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C'est ça, la démocratie

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    La Silicon Valley est obsédée
    par la rupture,
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    mais dernièrement, le plus grand
    bouleversement n'est pas venu de là.
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    Il est venu des villes
    de l'acier de l'Ohio,
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    des communautés rurales de Pennsylvanie,
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    de la péninsule de Floride.
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    Cette élection présidentielle
    aux États-Unis
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    a créé toutes les ruptures.
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    Encore une fois,
    la politique est un sujet personnel.
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    Des millions d'Américains
    sont devenus activistes durant la nuit,
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    se déversant dans les rues
    en un nombre record,
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    en un temps record.
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    (Rires)
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    Cette élection a fait au repas de famille
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    ce qu'Uber a fait au système
    de taxis new-yorkais.
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    Des couples se sont séparés,
    des mariages ont été perturbés.
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    Cette élection fait à ma vie privée
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    ce qu'Amazon fait aux centres commerciaux.
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    Ces derniers jours, l'ACLU est
    sur le front 24h sur 24, 7 jours sur 7,
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    et même si j'arrive à m'échapper
    sur le tapis de course,
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    tout le bénéfice de ma séance cardio
    est immédiatement anéanti
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    quand je lis un nouveau tweet
    du président dans les actualités.
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    Même mon plaisir secret
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    d'étudier les peintres italiens
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    a été infecté par la politique.
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    J'étudie avec insistance
    les anciens maîtres.
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    C'est mon bureau,
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    avec une expostion de cartes postales
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    de peintures connues ou non
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    de l'Italie de la Renaissance.
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    L'art était pour moi une pause nécessaire
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    du tohu-bohu de la politique
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    dans mon travail quotidien pour l'ACLU,
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    mais plus maintenant.
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    J'étais à la marche des femmes
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    le lendemain de l'inauguration,
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    et la foule scandait :
    « C'est ça, la démocratie.
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    C'est ça, la démocratie. »
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    Et je tenais ma pancarte
    et mon parapluie sous la pluie,
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    et je me suis rappelé d'un vieux tableau
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    qui m'avait captivé il y a longtemps.
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    J'ai lutté pour me rappeler des détails
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    d'un tableau représentant
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    un bon et un mauvais gouvernement.
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    C'était comme si
    un ancien maître me narguait.
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    Tu veux savoir ce qu'est la démocratie ?
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    Va regarder mes fresques.
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    C'est ce que j'ai fait.
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    En 1339, Ambrogio Lorenzetti
    finit une commande monumentale
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    dans la salle du conseil des gouverneurs
    du Palazzo Pubblico de Sienne.
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    C'est un tableau qui nous parle,
    qui nous crie dessus même, aujourd'hui.
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    « L'art est un mensonge
    qui nous fait réaliser la vérité »,
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    a dit Pablo Picasso.
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    En cherchant la vérité
    à propos du gouvernement,
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    il faut garder le travail d'Ambrogio,
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    pas le mensonge mais l'allégorie,
    dans notre imaginaire collectif.
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    Du temps de Lorenzetti,
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    la légitimité politique
    des Cités-États italiennes
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    était souvent remise en question.
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    Sienne était une république,
  • 3:06 - 3:07
    avec beaucoup d'instabilité
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    durant les vingt ans
    précédant la commande.
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    Les dirigeants politiques de Sienne,
    qui gouvernaient
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    sous les yeux de ces figures allégoriques,
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    étaient le public de Lorenzetti.
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    Il cataloguait les devoirs
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    des gouvernants envers les gouvernés.
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    Vous pouvez étudier ces fresques
    pendant des années.
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    Comme certains experts.
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    Je ne suis pas un historien de l'art,
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    mais je suis un passionné d'art,
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    et un travail si vaste peut m'accabler.
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    Donc je me concentre d'abord
    sur le plus gros.
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    C'est une allégorie d'un bon gouvernement.
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    La figure majestueuse au milieu,
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    habillée aux couleurs de Sienne,
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    personnifie la république elle-même.
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    Lorenzetti l'appelle « Commune »
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    et il dit aux Siennois
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    que ce sont eux, non un roi ou un tyran,
    qui doivent gouverner.
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    Autour de Commune, il y a ses conseillers.
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    La Justice sur un trône.
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    Elle regarde le visage de la sagesse,
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    qui supporte les balances de la Justice.
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    Concorde, ou Harmonie,
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    tient la corde qui sort
    de la balance de la Justice
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    qui la lie aux citoyens,
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    les faisant tous
    compatriotes de la république.
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    Puis nous voyons la Paix.
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    Elle a l'air détendue,
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    comme si elle écoutait du Bob Marley.
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    Quand un bon gouvernement dirige,
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    la Paix n'est pas inquiète.
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    Voilà les grandes idées,
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    mais j'aime aussi les petits détails.
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    Près d'un autre mur,
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    Lorenzetti illustre
    les effets d'un bon gouvernement
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    dans la vie quotidienne
    des gens ordinaires
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    avec une série
    de merveilleux petits détails.
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    Dans la campagne, les collines
    sont aménagées et cultivées.
  • 5:11 - 5:15
    Les cultures sont semées,
    labourées, récoltées, moulues,
  • 5:15 - 5:16
    en une seule image.
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    Cultures et bétail sont emmenés au marché.
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    Dans la ville, des gens
    construisent une tour.
  • 5:28 - 5:32
    Des gens sont à une conférence de droit,
    une conférence TED du XIVe siècle.
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    (Rires)
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    Les écoliers jouent.
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    Les marchands prospèrent.
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    Des danseurs plus grands que nature
    dansent avec joie.
  • 5:48 - 5:52
    Et veillant sur la république,
    la Sécurité et ses ailes,
  • 5:53 - 5:54
    dont la bannière dit :
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    « Chacun doit avancer
    librement sans peur. »
  • 5:59 - 6:02
    Ce qui est génial à propos
    de ces images d'il y a 800 ans
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    c'est qu'elles nous sont familières.
  • 6:05 - 6:07
    Nous voyons à quoi
    la démocratie ressemble.
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    Nous connaissons les effets
    d'un bon gouvernement sur nos vies,
  • 6:10 - 6:13
    tout comme Lorenzetti en son temps.
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    Mais c'est l'allégorie
    d'un mauvais gouvernement
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    qui me hante depuis le 9 novembre.
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    C'est assez endommagé,
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    mais on le lit comme l'un de nos journaux.
  • 6:26 - 6:28
    Celui qui dirige le mauvais gouvernement
    n'est pas Commune,
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    mais le Tyran.
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    Il a des cornes,
    des défenses, un strabisme,
  • 6:34 - 6:35
    des cheveux tressés.
  • 6:35 - 6:38
    Il passe beaucoup
    de temps à se coiffer.
  • 6:38 - 6:39
    (Rires)
  • 6:39 - 6:43
    La Justice est étendue
    à ses pieds, impuissante,
  • 6:43 - 6:45
    menottée.
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    Ses balances ont été coupées.
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    La Justice est le principal
    antagoniste du Tyran,
  • 6:50 - 6:52
    et elle a été supprimée.
  • 6:53 - 6:54
    Autour du Tyran,
  • 6:54 - 6:58
    Lorenzetti illustre les vices
    du mauvais gouvernement.
  • 6:59 - 7:03
    L'avarice est la vieille femme
    s'aggripant au coffre-fort
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    et à l'hameçon du pêcheur
  • 7:05 - 7:07
    pour tirer sa fortune.
  • 7:09 - 7:12
    La Vanité porte un miroir.
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    Lorenzetti nous met en garde
    contre les dirigeants narcissiques
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    qui sont guidés
    par leur ego et leur orgueil.
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    À la droite du Tyran, il y a la Cruauté.
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    La Trahison, mi-agneau, mi-scorpion,
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    nous leurre vers
    un faux sentiment de sécurité
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    et empoisonne la république.
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    La Fraude avec des ailes de chauve-souris.
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    À la gauche de Tyran, il y a la Division.
  • 7:48 - 7:50
    Elle porte les couleurs de Sienne.
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    « Si » et « No » sont peints
    sur son corps.
  • 7:54 - 7:58
    Elle utilise une scie de menuisier
    pour couper son corps en deux.
  • 8:01 - 8:04
    Et la Furie brandit les armes de la foule,
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    la pierre et le couteau.
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    Dans le reste de la fresque,
    Lorenzetti nous montre
  • 8:14 - 8:16
    les effets d'un tel gouvernement.
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    Les idéaux civiques célébrés ailleurs
    dans la pièce ont échoué,
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    et nous le voyons.
  • 8:21 - 8:24
    La cité jadis magnifique
    est tombée en morceaux,
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    la campagne dévastée,
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    les fermes abandonnées.
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    Beaucoup sont en flammes.
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    Et dans le ciel,
    il n'y a plus la Sécurité,
  • 8:34 - 8:38
    mais la Peur, avec sa bannière :
  • 8:38 - 8:41
    « Personne n'empruntera cette route
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    sans la peur de la mort. »
  • 8:45 - 8:48
    Et l'image finale, la plus importante,
  • 8:48 - 8:50
    est ce que Lorenzetti n'a pas peint.
  • 8:50 - 8:51
    C'est le spectateur.
  • 8:51 - 8:54
    Le public des fresques de Lorenzetti,
  • 8:54 - 8:57
    n'est pas le gouvernant
    mais les gouvernés,
  • 8:57 - 9:00
    les individus qui sont
    face à ces allégories
  • 9:00 - 9:02
    et qui repartent avec la connaissance,
  • 9:02 - 9:05
    qui tiennent compte de l'appel à l'action.
  • 9:06 - 9:08
    Lorenzetti nous dit que
    l'on doit reconnaître les ombres
  • 9:08 - 9:12
    de l'Avarice, de la Fraude,
    de la Division et de la Tyrannie
  • 9:12 - 9:15
    quand elles flottent
    dans notre paysage politique,
  • 9:15 - 9:18
    notamment lorsque ces ombres sont jetées
  • 9:18 - 9:22
    par les dirigeants clamant haut et fort
    qu'ils sont la voix du bon gouvernement
  • 9:22 - 9:26
    et qu'ils promettent de rendre
    sa grandeur à l'Amérique.
  • 9:27 - 9:28
    Nous devons agir.
  • 9:29 - 9:31
    La Démocratie doit être
    un effort collectif.
  • 9:32 - 9:34
    Le droit de protester,
    de se réunir librement,
  • 9:34 - 9:36
    d'envoyer une pétition au gouvernement,
  • 9:36 - 9:38
    ce ne sont pas que des droits.
  • 9:38 - 9:41
    Face à l'Avarice, la Fraude, la Division,
  • 9:41 - 9:42
    ce sont des devoirs.
  • 9:43 - 9:44
    Nous devons perturber -
  • 9:44 - 9:47
    (Applaudissements)
  • 9:50 - 9:52
    Nous devons perturber nos vies
  • 9:52 - 9:54
    pour perturber
  • 9:54 - 9:56
    ce cumul de pouvoir immoral
  • 9:56 - 10:00
    par ceux qui trahissent nos valeurs.
  • 10:01 - 10:03
    Nous, le peuple,
  • 10:03 - 10:05
    devons restaurer la justice
  • 10:05 - 10:07
    et apporter la paix à notre nation.
  • 10:07 - 10:09
    Nous devons nous retrouver à la Concorde,
  • 10:09 - 10:11
    nous avons le choix.
  • 10:12 - 10:13
    Nous pouvons soit nous peindre
  • 10:13 - 10:16
    dans le cauchemar du mauvais
    gouvernement de Lorenzetti
  • 10:17 - 10:19
    ou rester dans les rues,
  • 10:20 - 10:23
    perturbateurs, bruyants.
  • 10:24 - 10:26
    C'est ça, la démocratie.
  • 10:27 - 10:28
    Merci.
  • 10:28 - 10:31
    (Applaudissements)
  • 10:39 - 10:41
    Chris Anderson : Ouah !
  • 10:41 - 10:44
    Beaucoup de personnes passionnément -
  • 10:44 - 10:46
    vous avez parlé à beaucoup avec passion.
  • 10:46 - 10:48
    Je suis sûr que d'autres ici
  • 10:48 - 10:52
    qui diront que Trump a été élu
    par 63 millions de gens.
  • 10:52 - 10:54
    Il est loin d'être parfait,
  • 10:54 - 10:57
    mais il essaye de faire
    ce pour quoi il a été élu.
  • 10:57 - 10:58
    Laissez-lui sa chance.
  • 10:59 - 11:01
    Anthony Romero :
    Nous devons différencier
  • 11:01 - 11:04
    sa légitimité en tant que président
  • 11:04 - 11:07
    de la légitimité de sa politique.
  • 11:07 - 11:12
    Et quand plusieurs règles
    sont contraires aux valeurs fondamentales,
  • 11:12 - 11:14
    que nous sommes
    tous égaux face à la Loi,
  • 11:14 - 11:16
    que nous ne sommes pas jugés
  • 11:16 - 11:18
    par la couleur de notre peau
    ou notre religion,
  • 11:18 - 11:21
    nous devons contester ces valeurs
  • 11:21 - 11:23
    même si nous reconnaissons
  • 11:23 - 11:27
    que notre démocratie nous a apporté
    un président qui défend ces valeurs.
  • 11:28 - 11:32
    CA : L'ACLU n'est pas que
    cette force sur la gauche ?
  • 11:32 - 11:35
    Vous développez d'autres arguments.
  • 11:35 - 11:37
    AR : Vous savez,
  • 11:37 - 11:39
    nous énervons tout le monde à un moment.
  • 11:39 - 11:41
    C'est ce que nous faisons.
  • 11:41 - 11:43
    Récemment, nous avons pris position
  • 11:43 - 11:47
    pour qu'Ann Coulter puisse
    s'exprimer à Berkeley
  • 11:47 - 11:49
    et que Milo ait la liberté d'expression.
  • 11:49 - 11:51
    Nous avons écrit un blog
  • 11:51 - 11:54
    qui a créé une polémique
    parmi nos membres,
  • 11:55 - 11:56
    malheureusement,
    en discutant du fait
  • 11:56 - 12:00
    que même Trump avait droit à la liberté
    d'expression en tant que président
  • 12:00 - 12:02
    et qu'un effort pour le tenir responsable
  • 12:02 - 12:07
    d'incitation à la violence
    lors de ses meetings
  • 12:07 - 12:10
    est inconstitutionnel
    et n'est pas américain.
  • 12:10 - 12:12
    Lorsque vous dites cela
  • 12:12 - 12:14
    à une base
  • 12:14 - 12:17
    qui est toujours très excitée de vous
    voir combattre Donald Trump,
  • 12:17 - 12:21
    et puis vous avez ceux qui disent :
    « Ces droits sont pour tout le monde,
  • 12:21 - 12:23
    même pour ce président. »
  • 12:23 - 12:24
    C'est notre travail.
  • 12:24 - 12:27
    (Applaudissements)
  • 12:27 - 12:30
    CA : Anthony, vous nous avez parlé
    de façon si puissante.
  • 12:30 - 12:32
    Merci beaucoup. Merci.
  • 12:32 - 12:35
    (Applaudissements)
Title:
C'est ça, la démocratie
Speaker:
Anthony D. Romero
Description:

En recherche de sens dans l'environnement politique des États-Unis en 2017, l'avocat et directeur général de l'ACLU Anthony D. Romero se tourne vers un endroit surprenant - une fresque du XIVe siècle d'Ambrogio Lorenzetti, un maître italien de la Renaissance. Que peut nous apprendre une peinture vieille de 800 ans sur notre vie d'aujourd'hui ? Beaucoup, a priori. Il explique tout cela lors de cette conférence qui est aussi frappante que cette peinture.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
12:48

French subtitles

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