[JES FAN] Une fois que tu les vois, ça reste imprégnés dans ton esprit. Surtout en pensant à l'une des quelques présentations de ces personnes chinoises comme sujets. Peter Parker, était un médecin missionnaire qui traversait tout Canton pour opérer des tumeurs au début du 19 e siècle. Lam Qua était un grand peintre célèbre à cette époque. Il était plus connu pour ces portraits. Mais je crois que Lam Qua était aussi célèbre la précision avec laquelle il peignait ses modèles. Il est connu pour une de ses citations disant, "ce que l’œil ne voit pas, ne peut se faire". On trouve quelque chose lié à la Chine. Je pensais, du genre : comment le chinois est-il devenu un mot ? Quelles sont les technologies en cause créant l'idée de "l’autre" Pourquoi l'épaule est dénudé ? Comment, la tresse de cheveux est placée. Tellement séduisant, je me demandais si cette séduction vient d'une façon qu'on est en mesure de voir le modèle comme un être humain. ["Jes Fan : Beauté infectieuse"] ça m’a vraiment fait comprendre l’idée de beauté et séduction. Mon travail est en rapport avec la séduction. De nos jours la beauté est sans relief. Une seule émotion transparaît dans les médias sociaux, le double robinet ? [RIRES] Une seule forme de cœur. Quand c'est beau, c’est juste un cœur plat. Cependant quand on pense à la beauté dans le passé, C'est beau et sublime. On doit faire avec cette distance... cette crainte. Ça veut dire aussi que dans le passé, décrire quelque chose c'était si beau que ça donne presque envie de gerber. [RIRES] Je suis originaire de Hong Kong. C'est très répressif, très oppressant d’être un gay là-bas, de ne pas pouvoir s'identifier à la société, non seulement à l'intérieur de rencontrer des adultes gays heureux ou bien des adultes gays en général. Comme ne pas pouvoir ensuite voir en soi une extension. J’ai eu quelques années difficiles en grandissant, essayer de trouver qui je suis.