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Jouer pour comprendre | Brenda Brathwaite | TEDxPhoenix

  • 0:16 - 0:18
    Je veux parler des jeux
    qui font changer.
  • 0:18 - 0:20
    Quand on y réfléchit,
    les jeux sont très variés.
  • 0:20 - 0:22
    Ça vous parle ou vous recherchez
    un nouveau jeu.
  • 0:22 - 0:24
    Vous avez veillé tard pour jouer.
  • 0:24 - 0:25
    Tout ça m'est arrivé.
  • 0:26 - 0:27
    Mais en pensant aux jeux,
  • 0:27 - 0:29
    souvent nous pensons
    à des jeux tels que :
  • 0:29 - 0:32
    les jeux de tirs à la première personne
    ou les jeux Triple-A,
  • 0:32 - 0:34
    ou alors vous jouez aux jeux Facebook.
  • 0:34 - 0:36
    J'ai créé ce jeu avec mon associé.
  • 0:36 - 0:38
    Ou alors, vous jouez aux jeux Facebook
    que nous créons.
  • 0:38 - 0:40
    C'est une forme de jeu plus légère.
  • 0:40 - 0:43
    Peut-être que vous pensez
    aux jeux de société ennuyeux
  • 0:43 - 0:46
    qui vous gardent prisonniers
    lors des repas de Thanksgiving.
  • 0:46 - 0:49
    Voici un de ces jeux de société
    que vous pourriez rencontrer.
  • 0:50 - 0:52
    Ou peut-être que vous êtes
    dans votre salon
  • 0:52 - 0:55
    et que vous jouez à la Wii
    avec vos enfants.
  • 0:55 - 0:58
    Il y a tellement de jeux.
    C'est ce qui me préoccupe.
  • 0:58 - 1:01
    Je gagne ma vie grâce aux jeux,
    j'ai la chance de le faire
  • 1:01 - 1:05
    depuis mes 15 ans, ce qui atteste aussi
    que je n'ai jamais eu de vrai travail.
  • 1:05 - 1:09
    Mais pour nous, les jeux sont
    une distraction et c'est tout à fait vrai.
  • 1:09 - 1:11
    Mais pensez juste à ceci.
  • 1:11 - 1:13
    Prenez l'exemple des Jeux olympiques
    de 1980.
  • 1:13 - 1:14
    Je ne sais pas où vous étiez.
  • 1:14 - 1:16
    Moi, j'étais dans mon salon.
  • 1:16 - 1:18
    C'était presque un événement sacré.
  • 1:18 - 1:21
    Et lorsque les Américains ont battu
    les Russes.
  • 1:21 - 1:23
    C'était...
    Certes, techniquement, c'était un jeu.
  • 1:23 - 1:24
    Le hockey est un jeu.
  • 1:24 - 1:26
    Mais était-ce vraiment juste
    un jeu ?
  • 1:26 - 1:28
    C'est-à-dire... des gens ont pleuré.
  • 1:28 - 1:31
    J'ai jamais vu ma mère pleurer ainsi
    après une partie de Monopoly.
  • 1:31 - 1:33
    (Rires)
  • 1:33 - 1:35
    Ça a été une expérience surprenante.
  • 1:35 - 1:37
    Ou, si quelqu'un ici vient de Boston...
  • 1:37 - 1:41
    Lorsque les Red Sox de Boston ont gagné
    la finale de baseball
  • 1:41 - 1:43
    après 351 ans, je crois...
  • 1:43 - 1:45
    (Rires)
  • 1:45 - 1:47
    lorsqu'ils ont gagné cette finale,
    c'était fou.
  • 1:47 - 1:49
    Je vivais à Springfield à ce moment-là
  • 1:49 - 1:51
    et le meilleur moment était
  • 1:51 - 1:54
    quand vous fermiez la porte des toilettes
    des femmes
  • 1:54 - 1:57
    et je me souviens qu'en voyant « Go Sox »
    je me disais « Vraiment ? »
  • 1:58 - 2:00
    Ou lorsque vous sortiez,
    parce qu'à chaque match,
  • 2:00 - 2:03
    ou presque, il y avait
    du temps additionnel, non ?
  • 2:03 - 2:07
    Alors on était dehors, les maisons
    du quartier étaient toutes allumées.
  • 2:07 - 2:10
    Et les enfants, la garderie était fermée
    à l'école,
  • 2:10 - 2:13
    les enfants n'allaient pas à l'école
    à cause des Red Sox, normal, non ?
  • 2:13 - 2:15
    Je veux dire qu'il y a l'éducation
    et les Red Sox
  • 2:15 - 2:17
    et nous connaissons les priorités.
  • 2:17 - 2:19
    C'était donc une expérience surprenante,
  • 2:19 - 2:23
    et, une fois encore, c'était un jeu
    mais la presse n'a pas écrit d'articles,
  • 2:23 - 2:26
    personne n'a dit : « Maintenant, je peux
    mourir car les Red Sox ont gagné. »
  • 2:27 - 2:29
    Et beaucoup l'ont fait.
  • 2:29 - 2:32
    Alors les jeux signifient bien plus
    pour nous.
  • 2:32 - 2:34
    Ils signifient réellement plus.
  • 2:34 - 2:36
    Voici une transition abrupte.
  • 2:36 - 2:39
    Il y a trois ans, j'avais un vrai travail,
    en quelque sorte.
  • 2:39 - 2:41
    J'étais à la tête d'un service
    pour enseigner à jouer,
  • 2:41 - 2:43
    donc, c'était presque un vrai
    travail aussi,
  • 2:43 - 2:47
    et aujourd'hui je parle de leur conception
    plutôt que de les concevoir.
  • 2:47 - 2:49
    Dans ce travail,
    lorsque vous dirigez un service,
  • 2:49 - 2:51
    vous devez sortir
    et j'y arrivais très bien.
  • 2:51 - 2:55
    Donc, je suis allée dîner
    avec un homme appelé Zig Jackson.
  • 2:55 - 2:58
    C'est Zig sur la photo,
    c'est une de ses photos.
  • 2:58 - 3:00
    Il est photographe.
  • 3:00 - 3:05
    Et il voyage à travers le pays
    en se prenant en photo
  • 3:05 - 3:08
    et vous pouvez voir ici qu'il a
    sa propre réserve indienne.
  • 3:08 - 3:10
    Et cette photo-ci...
  • 3:11 - 3:13
    C'est un des clichés les plus typiques.
  • 3:13 - 3:15
    C'est un faiseur de pluie.
  • 3:15 - 3:17
    Et voici un de mes clichés préférés.
  • 3:17 - 3:20
    Regardez-le. Vous avez peut-être déjà vu
    quelque chose de semblable.
  • 3:20 - 3:22
    C'est une expression culturelle, non ?
  • 3:22 - 3:24
    Cela fait partie
    de sa série « Dégradation ».
  • 3:25 - 3:27
    Et ce qui m'a le plus étonnée
    dans cette série,
  • 3:27 - 3:30
    c'est lorsque vous regardez ce garçon,
    vous imaginez ?
  • 3:30 - 3:32
    On voit qu'il est typiquement
    un natif américain.
  • 3:32 - 3:34
    Maintenant je change juste la race
    de ce garçon.
  • 3:34 - 3:36
    Imaginez qu'il est noir.
  • 3:36 - 3:39
    Et « Chéri, viens prendre une photo
    avec le garçon noir », ok ?
  • 3:39 - 3:41
    Franchement, personne ne ferait ça.
  • 3:41 - 3:43
    C'est choquant.
  • 3:43 - 3:46
    Et donc, ça choque aussi Zig
    qui est Indien,
  • 3:46 - 3:47
    Sa photo préférée...
  • 3:47 - 3:49
    De toutes ses photos,
    ma préférée, qui n'est pas ici...
  • 3:49 - 3:53
    est celle d'un Indien prenant en photo
    des Blancs qui photographient des Indiens.
  • 3:53 - 3:55
    (Rires)
  • 3:55 - 3:57
    Il se trouve que j'ai dîné
    avec ce photographe
  • 3:57 - 3:59
    et qu'il parlait avec un autre photographe
  • 3:59 - 4:01
    à propos d'une séance photo,
  • 4:01 - 4:02
    dans une réserve indienne.
  • 4:02 - 4:05
    Il a sorti son appareil photo
    pour prendre quelques photos
  • 4:05 - 4:07
    mais une fois là-bas, il ne pouvait pas.
  • 4:07 - 4:09
    Il ne parvenait pas à prendre la photo.
  • 4:09 - 4:12
    Donc, ils ont retourné la question
    dans tous les sens.
  • 4:12 - 4:14
    Tu prends cette photo, alors ?
  • 4:14 - 4:16
    Et ça me fascinait
    en tant que conceptrice de jeux,
  • 4:16 - 4:18
    car ça ne m'était jamais arrivé
  • 4:18 - 4:21
    est-ce que je devrais créer des jeux
    sur ce type de sujet ou non ?
  • 4:21 - 4:23
    Car nous ne créons
    que des choses amusantes
  • 4:23 - 4:27
    ou qui vous font peur,
    qui excitent vos émotions.
  • 4:27 - 4:28
    Mais tout autre média peut le faire.
  • 4:29 - 4:30
    Voici mon enfant.
  • 4:30 - 4:32
    C'est Maezza et quand elle avait 7 ans,
  • 4:32 - 4:34
    elle est rentrée de l'école un jour
  • 4:34 - 4:37
    et comme chaque jour, j'ai demandé :
    « Tu as fait quoi aujourd'hui ? »
  • 4:37 - 4:40
    Elle a dit : « On a parlé
    de la traite négrière. »
  • 4:40 - 4:42
    Là, c'était un moment important.
    Le père de Maezza est noir
  • 4:42 - 4:45
    et je savais que ce jour arriverait.
  • 4:45 - 4:48
    Sans savoir pourquoi, je ne m'attendais
    pas à en parler à ses 7 ans.
  • 4:48 - 4:51
    Bref, je lui ai donc demandé :
    « Et qu'est-ce que tu penses de ça ? »
  • 4:51 - 4:53
    Elle a donc commencé à me parler
  • 4:53 - 4:56
    et tous les parents présents reconnaîtront
    les mots d'alerte à suivre :
  • 4:56 - 4:58
    « Les bateaux descendent l'Angleterre,
  • 4:58 - 5:00
    vont en Afrique,
    ils traversent l'océan...
  • 5:00 - 5:02
    C'est la « traite négrière ».
  • 5:02 - 5:05
    Elle dit : « Ils arrivent en Amérique
    et vendent les esclaves. »
  • 5:05 - 5:07
    Mais Abraham Lincoln a été élu président,
  • 5:07 - 5:09
    et il a promulgué
    la Proclamation d'émancipation
  • 5:09 - 5:10
    et là, ils sont libres. »
  • 5:10 - 5:12
    Pause d'environ 10 secondes.
  • 5:12 - 5:14
    « Je peux aller jouer, Maman ? »
  • 5:14 - 5:17
    Et je me suis dit, c'est tout ?
    Parce que, vous savez
  • 5:19 - 5:23
    c'est la traite négrière,
    c'est un événement très important
  • 5:23 - 5:26
    et elle en parle comme d'une croisière
    avec des personnes noires,
  • 5:26 - 5:28
    c'est plus ou moins ce qu'on aurait dit.
  • 5:28 - 5:30
    (Rires)
  • 5:30 - 5:32
    Pour ma part, j'y accorde
    plus d'importance
  • 5:32 - 5:36
    donc après, elle m'a demandé
    d'aller jouer et j'ai dit : « Oui ».
  • 5:36 - 5:37
    (Rires)
  • 5:37 - 5:39
    J'ai plein de petites pièces
    comme celles-ci.
  • 5:39 - 5:42
    Ces pièces traînent partout
    chez une conceptrice de jeux
  • 5:42 - 5:44
    J'ai dit : « Tu peux jouer. »
    Et je lui en ai donné
  • 5:44 - 5:46
    à peindre pour faire plusieurs familles.
  • 5:46 - 5:48
    Voici des photos de Maezza à...
  • 5:48 - 5:50
    Mince, ça me laisse toujours sans voix
    de voir ça.
  • 5:50 - 5:52
    Donc, elle a peint ses petites familles.
  • 5:52 - 5:55
    J'ai pris des pièces
    pour les mettre sur un bateau.
  • 5:56 - 5:58
    Voilà le bateau.
    Il avait été vite fabriqué.
  • 5:59 - 6:02
    Et pour le but du jeu,
    j'ai attrapé une poignée de morceaux
  • 6:02 - 6:05
    et elle me dit : « Maman,
    tu as oublié le bébé rose
  • 6:05 - 6:06
    et le papa bleu,
  • 6:06 - 6:07
    et toutes ces autres pièces. »
  • 6:07 - 6:09
    Elle m'a dit : « Ils veulent partir. »
  • 6:09 - 6:11
    J'ai dit :
    « Non, ils ne veulent pas partir.
  • 6:11 - 6:13
    C'est la traite négrière,
    personne ne veut partir. »
  • 6:13 - 6:17
    Et elle m'a regardé comme seule une fille
    de conceptrice de jeux regarderait sa mère
  • 6:17 - 6:20
    et alors que nous traversions l'océan
    selon ces règles,
  • 6:20 - 6:23
    elle s'est rendu compte
    qu'elle tombait de haut
  • 6:23 - 6:25
    et elle m'a dit : « On n'y arrivera pas. »
  • 6:26 - 6:28
    Elle a constaté le manque de nourriture,
  • 6:28 - 6:30
    elle a demandé ce qu'il fallait faire
  • 6:30 - 6:33
    et j'ai répondu...
    Souvenez-vous qu'elle a sept ans...
  • 6:33 - 6:35
    « On peut soit jeter des gens dans l'eau
  • 6:35 - 6:37
    soit espérer qu'ils ne tombent pas malades
  • 6:37 - 6:38
    et atteindre la destination. »
  • 6:39 - 6:42
    L'expression de son visage...
  • 6:42 - 6:44
    Souvenez-vous que cela se passe
    après le mois...
  • 6:44 - 6:46
    C'est bien le mois de l'histoire
    des Noirs ?
  • 6:46 - 6:49
    Un mois plus tard, elle m'a dit :
    « C'est vraiment arrivé ? »
  • 6:49 - 6:52
    Et j'ai dit : « Oui ».
    Et elle a répondu...
  • 6:52 - 6:54
    Voici son frère et sa sœur...
  • 6:54 - 6:57
    « Si je m'en sors, Avalon et Donovan
    pourraient être partis. »
  • 6:57 - 6:57
    « Oui. »
  • 6:57 - 6:59
    « Mais je les verrai en Amérique. »
  • 6:59 - 7:00
    « Non. »
  • 7:00 - 7:03
    « Mais, si je les vois ?
    On pourrait pas rester ensemble ? »
  • 7:03 - 7:04
    « Papa pourrait partir ? »
  • 7:04 - 7:05
    « Oui. »
  • 7:05 - 7:07
    Ça la stupéfiait et elle s'est mise
    à pleurer,
  • 7:07 - 7:11
    je me suis mise à pleurer,
    son père aussi, et là nous pleurons tous.
  • 7:11 - 7:14
    Il ne pensait pas à rentrer du travail
    pendant la traite négrière.
  • 7:16 - 7:18
    Donc, nous avons créé ce jeu
    et elle a compris.
  • 7:18 - 7:21
    Elle a compris après avoir passé
    du temps avec ces gens.
  • 7:21 - 7:24
    Ce n'était pas quelque chose d'abstrait
    d'une brochure ou d'un film.
  • 7:25 - 7:28
    Ça a donc été une expérience
    très puissante.
  • 7:28 - 7:30
    J'ai finalement appelé ce jeu
    « Le Nouveau monde »
  • 7:30 - 7:31
    car j'aime l'expression.
  • 7:31 - 7:34
    Je ne pense pas que ce terme
    ait semblé très excitant
  • 7:34 - 7:37
    pour les gens venus
    à bord des navires d'esclaves.
  • 7:37 - 7:40
    Mais à ce moment, j'ai vu toute
    la planète. J'étais très excitée.
  • 7:40 - 7:43
    Je créais des jeux depuis plus de 20 ans
  • 7:43 - 7:44
    et j'ai décidé d'en refaire.
  • 7:44 - 7:46
    Je suis irlandaise.
  • 7:46 - 7:49
    Voici le jeu « Síochán Leat »
    ou « Que la paix t'accompagne ».
  • 7:49 - 7:51
    Toute l'histoire de ma famille
    dans un simple jeu.
  • 7:51 - 7:53
    J'en ai créé un autre appelé « Train ».
  • 7:53 - 7:56
    J'ai créé une série de six jeux
    sur des sujets difficiles
  • 7:56 - 8:00
    et si vous voulez traiter un sujet
    difficile, en voici un.
  • 8:00 - 8:03
    et je vous laisserai voir ce qu'il en est
    par vous-même.
  • 8:03 - 8:06
    J'ai également créé un jeu
    sur la « Piste des pleurs ».
  • 8:06 - 8:09
    Ce jeu contient
    50 000 pièces individuelles.
  • 8:09 - 8:12
    J'étais folle en voulant le créer
    mais j'en suis à la moitié là.
  • 8:12 - 8:14
    C'est la même chose.
  • 8:14 - 8:16
    J'espère enseigner la culture
    avec ces jeux.
  • 8:16 - 8:18
    Et je travaille actuellement sur...
  • 8:18 - 8:20
    Parce que j'en suis juste
    à la moitié
  • 8:20 - 8:22
    et pour certaines raisons,
    ça me rend folle.
  • 8:22 - 8:24
    C'est un jeu appelé
    « Les cuisiniers mexicains ».
  • 8:24 - 8:27
    À la base, c'était plus ou moins
    un problème de maths.
  • 8:27 - 8:28
    L'économie de l'immigration clandestine.
  • 8:28 - 8:31
    Et plus j'ai étudié
    la culture mexicaine...
  • 8:31 - 8:33
    Mon compagnon est mexicain.
    Et plus j'en apprends...
  • 8:33 - 8:36
    Se nourrir est un besoin pour tous
  • 8:36 - 8:39
    et ça l'est aussi pour les Mexicains,
    mais c'est encore plus.
  • 8:39 - 8:43
    C'est une déclaration d'amour,
    une expression de...
  • 8:43 - 8:45
    Bon sang, ça m'affecte
    plus que je le pensais.
  • 8:45 - 8:46
    Je ne vais plus regarder cette image.
  • 8:46 - 8:50
    C'est une expression de la beauté,
    une façon de dire « je t'aime ».
  • 8:50 - 8:52
    C'est leur manière de prêter attention,
  • 8:52 - 8:54
    et tous les Mexicains parleront
    de leur grand-mère
  • 8:54 - 8:56
    et diront « nourriture »
    dès la première phrase.
  • 8:57 - 8:59
    Donc pour moi, c'est une belle culture,
  • 8:59 - 9:04
    cette belle expression est quelque chose
    que je veux capter par ces jeux.
  • 9:04 - 9:07
    Et donc les jeux pour changer
    modifient nos avis sur certains sujets.
  • 9:07 - 9:11
    Ils changent nos perceptions
    des gens liés à ces sujets
  • 9:11 - 9:12
    et ils nous changent.
  • 9:12 - 9:15
    Nous pouvons changer les gens
    par les jeux
  • 9:15 - 9:17
    parce que nous nous impliquons,
    nous jouons
  • 9:17 - 9:18
    et nous apprenons ainsi.
  • 9:18 - 9:19
    Merci.
  • 9:19 - 9:22
    (Applaudissements)
Title:
Jouer pour comprendre | Brenda Brathwaite | TEDxPhoenix
Description:

Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx local, produit indépendamment des conférences TED.

Il n'est jamais simple de d'expliquer les questions complexes. Donc lorsque la fille de Brenda Brathwite est rentrée de l'école en la questionnant sur l'esclavage, elle a fait ce qu'elle faisait pour gagner sa vie : elle a créé un jeu. Dans cette conférence, elle décrit l'efficacité surprenante de ce jeu et d'autres qui aident le joueur à vraiment comprendre une histoire.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
09:30

French subtitles

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