C'est le jour où l'été est arrivé, le jour où nous avons rangé nos ratés, comme l'on jette, parfois, du mobilier abimé. On a déposé notre amour sur un trottoir du quartier. Alors sans cri, nous avons ri, comme pour couvrir le bruit de nos sanglots. Timidement, on s'est dit "Restons amis", comme si c'était beau. Pourtant, c'est moins joli qu'un tout début, qu'un bouquet de roses, qu'un poème lu. C'est moins joli qu'un mot d'amour, que l'on donne sans rien attendre en retour. C'est moins joli qu'un tout début, qu'un bouquet de roses, qu'un poème lu. C'est moins joli qu'un mot d'amour, que l'on donne sans rien attendre en retour. C'est le jour où nous sommes sortis du rêve avant la fin, comme si l'on avait peur qu'il ne finisse pas bien. C'est le jour où, au fond de moi, j'espérais que notre "Adieu" dise "À demain". Comme un accord stupide, on s'est promis qu'on s'appellerait encore, qu'on se dirait "Bonne nuit", et que, malgré la solitude des matins, des réveils froids, on ne regretterait rien. Pourtant, c'est moins joli qu'un tout début, qu'un bouquet de roses, qu'un poème lu. C'est moins joli qu'un mot d'amour, que l'on donne sans rien attendre en retour. C'est moins joli qu'un tout début, qu'un bouquet de roses, qu'un poème lu. C'est moins joli qu'un mot d'amour, que l'on donne sans rien attendre en retour.