Week-end de Retraite en ligne avec Mooji 22-24 janvier 2021 (avec sous-titres) Au-delà des nuages du mental : telle est la façon la plus élevée dont je puisse être avec vous 23 janvier 2021 | Satsang du soir [Mooji lit] « Très cher Moojibaba... » [M.] Je sais que... Ah, te voilà ! [M.] Et c'est sûr que nous sommes en contact étroit depuis des années. Merci d'avoir écrit. Je découvre ta lettre à l'instant. [M.] « Immense gratitude, écris-tu, Immense gratitude de nous guider vers notre liberté et notre Vérité. Je veux profiter de cette occasion bénie pour demander ta grâce et tes bénédictions, afin que la reconnaissance du Soi soit complète, et que les moindres graines de fausses croyances, d'illusion, d'ego, d'identité et de peur soient totalement brûlées et éliminées. » [Mooji] Tous ceux qui ont goûté au nectar du réel veulent spontanément : « Je veux seulement aller jusqu'au bout, jusqu'à chez moi ! » Tu veux aller jusqu'au bout parce que tu sais que c'est quelque chose qui ne se trouve dans aucun objet du monde. Ce n'est pas là que cela se trouve. Tu le découvres à l'intérieur de ton Cœur. Et tu ne veux pas laisser quoi que ce soit t'empêcher d'aller au bout de ta découverte. C'est une sage attitude, bien sûr, et elle est fructueuse aussi. Cependant, nous aimerions tous avoir un interrupteur qui nous permettrait simplement d'éteindre le mental. Juste un (clic) : « Merci beaucoup, on t'a assez entendu ! » Mais en même temps, nous remarquons que bien sûr, on a donné beaucoup de pouvoir à l'énergie du mental au travers de l'habitude. Et nous sommes censés vivre cette phase du soi mental, de l'identité psychologique, pendant un temps. Mais tu dois savoir que toutes tes expériences reposent sur la conscience. La conscience est là d'abord ; elle prend la forme de l'identité personnelle pendant un temps, et nous ne savons pas pendant combien de temps ; nous ne le savons pas. D'après certains, bien avant cette vie et cette forme de vie, nous sommes passés, disons-nous, en tant qu'âme, par de nombreux corps dans ce voyage de la découverte du Soi. Et ce que nous pouvons dire, c'est que dans cette durée de vie, dans cette forme de vie, quelque chose a commencé à s'éveiller et tu es naturellement convaincue que le Soi est ta réalité et que tu ne veux pas perdre de temps à vivre dans le mode superficiel et étriqué de l'identité personnelle. Tu as déjà reçu le darshan de Dieu. Désormais, tout voyage est un voyage vers l'intérieur, en quelque sorte. Avant ça, les voyages se faisaient à l'extérieur. Désormais, le voyage apparent est en direction du cœur. Et tu vois peut-être que bien sûr, de temps à autre, d'anciennes habitudes peuvent resurgir. Quelque chose peut se passer, et sans effort, on se retrouve à nouveau dans l'ancien régime de l'identité personnelle. Je te dis : ne sois pas trop surprise par ce fait ; c'est la force de l'habitude. Ton Soi n'est allé nulle part. Ta Vérité ne se met pas de côté pour laisser la place à ton mental. Non, c'est juste un basculement de l'attention et nous nous retrouvons à éprouver à nouveau les choses comme si nous étions replongés dans l'ancienne identité. Et accepte simplement que ce n'est pas de la malchance. Ce n'est pas quelque chose de terrible. Cette oscillation entre la personne et la présence peut se produire pendant un temps. Tu pourras te sentir, dans l'état de présence, tellement bénie, tellement paisible : « Merci, merci. Je suis si heureuse ! » Tu veux simplement rester là. Et puis parfois, quelque chose se passe et le pendule bascule vers l'extérieur, et à nouveau, on se dit : « Oh, qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne sais pas. C'est horrible. J'ai horreur d'être dans cet état. » Et à nouveau, tu te sens : « Merci, Alléluia à la Vérité ! Je suis si heureuse d'être de retour ! » Donc cette oscillation se produit pour tout le monde, pendant un temps. Par la force et la puissance de l'habitude, cela va et vient. Mais ce qui se passe, c'est que quand ça vient, c'est comme si nous étions hypnotisés par les vieux schémas, et nous jouons le jeu de l'identité personnelle. Et puis, d'une certaine manière, par la grâce ou par ton satsang, tu te retrouves à nouveau libérée et vide de l'énergie mentale, et de nouveau dans ton lieu naturel de silence. Et tu ressens : « Oh, comme c'est divin, quelle bénédiction ! » et ainsi de suite. Aussi, tous ceux qui font l'expérience de ces états demandent : « Comment pouvons-nous nous stabiliser dans cet état ? S'il te plaît, aide-nous à mettre fin aux dynamiques du mental pour que nous puissions toujours être dans cet état. » Alors, je vous demande : « Qui est celui qui souffre à cause du mental ? Qui est celui qui subit le mental ? » Et bien sûr, on ressent : « Mais c'est moi, c'est moi ! » Et je vous demande : S'il vous plaît, concentrons-nous un peu sur ce sens du « moi » à nouveau. Qui est ce « moi » qui souffre à cause du mental ? Et on se rend compte que parfois, les gens bloquent un peu. Ils ne savent pas quoi répondre à ça, parce que jusqu'ici, pour la plupart, nous ne sommes pas allés au-delà d'une réflexion superficielle sur ce que nous sommes. Nous nous contentons de dire : « Je suis moi ». Mais nous n'avons jamais poussé la réflexion au-delà de ça. Qu'est-ce que ce « je » ? Maintenant, je vous indique une fois de plus, plutôt que d'essayer de démêler la question mentalement et de comprendre, car nous avons parfois l'impression d'avoir compris, mais nous ne sommes pas allés assez en profondeur. Alors les premiers exercices que j'ai donnés, qui consistent à simplement à se poser... Laissez de côté ces notions qui disent : « Je dois me débarrasser de mon mental », je dois le refouler » ou « je dois expulser le mental ». N'ayez aucune intention pour un moment, pas même de bonnes intentions. Laissez de côté la « préparation à devenir quelque chose ». Et en faisant cela, même votre identité actuelle, celui que vous croyez être, votre désir de voir quelque chose se réaliser à l'avenir et tout ce genre de trucs, toute espèce de tendance mentale ou d'habitude, laissez-les simplement de côté pour un moment. Laissez simplement tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que vous gardiez. Et cela, vous pouvez le faire à l'instant même. C'est tellement pratique et c'est tellement immédiat. Laissez tout de côté, à l'instant même, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à laisser de côté. Alors, ce qui demeure ici, c'est une belle sensation d'être simplement vide. Et cette vacuité n'est pas quelque chose que vous pouvez voir de vos yeux physiques. C'est un savoir intuitif. Vous êtes simplement ici. Maintenant, ici, vous savez que vous êtes, naturellement. Et ce sens « je suis », regardez-le ! Il n'est attaché à aucune histoire. S'il vous plaît, regardez avec moi, tant que je suis ici maintenant. Ce sens « je suis », et ça s'adresse à tous et à toutes, cette conscience non apprise du Soi est dépourvue d'histoire. Elle n'est pas personnelle. Donc, vous n'êtes pas un réservoir à souvenirs ou à concepts. Regardez tous. Il n'y a que le sentiment naturel d'être. Et la conscience est là. Non pas la conscience de ceci ou de cela. Seulement la conscience. Vous savez naturellement que vous existez. Mais ce « vous » qui existe, c'est quoi ? Regardez. Regardez simplement. Ne créez rien. Et n'imaginez pas. Commencez ici. Alors, bien sûr, l'habitude mentale veut intervenir pour donner un avis, proposer des réponses. Mais vous savez et vous saurez dire si cela se produit : « Non, pas toi. Ce n'est pas le moment. Je ne veux pas d'opinions au sujet de quoi que ce soit. » Vous restez simplement tel que vous êtes, OK ? Aussi, quelque fois le mental vient et suggère : « Oui, mais... il n'y a rien, rien du tout, tu vois bien ! Pourquoi attendre davantage de rien ! Il ne se passe rien ! » Mais sa voix n'est plus aussi... on pourrait dire, son influence n'est plus aussi forte à présent, parce que vous avez choisi simplement d'être. Et ce sens d'être n'est pas un verbe, être n'est pas quelque chose que vous faites. Vous êtes, simplement. Soyez attentifs à ça. Tous, soyez seulement attentifs à ça. Où que vous soyez, dans quelque pays que ce soit, où que vous soyez, votre expérience et votre vision est universellement une, en cet instant même, si vous me suivez. Je ne vous demande pas d'y penser. Simplement, vous êtes ici. Vous êtes ici. Ce qui est ici maintenant, quoi que ce soit, je veux vous poser quelques questions à tous, et ne ne vais pas vous demander nécessairement une réponse verbale. [M.] Mais vous pouvez faire signe de la tête pour signifier oui, ou non. Ce sera suffisant. Je vous demande de faire ça, parce que le fait d'exprimer physiquement ce que vous voyez, d'un simple oui ou non, a un pouvoir. C'est comme si vous enregistriez ce que vous voyez, pas ce que vous imaginez simplement. Donc maintenant, nous sommes ici. Nous sommes simplement ici, dans l'espace de l'être. Maintenant, permettez-moi de vous poser à nouveau quelques questions auxquelles vous pouvez répondre oui ou non de la tête. Regardez. Ce qui est ici, quoi que ce soit. Est-ce un objet ? [Mooji] Non, ce n'est pas un objet. Pas un objet. Est-ce que ce n'est qu'une sensation ? Ce n'est qu'une sensation ? Non, pas une simple sensation, pas une simple sensation. Est-ce une humeur ? Est-ce que c'est une humeur ? Non, ce n'est pas une humeur, pas une humeur. [Mooji] Est-ce que c'est personnel ? [M.] Non, pas personnel, pas personnel. [M.] Merci. Quoi que ça puisse être, j'appelle parfois cela seulement Ce qui Est ou l'Êtreté, pour nous tenir à l'écart des mots que nous avons si souvent utilisés auparavant et pour lesquels nous avons développé toutes sortes de connotations différentes. Simplement ce qui est ici maintenant, est-ce quelque chose qui est arrivé, ce dont vous êtes conscients ? Est-ce arrivé de quelque part ? Je vous regarde. Je regarde. Je suis avec vous. Donc je suis simplement en train d'enregistrer vos réponses. [Mooji] C'est un moment interactif, donc je peux voir et ressentir vos réponses aussi. Ce dont vous êtes conscients en ce moment même, ce dont vous êtes conscients en ce moment même, Y a-t-il des limites à cela ? Au sens où, à un certain point, vous pourriez parvenir au bout de cela ? Le retour que je reçois de vous, c'est : « Non, il n'y a pas de limites ». Pas de limites. (silence) Puis-je vous demander : ce dont vous avez connaissance, quoi que ce soit, cela peut-il être malade ? Cela même peut-il jamais être malade ? Mes yeux sont sur vous. Dites-moi. [Mooji] Ça ne peut pas être malade. [Mooji] J'ai eu les réponses de tout le monde là ? [Mooji] Ah, ça ne peut pas être malade. Cela peut-il être déprimé ? Non, ça ne peut pas être déprimé, OK. Et puis-je vous demander : êtes-vous en train d'imaginer cela ou de le percevoir directement ? Vous êtes en train de l'imaginer ? Non, vous ne l'imaginez pas. Ce n'est pas nécessaire d'imaginer. Pas besoin d'imaginer. Je vais prendre le risque de vous poser une question : est-ce que cela a un commencement ? Simplement, simplement. Avez-vous l'impression que ça a un point de départ ou un commencement ? Je suis avec vous. Je suis avec vous ici. Regardez maintenant. Non, pas de commencement. Ou, allons à l'autre extrémité à présent. Cela peut-il finir ou être détruit d'une manière ou d'une autre ? Regardez, s'il vous plaît. [M.] Non, ça ne peut pas. Ça ne peut pas être détruit. [M.] Est-ce que cela peut être contre ce que vous êtes ou contre n'importe qui ? Ça ne peut pas. Très bien. Est-ce que cela porte le moindre jugement ? Non, ça n'a aucun jugement. Est-ce que cela appartient à une religion spécifique et pas à une autre ? Est-ce que cela peut appartenir à quelqu'un ? Quelqu'un peut-il en avoir la propriété ? Je regarde, juste pour avoir vos réponses. Non. Très bien. Merveilleux ! Permettez-moi de vous demander : vous êtes tellement conscients en ce moment. Est-ce un objet ? Je repose la question : est-ce un objet ? Cela peut-il s'effacer ? Cela peut-il s'évanouir ? Autrement dit, est-ce que ça peut disparaître petit à petit ? [Mooji] Est-ce que cela peut disparaître ? [M.] Est-ce que c'est apparu ? [M.] Ah, merveilleux ! Vous voyez, c'est pour ça que je vous ai demandé de remettre à plus tard votre énergie mentale, de vider complètement votre tête des habitudes mentales, d'être totalement vides, même de l'identité personnelle. Pourquoi je vous demande d'être tellement vides, vides, vides, vides ? Parce que quand vous êtes vides de tout ce que vous croyez avoir appris, alors je peux vous poser ce genre de questions. Ce genre de questions auxquelles la plupart des gens ne peuvent même pas répondre, tellement c'est, c'est... Aucune université ne peut vous enseigner quoi que ce soit à ce sujet ! Et pourtant, sans prendre le temps de penser, et de comprendre quelque chose, vos réponses surgissent dès que la question est entendue. Pourquoi ? Permettez-moi de vous poser une autre question : à quelle distance de vous cela se trouve-t-il ? Ce dont vous êtes conscients en ce moment, quelle distance devez-vous parcourir pour le rencontrer ? Devez-vous franchir une distance pour vous connecter avec cela ? Aucune distance. Aucune distance. Donc, ce sont les questions que je vous ai posées. Ces questions sont les questions que j'ai posées à des êtres partout dans le monde, quel que soit l'environnement dont ils venaient, quel que soit le système de croyances qu'ils avaient, quel que soit le contexte de leur vie, et toutes ces choses, et en grande majorité, la réponse vient d'ici. Quasiment 95, 96 % des gens sont conscients. Certains disent : « Je ne peux pas trouver de réponse. » Je leur dis OK pour le moment, si je laisse ceux-là de côté, l'énorme majorité voit et répond de la même manière. Donc peu importe quel est votre pays, peu importe que vous soyez un homme ou une femme, peu importe que vous soyez blanc ou noir, ça n'a aucune importance. La vision confirme quelque chose qui ne peut pas être touché. Ce n'est pas une forme. Donc, je vais juste récapituler pour moi-même. Quand on vous demande : « Est-ce un objet ? », vous dites : « Ce n'est pas un objet. » Je vous demande à nouveau : est-ce que cela a une forme ou une taille ? Je vous pose la question maintenant. « Ça n'a ni forme ni taille. » Est-ce une humeur ? Vous dites : « Non, ce n'est pas une humeur ». Un sentiment alors ? « Non, ce n'est pas un sentiment. » Cela peut-il s'évanouir ? Par exemple, vous êtes conscients de cela en ce moment, et disons que demain, en vous réveillant, cela sera-t-il parti ? Cela peut-il partir ? Peut-il s'en aller ? Je vous regarde. Cela peut-il s'en aller ? [M.] Non, ça ne peut pas s'en aller. [M.] Je vous ai demandé : cela peut-il être malade ? Vous avez dit « Non ». [M.] Je vous ai demandé : cela peut-il être déprimé ? Vous avez dit : « Non, ça ne peut pas être déprimé. » Je vous ai demandé : où cela a-t-il commencé ? Est-ce que ça commence quelque part ? Vous avez dit : « Ça ne commence nulle part. » Je dis : est-ce que ça se termine quelque part ? Vous dites : « Non, ça ne se termine pas quelque part. » Je demande : Est-ce que cela juge ? Vous dites : « Ça ne juge pas. » Je vous demande : cela peut-il appartenir à un groupe particulier ? Vous dites : « Non, ce n'est pas un groupe religieux ou une autre catégorie. » Un gouvernement peut-il s'en emparer ? « Non, ce n'est pas possible. » J'ai dit OK. Je veux dire, est-ce que cela est né ? « Non, ce n'est pas né. » Puis-je vous demander : cela peut-il mourir ? Peut-il mourir ? [Mooji] Oh, mon Dieu, peut-il mourir ? Alors je vous demande : combien de temps vous faudra-t-il pour l'atteindre ? Vous dites : « Il n'y a aucune distance ». Alors j'ai dit, si c'est votre réponse, alors ce que vous percevez directement, ce dont vous êtes conscients est votre propre être, votre propre Soi, votre propre nature en Vérité. Cela peut-il prendre fin ? Êtes-vous en état d'hypnose ? Non. Vous voyez. Alors regardez ce que vous êtes en train de vérifier aujourd'hui, ce que vous êtes en train de vérifier par vous-mêmes. Si vous êtes quelqu'un qui aime résoudre les choses avec sa tête, qui a l'habitude d'utiliser sa tête, vous vous sentez peut-être un peu perdu en ce moment, genre : « Je ne sais pas. Je ne peux répondre à aucune de ces questions ». Mais je suis heureux de vos réponses. Vous êtes, en cet instant, je ne veux pas même dire que vous êtes « en contact » avec cela. Pouvez-vous en être séparé ? Alors regardez ça. Regardez ça. Pour la première fois, vous dites la Vérité. Pour la première fois, vous n'avez pas besoin d'une opinion. Vous pouvez voir directement, sans vos yeux physiques, avec votre connaissance intérieure. Avez-vous dû aller loin, loin, tout au fond pour découvrir ce que vous voyez ? Non. [Mooji] Ceci est le fruit de votre satsang. Quelqu'un peut-il vous l'enlever ? C'est merveilleux. C'est merveilleux ! De quelle façon pouvez-vous être différent de Cela ? (silence) Donc, c'est le fruit de l'Invitation à la Liberté. Donc, si je dis OK, pour ce qui est de l'exercice, c'est terminé ! Est-ce que Cela est parti ? Est-ce que Cela est terminé ? [Mooji] C'est la vrai découverte du Soi. [M.] Cela ne vous demande pas les opinions de votre mental, qui pourrait dire aujourd'hui : « C'est comme ça », et demain : « Ce n'est pas comme ça ». Si je devais vous voir dans trois semaines, qu'on se tombe dessus par hasard, vous faudra-t-il du temps pour dire : "Attendez une minute, cette chose que vous... Il faut que je me mette à sa recherche." Peut-elle se cacher ? [Mooji] Ha ha ! Donc, rien que regarder est une joie en soi. Est-ce seulement une découverte mentale ? Non. Merci. Merci. Et quelle joie de vous regarder dans votre propre présence, vous reposant dans votre propre être ! Donc, supposez maintenant que le mental revienne, un gros tsunami « Rooarr ! », peut-il perturber Ceci ? [Mooji] Ceci peut-il s'en aller ? [Mooji] Et c'est tout ce que vous avez vraiment besoin de savoir. Parce que le mental va venir, et vous aurez l'impression d'être hypnotisés pour retourner dans l'identification : « Oh, je l'ai perdu... Je suis perdu à nouveau ! Hier le satsang était tellement bien. » Et vous allez parler comme ça. J'appelle ça parler en dormant, marcher en somnambule, vivre en dormant. Comment s'éveiller de ce sommeil ? Est-ce que Cela est endormi ou éveillé ? C'est au-delà du sommeil et de l'éveil. Combien avez-vous payé pour l'obtenir ? [Mooji rit] Comme ça, vous voyez. Comme ça. Et je vous ai demandé : êtes-vous dans un état d'hypnose ? Êtes-vous en train de visualiser le Soi ? Non. Non. Le Soi ne peut pas être visualisé. Vous pouvez essayer d'imaginer quelque chose, mais ce ne sera pas Ceci. Ceci est Ceci. Ceci, c'est ce que vous êtes. Et en même temps, on nous a donné l'opportunité et l'expérience de nous identifier à ce corps instrumental, afin de goûter la sensation d'être une personne individuelle, qui apprend des choses par l'instrument du mental, qui fait l'expérience des opposés interreliés et de toutes les émotions. Nous sommes censés faire l'expérience de tout ! D'éprouver la sensation de peur, le sentiment de la peur de mourir, parfois de la peur de vivre, faire l'expérience d'être privé de choses importantes, faire l'expérience d'avoir peur, faire l'expérience d'être amoureux, faire l'expérience d'être seul, faire l'expérience d'avoir faim, toutes ces choses, nous devons en faire l'expérience. Vous devez en faire l'expérience non pas comme une punition, mais parce que la conscience voulait, avait besoin d'explorer, de faire l'expérience de la diversité de sa capacité à manifester des différences. Comprenez cela. Mais comprenez que Cela n'a pas besoin de s'arrêter dans sa manifestation. Mais à présent, quand vous dirigez votre attention sur le fait d'être présent, et de ne faire qu'un avec cela, votre attention est-elle séparée de Cela ? Nous savons... C'est un peu subtil comme question. Parce qu'on dirait que quand l'attention se dirige vers le mental, et le sens de l'identité, etc. des expériences très différentes entrent en jeu. Et ces expériences sont crues sur la base de l'identité personnelle. Et chaque fois que l'on retourne à l'état d'identité personnelle, c'est comme si l'identité éclipsait votre savoir naturel que vous venez juste de partager avec moi et vous commencez à parler depuis l'endroit de la personne, ce que j'appelle le masque qui donne l'impression d'être capable de recouvrir le Soi. Est-ce que quoi que ce soit peut recouvrir le Soi ? Je vous pose la question maintenant. Pourtant, au travers du mental, c'est comme si le Soi était une expérience et qu'à présent il était parti : « Je ne le trouve pas ». Et le « je » qui dit : « Oh, le Soi, l'expérience est partie, je ne sais pas quoi faire », ce « je », qui apparaît, apparaît aussi dans le même espace de conscience que vous êtes. Mais vous oubliez parce que l'attention retourne dans l'identité en tant qu'une personne. Au fur et à mesure que vous passerez du temps à vérifier, à mariner dans cette vision, qui est votre Vérité, il vous apparaîtra de plus en plus clairement où l'erreur se produit. Maintenant, puis-je vous demander, l'exercice est terminé, l'exercice est terminé pour le moment, OK ? Est-ce qu'il est parti ? Le Soi est-il parti ? [Mooji] Je vais continuer à vérifier avec vous s'il est parti. Imaginez que vous ayez la capacité... je peux vous poser cette question, nous pouvons jouer avec ça. Imaginez que vous puissiez monter dans un vaisseau spatial et voyager jusqu'à une planète très, très lointaine. Est-ce qu'il ne serait pas là ? Pouvez-vous quitter votre Soi ? Tout est là. Et comme c'est simple, si simple. Et pourtant, c'est un mystère qu'un mouvement du mental puisse survenir et que tout se passe comme si on était hypnotisé et amené à redevenir une chose finie. Alors, vous allez vous habituer à cela. Vous avez reçu en vous, de vous-même, la grâce de la vision réelle. Et même si quelques distorsions, une sorte de distraction peut venir jouer pendant un temps, elles vont devenir de plus en plus faibles, à mesure que vous continuerez à affirmer et à confirmer votre vision véritable. C'est dire le pouvoir qu'elle possède ! Le pouvoir qu'elle possède. Alors, c'était très bon pour moi de partager cela avec vous, dans votre présence, vous êtes venus, et grâce à vous, en un sens, j'ai pu à nouveau présenter l'Invitation. [Mooji] Et quand je vous demande, et je demande à tous : pouvez-vous jamais ne pas être Cela ? Vous pouvez prendre votre temps. Vous pouvez prendre votre temps. Merveilleux ! Alors, merci, Nupur et Nisheeth. Merci. [M.] Merci. C'est très bien pour le moment. [I.1] Merci Guruji. [M.] Ah, merveilleux, merveilleux. [I.2] Merci Guruji. [I.1] Nous t'aimons tellement, Guruji. [M.] Merveilleux, merveilleux ! C'est très beau ! [M.] Merci, merci. [I.2] Plein d'amour, Guruji. [M.] Prenons un instant, juste pour... je ne sais pas. Même si je dis pour « être avec Cela », ça va. Je peux dire soyez avec Cela. À cause du langage, du conditionnement et de l'habitude, je dois dire : « Soyez avec Cela ». Mais en fait, vous êtes Cela ! Vous êtes plus Cela que n'importe quelle personne que vous avez cru être auparavant. Et vous pouvez dire que vous êtes votre personne aussi, mais il s'agit d'un état bien plus superficiel, parce qu'un jour vous êtes comme ceci et un autre jour comme cela. Un autre jour comme ci, un autre jour comme ça. Mais à partir de cet endroit, si je vous pose la question, vous ne direz pas : « Oh, hier, j'étais différent de ce que je suis aujourd'hui. » Parce que ce n'est pas une humeur, ce n'est pas une sensation, ce n'est pas une abstraction, ce n'est pas une visualisation, ce n'est pas un produit de l'imagination, ce n'est pas une croyance, ce n'est pas un objet. C'est, tout simplement. Soyez attentifs simplement à Cela. Dans quelle direction pouvez-vous regarder où Cela n'est plus ? Merveilleux ! Vous savez, un moment viendra, un temps viendra où étant parvenu à cette reconnaissance, cette réalisation, et je dis que nous devons nous stabiliser à cet endroit, parce que ce facteur « moi », ce facteur « je », ce facteur « nous », qui semblent impliquer une sorte d'identité personnelle, ce sentiment de : « Oui, je suis revenu à mon Soi » et « je m'éloigne de mon Soi », vous paraîtra naturel pendant un temps et vous continuerez à parler de la sorte mais, peut-être que quelque chose change. Peut-être que quand vous ressentirez : « Vous savez quoi, je ne sais plus ce que j'aime », vous entendrez cela à l'intérieur de l'espace plus vaste de votre être véritable et vous pourrez simplement rire de vous-même et vous dire : « Mais qu'est-ce que je raconte ? » [Mooji rit] Vous pourriez vous surprendre à rire : « Mais qui a dit ça ? » « Qui est en train de prendre toutes ces décisions ? » « Qui subit toutes ces humeurs ? » Donc, ça, c'est le pouvoir de l'auto-investigation qui se présente à présent sous la forme, cette forme simple de l'Invitation à la Liberté, c'est ainsi que je l'appelle. Et elle est avec vous. C'est quoi ce "elle" qui est avec vous ? Est-ce vraiment vrai ? Le Soi est-il avec vous ? Qui êtes-vous ? Quelle distance y a-t-il entre vous et le Soi véritable ? Donc, ce dont nous faisons l'expérience est le sens naturel de séparation qui vient, à force de vivre pendant des années et des années dans l'idée d'être cette personne. Et l'identité personnelle va se sentir un peu laissée de côté, du genre : « Oh, tu veux m'abandonner maintenant ». Alors parfois, elle revient et cela peut créer au niveau du ressenti, dans le mental, comme un accès de rage, comme une distorsion de la perception : « Mon mental ne s'arrête pas » et ce genre de choses. Cela peut se produire pendant un temps. Mais ici, s'est-il passé quelque chose ? Je vous regarde. Je te regarde, Dee. Je te regarde, Michael. Je vous regarde, Yam et Joel, et Henrique et Donna, chacun de vous. Duong, Sandy, Julian, Maureen, vous tous. Quand Cela pourra-t-il être perdu et qu'est-ce qui éliminera cette connaissance ? [Mooji] Alors, ce qu'on appelle la réalisation du Soi, c'est quand la sensation de division entre toi-même selon ton mental et ta personne et le Soi qui est immuable, quand quelque chose se fond, en un sens, l'idée superficielle d'un soi, du soi personnel, se fond dans l'être naturel, de plus en plus. Allez-vous changer d'aspect ? Eh bien, si c'est le cas, ce sera une amélioration. Ce sera un visage qui ne portera plus les stigmates du stress, de l'anxiété, de la peur, des désirs, du besoin. Non. Ce sera ce que j'appelle vous sans vous. C'est-à-dire sans tout ce bazar, ce fouillis qui encombre, qui étouffe. Et souvent, quand je vois les gens au satsang, j'ai le sentiment de voir votre vrai visage. Qu'est-ce que votre vrai visage ? Ce n'est pas le visage de vos pensées, de vos attachements et de vos peurs, mais le visage, les traits et l'aspect de votre être pur, radieux, silencieux, paisible, sage. N'essayez pas d'être cela ! N'essayez pas, ça ne marche pas. Parce que celui qui essaierait d'être cela... serait déjà tombé dans le piège d'être une personne en train d'essayer d'être cela. Quand je vous ai demandé de regarder, vous avez fait une découverte, pas une invention. Donc, c'est le pouvoir de votre observation. Le temps viendra où ce simple geste sera suffisant. Juste ce geste, comme un rappel : « Pourquoi parles-tu comme si tu étais cette personne ? » Et tu diras : « Ouf ! Merci. Merci, merci, Mooji ! Merci ! » « J'ai été distrait pendant un moment ». Nous souffrons surtout de la distraction, du fait d'être distraits de notre être central. C'est une sorte de paradoxe. Mais petit à petit, vous direz peut-être : « Comment puis-je amener ces deux-là à fusionner ? » D'où es-tu en train de parler, toi qui poses cette question ? Alors je dis que, simplement en vous posant, en étant dans l'unité avec cela, c'est-à-dire dans la reconnaissance naturelle de votre être déjà présent, confirmé par une vision directe, une vision non duelle... En vous reposant dans la conscience, tous les problèmes, toutes les complexités, toutes les listes de choses à faire s'adoucissent et se fondent dans l'être. Et vous trouverez spontanément que vos actions en retour, vos réactions, vos interactions sont vues et vécues comme se produisant spontanément. Ayez confiance en cela ! Alors pourquoi dis-je de faire confiance à cela ? Parce que parfois, au travers du mental, vous allez peut-être penser : « Je ne peux pas affronter le monde en étant simplement ici ». C'est encore une ruse ! « Je ne peux pas être ! J'ai tant de choses à faire ! Je subis tellement de pressions ! » Cela revient à retourner sous l'ancien régime de l'identité. Apprenez à être tranquille avec vous-même. Ne cédez pas aux réactions quand elles proviennent du mental. Vous allez commencer à savoir cela. Je pourrais rester assis là à vous en parler pendant des heures, mais je ne le ferai pas. Parce que ce n'est pas comme ça que ça marche. Ce qui marche, c'est que vous soyez attentifs simplement au sens d'être. Cela peut vous paraître trop simpliste ou même naïf, mais il y a un tel pouvoir qui émane de cette attitude ! Alors, puis-je prendre pour acquis, tandis que je suis assis avec vous tous, qu'un sentiment naturel de loyauté vis-à-vis de votre Vérité est ressenti dans votre Cœur ? Vous n'avez pas besoin d'aller le chercher ailleurs. Où que vous soyez. Parfois, vous aurez peut-être besoin de vous écarter du trafic du bruit du monde pendant un temps, rien que pour vous asseoir et clarifier votre esprit dans votre être à nouveau. Cela peut durer cinq minutes, rien qu'à vous asseoir. Et en apprenant à faire ça, vous allez découvrir que vous êtes naturellement attirés à rester et à vous honorer de cette manière. Si quelqu'un vous demande : « Qu'est-ce que tu fais ? » Ne répondez pas : « J'essaye d'être un avec moi-même ». Ne parlez pas comme ça, parce que les gens vous prendront pour un fou ! Dites simplement : « Je m'accorde un moment pour me poser tranquillement. » Vous n'avez pas besoin de dire quoi que ce soit à personne. Je ne suis pas en train de faire de vous des évangélistes. Je vous dis de simplement vous reposer dans votre être et de découvrir le pouvoir qui en découle. OK ? Et ce sera si beau, ça aura tellement d'impact ! Je ne saurai dire sur quel aspect de votre vie. Parfois, les gens que vous avez l'habitude de côtoyer ne vous comprendront peut-être pas parce que nous avons tous une image les uns des autres. Et quand quelqu'un échappe à la forme au travers de laquelle on a l'habitude de le voir, quelque chose n'aime pas ça. On veut vous voir revenir à l'ancienne forme qu'on a dans la tête. Alors ne vous souciez pas de ça. Ne vous efforcez pas trop de faire comprendre les choses aux gens. Mais vous allez voir que vous êtes capables d'être gentils et sans jugements, que vous avez une profonde confiance naturelle pas une confiance égoïque, et une paix en vous qui est indéniable. Parfois, certains sont intimidés par la présence de quelqu'un qui est éveillé. C'est une réaction superficielle. Ou quelqu'un qui approfondit sa découverte du Soi. Vous vous rendrez peut-être compte que vous vous attendez à ce que les gens le remarquent, et qu'ils veuillent vous dire des choses gentilles. Mais vous pourriez être surpris que les gens vous disent : « Tu te prends pour qui ? », ce genre de choses. Et n'allez pas dire quelque chose d'intelligent. Contentez-vous de rester dans votre Cœur. Même si vous avez l'impression d'être mis à l'épreuve, restez simplement avec ce que vous êtes, comme ça. Et vos actions qui découlent de la conscience, elles possèdent toujours un pouvoir profond, et une belle qualité. Donc, j'ai toutes ces lettres à lire, je crois avoir répondu à toutes, rien que dans cette invitation. Honnêtement, je pourrais les passer toutes en revue et les lire, il y a de très belles lettres, mais nous les avons dépassées. Nous avons dépassé ça ! Si je dois répondre à celle-ci : « Je crois que tu devrais prendre un peu plus de temps en dehors du travail, et accorder un peu plus d'énergie à ceci... » Non, nous n'avons pas besoin d'entrer là-dedans ! Reste simplement dans Cela, honore Cela et tu vas découvrir que ta vie devient magique ! Notre vie doit être magique. Mais pas comme ton mental l'entend : « Je dois essayer de rendre ma vie... » Non ! Parce que la vie divine, la vie réelle est magique ! Ne t'efforce pas d'être trop prévisible et trop cohérent. Ce sont des choses que le mental essaie de faire. Il y a quelque chose d'imprévisible dans celui qui est vraiment vivant. C'est-à-dire imprévisible au sens où il te surprendra toujours, et il se surprend lui-même toujours, si je peux dire. Ce n'est pas vrai, on ne se surprend pas soi-même. Quand on est en paix avec soi-même, quelque chose est dans un profond sentiment d'acceptation et on trouve sa voie. Et c'est ce qui est beau dans notre satsang d'aujourd'hui avec vous : je ne vous donne pas tout un tas d'instructions. Je me contente de vous ramener à votre Soi par mes indications. Tout est déjà en vous, dans votre être naturel. Commencez à apprécier l'aventure de la découverte du Soi et les fruits qui en découlent. Soyez simplement avec ça. Votre mental dira peut-être : « Je voulais que tu répondes à ma question ». Ne repartez pas en arrière. Vous êtes ici. Je ne vais même pas vous dire d'aller de l'avant. Restez dans votre silence. Le Soi n'est pas derrière ni devant. Il est toujours omniprésent et il est illimité. Je vous tiens tous dans mon Cœur, je vous le dis, parce que nous nous sommes rencontrés. Et nous nous sommes rencontrés de la manière la plus authentique que des êtres humains puissent se rencontrer, de la manière la plus vraie. Je ne suis pas venu vous parler de football ou de la politique des États-Unis. Je ne vais pas parler de ça. Cela est bien, bien trop élevé pour de tels sujets ! Bien trop élevé pour ça, OK ? Vous trouverez votre voie. Vous trouverez votre voie parce que vous n'êtes plus guidés par la lampe de poche du mental, mais par le rayonnement du Cœur et c'est magnifique ! Allez-vous commettre des erreurs ? En apparence. Vous découvrirez des erreurs apparentes, mais vous savez quoi, ce n'est pas si grave. Elles seront toutes comme ce que j'appelle des hormones de croissance. Elles vous aideront à découvrir des choses plus profondes dans votre être. [Mooji] Comment vous sentez-vous, tout le monde ? [M.] Oui, bien sûr, bien sûr ! Ça ne me surprend pas. [M.] Bien sûr, bien sûr ! Mais un temps va venir où vous ne vous soucierez pas de comment vous vous sentez, lorsque les sentiments viennent du mental. Et vous saurez faire la différence. Il existe de purs sentiments qui émanent du parfum de votre propre être. Vous n'avez pas à les planifier. Spontanément, c'est comme si on vous embrassait de l'intérieur, et vous sentez : ouf ! Vous êtes soulevés au-dessus des nuages du mental. Mais ce n'est qu'une partie de ce que la spontanéité vous offre, de la palette d'expressions qui émanent de la vraie nature. Et c'est alors que, de façon mystérieuse, vous ne pouvez expliquer cette merveilleuse transformation, ce merveilleux ancrage. Et comme je l'ai dit précédemment, vous n'avez pas besoin de l'expliquer. Vous n'avez pas besoin d'écrire une thèse sur ce sujet. C'est juste le parfum de votre propre être. Qu'est-ce que je vais faire de ces lettres ? Je ne sais pas. Combien de fois ai-je attendu ce genre d'occasions ! Je me retrouve toujours... Parce que c'est la façon la plus élevée dont je puisse être avec vous. N'ayez pas l'impression que vos questions sont restées sans réponse. Vous allez probablement découvrir que quoi ? Que vos questions ne sont pas résolues, mais qu'elles sont dissoutes par la lumière de votre propre présence. Combien de fois ai-je aspiré à être avec vous de cette façon, comme ça. Alors le mental arrive : « Oui, mais je voulais que tu parles de ça », « S'il te plaît, parle-moi un peu de la réincarnation », « Qu'est-ce qui se passe après ça ? » Non, non, s'il vous plaît, s'il vous plaît, ne vous rabaissez pas. Ne vous rabaissez pas. Demeurez au sommet de votre être. Demeurez au sommet de votre être et vous saurez que tout est bien ! Laissez Dieu s'en occuper. Tout est bien ! Continuez à grandir intérieurement. C'est ça, la vraie vitalité ! C'est la vraie vie. Et c'est vous. Je ne suis pas en train de vous faire des compliments. Vous n'avez pas besoin de compliments. La Vérité suffit ! La Vérité suffit. Je ne suis pas en train de vous flatter. Je vous dis et je vous montre, et vous découvrez par vous-mêmes ce qui est ici. Honorez Cela. Nous avons ce conseil ancien : « Demeurez en Cela ». C'est la Grâce. C'est être en présence de Dieu, directement. C'est marcher dans la Vérité. Voilà pourquoi je suis très heureux du Satsang de ce soir. Je vois que... Je ne sais pas, peut-être que je peux prendre encore une question, mais ça n'arrivera peut-être pas. OK ? Ça n'arrivera peut-être pas. Je vais regarder et on verra. Parce que par le... (silence) Par exemple, je regarde comme ça. Je ne dirai pas de qui il s'agit. Elle se reconnaîtra. « Très cher Mooji, la pandémie m'a accordé plus de temps pour approfondir ma reconnaissance de Cela que tu indiques. » Ça, c'est ce que tu as découvert. « Cela me donne en retour une vision plus claire de ce que je ne suis pas, et je suis pleine de gratitude pour ça. » Merveilleux ! « L'une des choses qui me sont apparues de cette manière, c'est la force d'attraction de ce qui me distrait du Soi ». L'attention du mental peut être comme « éloignée du Soi ». Alors dites-moi maintenant, dans quelle direction pouvez-vous aller pour être éloigné du Soi, en vérité ? Je pose juste une question ouverte, OK ? Quand vous aviez une localisation, que vous honoriez une identité très physique, alors, relativement à cette identité, en termes de lieu et de temps, vous pouvez dire : « Je m'éloigne de quelque chose, la distraction m'en éloigne ». Mais quand vous découvrez le Soi, qui est partout, et ce n'est pas de l'imagination, vous êtes en unité directe avec votre vision. Soyez simplement avec cela. Si je vous disais : oh, eh bien, essaye de faire ceci, essaye cela Vous l'avez déjà accompli. À présent, honorez cela. Comment l'honorer ? N'allez pas chercher au dehors comment honorer le Soi. Le mental vous montrera quand vous devez honorer votre Soi. Vous me suivez ? Le mental lui-même viendra vous le montrer : « Maintenant, tu dois honorer ton Soi parce que chaque fois que tu te tourneras vers moi, je vais te mordre ! » Il va vous dire ça. Chaque fois que vous vous tournerez vers lui et que vous recommencerez avec les « Comment faire ? » et les « Que faut-il ne pas faire ? », et autres, vous allez découvrir qu'il vous mordra en semant la confusion, les anxiétés. Restez en tant que le Soi. Restez tranquilles. Si quelque chose doit être connu, ne vous précipitez pas. Attendez le timing de Dieu. Le timing de Dieu est parfaitement en harmonie avec la vibration de votre Cœur. Ne vous inquiétez pas. N'écoutez pas les évaluations du mental sur votre vie, ni sur celle de n'importe qui d'autre. Apprenez à ne faire qu'un avec votre propre silence et votre être. Et n'imaginez pas que vous êtes en train de refouler quelque chose, de refouler, non ! Vous n'avez pas à refouler le mental. Vous pouvez le contrôler. C'est-à-dire que vous voyez que l'énergie veut aller par là, mais vous savez, grâce à votre intuition, vous savez grâce à votre intelligence qu'il n'est pas sincère. Ce n'est que par habitude, par addiction ou par une sensation de besoin. Donc quand vous êtes attentifs, au lieu de lutter contre le mental ou de lui résister, souvenez-vous de votre Soi. Retournez dans votre Cœur et voyez : que veut la pure Conscience ? Que veut la Conscience et de qui attend-elle cela ? Et vous allez découvrir que tout reprend son cours, et s'en va. Et j'aimerais beaucoup que, tandis que ces jours vont s'écouler, et que la vie va continuer à se dérouler selon son cours naturel, j'aimerais d'une manière ou d'une autre être en contact avec vous et voir comment vous allez. Et je veux vous dire quelque chose : ça va être mystérieux ! [Mooji rit] Oui, ça va être mystérieux ! [Mooji] Vous allez voir. Vous allez voir. [Mooji] Par la grâce de Dieu, vous allez voir ! [Mooji] Aussi, mes bien-aimés, nous sommes heureux ensemble dans cette Unité. (silence) Est-ce que je peux vous poser encore une question ? Dans cette pure conscience, quelle heure est-il à cet endroit ? En quelle saison sommes-nous ? C'est ce que j'appelle l'intelligence divine. Elle ne fonctionne pas comme le mental terrestre. Quoi que vous fassiez, où que vous soyez, tout se produit dans ce champ de l'être, on peut le dire comme ça. Peu importe quoi, peu importe que ça aille vite ou lentement, vers le haut ou vers le bas, tout ça n'est qu'un mouvement dans le mental, qui apparaît dans le Soi-Conscience immuable. Vous êtes dans la zone de Dieu. (silence) Et tant de paix va continuer à jaillir en vous, tant de joie, imméritées. Tant de vitalité. (silence) Le Soi ne peut jamais vous quitter. Tout va aller et venir à cause de la conscience, jouer dedans et dehors comme des nuages qui passent en flottant dans l'immensité infinie du ciel, immuable. Vous allez remarquer cela, et votre joie n'en sera que de plus en plus intense. Je peux vous le dire. Personne ne peut vous connaître, même personnellement. Chacun n'a qu'une vision, un point de vue et il n'est pas stable. Dieu merci. C'est bien comme ça. Mais Ceci n'est pas un savoir mental. C'est une conscience non duelle. Soyez avec cela, et vous serez véritablement amoureux, d'un amour non duel. Quoi que vous fassiez dans une intention de l'identité personnelle, ce ne sera jamais une pleine réussite. Mais ici, vous avancez parce que l'amour vous y pousse, la grâce de Dieu vous guide. Et de plus en plus, vous allez découvrir que la sensation de séparation et de distance se réduit de plus en plus. Le sentiment d'être aliéné et séparé de l'essentiel, de Dieu, de la Vérité, s'amenuise de plus en plus. Et vous ne saurez même pas quand ils se rassembleront. Vous êtes déjà dans votre Unité. Merci. Merci. Je vous aime, je vous aime, je vous aime, je vous aime, je vous aime. [Mooji] Vous m'avez aussi offert une merveilleuse soirée ! Est-ce que ça peut vraiment être aussi simple ? Est-ce que ça peut être aussi simple ? Oui. Oui. [Mooji rit] Oui, vous êtes l'incarnation de l'amour lui-même. Je partage cela avec vous : vous êtes l'incarnation de l'amour lui-même. Mais vous allez devoir encore vous accrocher. Vous allez devoir être attentifs pour ne pas vous endormir dans le mental. Vous allez devoir continuer à confirmer, chaque fois que le mental viendra vous mettre à l'épreuve. Souvenez-vous, il ne vous met pas à l'épreuve pour vous faire échouer, mais parce que vous en avez besoin pour développer vos muscles du discernement. Vous êtes en train de reconquérir votre Soi. Parfois, quand vous ressentez : « Je ne suis pas aussi fort qu'hier », c'est une sensation, mais n'y accordez pas tant de crédit. Simplement, revenez tout de suite. Portez votre attention sur votre Cœur, et voyez ce que votre Cœur a à dire là-dessus. Alors, merci, merci, merci. Je vais rester quelques instants, assis en silence avec vous, pour que je puisse simplement baigner dans votre présence, pour enregistrer votre présence dans mon cœur. (silence) J'ai eu ce sentiment, à un moment donné : est-ce que j'ai omis quelque chose ? Parce que j'ai reçu tant et tant de lettres. Je me suis dit : « Comment vais-je pouvoir atteindre chacun ? » Et puis, j'ai regardé en moi, et non, je n'ai rien omis ! Et pourtant, je ne garde rien du tout, tout comme vous êtes en ce moment. Ne vous accrochez à rien, à aucune forme. Demeurez sans forme. (silence) C'est juste pour vous. (silence) Copyright © 2021 Mooji Media Ltd. Tous droits réservés. Aucune partie de cet enregistrement ne peut être reproduite sans l'accord exprès de Mooji Media Ltd.