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Grooming, abus virtuel ? | Sebastián Bortnik | TEDxRíodelaPlata

  • 0:14 - 0:17
    Voici le profil Facebook
    de Nina Rodríguez.
  • 0:19 - 0:21
    Cette personne avait
    trois profils différents
  • 0:21 - 0:26
    et 890 enfants entre 8 et 13 ans
    dans ses listes d'amis.
  • 0:29 - 0:33
    Voici des extraits d'une discussion
    avec l'un de ces enfants.
  • 0:35 - 0:38
    C'est une copie exacte de la discussion.
  • 0:38 - 0:41
    Cela fait partie d'un dossier juridique.
  • 0:43 - 0:46
    Cet enfant a commencé
    à envoyer des photos privées
  • 0:46 - 0:48
    jusqu'à ce que sa famille
    s'en rende compte.
  • 0:50 - 0:52
    Le rapport de police
    et l'enquête qui en a découlé
  • 0:52 - 0:55
    les ont menés à une maison.
  • 0:55 - 0:58
    Voici la chambre de la fille.
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    Nina Rodríguez était un homme de 24 ans
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    qui faisait cela avec de nombreux enfants.
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    Micaela Ortega avait 12 ans
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    quand elle a rencontré
    sa nouvelle amie sur Facebook,
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    elle avait également 12 ans.
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    Son nom était « Rochi de River ».
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    Elle a rencontré Jonathan Luna
    qui avait 26 ans.
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    Quand ils l'ont attrapé,
  • 1:30 - 1:34
    il a confessé avoir tué la fille
    car elle a refusé de coucher avec lui.
  • 1:37 - 1:39
    Il avait quatre profils Facebook
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    et 1 700 femmes dans sa liste de contacts,
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    90% d'entre elles avaient moins de 13 ans.
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    Il y a deux types de « grooming » :
  • 1:54 - 1:57
    un adulte contacte un enfant via internet
  • 1:58 - 2:00
    et, par de la manipulation, des mensonges,
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    amène l'enfant en territoire sexuel --
  • 2:02 - 2:04
    du fait de parler de sexe
  • 2:04 - 2:07
    au partage de photos privées,
  • 2:07 - 2:09
    l'enregistrement de l'enfant
    grâce à une webcam
  • 2:09 - 2:11
    ou l'arrangement
    d'une rencontre en personne.
  • 2:12 - 2:14
    Voilà ce qu'est le « grooming ».
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    Cela se produit de plus en plus.
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    La question est : qu'allons-nous faire ?
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    Car pendant ce temps-là,
    les enfants sont seuls.
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    Ils finissent de dîner,
    vont dans leur chambre,
  • 2:29 - 2:30
    ferment la porte,
  • 2:31 - 2:33
    prennent leur ordinateur,
    leur téléphone portable
  • 2:33 - 2:35
    et vont dans un bar,
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    dans une boite de nuit.
  • 2:40 - 2:43
    Réfléchissez un instant
    à ce que je viens de dire :
  • 2:44 - 2:47
    ils sont dans un endroit plein d'inconnus
  • 2:47 - 2:50
    dans un environnement désinhibé.
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    Internet a brisé les frontières physiques.
  • 2:54 - 2:57
    Quand nous sommes seul dans une chambre
  • 2:57 - 2:58
    et allons en ligne,
  • 2:58 - 3:00
    nous ne sommes pas seul.
  • 3:03 - 3:08
    Il y a au moins deux raisons
    pour lesquelles nous n'en parlons pas
  • 3:08 - 3:10
    ou pas de la bonne façon.
  • 3:11 - 3:13
    Un : nous sommes certains
  • 3:13 - 3:16
    que tout ce qu'il se passe
    en ligne est « virtuel ».
  • 3:16 - 3:19
    Nous appelons cela « le monde virtuel ».
  • 3:21 - 3:23
    Si vous cherchez dans le dictionnaire,
  • 3:24 - 3:27
    quelque chose de virtuel semble exister
    mais n'est pas réel.
  • 3:29 - 3:32
    Nous utilisons ce mot
    pour parler d'internet :
  • 3:33 - 3:35
    quelque chose qui n'est pas réel.
  • 3:37 - 3:39
    C'est le problème avec le « grooming ».
  • 3:39 - 3:40
    C'est réel.
  • 3:42 - 3:45
    Des adultes dégénérés, pervers
    utilisent internet
  • 3:45 - 3:47
    pour abuser de garçons et filles
  • 3:47 - 3:49
    et tirer avantage du fait, entre autres,
  • 3:49 - 3:53
    que les enfants et leurs parents
    pensent que ce qu'il se passe en ligne
  • 3:53 - 3:54
    ne se passe pas vraiment.
  • 3:57 - 4:02
    Il y a plusieurs années, des collègues
    et moi avons fondé une ONG
  • 4:02 - 4:03
    appelée « Argentina Cibersegura »
  • 4:03 - 4:07
    dédiée à alerter l'opinion publique
    sur la sécurité en ligne.
  • 4:09 - 4:12
    En 2013, nous avons participé
    à des réunions
  • 4:12 - 4:13
    à la chambre haute du Parlement
  • 4:13 - 4:15
    pour parler d'une loi sur le grooming.
  • 4:18 - 4:20
    Je me souviens
    que beaucoup de gens pensaient
  • 4:20 - 4:22
    que le grooming était
    strictement un précurseur
  • 4:22 - 4:26
    pour une rencontre en personne
    pour coucher avec un enfant.
  • 4:28 - 4:31
    Ils ne pensaient pas à ce qui arrivait
    aux enfants exposés
  • 4:31 - 4:35
    à une discussion sur du sexe
    avec un adulte sans le savoir
  • 4:36 - 4:40
    ou qui partageaient des photos intimes
    pensant qu'un autre enfant les verraient
  • 4:40 - 4:41
    ou, pire,
  • 4:42 - 4:44
    qui étaient exposés via leur webcam.
  • 4:45 - 4:47
    Personne ne considérait
    que c'était du viol.
  • 4:49 - 4:54
    Je suis sûr que beaucoup trouvent bizarre
    qu'une personne puisse être abusée
  • 4:54 - 4:55
    sans contact physique.
  • 4:56 - 4:58
    Nous sommes programmés pour penser ainsi.
  • 4:59 - 5:01
    Je le sais car je pensais ainsi.
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    Je n'étais qu'un mec
    de la sécurité informatique
  • 5:05 - 5:07
    jusqu'à ce que cela m'arrive.
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    Fin 2011,
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    dans une petite ville
    de la province de Buenos Aires,
  • 5:15 - 5:17
    j'ai entendu parler d'une affaire
    pour la première fois.
  • 5:19 - 5:20
    Après une conférence,
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    j'ai rencontré les parents d'une fille
    de 11 ans victime de grooming.
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    Un homme l'avait manipulée
  • 5:30 - 5:32
    et poussée à se masturber devant sa webcam
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    et l'avait enregistrée.
  • 5:34 - 5:37
    La vidéo était
    sur plusieurs sites internet.
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    Ce jour-là, les parents,
    en pleurs, nous ont demandé
  • 5:41 - 5:43
    de leur donner la formule magique
  • 5:43 - 5:45
    pour supprimer ces vidéos d'internet.
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    Ça m'a brisé le cœur
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    et m'a changé à jamais
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    d'être leur dernière déception,
    de leur dire qu'il était trop tard :
  • 5:55 - 5:58
    une fois que du contenu est en ligne,
  • 5:58 - 6:00
    nous avons déjà perdu le contrôle.
  • 6:03 - 6:06
    Depuis ce jour-là, je pense à cette fille
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    se réveillant le matin,
    prenant le petit-déjeuner avec sa famille,
  • 6:11 - 6:12
    qui a vu la vidéo,
  • 6:13 - 6:17
    puis allant à l'école,
    rencontrant des gens qui l'ont vue nue,
  • 6:18 - 6:23
    arrivant à l'école, jouant avec ses amis,
    qui l'ont également vue.
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    C'était sa vie.
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    Exposée.
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    Bien sûr, personne n'a violé son corps.
  • 6:35 - 6:39
    Mais n'avait-elle pas été
    agressée sexuellement ?
  • 6:41 - 6:45
    Nous utilisons différents standards
    pour mesurer le physique et le digital.
  • 6:47 - 6:49
    Nous nous énervons
    envers les réseaux sociaux
  • 6:49 - 6:51
    parce que s'énerver contre nous
  • 6:51 - 6:53
    serait plus douloureux et sincère.
  • 6:55 - 6:57
    Cela nous mène
    à seconde raison pour laquelle
  • 6:57 - 7:00
    nous ne prêtons pas assez
    attention à ce problème.
  • 7:00 - 7:05
    Nous sommes persuadés que ces enfants
    n'ont pas besoin de notre aide,
  • 7:05 - 7:07
    qu'ils « savent tout » sur la technologie.
  • 7:10 - 7:11
    Quand j'étais enfant,
  • 7:12 - 7:15
    à un moment, mes parents m'ont laissé
    aller seul à l'école.
  • 7:17 - 7:21
    Après des années à me tenir la main
    et m'accompagner à l'école,
  • 7:22 - 7:24
    un jour, ils m'ont fait m'asseoir,
  • 7:24 - 7:26
    m'ont donné les clés de la maison
  • 7:26 - 7:30
    et ont dit : « Fais-y attention,
    ne les donne à personne,
  • 7:30 - 7:34
    suis la route que nous t'avons montrée,
    sois à la maison à l'heure prévue,
  • 7:34 - 7:37
    traverse au coin
    et regarde des deux côtés avant,
  • 7:37 - 7:42
    peu importe ce qu'il se passe,
    ne parle pas aux inconnus. »
  • 7:43 - 7:45
    Je savais tout sur la marche
  • 7:45 - 7:50
    et pourtant, il y avait un adulte
    responsable qui s'occupait de moi.
  • 7:51 - 7:54
    Savoir faire quelque chose est une chose,
  • 7:54 - 7:56
    être en sécurité en le faisant
    en est une autre.
  • 7:57 - 7:58
    Imaginez cette situation :
  • 7:58 - 8:01
    j'ai 10 ou 11 ans,
    je me réveille un matin,
  • 8:01 - 8:03
    mes parents me jettent
    les clés et disent :
  • 8:03 - 8:05
    « Seba, tu peux maintenant
    aller seul à l'école. »
  • 8:06 - 8:08
    Puis, quand je rentre en retard,
  • 8:09 - 8:13
    ils disent : « Tu dois être à la maison
    à l'heure prévue. »
  • 8:15 - 8:17
    Et deux semaines plus tard,
  • 8:17 - 8:20
    quand cela est évoqué,
    ils disent : « Tu sais quoi ?
  • 8:20 - 8:22
    Tu dois traverser au coin
  • 8:22 - 8:24
    et regarder des deux côtés avant. »
  • 8:25 - 8:26
    Puis, deux ans après, ils disent :
  • 8:27 - 8:31
    « Et ne parle pas aux inconnus. »
  • 8:33 - 8:34
    Cela semble absurde, n'est-ce pas ?
  • 8:36 - 8:39
    Nous avons le même
    comportement absurde avec la technologie.
  • 8:40 - 8:43
    Nous donnons un accès complet aux enfants
    et attendons de voir si un jour,
  • 8:43 - 8:45
    tôt ou tard,
  • 8:45 - 8:48
    ils apprennent à prendre soin d'eux.
  • 8:49 - 8:51
    Savoir faire quelque chose est une chose,
  • 8:51 - 8:54
    être en sécurité en le faisant
    en est une autre.
  • 8:54 - 8:57
    Quand je parle à des parents,
  • 8:57 - 9:03
    ils disent souvent ne pas s'intéresser
    à la technologie et aux réseaux sociaux.
  • 9:04 - 9:07
    Je leur demande toujours
    s'ils s'intéressent à leurs enfants.
  • 9:08 - 9:10
    En tant qu'adultes, s'intéresser
    ou non à la technologie
  • 9:10 - 9:13
    est la même chose que s'intéresser
    ou non à nos enfants.
  • 9:13 - 9:15
    Internet fait partie de notre vie.
  • 9:16 - 9:22
    La technologie nous force à repenser
    la relation entre adultes et enfants.
  • 9:23 - 9:26
    L'éducation a toujours été basée
    sur deux concepts fondamentaux :
  • 9:26 - 9:29
    l'expérience et le savoir.
  • 9:30 - 9:35
    Comment enseigner à nos enfants
    la sécurité en ligne
  • 9:35 - 9:37
    si nous ne savons pas comment faire ?
  • 9:38 - 9:41
    De nos jours, nous adultes
    devons guider nos enfants
  • 9:41 - 9:43
    à travers ce qui est souvent
    un territoire inconnu --
  • 9:43 - 9:46
    un territoire bien plus
    attrayant pour eux.
  • 9:47 - 9:50
    Il est impossible de trouver la réponse
  • 9:50 - 9:53
    sans faire de nouvelles choses --
    qui nous mettent mal à l'aise,
  • 9:53 - 9:55
    auxquelles nous ne sommes pas habitués.
  • 9:57 - 10:00
    Beaucoup doivent penser
    que c'est facile pour moi
  • 10:00 - 10:02
    car je suis relativement jeune.
  • 10:03 - 10:04
    C'était ainsi.
  • 10:05 - 10:06
    Auparavant.
  • 10:08 - 10:10
    Jusqu'à ce que l'année dernière,
  • 10:10 - 10:14
    je ressente le poids
    des années sur mes épaules
  • 10:15 - 10:20
    la première fois que j'ai ouvert Snapchat.
  • 10:20 - 10:22
    (Rires)
  • 10:23 - 10:25
    (Applaudissements)
  • 10:29 - 10:32
    Je ne comprenais rien !
  • 10:33 - 10:35
    Je trouvais cela superflu,
  • 10:36 - 10:39
    inutile, difficile à comprendre ;
  • 10:39 - 10:41
    cela ressemblait à un appareil photo !
  • 10:41 - 10:42
    Il n'y avait pas de menu !
  • 10:44 - 10:47
    C'était la première fois
    que j'ai ressenti le fossé
  • 10:47 - 10:50
    qui existe parfois
    entre enfants et adultes.
  • 10:51 - 10:54
    Mais c'était aussi une opportunité
    de faire ce qu'il fallait,
  • 10:55 - 10:57
    sortir de ma zone de confort, me forcer.
  • 10:59 - 11:02
    Je ne pensais pas
    un jour utiliser Snapchat
  • 11:02 - 11:05
    mais quand j'ai demandé
    à ma cousine adolescente
  • 11:05 - 11:07
    de me montrer comment l'utiliser,
  • 11:08 - 11:11
    je lui ai aussi demandé
    pourquoi elle l'utilisait.
  • 11:11 - 11:12
    Qu'y avait-il de plaisant ?
  • 11:13 - 11:15
    Nous avons eu une bonne discussion.
  • 11:16 - 11:18
    Elle m'a montré son Snapchat,
    elle m'a dit des choses,
  • 11:18 - 11:21
    nous nous sommes rapprochés,
    nous avons rigolé.
  • 11:22 - 11:24
    Aujourd'hui, je l'utilise.
  • 11:25 - 11:26
    (Rires)
  • 11:27 - 11:28
    Je ne sais pas si je l'utilise bien
  • 11:28 - 11:33
    mais le plus important
    est que je le connais et le comprends.
  • 11:34 - 11:38
    La clé était de dépasser le choc initial
  • 11:38 - 11:40
    et faire quelque chose de nouveau.
  • 11:42 - 11:43
    Quelque chose de nouveau.
  • 11:43 - 11:47
    Aujourd'hui, nous avons la chance
    de créer de nouvelles conversations.
  • 11:47 - 11:50
    Quelle est votre dernière
    application téléchargée ?
  • 11:50 - 11:52
    Quel réseau social utilisez-vous
    pour contacter vos amis ?
  • 11:53 - 11:55
    Quel type d'informations partagez-vous ?
  • 11:56 - 11:59
    Des inconnus vous ont-ils déjà abordé ?
  • 12:01 - 12:04
    Pourrions-nous avoir ces conversations
    entre enfants et adultes ?
  • 12:05 - 12:07
    Nous devons tous nous y forcer.
  • 12:08 - 12:13
    Aujourd'hui, beaucoup d'enfants
    nous écoutent.
  • 12:14 - 12:17
    Parfois, quand nous intervenons
    dans des écoles
  • 12:17 - 12:19
    ou sur des réseaux sociaux,
  • 12:19 - 12:22
    les enfants nous demandent,
    nous disent des choses
  • 12:22 - 12:25
    qu'ils n'ont pas dites
    à leurs parents ou professeurs.
  • 12:26 - 12:28
    Ils ne nous connaissent pas.
  • 12:31 - 12:33
    Ces enfants doivent connaître
  • 12:34 - 12:36
    les risques qu'il y a
    à être seuls en ligne,
  • 12:38 - 12:40
    comment prendre soin d'eux
  • 12:40 - 12:43
    mais aussi que, fondamentalement,
    comme presque tout le reste,
  • 12:43 - 12:46
    les enfants peuvent
    apprendre des adultes.
  • 12:49 - 12:53
    La sécurité en ligne doit être
    un sujet de conversation
  • 12:53 - 12:57
    dans chaque maison et classe du pays.
  • 12:58 - 13:02
    Un sondage cette année a montré
    que 15% des écoles ont dit
  • 13:02 - 13:05
    avoir connaissance de cas
    de grooming dans leur école.
  • 13:05 - 13:07
    Ce chiffre est en augmentation.
  • 13:09 - 13:13
    La technologie a changé
    tous les aspects de notre vie,
  • 13:13 - 13:15
    y compris les risques
    auxquels nous faisons face
  • 13:15 - 13:17
    et comment nous prenons soin des autres.
  • 13:18 - 13:22
    Le grooming nous le montre de la façon
    la plus douloureuse qu'il soit :
  • 13:23 - 13:25
    en impliquant nos enfants.
  • 13:27 - 13:29
    Allons-nous faire quelque chose
    pour empêcher cela ?
  • 13:30 - 13:34
    La solution démarre
    avec une chose aussi simple
  • 13:34 - 13:36
    que d'en parler.
  • 13:36 - 13:37
    Merci.
  • 13:37 - 13:38
    (Applaudissements)
Title:
Grooming, abus virtuel ? | Sebastián Bortnik | TEDxRíodelaPlata
Description:

Qu'est-ce que le grooming ? Sebastián Bortnik nous parle de certains des risques auxquels sont exposés les enfants et adolescents du fait de l'utilisation d'internet et nous donne une méthode clé pour les confronter. Sebastián est expert en sécurité informatique et est le président d'Argentina Cibersegura. Est-il un hacker ? Non, il est investi dans l'éducation et la recherche sur les attaques informatiques en Argentine depuis plus de 10 ans.

Cette présentation a été donnée lors d'un évènement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
Spanish
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:52

French subtitles

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