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La détermination du sexe : plus compliquée que vous ne le pensiez

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    Ma femme est enceinte
    de notre premier enfant
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    et quand des gens
    voient son gros ventre,
  • 0:18 - 0:21
    la première question qu'ils posent,
    presqu'à tous les coups,
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    c'est :
    « Est-ce un garçon ou une fille ? »
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    Cette question cache
    des suppositions
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    qui sont évidentes pour nous car
    nous connaissons la biologie humaine.
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    Pour les bébés humains, nous tenons
    pour acquis que
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    fille ou garçon, c'est du 50-50.
  • 0:36 - 0:38
    Mais pourquoi ?
  • 0:38 - 0:41
    Et bien, la réponse repose sur
    le système de détermination du sexe
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    qui a évolué pour notre espèce.
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    Chez la plupart des mammifères,
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    le sexe d'un bébé
    est déterminé génétiquement
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    avec le système de chromosomes XY.
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    Les mammifères
    ont une paire de chromosomes sexuels,
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    l'un venant de la mère,
    et l'autre du père.
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    Une paire de X donne une fille,
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    et un X et un Y ensemble
    donnent un garçon.
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    Puisque les femelles n'ont que des X
    à transmettre dans leur ovule,
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    et que les hommes peuvent donner
    un X ou un Y avec leur sperme,
  • 1:05 - 1:07
    le sexe est déterminé par le père
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    et la probabilité de produire
    un mâle ou une femelle est de 50-50.
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    Ce système a bien marché
    pour les mammifères,
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    mais à travers l'arbre de la vie,
    nous pouvons en voir d'autres
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    tout aussi bons
    pour d'autres animaux.
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    Il y a d'autres groupes d'animaux qui ont
    aussi une détermination génétique du sexe,
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    mais leurs systèmes peuvent
    être assez différents du nôtre.
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    Les oiseaux et certains reptiles
    voient leur sexe déterminé génétiquement,
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    mais plutôt que le sexe
    soit déterminé par le père,
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    le sexe est déterminé par la mère.
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    Dans ces groupes,
    une paire de chromosomes Z
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    produit un mâle, alors ces mâles
    n'ont que des Z à transmettre.
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    Toutefois, chez ces animaux,
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    des chromosomes Z et W ensemble,
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    en tant que paire, produisent une femelle.
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    Dans ce système, la probabilité de
    produire un mâle ou une femelle
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    est toujours 50-50.
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    Ça dépend juste de si la mère
    met un Z ou un W
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    dans son œuf.
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    Certains groupes ont pris des directions
    entièrement différentes
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    pour la détermination génétique du sexe
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    Les fourmis par exemple,
    ont un des systèmes les plus intéressants
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    pour déterminer le sexe, et avec celui-ci,
    si vous êtes une fourmi mâle,
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    vous n'avez pas de père.
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    Dans une fourmilière, on trouve
    une répartition des tâches inouïe.
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    Les soldats défendent la fourmilière,
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    les ouvrières récoltent la nourriture,
    nettoient le nid et s'occupent des larves,
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    et il y a une reine
    et une poignée de mâles reproducteurs.
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    Alors, la reine va s'accoupler puis
    stocker le sperme des mâles.
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    Et c'est là où le système
    devient vraiment intéressant.
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    Si la reine utilise le sperme stocké
    pour féconder un oeuf,
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    alors cet oeuf grandira
    et deviendra une femelle.
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    Toutefois, si elle pond un oeuf
    sans le féconder,
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    alors cet oeuf deviendra
    quand même une fourmi,
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    mais ce sera toujours un mâle.
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    Vous voyez, c'est impossible
    pour une fourmi mâle d'avoir un père.
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    Et les fourmis mâles vivent comme ça,
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    avec une seule copie de chaque gêne,
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    comme un
    spermatozoïde sur patte.
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    On appelle ce système
    le système haplodiploïde,
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    et on le trouve à la fois
    chez les fourmis,
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    et chez d'autres insectes très sociaux
    comme les abeilles et les guêpes.
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    Comme notre propre sexe
    dépend des gênes,
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    et nous connaissons ces autres espèces
    dont le sexe est déterminé par les gênes,
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    on peut aisément supposer
    que chez tous les animaux,
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    le sexe du bébé doit être
    déterminé par la génétique.
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    Cependant, pour certains animaux,
    le fait qu'il sera un garçon ou une fille
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    n'a rien à voir avec les gènes,
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    et il peut dépendre
    de quelque chose comme la météo.
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    Ce sont des animaux comme les alligators
    et la plupart des tortues.
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    Chez ces animaux, le sexe d'un embryon
    dans un œuf en développement
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    est déterminé par la température.
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    Chez ces espèces, le sexe du bébé
    reste indéterminé quand l’œuf est pondu,
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    et il reste ainsi
    jusqu'à mi-chemin à peu près
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    de la période globale de développement,
    où on atteint un moment crucial.
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    Et à ce moment, le sexe
    est entièrement déterminé
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    selon la température du nid.
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    Chez les tortues peintes,
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    des températures chaudes
    au-delà de la température critique
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    produiront des femelles
    dans les œufs,
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    et des températures froides
    produiront un mâle.
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    Je ne suis pas sûr de qui a trouvé
    cette mnémonique,
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    mais vous pouvez retenir que
    concernant les tortues peintes,
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    elles sont toutes des filles chaudes
    et des gars au sang-froid.
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    Pour certains poissons tropicaux,
    la question de savoir si ce sera un garçon
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    ou une fille n'est résolue
    qu'au cours de la vie.
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    Voyez-vous, les poisson-clowns
    naissent tous mâles.
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    Toutefois, en mûrissant,
    ils deviennent femelles.
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    Ils passent aussi leur vie en petits clans
    avec une hiérarchie dominante stricte
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    où seuls le mâle et la femelle dominants
    se reproduisent.
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    Et curieusement, si la femelle dominante
    dans le groupe meurt,
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    le mâle le plus large et le plus dominant
    deviendra rapidement une femelle
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    et prendra sa place, et tous les autres
    monteront d'un cran dans la hiérarchie.
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    Chez un animal
    océanique très différent,
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    la Bonellie verte (ver marin),
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    le sexe des bébés est déterminé par
    un aspect tout autre de l'environnement.
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    Chez cette espèce,
    ça dépend seulement d'où une larve
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    tombe, au hasard, au fond de la mer.
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    Si une larve tombe
    à même le fond de la mer,
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    alors ce sera une femelle.
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    Mais si elle tombe sur une femelle,
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    alors ce sera un mâle.
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    Donc pour certaines espèces,
    à la question de la fille ou du garçon
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    c'est la génétique qui répond.
    Pour d'autres, c'est l'environnement.
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    Et pour d'autres encore,
    la question ne se pose même pas.
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    Prenez les lézards à queue en fouet
    par exemple.
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    Pour ces lézards du désert,
    la réponse est facile.
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    C'est une fille, c'est toujours une fille.
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    C'est une espèce presque
    entièrement femelle,
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    et bien qu'ils pondent toujours des œufs,
    il en éclot des clones femelles.
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    Alors est-ce que ce sera
    une fille ou un garçon ?
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    A travers le royaume animal entier,
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    tout dépend vraiment
    du système de détermination du sexe.
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    Chez les humains, ce système
    est un système de génétique XY.
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    Quant à ma femme et moi,
    nous savons maintenant
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    ce sera un garçon.
Title:
La détermination du sexe : plus compliquée que vous ne le pensiez
Speaker:
Aaron Reedy
Description:

A partir de quelque chose d'aussi petit et complexe qu'un chromosome jusqu'à quelque chose de vraisemblablement aussi simple que la météo, les systèmes de détermination du sexe varient grandement à travers le royaume animal. Aaron Reedy, biologiste et professeur, nous montre les différences impressionnantes entre les espèces en ce qui concerne la détermination du genre.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TED-Ed
Duration:
05:46

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