J’ai changé le sujet
de ma communication
car, la semaine dernière,
une de nos recherches
a été acceptée pour publication.
Je crois que cette recherche
est importante
et je tiens à la partager
avec vous en avant-première.
Au sujet de l’aluminium
et de la maladie d’Alzheimer,
qui est le cheval de bataille
de mon groupe de recherche
depuis de longues années,
plus de 25 ans.
Mon point de vue là-dessus
est maintenant certain.
Notamment grâce aux travaux
que nous avons publié l'année dernière,
en décembre 2016,
sur l’aluminium et la forme
familiale de la maladie d’Alzheimer.
En résumé,
mon avis sur l’aluminium
et la maladie d’Alzheimer
est qu’au cours
de la vie normale d’un être vivant,
s’il n’y avait pas d’aluminium
dans le cerveau,
il n’y aurait pas de maladie d’Alzheimer.
Vous savez quand vous mettez
votre tête sous la guillotine…
C’est ce que je fais quand j’étudie les liens
entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer,
mais il m’a fallu des décennies
pour arriver à cette conclusion,
grâce à l’opportunité
que nous avons eue
d’étudier plus d’une centaine
de cerveaux humains,
une première dans le monde.
Cela fait plus de 30 ans
que je travaille sur l’aluminium,
que j’essaye de comprendre l’aluminium.
Je n'arrive pas à cette conclusion facilement.
Je ne suis pas arrivé
à cette conclusion facilement.
C’est ce que j’ai écrit dans un éditorial
du Journal de la Maladie d’Alzheimer
publié en début d’année.
Donc si vous voulez en discuter avec moi,
ce sera avec plaisir un peu plus tard,
mais je tiens à partager avec vous
quelque chose que vous allez trouver important.
Quelque chose qui m’a fait changer d’avis.
Nous avons eu la possibilité
de rechercher la présence d’aluminium
dans les cerveaux de personnes
décédées avec un diagnostic d’autisme.
Il est très difficile d’obtenir
ce genre de tissus humains.
Très peu sont disponibles.
En Grande-Bretagne, nous avons pu obtenir
les tissus de cinq individus.
Vous voyez quand je vous disais
que c’était important pour moi.
Je n’ai plus de salive.
Je ne suis pas souvent stressé.
Mais là je le suis.
Nous avons donc pu faire deux choses :
la première a été de mesurer
la quantité d’aluminium
présente dans le cerveau de cinq personnes
décédées avec un diagnostic d’autisme.
Le laboratoire qui nous a fourni
ces cinq tissus congelés
nous a également donné des tissus fixés
de dix individus décédés
avec un diagnostic d’autisme.
On ne peut pas utiliser les tissus fixés
pour mesurer la quantité d’aluminium,
mais nous pouvons, grâce à la méthode
que nous avons mise au point,
rechercher la présence
d’aluminium dans ces tissus.
Donc nous avons des données
sur la quantité d’aluminium présente
et ce que je vais vous montrer maintenant
sont des images d’aluminium présent
dans les tissus cérébraux de personnes autistes.
L’aspect quantitatif m’a vraiment choqué.
La dernière fois
que j’ai été choqué à ce point
c’était lorsque nous avons mesuré
la quantité d’aluminium présente
dans le cerveau de personnes décédées
avec la forme familiale de la maladie d’Alzheimer.
C’était la plus haute concentration
d’aluminium jamais rapportée.
Les tissus de personnes autistes
sont très proches.
Dans mon article,
j’ai posé une question simple :
pourquoi un garçon autiste décédé à 15 ans
a autant d’aluminium dans son cerveau ?
Il n'y a aucune explication
claire ou évidente à fournir.
Les cinq échantillons
que nous avons étudiés
avaient tous des taux
pathologiquement élevés,
voire démesurément hauts,
d’aluminium dans différents
lobes du cerveau.
Déjà ça, c’était très inquiétant.
C’est la première fois
qu’on mène une étude pareille.
Ce qui s’en rapproche le plus,
qui cherche le lien entre l’aluminium et l’autisme,
est une étude sur des cheveux
- et vous connaissez mon opinion là-dessus -
en plus d’une ou deux études
qui étudient le sang et les urines.
Mais en tout et pour tout
ce sont trois ou quatre études
qui sont en plus peu convaincantes.
Nous avons mené cette étude pour tenter
de répondre à la question suivante :
l’aluminium joue-t-il un rôle
dans la survenue de l’autisme ?
La quantité d’aluminium
que nous avons trouvée...
Je ne vous dévoile pas les chiffres exacts car,
même si mon article est accepté,
il n’est pas encore disponible.
Quand il sera disponible
vous pourrez tous le lire,
il sera en accès libre,
j’espère dans les deux jours qui viennent.
Je vais vous montrer
ce que nous avons fait :
on cherchait de l’aluminium
dans les tissus cérébraux
Nous avons développé
ces cinq dernières années
une méthode de recherche
très sélective pour l’aluminium.
Nous avons été capables de voir
l’aluminium dans les tissus cérébraux
grâce à une méthode appelée fluorescence ;
cela permet de ne voir que l’aluminium.
Je ne suis pas bien placé pour vous décrire
correctement ce que vous voyez,
mais si on regarde la première image,
on voit une région dans le cerveau,
qui s’appelle les méninges.
Cette région connecte
le système lymphatique au cerveau,
Lluis Lujan vous a parlé
du système lymphatique tout à l’heure.
Ce que vous voyez là...
L’aluminium donne une fluorescence orange.
Quand l’aluminium
est très concentré dans une région,
cela donne un jaune clair.
Vous pouvez voir à différents endroits...
Il s’agit ici d’un gros plan d’une zone.
Ce qu’on voit ce sont des cellules
qui contiennent de l’aluminium.
Je vais vous montrer
une série de clichés
mais je vais d’abord
vous dire ce qu’ils montrent.
Dans la centaine de cerveaux humains
que l'on a analysé avant cette étude,
notamment pour la maladie d’Alzheimer,
quand on trouvait de l’aluminium
dans les tissus,
c’était en général soit associé aux neurones,
soit, plus souvent, dans ce qu’on appelle
« dépôts extracellulaires »,
c’est-à-dire à la suite de la mort de neurones
ou peut-être d’autres cellules du cerveau
où il restait de l’aluminium.
Il y a beaucoup de morts cellulaires
dans la maladie d’Alzheimer.
C’était donc des dépôts
extracellulaires d'aluminium.
Ce que vous voyez là en revanche
ne sont pas des dépôts extracellulaires,
ces dépôts sont intracellulaires.
Ces cellules ne sont pas des neurones.
Ces cellules sont généralement
des types de cellules
que l’on appelle macrophages,
des monocytes, des cellules inflammatoires.
C’est le type de cellule
qui fait le ménage dans notre corps :
elle capture
ce qui n’est pas bon pour nous.
Ce sont aussi ces cellules qui vont
au point d’injection d’un vaccin
pour y récupérer l’aluminium.
Sur cette image, nous avons la preuve
de ces cellules pasant du corps
au tissu cérébral
en traversant les méninges.
Il me faudrait trop de temps
pour vous expliquer ces images en détail
mais il s’agit du contrôle,
qu’on appelle auto-fluorescence,
et qui démontre que ce que l’on voit ici
est bien de l’aluminium.
Tout comme les méninges,
si on regarde
la barrière hémato-encéphalique,
là où le sang communique
avec nos tissus cérébraux,
on voit dans le sang
ce qui pourrait bien être
des macrophages remplis d’aluminium,
qui se dirigent vers le tissu cérébral
et on en voit ici à l’intérieur même du tissu.
Sur la première image
que je vous ai montrée,
on a la preuve que l’aluminium passe
du système lymphatique vers le cerveau
dans des monocytes, des cellules inflammatoires.
Dans cette image, nous voyons à nouveau,
au travers de la barrière hémato-encéphalytique
de l’aluminium chargé dans ces cellules
et pénétrant dans le cerveau.
À présent, nous voyons
dans le tissu cérébral
des cellules similaires
dans le cerveau,
que l'on appelle cellules microgliales,
ce sont les cellules chargées
du nettoyage du cerveau.
Certaines viennent du corps,
d’autres sont uniquement dans le cerveau
et elles captent
l’aluminium dans le cerveau.
Ce qui est important
quand on s’intéresse à l’autisme,
c’est que les cellules microgliales
sont fortement impliquées
dans l’étiologie de l’autisme.
Il est supposé qu'elles facilitent
la connectivité
des synapses entre les neurones.
Elles facilitent la manière
dont les neurones communiquent entre eux.
On parle d’élagage synaptique.
C’est essentiel et nous en avons tous besoin,
cela aide à communiquer.
Mais dans l’autisme,
on sait que ce processus est dysfonctionnel.
Il ne fonctionne pas comme il devrait.
Si vos cellules microgliales
sont pleines d’aluminium,
alors elles ne peuvent pas
fonctionner normalement.
Ce genre de preuves implique fortement
l’aluminium dans la survenue
des troubles du spectre autistique.
À nouveau ici, une image qui isole
une cellule microgliale dans le tissu cérébral.
Ici nous avons un aluminium intra-neuronal
associé à des cellules microgliales.
Donc ce qui ressort
en ce qui concerne l’autisme,
c’est d’une part
un niveau très élevé d’aluminium
dans les tissus cérébraux de patients
décédés avec un diagnostic d’autisme.
C'est très inquiétant.
D'autre part,
ce qui est encore plus inquiétant,
c’est la preuve que cet aluminium
pénètre dans le cerveau
par le biais de cellules inflammatoires
qui se sont chargées en aluminium dans le corps,
et l'apportent dans le cerveau,
certaines de ces cellules sont dans le cerveau
en tant que cellules gliales ou microgliales,
ce qui peut interrompre le processus
d'élagage synaptique nécessaire
et au final par produire
certains des symptômes
que l'on voit dans l'autisme.
Cette découverte majeure,
ce que nous n'avions jamais vu
dans aucun tissu cérébral,
c’est la présence d’aluminium
majoritairement
dans ces cellules non-neuronales.
Les cellules responsables du nettoyage du corps
qui ont pénétré dans le cerveau,
et les cellules responsables
du nettoyage du cerveau,
sont chargées d'aluminium.
Et quand on est chargé d’aluminium,
on peut fonctionner pour un temps
mais jamais pour longtemps.
L’aluminium, on le sait, est neurotoxique.
Pour moi c’est vraiment choquant
et je dirais même,
Didier Lambert le sait,
on me pose la question
depuis des années sur mon opinion
quant à un moratoire sur les adjuvants
aluminiques dans les vaccins.
J’ai toujours dit non,
car je ne voyais aucune alternative plus sûre
à une pratique qui marche extrêmement bien.
Si on n’utilise pas d’autres adjuvants,
c’est parce que nous savons
et reconnaissons qu’ils sont toxiques.
Cependant, les choses ont changé.
Pour moi, quel que soit le vaccin,
s’il est associé à un adjuvant aluminique,
il amènera de l’aluminium dans le cerveau.
Cela n’engendrera pas des maladies
chez tout le monde, bien sûr.
Il y a bien entendu d’autres facteurs,
nous en avons parlé tout-à-l’heure,
des facteurs probablement génétiques,
ce qui veut dire que certaines personnes
reçoivent plus d’aluminium dans le cerveau
ou retiennent l’aluminium
dans les tissus cérébraux plus longtemps.
Il y a de réelles différences
physiologiques individuelles,
ce qui veut dire que certaines personnes
sont plus à risque que d’autres.
Néanmoins,
cela veut quand même dire qu’une proportion
non négligeable de personnes
souffrent d’une forme
de dysfonctionnement cérébral
à cause des adjuvants aluminiques
présents dans les vaccins.
Je peux donc maintenant rejoindre l’idée
qu’à moins de me démontrer
qu’un vaccin va me sauver la vie,
je n’accepterai plus de me faire vacciner
avec des vaccins contenant des adjuvants aluminiques.
Merci.
Traduction : Vincent Mathieu-Colas
et Ahmed Aït Bachir