une utilisation efficace
et pédagogiquement sensée de l'IA.
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On travaille ensemble sur l'avenir
de l'éducation depuis un certain temps.
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On réfléchit à comment rendre l'éducation
plus interactive et travailler à échelle.
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Et avec l'arrivée de l'IA générative,
on est face à un nouvel outil puissant
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qui peut être très utile en classe,
mais qui comporte aussi certains risques.
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Aujourd'hui, on voudrait parler
des utilisations de l'IA en classe,
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des bons et mauvais côtés,
et vous donner des examples pratiques.
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Mais d'abord on aimerait commencer
avec nos trois principes directeurs :
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le premier est que l'IA est indétectable.
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Il existe des outils pour détecter l'IA,
mais ils sont inefficaces.
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Le deuxième principe,
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c'est que l'IA est partout,
elle est omniprésente.
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169 pays ont accès à Bing Chat.
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Vous et vos élèves avez accès
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à l'IA la plus puissante
qui soit disponible.
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Le troisième principe,
c'est que l'IA est transformative :
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elle va transformer comment on vit,
comment on travaille
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et comment on enseigne et on apprend.
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TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE :
UTILISER L'IA DANS LA SALLE DE CLASSE
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Non seulement l'IA n'est-elle
pas prêt de disaparaître,
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mais on a là probablement
la pire IA qu'on pourra jamais utiliser.
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Donc, si ça perturbe maintenant,
j'ai une mauvaise nouvelle :
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il n'y a aucune raison de penser que
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le développement de l'IA
ne se poursuivra pas.
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On s'inquiète beaucoup
au sujet d'un avenir éloigné,
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même si qui sait s'il l'est,
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où l'IA surpassera l'intelligence humaine.
Mais même dans les années à venir,
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même au cours de cette année scolaire,
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j'imagine que l'IA
continuera à s'améliorer.
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Fois cinq, fois dix, qui sait ?
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Si vous ne réfléchissez pas
à ces systèmes, à ce qu'ils impliquent
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pour l'éducation, pour vous,
pour les carrières de vos élèves,
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je crois qu'il faut le faire.
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Parce qu'ils ne vont pas s'en aller.
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Permettez-moi d'expliquer
de manière très pragmatique pourquoi
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vous devriez le faire.
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Déjà, vos élèves
vont s'en servir de toute façon.
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Il faut se mettre au diapason.
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Tout le monde ne veut pas
être traîné là-dedans,
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personne n'a demandé à ce que
l'éducation soit bouleversée,
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mais c'est le cas.
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Il faut trouver un moyen de contourner ça.
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L'IA peut faire
tous vos devoirs maintenant.
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Il faut prendre ça en compte.
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Et le deuxième argument pragmatique
concerne comment l'IA
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peut faciliter la vie des enseignants.
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Si on fait un effort là,
on pourra en profiter plus tard.
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Tu as travaillé sur plusieurs invites
pour faciliter la vie aux enseignants.
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Oui, donc on peut faire
des invites comme :
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donne-moi un accroche-cours ;
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crée un plan de cours
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ou fais-moi une interro.
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Donc, commencer à travailler
avec vos ressources pédagogiques
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et les différents modèles
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peut vous donner une bonne idée
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de comment marche l'IA,
ce qu'elle fait de bien, de moins bien.
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Et donc, vous faire gagner du temps,
en fin de compte.
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Donc, ce que je dis aux enseignants,
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c'est : d'une, vous êtes obligés,
et de deux, vous allez vouloir le faire.
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L'autre chose qui est importante,
c'est simplement de l'essayer.
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Ils sont très simples à utiliser,
très intuitifs,
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comme il s'agit d'outils de conversation,
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on peut simplement prolonger
une discussion avec eux,
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le ressenti est assez naturel.
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Et je crois que la clé,
c'est l'expérimentation.
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Voir comment ça marche pour vous,
dans votre contexte,
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avec le sujet que vous enseignez.
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En règle générale, il faut tester
l'IA pendant une dizaine d'heures
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pour avoir un sens de ses
points forts et de ses limites.
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Je proposerais donc d'abord
aux enseignants de commencer
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par mettre leurs propres
devoirs dans l'IA,
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pour voir quels résultats il en ressort.
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Je leur suggérerais
de demander à leurs élèves
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de créer un devoir avec l'IA,
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puis d'en faire la critique,
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peut-être même en classe,
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pour que les élèves
puissent se faire une idée
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des lacunes
et des compétences de l'IA.
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Je suis plutôt libre,
en tant qu'enseignant,
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comme j'enseigne l'entrepreneuriat
à la fac et en école de commerce.
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Il y a pas mal d'arguments
que je veux les voir avancer,
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mais ils construisent
et font des choses, aussi.
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L'IA a complètement changé
comment ça marche.
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Mes devoirs demandent désormais
à ce que les élèves fassent
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au moins un truc impossible en cours.
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S'ils ne peuvent pas coder,
ils doivent écrire un programme.
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S'ils n'ont pas fait de design graphique,
il faut faire un graphisme.
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Des prototypes qui fonctionnent.
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Ça fait partie du cours, désormais.
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Là où avant c'était
écrire une dissertation,
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faire un prototype brouillon,
maintenant,
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il faut créer un produit finalisé.
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Tous les devoirs qu'ils rendent
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doivent faire l'object d'une critique
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par 5 entrepreneurs historiques,
qu'ils invoquent par l'IA.
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Il y a une raison pédagogique, aussi :
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les entrepreneurs
sont souvent trop confiants,
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donc il leur faut différents retours.
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Pour moi, ça m'a permis d'enseigner
dix fois plus de choses.
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Avant, j'enseignais un cours
d'entrepreneuriat intermédiaire/avancé,
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maintenant, dans le cours
de base, je peux aller
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jusqu'au contenu avancé
et plus loin encore.
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Je crois qu'on verra ça se
passer plus à l'avenir,
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mais il s'agit aussi de dépasser
ce qu'on pouvait faire avant.
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Et je trouve ça passionnant.
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Au-delà de l'IA en tant
que prof particulier pour devoirs,
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les enseignants
peuvent certainement utiliser
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des assistants et coachs IA
pour aider les élèves
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à préparer des discussions,
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à faire des compte-rendus,
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à faire des recherches,
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à recevoir des remarques
sur leurs devoirs,
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et à développer des explications.
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Je crois qu'il y a toute une panoplie
d'approches pédagogiquement sensées
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que les enseignants peuvent
donner aux élèves
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et les regarder travailler
et demander qu'ils leurs rendent
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leurs échanges avec l'IA pour voir
si les élèves sont concentrés
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et font attention au contenu.
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TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE :
RÈGLES EN CLASSE
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Parlons un peu de l'IA
du point de vue de l'enseignant.
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Comme l'IA est répandue,
vous avez des choix à faire
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concernant les règles autour
de l'IA dans votre classe.
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Est-ce que vous voulez
permettre l'IA, l'interdire ?
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Comment faire appliquer ces règles ?
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En supposant que vous voulez
utiliser l'IA dans une certaine mesure,
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on va plonger un peu dans les détails.
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En tant qu'enseignant,
il faut savoir plusieurs choses.
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D'abord, il y a bien sûr des débats
éthiques en cours sur l'IA,
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et ces débats sont compliqués.
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Ils concernent si l'IA est formée
sur le bon type de données,
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si l'IA a des biais
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et l'utilisation de l'IA et les résultats
pour l'apprentissage des élèves.
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Il faut reconnaître ces choses,
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mais cela n'empêche pas
que l'outil existe,
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il faut réfléchir à comment
vous voulez l'utiliser,
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si vous décidez
que c'est acceptable,
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et à comment vous voulez
communiquer ces informations.
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Au delà des seules inquiétudes éthiques,
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il y en a aussi sur comment
l'IA fonctionne vraiment.
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Les grands modèles de langage
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sur lesquels repose l'IA d'aujourd'hui
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n'ont pas connaissance du monde.
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Ils prédisent le prochain mot,
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le bon type de phrase
ou d'information à donner,
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et par conséquent,
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ils inventent des choses,
on dit qu'ils « hallucinent ».
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Il y a donc souvent des erreurs.
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Il n'est pas toujours clair
si ces erreurs sont pires
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que celles que feraient un humain,
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mais il faut avoir conscience
qu'il va y avoir ce genre d'erreurs.
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Enfin, en tant qu'enseignant,
il faut réfléchir
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à comment vous allez utiliser l'IA
pour faciliter l'apprentissage.
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Ce qui signifie qu'il faut être très clair
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sur ce qu'on veut accomplir
avec un outil d'IA.
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Ils peuvent booster
l'apprentissage des élèves,
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mais on peut les utiliser
différemment en classe.
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Sont-ils là pour aider
les élèves à trouver des idées,
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chose que je fais dans mes cours,
ce qui améliore les idées de projet.
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Sont-ils là pour faire
les profs particuliers,
-
pour expliquer des notions
difficiles à comprendre ?
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Voulez-vous que l'IA fasse
des remarques aux élèves
-
en lui posant des questions
au sujet du travail qu'ils font ?
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Qu'elle accompagne
leur travail de rédaction ?
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Explique pourquoi les réponses
à une interro sont bonnes ou mauvaises ?
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Une fois que vous avez décidé
quoi faire en tant qu'enseignant,
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il faut décider ce que
vous allez dire à vos élèves.
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TRANSFORMER L'ÉDUCATION
LES DÉTECTEURS D'IA
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Les détecteurs d'IA ne fonctionnent pas.
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C'est très simple.
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Il ne faut pas s'en servir.
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Pire encore,
ils ont un taux élevé de faux positifs,
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ce qui signifie qu'elles signalent
comme écrites par l'IA
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des choses qui ne le sont pas.
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Et cela affecte disproportionnellement
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des gens qui n'écrivent pas
dans leur langue maternelle.
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On ne peut pas faire ça.
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Essayer de refermer la boîte de Pandore
maintenant qu'elle a été ouverte
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en essayant de détecter l'IA,
ce n'est pas l'avenir
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de la responsabilisation en classe.
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L'autre chose à noter,
c'est que les élèves
-
utilisaient déjà des raccourcis avant.
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Ce n'est pas
comme s'ils n'utilisaient pas Google,
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ou les devoirs des autres.
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Cela se passait déjà.
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Mais il s'agit d'un bouleversement massif.
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Et je crois que cela exige
que l'on réexamine
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notre approche aux devoirs de rédaction.
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Que l'on réfléchisse un peu plus
à l'objectif d'apprentissage
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pour toute rédaction,
dissertation ou devoir.
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TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE :
PARLER DE L'IA À SES ÉLÈVES
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L'une des choses qu'on a remarqué
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en regardant les enseignants faire ça,
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c'est qu'ils ressentent tous
l'obligation de parler de l'IA,
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et de se plonger dans
les implications éthiques de l'IA, etc.
-
Je crois que c'est important,
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mais je ne crois pas qu'il faille
que ce soit le sujet de chaque classe,
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une discussion sur l'IA.
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Tout comme tout cours
qui se sert d'ordinateurs
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ne doit pas en faire l'objet d'un débat.
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Je crois qu'il faut
avoir cette discussion,
-
et en ce moment, on réagit tous,
-
donc il n'est pas clair
qui doit l'avoir.
-
Je comprends les enseignants qui veulent
avoir des discussions sur l'IA,
-
mais il est encore plus
difficile d'être à jour
-
non seulement sur l'utilisation de l'IA,
mais comment elle fonctionne,
-
ses normes, ses implications éthiques...
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Donc je crois que les enseignants
devraient se sentir un peu à l'aise
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en expérimentant avec l'IA
-
sans avoir à en faire le sujet du cours.
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TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE :
PRINCIPES POUR COMPRENDRE L'IA
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Le premier, c'est que l'IA peut
inventer des choses.
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Cela signifie que tout résultat
donné par l'IA à un élève
-
pourrait être inventé,
incorrect,
-
très subtilement incorrect.
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Les élèves doivent être
responsables de leur propre travail.
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Il faut, à minima,
qu'ils vérifient leurs sources,
-
vérifier tout chiffre ou fait
que leur donne l'IA
-
auprès de sources fiables.
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Le deuxième principe,
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c'est que l'IA n'est pas une personne.
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Il est facile d'attribuer
un caractère à l'IA
-
ou d'avoir l'impression
qu'on parle à quelqu'un.
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Mais il ne s'agit pas d'une personne,
et elle ne vous connaît pas.
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Le troisième principe,
c'est de lui donner beaucoup de contexte.
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L'IA ne vous connaît pas,
elle n'a pas idée de votre contexte,
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votre expérience, ou votre expertise.
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Le plus de contexte qu'on lui donne,
le plus utile elle peut se rendre.
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Et le quatrième principe, c'est que
c'est vous qui êtes responsable.
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Non seulement faut-il évaluer
et remettre en question ses résultats,
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si elle vous entraîne
dans une conversation
-
qui ne vous est plus utile,
-
ou si elle est coincée en boucle,
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ou si vous souhaitez changer
le sens de la conversation,
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il faut se sentir libre
de prendre les choses en main.
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TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE :
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UTILISER LES GRANDS MODÈLES DE LANGAGE
AVEC SES ÉLÈVES
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Quand on parle de l'IA,
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et de ces solutions d'IA génératives,
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on a tendance à parler des
grands modèles de langage (LLM).
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Il n'y a en fait que quelques
grand modèles de langage
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multi-usages à grande échelle.
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Il y a les modèles créés par OpenAI,
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c'est à dire GPT 3.5 et GPT 4.
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GPT 3.5, c'est la version gratuite
qu'on connaît sous forme de ChatGPT.
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Et GPT 4, on utilise soit
à travers la forme payante de ChatGPT,
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ou à travers
Microsoft Bing en mode Créatif.
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Et quand on parle d'applis spécialisées,
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elles utilisent presque toutes
l'un de ces modèles
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en ajoutant des invites
et autres informations par-dessus.
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En général, je crois que les enseignants
devraient se familiariser
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avec les modèles eux-mêmes.
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Parce que ce sont ces modèles-là
qui produisent les réponses.
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Comme ça, on peut
les manipuler directement
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et comprendre comment ils marchent.
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Si on achète
une version générique,
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elle utilise certainement
l'un de ces modèles,
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qu'elle a emballé
ou auquel elle a rajouté
-
des informations en plus.
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Il est souvent moins cher,
plus efficace,
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et cela vous redonne le contrôle
d'utiliser les modèles de base.
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Mais c'est à vous de décider.
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Quand on développe une invite,
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et pour toutes nos invites,
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on regarde vraiment
la science de l'apprentissage,
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et on essaie de conjuguer cela
avec le pouvoir de l'IA.
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Donc, par example,
un bon prof particulier
-
vous pousse à trouver de l'information,
il ne vous la donne pas tout simplement.
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Un bon prof particulier trouve
ce que vous savez,
-
et construit
sur ces connaissances préalables.
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Un bon prof particulier en apprendra
aussi un peu sur vous.
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Un bon prof particulier sait aussi
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qu'il faut beaucoup d'exemples
variés et d'analogies.
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Et un bon prof particulier sait
qu'on fait preuve de maîtrise
-
en pouvant expliquer une chose
avec ses propres mots
-
à quelqu'un d'autre
en en donnant un exemple.
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Il s'agit exactement des mêmes étapes
et des genres de questions
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que l'on utilise
dans l'invite tuteur.
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Vous remarquerez,
en regardant nos invites,
-
qu'elles donnent un contexte à l'IA,
-
comme Lilac en a parlé.
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C'est cette idée qu'elle nous
demande qui on est,
-
et qu'on dit à l'IA qui elle est.
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C'est un enseignant avec des paramètres.
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Vous remarquerez aussi qu'elle lui indique
quel cadre scientifique utiliser.
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Cette idée de contexte est importante.
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On fournit des contrôles,
-
on lui demande de procéder
étape par étape
-
à travers des groupes
de questions à poser.
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Parfois on donne des exemples
de bons résultats,
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et puis on teste beaucoup tout ça.
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On ne peut pas faire des invites
sans les tester.
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Et un truc super, quand on teste
dans son domaine d'expertise,
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c'est que ce n'est pas cher.
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Donc, on peut beaucoup tester,
ce qui donne de bonnes invites.
-
Il faut aussi dire qu'on a testé ça
-
non pas sur un seul modèle,
mais sur plusieurs.
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Pour ces deux invites aujourd'hui,
on va travailler avec GPT 4,
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mais elles fonctionnent aussi sur Bing.
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Bing réagira un peu différemment.
-
Et parce qu'il est connecté à internet,
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il cherchera aussi des citations.
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Il s'agit parfois des bonnes citations,
parfois pas.
-
Mais c'est disponible.
-
Cela fonctionnera peut-être,
ou pas, avec d'autres modèles.
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Donc il faut vraiment tester ça
en tant qu'enseignant
-
avant de les donner à vos élèves,
-
dans le cadre du sujet
que vous enseignez,
-
pour voir comment ça marche.
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Tout cela reste très théorique,
désolé.
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Passons à la pratique.
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Parlons d'exemples
de ce que l'IA peut faire.
-
Là encore,
il n'y a rien de monolithique, ici.
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L'IA a beaucoup d'utilisations possibles.
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Elle est transformative.
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Donc, on va vous montrer
quelques invites qu'on a créées,
-
et elles vous seront disponibles
pour que vous puissiez travailler avec.
-
Il ne s'agit que d'exemples
-
de comment l'IA peut être utilisée
dans la salle de classe.
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La première qu'on veut vous montrer,
-
c'est une invite que tu as créée,
-
au sujet des remarques,
-
comment recevoir de bonnes remarques.
-
L'une des choses de très
intéressantes concernant l'IA,
-
c'est qu'une invite plus sophistiquée,
-
qui prend en compte
les principes dont on parlait,
-
donnera de meilleurs résultats.
-
Les élèves demandent
souvent des conseils de rédaction
-
à l'IA, même si on leur dit
de ne pas le faire.
-
Mais ils le feront de manière
peu sophistiquée
-
ce qui donne un travail assez lambda
et peut-être plus d'erreurs.
-
En donnant une invite plus complexe,
-
on invite des réponses plus complexes.
-
Donc, peux-tu expliquer
ce que fait cette invite pour remarques ?
-
Oui, donc, on a conjugué les principes
de bonnes remarques,
-
c'est à dire des remarques qui prennent
en compte les connaissances préalables,
-
ce qu'on sait déjà,
du point de vue de l'élève,
-
qui prend en compte qui l'on est.
-
Le niveau scolaire, d'apprentissage,
-
si on est à la fac,
si on est professionnel.
-
Cela prend aussi en compte
-
l'idée qu'on ait envie de répondre
à ces remarques.
-
Du coup, elles vont être concrètes,
équilibrées,
-
elles vont vous dire là où il y a
des problèmes,
-
et ce qu'on peut améliorer,
-
ainsi que ce que l'on fait bien.
-
Elle va continuer
à travailler avec vous,
-
mais en bon tuteur,
-
elle ne vous donnera pas
simplement la réponse,
-
elle vous poussera vers celle-ci,
-
vous demandera d'expliquer,
-
vous demandera d'élaborer
vos propres connaissances.
-
Donc on voit l'invite sur l'écran.
-
Il s'agit d'un point de départ.
-
Aucun besoin de prendre cela
comme une réponse absolue.
-
On peut jouer avec.
-
Voyons cela en action.
-
Utilisons cette invite. Elle nous dit
qu'elle est aide-enseignante,
-
puisque c'est ce qu'on lui a dit de faire,
-
et nous demande notre niveau scolaire
et quel sujet on étudie.
-
Qu'est-ce qu'on met ?
-
Disons qu'on étudie Macbeth
et qu'on est en Terminale.
-
En Terminale, d'accord, super.
-
D'accord, donc on a donné
ces informations à l'IA,
-
elle les insère dans la logique
dont elle se sert là.
-
Et elle nous demande
de quoi s'agit le devoir,
-
et s'il y a une grille d'évaluation
ou d'autres informations à savoir,
-
et quel objectif on souhaite atteindre,
-
en lui donnant autant
d'informations que possible.
-
Je n'en ai pas des tas, là.
-
Donc, je vais mettre :
« Je dois rédiger une analyse de Macbeth,
-
« c'est noté sur le style d'écriture
et la profondeur du contenu. »
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Comme vous le voyez,
-
elle nous pose des questions,
sollicite des informations.
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Ce qui en fait une bonne invite
à donner à un élève,
-
au lieu d'en avoir une
qu'ils développent d'eux-mêmes.
-
Elle nous demande s'il y a
des instructions spécifiques,
-
et de lui donner le devoir.
-
« Voici ce que j'ai écrit jusqu'ici. »
-
J'ai demandé à l'IA de me générer
une dissertation sur Macbeth,
-
donc je vais juste la copier/coller ici.
-
Voyons ce qu'elle nous dit.
-
Donc, on remarque qu'elle
travaille sur l'information,
-
elle dit qu'elle prend le temps
de lire attentivement,
-
c'est une illusion,
elle ne prend pas plus de temps,
-
mais elle répond de cette manière.
-
On voit qu'elle donne une liste
de points forts et points faibles.
-
Ce qui est super, quand on utilise
un mentor qu'on a construit,
-
c'est qu'il peut vous faire des remarques
précieuses sur le plan éducatif,
-
qui sont pédagogues,
-
au lieu d'avoir des élèves lui demandant
juste d'améliorer leur travail.
-
C'est un bon exemple
d'une IA qui travaille en votre faveur,
-
en tant qu'enseignant,
-
au lieu d'à votre encontre,
en sapant ce que vous voulez transmettre.
-
Vous remarquerez, à la fin,
-
qu'elle pose une question
à laquelle les élèves doivent répondre.
-
« Comment penses-tu revoir ton analyse ? »
-
« Donne-moi un plan
et des modifications précises. »
-
C'est le genre de chose
qu'on ferait en tant qu'enseignant,
-
solliciter des modifications
ou des différences.
-
Donc, je crois qu'on peut commencer
à voir pourquoi un outil comme celui-ci
-
peut être très utile
quand on s'en sert correctement.
-
Parlons aussi d'une autre
utilisation potentielle pour l'IA
-
en tant que tuteur.
-
Quels sont les avantages
et inconvénients de cette approche ?
-
Un avantage de cette approche,
c'est qu'on pousse les élèves
-
à faire attention au contenu,
-
à lire la grille d'évaluation,
-
à lire quel est
l'objectif du travail de rédaction,
-
et qui il vise,
-
et à vraiment y réfléchir.
-
Un inconvénient,
c'est qu'on peut certainement
-
demander à l'IA de faire
les choses pour vous.
-
Mais si on travaille avec, et qu'on a
des directives pour ce faire,
-
c'est une façon d'obtenir des remarques,
-
que vous auriez ensuite à évaluer.
-
Une autre chose
qu'un enseignant pourrait demander,
-
c'est qu'on lui rende les échanges,
-
ainsi que des observations sur ceux-ci.
-
Qu'y avait-il de bien
et de moins bien dans ces remarques ?
-
Là encore, cela demande une réflexion
à un niveau plus élevé
-
sur son travail de rédaction
et sa manière de procéder.
-
Excellent.
Je veux vous montrer un autre exemple
-
où l'IA agit directement
en tant que professeur.
-
On a une invite pour cela aussi.
-
Il y a des risques liés au fait
-
de demander à l'IA d'agir en tant
que professeur directement :
-
le risque d'hallucinations,
-
elle ne connaît pas votre
méthode pédagogique ou point de vue.
-
Mais je trouve dans mes cours
-
que les élèves se servent
de plus en plus de l'IA
-
comme méthode d'apprentissage.
-
Ils lèvent moins la main.
-
Quand je demande pourquoi,
ils disent
-
préférer ne pas montrer
leur ignorance en cours,
-
et demander à l'IA de leur expliquer.
-
Donc, ils ont déjà adopté
ces comportements.
-
Une sorte de tuteur,
donc,
-
est utile en ce qu'il vous montre
ce à quoi
-
l'avenir de l'IA dans l'éducation
pourrait ressembler,
-
comme ceux que Khan Academy
élabore actuellement.
-
Et ça peut aussi être un outil
que vos élèves peuvent utiliser
-
pour accomplir d'avantage en classe.
-
Mais il faut garder à l'esprit
que les tuteurs IA
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ne sont pas encore tout à fait au point.
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Prenons un exemple.
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Ce tuteur tente aussi
d'adopter le bon format, il met :
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« Bonjour ! Je suis votre tuteur IA.
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« J'ai hâte de travailler avec vous. »
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Que veut-on étudier aujourd'hui ?
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Étudions les coûts d'opportunité.
-
Les coûts d'opportunité,
la notion d'économie.
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Voyons ce qui se passe.
-
Donc, on lui a dit
ce qu'on voulait apprendre.
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Elle nous dit qu'il s'agit
d'une notion clé en économie.
-
Elle a même mit un petit emoji,
ce qui est mignon.
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Elle nous demande notre niveau scolaire.
-
On est en quelle classe, là ?
-
- Première ?
- Première, d'accord.
-
Je ne me focaliserais pas trop
sur le niveau scolaire exact,
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elle ne distingue pas très bien un élève
de Seconde d'un élève de Première.
-
Cela lui donne un cadre
au sein duquel travailler,
-
mais elle ne se sert pas
de normes universelles.
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Elle nous demande ce qu'on sait
au sujet des coûts d'opportunité.
-
On sait que ça concerne
les choix alternatifs.
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« On sait que ça concerne
les choix alternatifs, et c'est tout. »
-
L'un des avantages de l'IA,
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c'est que ce genre
d'échange libre par texte
-
a un réel pouvoir éducatif,
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et l'IA peut simuler ça assez bien.
-
Quand même pas aussi bien
qu'un véritable professeur humain, encore.
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Vous remarquerez
qu'elle nous donne des exemples.
-
Et explique les choses
de différentes manières.
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C'est l'une des forces de l'IA,
-
elle peut facilement décortiquer
les choses de différentes manières.
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Vous remarquerez qu'elle se met
à poser des questions.
-
Elle nous demande de faire des choix.
-
De nos recherches
sur les cours particuliers, on sait
-
qu'on ne peut pas simplement
déclamer les choses.
-
Un tuteur efficace
sollicite de l'information,
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aide à faire des liens,
et on voit que l'IA se met à faire ça,
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en nous demandant de faire le lien
avec notre vie.
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L'autre chose à mentionner
sur l'invite de tuteur,
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c'est qu'elle ne présume pas
-
que l'élève puisse évaluer
leur propre apprentissage.
-
Souvent, ce qu'on voit
dans une invite de tuteur
-
très simple, comme : « explique-moi ça
comme si j'avais 10 ans »,
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c'est qu'elle vous demande
si vous avez compris.
-
Mais ici, elle ne vous demande pas
d'émettre un jugement
-
sur votre propre apprentissage,
ce qui présente des défauts.
-
Au lieu de ça, elle sollicite
de l'information de votre part
-
pour voir ce que vous savez
-
et vous aider à construire
sur ce socle de connaissances.
-
Ce genre de différences subtiles
-
sont ce qui sépare l'utilisation de l'IA
-
de manière experte
dans la salle de classe,
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où l'on sait ce qu'on veut qu'il se passe,
-
de la simple utilisation naïve
qu'en font les gens.
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TRANSFORMER L'APPRENTISSAGE :
DERNIÈRES REMARQUES
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Je crois qu'il y a un avantage
à prendre en main
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l'utilisation que font vos élèves de l'IA.
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Parce qu'ils vont s'en servir
de toute façon.
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À lui donner un sens
en leur donnant des invites
-
et en ayant ces discussions.
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C'est un outil très puissant,
qui à l'avenir
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va beaucoup stimuler
l'apprentissage en classe.
-
Et qui ne menace pas,
ne va pas remplacer, les enseignants.
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C'est une chose dont on peut se servir
-
pour améliorer
les résultats de notre travail
-
et l'apprentissage des élèves,
-
se faciliter la vie,
tout en améliorant celle des élèves.
-
Je crois que c'est une vision
très forte de l'avenir.
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Et j'espère que vous adopterez
et essayerez l'IA
-
avant de décider si vous voulez
vous en servir ou l'interdire en classe.
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Eh bien, c'est fou toutes les manières
qu'il y a de favoriser
-
l'apprentissage des élèves avec l'IA.
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Avec le développement fulgurant
de la technologie IA,
-
il y aura de plus en plus
d'outils disponibles.
-
Comme pour tout nouvel outil,
-
il incombe aux enseignants
de s'assurer qu'ils utilisent
-
des outils adaptés
à l'âge de leurs élèves,
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qui protègent leurs données privées,
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et qu'ils créent des espaces
qui permettent aux élèves
-
de porter un œil critique sur
les pièges potentiels
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de la technologie dont ils se servent.
-
Rejoignez-nous pour la quatrième séance,
-
« Garantir une approche
responsable à l'IA »,
-
pour examiner ces sujets.
-
Merci de vous être joints à nous,
et à très vite pour la quatrième séance.
-
Rendez-vous sur le site web
des bases de l'IA pour enseignants
-
en vous rendant sur code.org/ai101
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pour vous inscrire
à l'accès en avant-première
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et pour découvrir
davantage de ressources
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de Code.org, ETS,
ISTE, et Khan Academy.
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Merci de vous être joints à nous.