Célébrons l'invalidité comme faisant partie de la diversité humaine | CATALINA DEVANDAS AGUILAR | TEDxGeneva
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0:07 - 0:10Un jour, quand j’étais petite,
j’ai entendu ma grand-mère parler de moi. -
0:11 - 0:16Elle ignorait que j’écoutais
quand elle a dit : « Quelle tristesse, -
0:16 - 0:20ma petite fille, elle a un si joli visage
mais personne ne voudra d’elle ! » -
0:21 - 0:25Je suis née avec le spina bifida et cela
signifie que depuis que je suis petite, -
0:25 - 0:27je n’arrive pas à bien marcher.
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0:27 - 0:31J’ai grandi au Costa Rica : un magnifique
petit pays en Amérique latine. -
0:31 - 0:35Je m’y suis toujours sentie aimée
et encouragée par ma famille. -
0:35 - 0:37J’ai grandi
comme tous les autres enfants : -
0:37 - 0:41je jouais, j’allais à l’école,
j’ai appris à nager. -
0:41 - 0:45Un jour, on m’a demandé quelle partie
de mon corps je souhaiterais changer. -
0:46 - 0:48J’ai répondu aucune.
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0:49 - 0:53J’étais heureuse, libre et encouragée
à faire tout ce que je voulais. -
0:53 - 0:56Pourtant, bien plus tard,
à la naissance de ma première fille, -
0:57 - 1:01mon père l’a tenue dans ses bras
et il a dit à ma mère : -
1:01 - 1:04« Je n’ai jamais rêvé
qu’un tel moment puisse survenir. » -
1:06 - 1:08Cela m’a surprise car certes,
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1:08 - 1:11je pensais que ma grand-mère appartenait
à une ancienne génération, -
1:12 - 1:15mais que mon père, mon père aimant,
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1:15 - 1:18celui-là même qui m’a dit
qu’il n’y avait pas de limite, -
1:18 - 1:21ne puisse croire
que je devienne mère un jour ! -
1:22 - 1:27Bom, j’ai trois enfants, je suis avocate,
je suis mariée et vous l’avez entendu, -
1:27 - 1:31je suis rapporteur spécial pour les droits
des personnes handicapées. -
1:31 - 1:34Dans mon travail, je fais la promotion
des droits de l’Homme, -
1:34 - 1:36je voyage beaucoup pour rencontrer
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1:36 - 1:39des personnes en situation de handicap,
toutes sortes de personnes : -
1:39 - 1:42des enfants, des personnes âgées,
des autochtones, des femmes -
1:42 - 1:43et je m’assois avec elles.
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1:43 - 1:46Je visite des écoles,
des hôpitaux psychiatriques -
1:46 - 1:49et j’apprends
quelles sont leurs difficultés. -
1:50 - 1:52Après cela, je vais voir les gouvernements
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1:53 - 1:57et je discute avec eux de ces difficultés
pour tenter de les résoudre. -
1:57 - 2:00J’ai visité des pays très différents
sur tous les continents -
2:00 - 2:05en Asie, en Europe, en Afrique,
en Amérique latine et du Nord, -
2:05 - 2:10des pays riches ou pauvres,
des pays développés ou émergents. -
2:10 - 2:13Ce qui est fascinant,
c’est que partout dans le monde, -
2:13 - 2:16les défis auxquels les personnes
handicapées sont confrontées -
2:16 - 2:21sont semblables et voici quelques-unes
de nos frustrations communes : -
2:21 - 2:26nous sommes nombreux à nous sentir exclus,
sans école, sans travail ; -
2:28 - 2:29à nous sentir sous-estimés :
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2:30 - 2:33dans certains endroits, les personnes
handicapées n’ont pas le droit de vote. -
2:33 - 2:37Beaucoup sont en colère
car elles ne peuvent pas quitter la maison -
2:37 - 2:39ou utiliser les transports publics.
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2:39 - 2:43Certains veulent fonder une famille
et ont des partenaires -
2:43 - 2:44mais cela ne semble pas normal,
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2:45 - 2:46D’autres enfin sont las :
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2:47 - 2:49nous sommes las des gens
qui ressentent de la pitié pour nous -
2:49 - 2:51car on n’aime pas en être l’objet
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2:53 - 2:57et bien trop souvent,
on décide à notre place. -
2:57 - 3:01Nous ne sommes pas autorisés à décider
ce que nous souhaitons faire de nos vies. -
3:01 - 3:05D’autres ont du pouvoir sur nous
et peuvent décider pour nous, -
3:05 - 3:07des médecins par exemple,
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3:07 - 3:11ou des professionnels, des enseignants
voire même des personnes soignantes. -
3:12 - 3:16J’insiste sur le fait que ça n’existe pas
uniquement dans les pays pauvres -
3:16 - 3:18ou des pays moins démocratiques,
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3:19 - 3:22contrairement aux pays riches
ou plus démocratiques, non, c'est général. -
3:22 - 3:24Prenons le cas d’Alice :
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3:25 - 3:30Alice est la fille de 9 ans de mon amie
et à leur arrivée en Suisse pour y vivre, -
3:30 - 3:33Alice n’a pas été autorisée
à intégrer une école. -
3:33 - 3:36Les professionnels là-bas pensaient
que son syndrome de Down -
3:37 - 3:40justifiait son exclusion de l’entourage
des autres enfants. -
3:41 - 3:45Alice n’a pas pu aller à l’école
pendant quatre ans, -
3:46 - 3:48aussi incroyable que cela puisse paraître.
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3:49 - 3:53Mais c’est vrai et nous sommes
des millions dans le monde à le vivre. -
3:54 - 3:58Ça doit changer ! Nous devons modifier
ces déséquilibres de pouvoir. -
3:59 - 4:03Les personnes handicapées
doivent contribuer et participer -
4:03 - 4:05à la vie de nos communautés
comme tout le monde. -
4:05 - 4:10Nous luttons pour cela depuis des dizaines
d’années, exigeant un changement. -
4:10 - 4:14Grâce à ce combat, nous sommes aujourd’hui
pourvus d'un outil important : -
4:15 - 4:17Cet outil, c’est la convention
des Nations Unies -
4:17 - 4:19pour les droits des personnes handicapées.
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4:19 - 4:23Cette convention est une loi,
une loi internationale -
4:23 - 4:25qui donc crée des obligations
pour les États. -
4:25 - 4:30Elle a été préparée avec la participation
active de personnes handicapées -
4:30 - 4:32et j’ai eu le privilège d’en faire partie.
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4:32 - 4:35La convention contient
au minimum deux messages nets. -
4:36 - 4:39Le premier :
ce n'est pas nous le problème. -
4:40 - 4:45Le problème n'a jamais été nous :
ce n'est pas personnel, -
4:45 - 4:50ni social, ni de nous guérir,
il s'agit d'enlever les barrières. -
4:51 - 4:57Le problème, ce sont les escaliers
mais aucune pente dans les cinémas. -
4:58 - 5:03Le problème, c'est la loi qui autorise
d'autres personnes à décider en notre nom. -
5:04 - 5:08Le problème, c'est que l'école est conçue
pour certains enfants, pas tous. -
5:09 - 5:14La convention rappelle aussi aux pays
la nécessité de prendre le temps -
5:15 - 5:18de discuter et d'écouter les personnes
en situation de handicap -
5:18 - 5:21car nous savons mieux
quels sont les problèmes -
5:22 - 5:24et nous savons mieux
comment les faire cesser. -
5:24 - 5:29Bien sûr, nous devons collaborer
pour construire les solutions, -
5:30 - 5:33mais nous sommes les spécialistes
indispensables. -
5:33 - 5:35Voici un exemple :
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5:35 - 5:38un jour, j'ai rencontré
un jeune homme, Oscar. -
5:39 - 5:44Il était très contrarié car il venait
de recevoir un nouveau fauteuil roulant. -
5:44 - 5:49Un super fauteuil roulant qui représentait
un certain budget pour la municipalité. -
5:50 - 5:54Mais le problème était qu'Oscar vivait
dans la montagne, dans un milieu rural. -
5:55 - 5:57Et il ne pouvait pas sortir
avec ce fauteuil roulant. -
5:58 - 6:03Il voulait seulement un cheval
mais personne n'avait posé la question, -
6:03 - 6:06bref, ne faites rien pour nous sans nous !
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6:07 - 6:11C'est le leitmotiv de la communauté
des personnes handicapées : -
6:11 - 6:12rien pour nous sans nous.
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6:13 - 6:18C'est aussi la clé qui va nous aider
à prendre le contrôle de nos vies. -
6:20 - 6:23Le changement est là :
il survient partout dans le monde. -
6:24 - 6:28De plus en plus de personnes en situation
de handicap vont à l'école, au travail -
6:29 - 6:33et la prise de conscience sur les besoins
en accessibilité devient manifeste. -
6:33 - 6:38Si la technologie contribue à notre
épanouissement, pour vraiment réussir, -
6:38 - 6:42et obtenir une participation entière
des personnes handicapées dans la société, -
6:42 - 6:45nous devons continuer
à chercher les racines des problèmes. -
6:45 - 6:49Quelles sont les causes de l'exclusion ?
Pourquoi cela existe-t-il encore ? -
6:49 - 6:53Je constate dans mon travail et ma vie
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6:53 - 6:57que cela est dû à la perception
que les autres ont de nous. -
6:57 - 7:02Les perceptions sociales sont au centre
du problème car hélas, -
7:02 - 7:04de nombreuses personnes pensent encore
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7:04 - 7:07que nous ne pouvons pas
avoir de vie épanouissante, -
7:07 - 7:09que nous représentons un fardeau,
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7:09 - 7:12que nous ne pouvons pas être indépendant
ou fonder une famille. -
7:12 - 7:16Des mères pensent que nos vies
ne valent pas la peine d'être vécues, -
7:18 - 7:22que nos vies
ne sont que tristesse et laideur, -
7:23 - 7:27que notre expérience de vie
doivent être évités à tout prix. -
7:27 - 7:32Certains pourraient même penser
que le handicap est pire que la mort. -
7:35 - 7:41Nous devons donc changer ces perceptions
et cela peut sembler téméraire -
7:42 - 7:45et difficile mais je suis optimiste
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7:45 - 7:52car de la même manière que nous avons pu
faire régresser le sexisme, le racisme, -
7:52 - 7:58et l'homophobie, nous pourrons progresser
et faire régresser le capacitisme, -
7:58 - 8:03la discrimination et le préjudice social
contre les personnes handicapées. -
8:05 - 8:06Nous pouvons y parvenir
-
8:06 - 8:10en acceptant que le handicap fasse partie
de la diversité humaine. -
8:10 - 8:14En comprenant que les personnes
avec un handicap et que les invalidités -
8:14 - 8:16fassent partie des expériences normales.
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8:16 - 8:19Qu'il puisse être célébré.
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8:21 - 8:26Il s'agit donc du handicap comme une part
entière de la diversité humaine, -
8:27 - 8:32une part que l'on devrait célébrer,
c'est puissant, n'est-ce pas ? -
8:34 - 8:36Regardons cela en détail :
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8:36 - 8:41le handicap fait partie de l'expérience
normal de l'homme : c'est assez simple -
8:41 - 8:42car c'est un fait.
-
8:43 - 8:49Nous représentons 15 % de la population
mondiale : 1 milliard de personnes. -
8:50 - 8:54C'est beaucoup de monde et j'ai un scoop :
on n'est pas près de partir. -
8:55 - 9:00Si nous allons quelque part,
ce sera pour être plus nombreux -
9:00 - 9:02car la population vieillit
-
9:02 - 9:06et parce que grâce aux avancées
scientifiques et technologiques, -
9:06 - 9:10notre vie est améliorée
et nous vivons plus longtemps. -
9:11 - 9:15On peut donc dire que nous sommes
le résultat du progrès de l'Homme. -
9:15 - 9:16N'ayez crainte !
-
9:16 - 9:19Vous savez, un jour,
j'ai participé à une interview à la radio -
9:19 - 9:22et je présentais ces chiffres justement.
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9:21 - 9:24Le journaliste m'a interrompue et dit :
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9:24 - 9:27« Mon dieu ! Il y a de plus en plus
de personnes invalides ? -
9:27 - 9:28Que pouvons-nous faire ? »
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9:28 - 9:32Ce n'est pas de ça qu'il s'agit
et cela m'emmène au deuxième point : -
9:33 - 9:35la célébration que nous devons faire.
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9:36 - 9:42Car comme pour tout le monde, notre vie
peut être excitante, belle et cool ! -
9:43 - 9:48Comme pour tout le monde,
nous nourrissons des espoirs et des rêves. -
9:49 - 9:53Comme tout le monde, quand l'occasion
se présente, nous nous épanouissons. -
9:54 - 10:00Et comme tout le monde, nous traversons
des moments de solitude et de tristesse, -
10:00 - 10:02mais c'est la vie, n'est-ce pas ?
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10:04 - 10:08Nous ne souhaitons pas guérir,
nous souhaitons l'accès. -
10:09 - 10:12Nous ne voulons pas de pitié,
nous voulons être fiers. -
10:13 - 10:21Et je le suis : mon handicap enrichit
ma vie de tant de façons. -
10:21 - 10:25Il enrichit aussi la vie
de mon entourage : -
10:25 - 10:29mes collègues, mes amis, ma famille,
mes filles et pourquoi pas, mon mari ! -
10:29 - 10:31Et pourquoi pas !
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10:33 - 10:36Nous devons célébrer
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10:36 - 10:44car personne ne devrait avoir le pouvoir
de décider en notre nom ou pour nous, -
10:44 - 10:49personne ne devrait pouvoir décider
de la valeur de nos vies. -
10:50 - 10:54Cette idée est révolutionnaire,
c'est un grand changement philsosophique. -
10:56 - 10:58Un qui fera en sorte
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10:58 - 11:03qu'aucun père ne limite
plus jamais ses espoirs pour sa fille. -
11:05 - 11:07Chaque révolution démarre avec l'espoir.
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11:08 - 11:12Il ne s'agit pas de vous ou de moi,
il a toujours s'agit de nous. -
11:15 - 11:20Jusqu'où êtes-vous prêts à aller
avec nous dans notre cheminement ?
- Title:
- Célébrons l'invalidité comme faisant partie de la diversité humaine | CATALINA DEVANDAS AGUILAR | TEDxGeneva
- Description:
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Activiste des droits de l’Homme toute sa vie, Catalina Devandas est devenue le premier Rapporteur spécial pour les droits des personnes handicapées en 2014.
Catalina partage avec nous les leçons importantes qu’elle a apprises au sujet des barrières auxquelles elle est confrontée dans sa vie quotidienne, comme des millions d’autres personnes en situation de handicap. Elle explique que les obstacles les plus difficiles à franchir ne sont pas ceux de l’environnement physique, comme dans les bâtiments ou la rue. Ce sont ceux qui émanent d’un système de valeurs sociales qui diminue la valeur des personnes avec une invalidité et les juge incapable de mener une vie qui fait sens.
Elle explique aussi comment le mouvement mondial pour les personnes en situation de handicap se lève contre ces barrières et pourquoi la convention onusienne des droits des personnes handicapées est un allié de taille dans cette lutte.
Catalina Devandas est le premier rapporteur spécial pour les droits des personnes handicapées des Nations Unies. Elle est née au Costa Rica avec la maladie spina bidifa. Avocate de formation, elle dévoue sa carrière aux droits de l’Homme. Elle a travaillé pour Disability Rights Fund (DRF), les Nations Unies, la Banque mondiale, et en 2006, elle a participé à la rédaction de la convention des Nations Unies pour les droits des personnes handicapées.
Dans son travail de rapporteur spécial, Catalina réunit les témoignages et les preuves de violations des droits de l’Homme chez les personnes en situation de handicap dans le monde et elle propose des recommandations aux gouvernements pour promouvoir et protéger le droits des personnes handicapées dans leur droit et dans leurs pratiques institutionnelles.
Pour en apprendre davantage sur son travail et sa vision :
Blog : http://embracingdiversity.net/Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus: http: //ted. com/tedx
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- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 11:31