(musique douce)
Wong Ping : La liberté de l'animation
Quand on grandit
dans une ville comme Hong-Kong
tout le monde vit dans des tours.
On est dans une boîte.
(bruits de discussion)
Vivre dans une grande ville
crée un certain sentiment d'isolation
Je me demande toujours
comment les gens interagissent
(musique douce)
J'ai commencé à faire de l'animation
il y a 15 ans.
La journée, je travaille
dans une station de radio à Hong Kong.
Je me sens piégé, déprimé,
si bien que mon esprit s'échappe
quand je suis au travail.
Alors j'ai commencé à penser
à des scénarios,
des situations drôles,
un peu tout et n'importe quoi.
Et je tenais un blog là-dessus
à la maison.
Un jour, j'ai ouvert le programme,
et j'ai juste essayé de dessiner
des formes, des couleurs
et ça m'a vraiment plu.
Et puis je me suis dit
"oh je peux créer des animations".
Je n'y croyais pas.
Je pense que ça a été le déclic.
J'ai ce besoin de créer.
(musique douce)
Le média de l'animation
me donne beaucoup de liberté.
C'est presque comme un bonbon
pour les gens.
C'est plus facile à avaler.
Chut, pas de bruit.
Ma femme fait l'amour
avec son client.
(bruit de porte)
(Tu étanchéifies portes et fenêtres
et tu te prépares à mettre le feu...)
Je peux dire des choses plus horribles.
(Tu estimes que ça prendra
juste 30 min...)
Des pensées mauvaises.
(Mais tu te rends compte
qu'il faut moins de dix minutes)
(à ton pet pour emplir la cabane)
(L'odeur est pire que
tu ne l'imaginais)
(Tu es absolument désespéré.)
(Tu prends un briquet
et mets le feu à la cabane)
Je peux même y mettre
des choses plus personnelles.
(Elle était ravie et pensait
que j'étais passé à autre chose)