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Notre sujet pour ce soir :
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La surveillance gouvernementale.
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Et je me rends compte que la plupart des gens
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aimeraient mieux parler
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de n'importe quoi d'autre
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comme par exemple: "Est-ce que mon cellulaire
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peut me donner le cancer?"
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dont la réponse est: "Probablement."
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ou bien : "Est-ce que les poissons rouges
souffrent de dépression?"
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dont réponse est:
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"Oui, mais très brièvement".
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Mais le fait est
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qu'il est vital
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que nous ayons cette conversation maintenant
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parce que nous approchons
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une date trés importante.
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Un grand jour à marquer sur vos calendrier
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quand il est question
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d'un sujet très controversé.
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La réautorisation du "Patriot Act"
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et toute la controverse
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que cela implique.
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Ils doivent arriver à un accord d'ici le 1er juin
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pour ré-autoriser
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ou terminer ces programmes.
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Oui. Des provision controversées
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dans le "Patriot Act"
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sont supposées expirer le 1er juin.
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Donc, entourez cette date
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sur vos calendriers.
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Et tant que vous y êtes:
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entourez le 2 juin aussi
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parce que c'est l'anniversaire de Justin Long.
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Vous avez tous oublié l'année dernière...
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...et il a remarqué.
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Ces dernières années,
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vous avez surement beaucoup entendu parler
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de programmes au noms étranges comme:
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X-Keyscore, Muscular, Prism et Mystic.
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Qui, par coïncidence, sont aussi les noms
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des clubs de strip-tease
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les moins populaires en Floride.
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"Bienvenue chez X-Keyscore !"
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"Nos danseurs sont complètement non-censurés
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et mardi, c'est la soirée des ailes de poulet!"
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Mais j'aimerai vous rafraîchir
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la mémoire à propos de certaines choses.
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Et commençons par la portion
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la plus controversée du "Patriot Act"
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qui arrive à échéance:
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la section 215,
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qui, je le sais, sonne comme le nom
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d'un boy-band d’Europe de l'est.
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"On est Section 215."
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"Préparez vous à sentir vos coeurs...
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... vrombir."
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Il y a le beau gosse, le bad-boy,
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celui qui étranglé un cultivateur de pommes de terre
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et celui qui n'a pas de carence en fer.
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Ils sont incroyables.
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Mais le contenu de la vraie section 215
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est encore plus sinistre.
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Section 215;
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surnommé: la réserve d'archives
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qui permet au gouvernement d'acceder
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aux registres d'entreprises, concernant
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"quoi que ce soit de tangible"
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y compris : livres, registres, papiers
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documents et autres.
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Si ça a l'air vaste, c'est parce que
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ça a été écrit dans ce but.
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La section 215 prévoit que le gouvernement puisse demander
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"quoi que ce soit de tangible" pourvu que
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ce soit "pour une enquète
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contre le terrorisme international".
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Qui est simplement carte blanche.
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C'est comme laisser un adolescent emprunter la voiture
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sous la stricte condition qu'il
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l'utilise seulement pour des activités automobiles.
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"Maman, papa, je prends la voiture
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pour une pipe sur un parking
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c'est en rapport avec les voitures
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donc je pense être couvert."
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La section 215 est supervisée
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par une cour des services secrets
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appelée la cour FISA,
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et ils l'ont interprétés pour dire que
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le gouvernement pouvait simplement collecter
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et archiver les registres téléphoniques de tous les américains.
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La majorité desquels, évidemment
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ont aucune connections avec le terrorisme,
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à moins que tante Cheryl ait terriblement
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mal interprété les activités
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de son club de broderie.
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"C'est une cellule dormante,
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n'est-ce-pas, tante Cheryl ?"
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"Tu paiera pour ça, tante Cheryl."
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"Tu est une traître et une mauvaise tante."
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"Pas dans cet ordre."
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Evidemment, le gouvernement soulignera
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qu'ils ont accès seulement au registres téléphoniques
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et pas aux appels eux-mêmes.
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Ce que les services de renseignement font,
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est vérifier les numéros de téléphone
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et la durée des appels,
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ils ne surveillent pas le nom des gens
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ou le contenu des appels.
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D'accord, mais ce n'est pas très rassurant
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car on on peut extrapoler beaucoup
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à partir de ces informations.
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Si ils savent que vous avez appeler votre ex
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12 fois cette nuit entre 1h et 4h
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pour une durée de 15 minutes à chaque fois
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ils peuvent deviner que
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vous avez laissé quelque messages pathétiques.
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"Je me fous de savoir qui écoute
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cet appel, Vicky."
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"On devrait être ensemble !"
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"Décroche le téléphone, putain !"
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"Je suis un être humain, pas un animal !"
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Le "Patriot Act " a été écrit juste après
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les attentats du 11 septembre
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Et pendant des années, il a
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été étendu et renouvelé
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sans que personne ne s'y intéresse.
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En fait, c'est devenu tellement banal
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que quand il a été étendu en 2011
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un journal l'a approché
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à la fin d'un reportage
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sur un voyage à l'étranger du Président.
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Chip Reid. CBS-news.
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Voyageant avec le président
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à Deauville, en France.
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Aussi en France, d'ailleurs,
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le président Obama a signé
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une extension de 4 ans
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du "Patriot Act" anti-terroriste.
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"Aussi en France, d'ailleurs" ?
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"D'ailleurs" ?
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Il a dit ça comme
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une mère disant à sa fille adulte
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que son animal de compagnie vient de mourir.
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"C'était sympa de te parler, chérie.
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Aussi, d'ailleurs, Mr. Peppers est mort.
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On se revoit à Noël." BANG
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Mais tout ça était avant que le public
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ne soit informé de ce que le gouvernement
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était capable de faire.
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Parce que tout ça s'est terminé en juin 2013,
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Edward Snowden a pris la
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responsabilité d'une des fuites d'information
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les plus importantes dans l'histoire des USA.
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On a appris que le gouvernement
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a la capacité de traquer
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virtuellement n'importe quel téléphone américain
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et de récupérer des quantités inimaginables
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de données sur internet.
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[...] des révélations que la NSA
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a espionné des chefs d'états.
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Si vous êtes déjà allé au Bahamas,
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la NSA pourrait avoir enregistré vos appels
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et les avoir gardé pendant jusqu'à un mois.
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Toutes ces informations ont été
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exposées par Edward Snowden.
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Et il est assez incroyable
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qu'un consultant de 29 ans
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ait été capable de voler des documents classifiés
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à une organisation
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qui a littéralement le mot "sécurité"
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dans son nom.
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Clairement, c'était mauvais pour aux.
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Le seul endroit où il devrait être aussi
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simple pour des employés dans la vingtaine de voler
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est un magasin Lids.
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"Mec, t'es sur que je peut prendre ça ?"
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"Calme-toi, mec, c'est un casquette Miami Marlins,
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on ne vend pas exactement
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d’œufs Fabergé ici."
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On ne sait toujours pas exactement
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combien de documents
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Edward Snowden a volé
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bien qu'il est constamment essayé
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de rassuré tout le monde
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qu'ils étaient entre de bonnes mains.
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Honnêtement, je ne veut pas être la personne
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qui décide de
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ce qui devrait être public ou pas.
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C'est pourquoi,
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plutôt que de les publier moi-même
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ou les rendre accessibles à n'importe-qui,
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je les fait passer entre journalistes.
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Ça a l'air excellent,
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mais évidemment ce n'est pas infaillible,
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comme nous l'avons compris quand le New York Times
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a publié ce document
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mais a tellement baclé
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la censure de certaines informations
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que certaines personnes ont pu lire
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les informations derrières la bande noire
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qui concernait la surveillance
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d'Al-Qaïda à Mosul.
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Autrement connu en tant que Daesh.
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Donc essentiellement des informations classifiées
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ont été divulguées car personne au Times
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ne sait utiliser Microsoft Paint.
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Et vous pouvez penser
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que Snowden a eu tort.
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Ou qu'il l'ait mal fait.
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Mais le fait est que :
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nous avons ces informations maintenant
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et on a plus le luxe
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de plaider l'ignorance.
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Comme vous ne pouvez pas aller à Sea World
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et prétendre que Shamu est heureuse,
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quand on sait
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qu'au moins la moitié de l'eau dans son bassin
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est des larmes de baleine.
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On le sait, maintenant.
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Vous ne pouvez pas oublier cette information,
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donc vous devrez vous en souvenir.
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Mais le problème est que,
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maintanant, 2 ans plus tard,
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on dirait qu'on a oublié
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d'avoir un débat
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sur le contenu de ce que Snowden a divulgué.
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Un récent rapport de Pew a trouvé que presque
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la moitié des américains disent qu'ils ne sont
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"pas très inquiets"
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ou "pas du tout inquiets"
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par la surveillance gouvernementale,
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ce qui ne serait pas grave
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si c'était une opinion informée.
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Mais je ne pense pas que ce le soit
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car nous avons envoyé une équipe
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sur Times Square pour demander aux passants
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qui était Edward Snowden et ce qu'il avait fait.
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Et voici les réponses que nous avons obtenues.
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Je n'ai aucune idée de qui est Edward Snowden.
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Je n'ai aucune idée de qui est Edward Snowden.
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J'ai entendu le nom mais j'arrive pas
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exactement à me souvenir.
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Edward Snowden...
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Non. Je connais pas.
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Pour information:
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ça n'a pas été trié sur le volet.
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C'était complètement représentatif
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de tout le monde à qui on a parlé.
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Bien que, il faut dire que,
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certaines personnes se souvenaient de son nom,
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ils ne pouvaient juste pas se souvenir pourquoi.
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Il a vendu des informations.
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Ils a révélé des informations
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qui n'auraient pas dû être révélées.
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Si je me souviens bien,
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les informations qu'il a divulguées étaient
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préjudiciable aux secrets militaires ?
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Et qui gardaient nos soldats
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et notre pays sûr ?
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Il a divulgué des documents sur les
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opérations militaires en Irak.
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Edward Snowden a révélé cesrtains secrets,
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je crois, ou des informations
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sur Wiki... Wikileaks ?
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Edward Snowden a divulgué...
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Ah, il est responsable de Wikileaks ?
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Edward Snowden a révélé beaucoup
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de documents avec Wikileaks... ?
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OK, donc le problème est :
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Edward Snowden n'a pas créé Wikileaks.
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C'est Julian Assange,
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et personne ne veut
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être confondu avec lui.
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En partie parce qu'il a été beaucoup moins prudent
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que Snowden sur ce qu'il a divulgué et comment;
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et en partie parce qu'il ressemble
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à un sac à sandwich rempli de pâte à biscuit
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portant une perruque de Samantha
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et ceci est crucial.
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Julian Assange n'est pas un homme sympathique,
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même Benedict Cumberbatch ne pourrait pas
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le rendre sympathique.
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Il est in-Cumberbatch-able,
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c'était supposé être
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physiquement impossible.
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Mais je n'en veut à personne
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pour être désorienté.
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On a travaillé sur ce sujet
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pendant 2 semaines
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et c'est très compliqué à comprendre,
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pas seulement parce qu'il y a tellement
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de programme à se souvenir
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mais aussi parce que
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il n'y a pas de réponses faciles ici.
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On veut tous naturellement une parfaite intimité
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et une parfaite sécurité
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mais ces deux choses ne peuvent pas coéxister.
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Comme vous ne pouvez pas avoir
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un faucon de compagnie
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et un adorable campagnol de compagnie appelé Herbert.
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Soit vous devez perdre l'un d'entre eux
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-ce que vous ne voulez évidemment pas-
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ou vous devez accepter
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des restrictions raisonnables pour chacun d'entre eux.
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Celà dit, la NSA insiste
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que juste parce qu'ils peuvent faire quelque chose
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ne veut pas dire qu'ils le font
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et qu'il y a des restrictions
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sur leurs opérations
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comme la cour FISA
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qui doit approuver les demandes
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de surveillance étrangère.
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Mais
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en 34 ans, cette cour a approuvé
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plus de 35 000 demandes
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et refusé seulement 12.
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Oui. Comme la deuxième femme de Robert Durst,
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la cour FISA est dangereusement acceptante.
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"Ecoute, Robert, je ne vais pas
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te poser trop de questions."
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"Je vais juste t'accorder le bénéfice du
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doute que tu ne mérite clairement pas."
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Au moins dit-lui de moins cligner et roter.
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Les rots sont surement ce qu'il y a de plus
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dérangeant dans cette émission"
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Donc peut-être est-il temps pour nous de parler
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d'où les limites devraient se situer,
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et le meilleur endroit pour commencer
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serait la section 215,
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Non seulement parce que
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c'est le plus facile à comprendre
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mais aussi parce que tout le monde s'accorde
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à dire qu'elle devrait être réformée.
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Du président à Ted Cruz.
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De l'ACLU et la NRA.
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Jusqu'à l'homme
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qui l'a écrit en premier lieu.
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J'était l'auteur principal
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du "Patriot Act".
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Je peut dire, que sans restrictions,
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le congrès n'avait jamais l'intention
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d'autoriser l'espionnage en masse
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quand il a voté la section 215.
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Et aucune lecture juste du texte
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n'autoriserait ce programme.
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Réfléchissez-y.
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Il était l'auteur.
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C'est l'équivalent législatif
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de Lewis Caroll
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voyant le manège-tasse à Disney Land
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et disant :
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"Ça doit être maîtrisé."
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"Aucune lecture juste de mon texte
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ne permettrait ça."
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"Vous avez transformé ma très belle histoire
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de pédophilie psychédélique
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en un vomitoire criard."
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"Ce n'est pas ce que je voulais."
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Et même la NSA a admis
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que le nombre de complots terroristes aux ÉU
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que le programme d'écoute téléphonique
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de la Section 215 a permis d'arrêter
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est d'une seule.
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Et j'aimerais ajouter
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que le complot en question
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impliquait un chauffeur de taxi à San Diego
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qui a donné 8500$ à un groupe terroriste.
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Et c'est bien le pire complot terroriste
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que j'aie jamais vu
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en dehors de l'histoire de
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Die Hard : Belle journée pour crever.
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Mais voici le gros problème :
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Si on laisse la Section 215 se faire renouveler
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dans l'état où elle est
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sans avoir un vrai débat public
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on est mal parti.
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Parce que la Section 215
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c'est notre canari dans la mine.
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Si on ne peut pas trouver de solution à ça
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on ne risque pas d'aller nulle-part.
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Et le débat public jusqu'à présent
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s'est montré absolument pathétique.
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Il y a un an
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un ancien membre du congrès
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parlait du programme 215 aux nouvelles.
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Voyez comment ça a été.
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Cette vaste collection de données
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n'est pas vraiment utile
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et représente une infraction
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sur la vie privée des gens.
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Je crois qu'il vraudrait sérieusement
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considérer d'interrompre...
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Madamma Harman, laissez-moi...
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Laissez-moi vous interrompre un instant.
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Nous avons des nouvelles urgentes de Miami.
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Nous vous reviendrons.
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À l'instant, à Miami
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Justin Beiber
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a été arrêté pour certaines infractions...
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Le juge énumère les charges.
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...incluant la résistance à son arrestation
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et la conduite sous facultés affaiblies.
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Il est présentement en cour
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pour contester. Voyons comment ça se déroule.
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En fait, vous savez quoi?
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Malheureusement, je vais devoir interrompre
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votre interruption en rapport avec Beiber
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pour une autre interruption,
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en lien avec une vidéo sur YouTube
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d'une tortue faisant l'amour à une sandale.
-
Voyons comment ça se déroule.
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HEEH
-
HEEH
-
heh
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Voilà qui résume bien le ton
-
de ce débat à l'importance cruciale.
-
HEEEH
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Et là encore :
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Je n'essaie pas de dire
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que c'Est un débat façile,
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mais nous devons l'avoir.
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Je sais que c'est mélangeant,
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et malheureusement, la personne
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la plus qualifiée pour parler
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de ce sujet, c'est Edward Snowden,
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sauf qu'il se trouve présentement en Russie.
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Donc si vous vouliez lui en parler
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vous auriez à prendre un vol
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jusqu'à là bas pour le faire
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et ce n'est pas un voyage plaisant.
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Et la raison pourquoi je le sais
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c'est que la semaine dernière. j'y suis allé
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pour parler à Edward Snowden.
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Et voici ce qui est arrivé.
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Oui, j'ai passé 48 heure angoissantes
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la semaine dernière à Moscou.
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Probablement le dernier endroit sur Terre
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où l'on peut trouver
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un imitateur un peu enrobé de Staline
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discutant avec un faux Lénine peu convaiquant.
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Et après avoir expérimenté
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la fameuse hospitalité Russe,
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je suis allé rencontrer Edward Snowden
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qui est supposé se montrer ici même
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à midi.
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Cependant, 5 minutes après
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l'heure prévue de l'entrevue,
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il m'est venu une pensée troublante.
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Je ne sais pas,
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penses-tu qu'il s'en vient?
-
Ouais, il va venir.
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Parce que j'ai juste envie de dire :
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Pourquoi il viendrait?
-
Quand on y pense bien.
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Je parie 2000 roubles
-
qu'il vient pas.
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Même si je sais pas combien ça vaut.
-
Tout ce que j'ai à dire, c'est...
-
...un vol de 10 heures pour une chaise vide?
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Je crois que je vais manger ma chemise.
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Je crois qu'on pourrait avoir un problème
-
parce que notre producteur russe
-
nous a donné une chambre juste en face
-
des anciens bureaux du KGB
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où se trouve présentement
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le Bureau de la Sécurité Fédérale,
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et on vient de m'informer...
-
qu'ils savent qu'on est là.
-
Donc, erm...
-
Donc c'est cela.
-
Bon, eh bien si le...
-
...si le KGB nous écoute :
-
On va partier l'alarme d'incendie
-
si il ne vient pas.
-
Eh merde!
-
Seigneur.
-
Pardonnez-moi du retard.
-
Oh, non, ne vous en faites pas.
-
Putain de merde.
-
Il est vraiment venu.
-
Edward f*ucking Snowden
-
Le héros et/ou traitre le plus fameux
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de l'histoire américaine contemporaine.
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Et j'ai pour lui une question
-
pour venir tester sa loyauté.
-
Est-ce que les États-Unis vous manquent?
-
Vous savez, mon pays est une chose
-
que j'emmène avec moi partout où je vais.
-
Ce n'est pas juste un endr--
-
C'est bien trop compliqué comme réponse.
-
Contentez-vous de dire : "Oui, énormément,
-
c'est le meilleur pays du monde."
-
Oui, mon pays me manque.
-
Ma maisom me manque.
-
Ma famille me manque.
-
Est-ce que les pizza-pochettes vous manquent?
-
Oui.
-
Les pizza-pochettes ma manquent beaucoup.
-
Ok. Et l'état de la Floride?
-
Laissons ce silence
-
parler de lui-même.
-
Les couilles à camion?
-
Est-ce que les couilles à camion vous manquent?
-
Ce ne sais pas ce que c'est.
-
Comptez-vous chanceux, Edward...
-
Pas des couilles à camion ordinaires
-
mais des couilles à camion de patriote.
-
Ça fait 2 joyeaux de la liberté
-
dans une bourse d'indépendance.
-
Vous vous y êtes pris d'avance.
-
Il fallait bien qu'un de nous deux le fasse.
-
Vous savez, à cause du...
-
du souci de...
-
...ce cauchemar kafkaïen que vous vivez.
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Bon, venons-en aux questions.
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Pourquoi avez-vous fait celà?
-
La NSA possède
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les plus grandes facultés de surveillance
-
jamais vues dans l'histoire.
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Ce qu'ils vous diront,
-
c'est qu'ils ne les utilisent pas
-
pour comettre des actes
-
à l'encontre des citoyens Américains.
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En un sens, c'est vrai,
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mais le vrai problème est
-
qu'il utilisent ces facultés
-
pour nous rendre vulnérables envers eux
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et ensuite dire :
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"Oui j'ai un fusil sur ta tête,
-
mais je ne vais pas tirer la détente."
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"Fais-moi confiance."
-
Et à quoi ressemblerait la NSA que vous voulez?
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Vous avez postulé là bas,
-
donc vous voyez quelque chose de bien
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dans cette obscure organisation.
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J'ai travaillé sur des systèmes de surveillance
-
contre des pirates Chinois.
-
J'ai vu que
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ces choses là avaient une utilité.
-
Et chacun veux que ses espions
-
soient bons dans ce qu'ils font.
-
Vu dans ce sens.
-
Oui.
-
Ce qu'on ne veux pas
-
c'est de les voir espionner
-
à l'intérieur de leur propre pays.
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Les espions sont très utiles de notre côté.
-
Mais n'oublions jamais
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qu'ils sont très puissants
-
et aussi très dangereux.
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Et si on ne les tient pas en laisse
-
il peuvent se retourner contre nous.
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On parle donc de 2 choses différentes :
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La surveillance interne
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et la surveillance globale.
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Parce que la surveillance interne
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les Américains en ont de quoi à foutre,
-
mais la surveillance globale
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ils n'en ont strictement rien à foutre.
-
Eh bien, l'autre question à se poser, c'est :
-
Quand on parle de surveillance globale
-
est-ce qu'on l'applique de manière
-
bénéfique--
-
Rien à foutre.
-
En termes de--
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Tout le monde s'en fout.
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On a espionné l'UNICEF, le programme humanitaire.
-
D'accord.
-
On a espionné des avocats négociant...
-
Qu'est-ce que l'UNICEF faisait?
-
Je veux dire,
-
c'est ce que vous vouliez que je vous demade?
-
La question, c'est :
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Que valent ces projet?
-
Allons-nous être plus en sûreté en espionnant
-
l'UNICAF et des avocats qui parlent
-
du prix des crevettes et des cigatettes?
-
Je ne crois pas que les gens trouveront ça correct.
-
Je ne crois pas qu'ils trouveront ça correct,
-
je crois qu'ils vont s'en foutre.
-
Les Américains se foutent de tout...
-
Vous devez avoir raison.
-
...ce qui a trait à la surveillance globale.
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Ce dont les gens ne se foutent pas,
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c'est si Snowden a réfléchi
-
aux conséquences de divulguer
-
autant d'informations à la fois.
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Combien de ces documents
-
avez-vous lu?
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J'ai évalué chacun des documents
-
qui se trouvent dans l'archive.
-
Vous avez lu chacun d'entre eux?
-
Je comprend ce que j'ai divulgé.
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Mais il y a une nuance entre
-
comprendre le contenu de ces documents
-
et lire ce qu'il y a dans ces documents.
-
J'anticipais ce genre de préoccupation.
-
Parce que quand on divulgue
-
des milliers de documents de la NSA, la dernière
-
chose qu'on voudrait faire, c'est les lire.
-
Je crois qu'il est juste de se demander
-
"Est-ce que cette personne a fait ce qu'il fallait?"
-
"A-t-elle fait attention?"
-
Surtout quand on manipule des informations
-
de ce genre.
-
Pour ma défense,
-
je ne manipule plus rien.
-
Il n'en revient plus qu'aux journalistes
-
et ils prennent des mesures de sécurité
-
extraordinaires pour s'assurer que
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l'information est divulguée de façon responsable.
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Mais ces journalistes
-
sont moins aptes techiquement que vous.
-
C'est vrai, mais ils comprennent
-
tout comme vous et moi
-
l'importance que
-
leurs actes peuvent avoir.
-
Donc le New York times a publié
-
une diapositive mal censurée...
-
...et...
-
il était possible
-
d'y lire que quelque chose
-
de déroulait à Mosul
-
contre Al Qaida.
-
C'est un problème.
-
Eh bien, quelqu'un a merdé.
-
Quelqu'un a merdé.
-
Et ce genre de chose arrive en journalisme.
-
En journalisme, il faut accepter
-
que certaines erreurs peuvent être comises.