[Swenn et Eyl en pleine négociation d'affaires]

[clonk]

[clonk]

[Eyl] écoute, mon grand, je n'vais pas être méchant

T'es qu'une sous-race de jaune

tu m'fais perdre mon temps

Soit tu détales

et gamin, ce s'ra moins sale

Qu'une lame de guillotine sur ta nuque
de pédale

J'ai massacré des gosses

éventré des colosses

Alors si tu veux pleurer
ne t'fais pas prier

Tu peux m'jouer le numéro

Du doc ou du mégalo

Mais ça ne te sauvera pas, nabot

Retourne têter ta mère

Pour vérifier à quel point ça te sert

Parce que j'ai une hache énorme

Et tu n'es pas assez baraque

Pour que tes os tiennent en place

Donc, tu peux suivre ton plan

Moi je suivrai le mien

J'te vide le sang et après je t'arrache un rein

TA-PIIIIN

C'est facile d'écarter les cuisses

Quand tu n'as plus de coccyx

[Swenn] Très bien, compris.

Tu veux me découper.

Je déteste décevoir, mais je dois refuser

Merci, mais bon.

Je n'parle pas aux pochtrons

Reviens me voir quand tu s'ras un peu moins con

Je n'dénie pas ta gloire,

ou l'tranchant de ton hachoir

T'es un des vainqueurs
Un sacré tueur

Continue à tuer des gamins

Et on te considérera comme un

T'as plus de gras que de cervelle

Tu peux m'jouer le numéro

Du moins que rien ou du psycho

Mais tu n'es qu'un second
alors écarte-toi et sors

Va supplier ta promotion

Alors, tu peux suivre ton plan

Moi, je suivrai le mien

J'te laisse en plan et tu t'fais prendre par les miliciens

BOU-RRIIIIIN

C'est plus facile d'user des poings

Quand on n'est rien de plus qu'un crétin.

[Eylohr] Est-ce ainsi que tu veux terminer tes jours ?

Tué, profané et puis enterré ?

[Swenn] Si tu veux me tuer, tu peux oublier ta drogue.

J'la donnerai aux morts, Ophé consomme bien

[Eylohr] Mais est-ce que t'es prêt à l'endurer ?

Prêt à déprimer ?

Parce ce qu'au moment où elle te verra venir

elle ne va pas t'lâcher

Tu s'ras condamné

Y aura pas d'issue, tout sera terminé.

A mon avis, t'es bien mal barré.

Je ne savais pas que tu comptais t'marier ...

[Swenn] Eh bien, c'est juste, tes tortures ne
seraient rien à côté.

Alors à combien s'élèvera ma servitude en années ?

[Eylohr] A la bonne heure, enfin 
tu entends raison

Je t'offre sept ans, une poignée de main
et on est bons

[Swenn] sept ans ce n'est pas assez, 
elle m'aura pas oublié.

[Eylohr] Haha ! Je crois bien mon cher
que tu surestimes sa patience.

[Swenn] quinze ans

[Eylohr] je f'rais huit

[Swenn] Douze ?

[Eylohr] Peut-être neuf

[Swenn] Dix.

[Et ils vécurent heureux encore et toujours pendant qu'Ophé continuer à fuir son Régisseur]