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Si nous pouvons former des sage-femmes au Somaliland, tout le monde peut le faire : Edna Adan Ismail à TEDxRC2

  • 0:19 - 0:21
    Merci.
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    Mon nom est Edna ADAN
    et je suis sage femme
  • 0:24 - 0:27
    Et c'est en tant que sage femme
    que je viens vous parler
  • 0:27 - 0:31
    de la santé des femmes
    et des enfants
  • 0:31 - 0:34
    Mon pays, le Somaliland, est un pays
  • 0:34 - 0:39
    qui connaît un taux de
    mortalité maternelle très élevé.
  • 0:39 - 0:45
    Un pays qui a connu la guerre civile
    de 1982 à 1991,
  • 0:45 - 0:50
    pendant laquelle
    250 000 personnes ont disparu
  • 0:50 - 0:54
    et 95% de nos villes
    ont été détruites.
  • 0:54 - 0:59
    Cette situation était bien sûr...
  • 0:59 - 1:01
    Deux choix : soit, je me détourne
    et je dis :
  • 1:01 - 1:04
    « Ça m'est égal, je ne ressens rien,
    je ne sais rien.
  • 1:04 - 1:08
    Je vais disparaître à l'horizon
    et m'installer ailleurs
  • 1:08 - 1:10
    dans un de vos superbes pays »,
  • 1:10 - 1:15
    ou je suis déterminée et
    j'essaie de faire quelque chose.
  • 1:16 - 1:19
    60 % de la population sont des nomades.
  • 1:20 - 1:23
    Je sais combien il est difficile
    de prodiguer des soins
  • 1:23 - 1:25
    à des personnes sédentaires.
  • 1:25 - 1:29
    Mais pour les nomades,
    c'est encore plus difficile.
  • 1:29 - 1:33
    Quand ils sont pauvres,
    que le pays est si étendu,
  • 1:33 - 1:36
    c'est vraiment très difficile.
  • 1:37 - 1:42
    Une autre chose est que
  • 1:42 - 1:47
    les infrastructures qui existaient
    avant la guerre
  • 1:47 - 1:48
    ont été détruites.
  • 1:48 - 1:51
    Les ossements que vous voyez à l'écran
  • 1:51 - 1:55
    pourraient être ceux de soignants.
  • 1:56 - 1:59
    Quand vous avez eu la chance de naître
  • 1:59 - 2:03
    avec une cuillère en argent
    dans la bouche,
  • 2:03 - 2:04
    la seule chose que vous pouvez faire
  • 2:04 - 2:06
    est d'essayer de résister,
  • 2:06 - 2:09
    et rendre aux gens
  • 2:09 - 2:12
    ce que le monde vous a donné.
  • 2:12 - 2:18
    Voilà pourquoi en 1997
  • 2:18 - 2:19
    quand j'ai pris ma retraite
    à 60 ans,
  • 2:19 - 2:21
    de l'Organisation
    Mondiale de la Santé (OMS),
  • 2:21 - 2:25
    je suis rentrée dans mon pays
    et j'ai essayé de mettre en pratique
  • 2:25 - 2:28
    ce que j'avais prêché toute ma carrière
  • 2:28 - 2:32
    comme fonctionnaire de l'OMS.
  • 2:32 - 2:35
    L'hôpital a été construit
  • 2:35 - 2:39
    sur un terrain qui fut un cimetière,
  • 2:39 - 2:42
    un terrain militaire,
  • 2:42 - 2:44
    un terrain d'exécution
  • 2:44 - 2:46
    et également une décharge.
  • 2:46 - 2:51
    Il est situé à Hargeisa,
    dans la capitale du Somaliland,
  • 2:51 - 2:53
    où jamais un hôpital
    n'avait été construit
  • 2:53 - 2:55
    auparavant.
  • 2:56 - 3:01
    Il a fallu 4 ans pour le bâtir.
  • 3:01 - 3:06
    4 années dans un pays
    où la main d’œuvre
  • 3:06 - 3:11
    et les personnes qualifiées
    en construction étaient rares.
  • 3:11 - 3:15
    Mais on a travaillé et à la fin
  • 3:15 - 3:19
    l'hôpital a vu le jour en 2002.
  • 3:19 - 3:22
    C'est dans cet hôpital
  • 3:23 - 3:31
    que sont nés presque 12 000 enfants.
  • 3:31 - 3:34
    L'enfant que vous voyez dans mes bras
  • 3:34 - 3:37
    est le premier qui est né
    dans cet hôpital
  • 3:37 - 3:40
    10 heures après son ouverture.
  • 3:42 - 3:47
    Parmi ces 12 000 personnes, la plupart
  • 3:47 - 3:49
    nous avaient été envoyées
  • 3:49 - 3:54
    ou des femmes sentaient que quelque chose
    ne se passait pas bien dans leur grossesse
  • 3:54 - 3:58
    car si les femmes pensent
    que leur grossesse est normale,
  • 3:58 - 4:00
    elles accouchent à la maison.
  • 4:00 - 4:05
    Donc ces 12 000 bébés nés à l'hôpital
  • 4:05 - 4:08
    l'ont été parce qu'ils
    nous ont été envoyés
  • 4:08 - 4:10
    à cause d'un souci
    dans la grossesse
  • 4:10 - 4:13
    ou d'un souci de santé de la mère.
  • 4:15 - 4:19
    Nous avons été une maternité
  • 4:19 - 4:22
    pendant un peu plus d'un ou deux jours.
  • 4:22 - 4:24
    Dans vos pays,
  • 4:24 - 4:28
    vous avez le luxe d'avoir
    des hôpitaux spécialisés.
  • 4:28 - 4:30
    Pour les yeux,
    vous allez chez l'ophtalmologue.
  • 4:30 - 4:34
    Un bras cassé, vous allez voir
    le chirurgien orthopédiste.
  • 4:34 - 4:36
    Mais, en Afrique, dans mon pays,
  • 4:36 - 4:38
    si vous êtes malade,
    vous allez juste à l'hôpital.
  • 4:38 - 4:44
    On n'a pas pu dire :
    « Nous sommes une maternité,
  • 4:44 - 4:47
    allez faire soigner
    votre malaise cardiaque ailleurs
  • 4:47 - 4:51
    allez montrer
    votre coma diabétique ailleurs ».
  • 4:51 - 4:54
    C'est un hôpital,
    donc là où il faut aller.
  • 4:54 - 4:58
    On soigne les hommes, les femmes
    et les enfants.
  • 4:59 - 5:05
    Nous pouvons faire
    des interventions chirurgicales.
  • 5:05 - 5:09
    Depuis le 1er janvier de cette année,
  • 5:09 - 5:14
    nous avons opéré plus de 500 fois.
  • 5:14 - 5:18
    Il n'y a eu que 185 césariennes.
  • 5:18 - 5:24
    Les autres, contractures,
    becs de lièvre, fistules obstétriques
  • 5:24 - 5:31
    thyroïdes et, sur ce site,
    qui autrefois était une décharge,
  • 5:31 - 5:36
    nous avons opéré
    des enfants hydrocéphales.
  • 5:36 - 5:39
    Nous ne pouvons pas faire de
    la chirurgie du cerveau,
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    mais nous pouvons soigner,
    toucher le cerveau des enfants
  • 5:43 - 5:47
    et nous avons fait 27 opérations,
    et Dieu merci,
  • 5:47 - 5:50
    toutes ont été des succès sauf une.
  • 5:50 - 5:53
    Celui qui est mort, est mort
    de vomissements et de diarrhées,
  • 5:53 - 5:56
    2 semaines après l'opération.
  • 5:56 - 6:01
    Voilà, notre histoire est :
    quand il y a une volonté,
  • 6:01 - 6:03
    on trouve le moyen d'y arriver.
  • 6:04 - 6:07
    C'est également
    un Centre Hospitalier Universitaire.
  • 6:07 - 6:10
    Car ce ne sont pas seulement,
    les briques et le ciment,
  • 6:10 - 6:12
    les instruments et
    les salles d'opérations
  • 6:12 - 6:14
    qui vont soigner les gens malades.
  • 6:14 - 6:17
    Il faut également les compétences
    et la connaissance,
  • 6:17 - 6:21
    et l'efficacité des gens
    qui travaillent dans ces hôpitaux.
  • 6:21 - 6:25
    Et si vous n'avez pas de médecins,
    d'infirmières, de sages-femmes,
  • 6:25 - 6:26
    qui savent ce qu'ils font,
  • 6:26 - 6:29
    qui le font avec compassion
  • 6:29 - 6:34
    qui respectent et prennent soin
    des personnes,
  • 6:34 - 6:37
    vous ne pouvez rien faire.
  • 6:37 - 6:40
    Nous avons formé
    plus de 200 infirmières,
  • 6:40 - 6:43
    et plus 150 sages-femmes.
  • 6:44 - 6:48
    Je veux multiplier
  • 6:48 - 6:51
    le nombre de ces jeunes femmes
    aux capes rouges,
  • 6:51 - 6:53
    les multiplier par mille.
  • 6:53 - 6:59
    Et pourquoi ?
    Ce sont ces jeunes femmes
  • 6:59 - 7:01
    qui sont formées pendant
    seulement 2 ans,
  • 7:01 - 7:05
    qui retournent dans les provinces
    où on les a recrutées
  • 7:05 - 7:08
    qui vont faire la différence.
  • 7:09 - 7:14
    Le Somaliland a l'un des taux
    de mortalité maternelle les plus élevés
  • 7:14 - 7:17
    mais, parmi les 12 000 mères
  • 7:17 - 7:19
    qui ont eu leurs bébés
    dans notre hôpital,
  • 7:19 - 7:22
    nous avons réussi à
  • 7:22 - 7:24
    à réduire la mortalité maternelle
  • 7:24 - 7:28
    au quart de la moyenne nationale,
  • 7:28 - 7:30
    pas à l'aide d'une baguette magique,
  • 7:30 - 7:35
    mais parce que nous pouvons
    prévenir les urgences.
  • 7:35 - 7:38
    Si une femme fait une hémorragie
    à son arrivée,
  • 7:38 - 7:40
    nous avons une salle d'opération
  • 7:40 - 7:41
    opérationnelle 24 heures sur 24.
  • 7:41 - 7:46
    Ce sont les sages-femmes
    qui font la différence.
  • 7:46 - 7:50
    Les médecins ? Oui, nous en avons besoin.
  • 7:50 - 7:52
    Mais il faut de 8 à 9 ans pour les former
  • 7:52 - 7:55
    et honnêtement,
    où vais-je trouver des médecins
  • 7:55 - 7:56
    qui veulent travailler au Somaliland,
  • 7:56 - 8:00
    un pays situé sur
    la face obscure de la Lune ?
  • 8:00 - 8:04
    Nous avons besoin d'infirmières
    et de sages-femmes.
  • 8:04 - 8:05
    Mais nous ne les avons pas,
  • 8:05 - 8:08
    et nous n'avons pas les 4 à 5 années
  • 8:08 - 8:11
    que cela prend de former une sage-femme.
  • 8:11 - 8:18
    Nous nous en remettons à
    des sages-femmes formées en 2 ans.
  • 8:18 - 8:22
    Elles sont une solution efficace,
    ne coûtent pas trop cher,
  • 8:22 - 8:27
    elles sont efficaces et dévouées
    et on ne nous les vole pas
  • 8:27 - 8:30
    pour travailler dans d'autres services
  • 8:30 - 8:32
    parce qu'elles sont sages-femmes,
  • 8:32 - 8:34
    et elles restent dans l'obstétrique.
  • 8:34 - 8:40
    Et si l'Afrique et
    les pays tels que le mien
  • 8:40 - 8:43
    ne forment pas plus de ces sages-femmes,
  • 8:43 - 8:46
    nous continuerons à perdre des femmes
  • 8:46 - 8:50
    alors que les vôtres sont
    à présent protégéges.
  • 8:50 - 8:52
    Nous les protégerons de l'éclampsie,
  • 8:52 - 8:54
    des infections,
  • 8:54 - 8:57
    des ruptures intérines.
  • 8:57 - 9:00
    Personne ne meurt chez vous
    de rupture intérine.
  • 9:00 - 9:02
    Elle n'accoucherait pas naturellement
  • 9:02 - 9:05
    parce qu'on aurait détecté
  • 9:05 - 9:07
    qu'elle a un bassin trop étroit,
  • 9:07 - 9:08
    ou qu'il y a inadéquation
  • 9:08 - 9:12
    entre la taille du bébé
    et la taille du bassin.
  • 9:12 - 9:16
    Personne ne meurt d'infection chez vous.
  • 9:16 - 9:18
    Vous avez l'eau et le savon.
  • 9:18 - 9:20
    Vos équipements sont stériles
  • 9:20 - 9:23
    et prêts à être utilisés
    en toute sécurité.
  • 9:23 - 9:25
    Mais nos femmes meurent de ces causes.
  • 9:25 - 9:29
    Elles en meurent,
    alors qu'aucune femme aujourd'hui,
  • 9:29 - 9:31
    quand l'homme est allé sur la Lune,
  • 9:31 - 9:33
    ne devrait plus en mourir.
  • 9:33 - 9:35
    Mais il nous manque les compétences,
  • 9:35 - 9:37
    les équipements.
  • 9:37 - 9:40
    Dans nos pays,
  • 9:40 - 9:45
    les femmes ont un risque sur 10 de mourir
  • 9:45 - 9:47
    au moment de leur grossesse.
  • 9:48 - 9:52
    Chez vous, c'est une femme sur 4 000.
  • 9:54 - 9:58
    Vos femmes sont suivies par des médecins
    et des sages-femmes
  • 9:58 - 10:01
    tout au long de leur grossesse.
  • 10:01 - 10:08
    Seules 10% des nos femmes ont accès
    aux équipements de santé.
  • 10:08 - 10:12
    C'est pourquoi il nous faut
    plus de sages-femmes
  • 10:12 - 10:15
    qui peuvent aller dans les provinces,
    dans les districts
  • 10:15 - 10:21
    qui doivent être là où sont les femmes,
    pour les aider, pour les étudier
  • 10:21 - 10:24
    et identifier celles qui
    ont une grossesse normale
  • 10:24 - 10:28
    et qui vont avoir
    un accouchement normal
  • 10:28 - 10:34
    et nous adresser celles
    qui ont besoin d'aide.
  • 10:34 - 10:38
    Mon souhait, mon ambition est qu'un jour,
  • 10:38 - 10:41
    nous aurons un millier
    de ces sages-femmes.
  • 10:41 - 10:44
    Et pourquoi pas dans d'autres pays ?
  • 10:44 - 10:47
    Si le Somaliland peut y arriver,
    tout le monde peut le faire
  • 10:47 - 10:51
    Si, nous, avec nos ressources limitées,
  • 10:51 - 10:54
    et notre passé de guerre civile
    et de destruction,
  • 10:54 - 10:57
    nous réduisons la mortalité maternelle
  • 10:57 - 11:00
    au quart de la moyenne nationale
  • 11:00 - 11:03
    grâce à nos sages-femmes formées,
  • 11:03 - 11:05
    pourquoi pas dans d'autres pays ?
  • 11:05 - 11:07
    En Papouasie-Nouvelle Guinée ?
  • 11:07 - 11:09
    En Éthiopie ?
  • 11:09 - 11:13
    En Érythrée ?
    Dans la Somalie voisine ?
  • 11:13 - 11:16
    Au Lesotho et tous ces pays
  • 11:16 - 11:20
    qui ont un taux de mortalité maternelle
    très élevé ?
  • 11:20 - 11:22
    Si on peut le faire chez nous,
  • 11:22 - 11:23
    on peut le faire partout.
  • 11:23 - 11:25
    Mon message.
  • 11:26 - 11:29
    Je demande aux gouvernements
  • 11:31 - 11:37
    qu'ils allouent plus de fonds.
  • 11:37 - 11:42
    Au lieu de dépenser dans les tanks,
    les fusils, les bazookas
  • 11:42 - 11:45
    et l'armement militaire
  • 11:45 - 11:51
    qu'ils dépensent l'argent
    dans la santé et l'éducation,
  • 11:51 - 11:56
    les infrastructures, l'eau,
    les installations sanitaires.
  • 11:56 - 11:58
    Voilà le premier point :
  • 11:58 - 12:00
    l'éducation.
  • 12:00 - 12:05
    En second, éduquer
    les femmes, les filles.
  • 12:05 - 12:10
    Quand vous éduquez une femme,
    elle sait prendre soin d'elle.
  • 12:10 - 12:13
    Que serais-je devenue
  • 12:13 - 12:17
    si je n'avais pas eu accès à
    l'éducation et à la formation
  • 12:17 - 12:21
    qui m'a permis d'aider les autres.
  • 12:21 - 12:25
    Et bien sûr, éduquez les communautés.
  • 12:25 - 12:28
    Tant que les communautés
    n'auront pas la confiance
  • 12:28 - 12:32
    de venir dans nos équipements sanitaires,
  • 12:32 - 12:35
    nous continuerons à perdre le combat.
  • 12:36 - 12:42
    Selon moi, ce qui a fait
    vraiment la différence,
  • 12:42 - 12:48
    dans la ténacité humaine
  • 12:48 - 12:51
    et la force des femmes dans nos pays,
  • 12:51 - 12:56
    ce sont ces femmes
    qui viennent se former,
  • 12:56 - 13:02
    qui sont timides et
    dépendent les unes des autres.
  • 13:02 - 13:07
    Elles se transforment
    et gagnent la confiance
  • 13:07 - 13:11
    qui leur permet de réfléchir,
    répondre, conseiller
  • 13:11 - 13:15
    guider et aider les autres femmes.
  • 13:15 - 13:20
    L'éducation est un des cadeaux
    les plus forts que l'on puisse donner
  • 13:20 - 13:24
    aux humains et en particulier
    aux femmes en Afrique.
  • 13:25 - 13:30
    Ma dernière suggestion
    avant de nous quitter :
  • 13:30 - 13:34
    ne sous-estimez jamais
  • 13:35 - 13:40
    la capacité d'une personne
  • 13:40 - 13:44
    qui veut faire quelque chose.
  • 13:44 - 13:47
    Si moi à l'âge de 60 ans ai réussi,
    il y a 14 ans
  • 13:47 - 13:49
    à construire un hôpital.
  • 13:49 - 13:52
    Tout le monde, chacun d'entre vous
    peut le faire.
  • 13:52 - 13:54
    Je vous remercie de votre attention,
  • 13:54 - 13:56
    et de l'opportunité d'avoir pu être
  • 13:56 - 13:58
    ici avec vous aujourd'hui.
  • 13:58 - 13:59
    Merci.
  • 13:59 - 14:00
    (Applaudissements)
Title:
Si nous pouvons former des sage-femmes au Somaliland, tout le monde peut le faire : Edna Adan Ismail à TEDxRC2
Description:

Lors de sa conférence à TEDxRC², Edna Adan Ismail, infirmière, sage femme, diplomate des Nations Unies, titulaire de la légion d'honneur et ancienne ministre des affaires étrangères du Somaliland nous explique comment les hôpitaux tels que celui qu'elle a eu le courage de construire (sur un ancien terrain d'exécution et cimetière) sont à la pointe pour former des professionnels médicaux locaux pour relever les défis de santé locaux.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
14:11
  • Bonsoir,

    je vous renvoie votre traduction car elle ne respecte pas la règle de 42 caractères par lignes de sous-titres. 10 lignes sont dans ce cas.

    Merci de jeter un œil aux recommandations :
    http://www.ted.com/participate/translate/guidelines

    Bonne soirée
    Eric

French subtitles

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