René Magritte. Le Faux Miroir, 1928 ¶
Le Faux Miroir nous présente avec un énorme œil privé de cils
son iris est rempli de manière très peu plausible avec un ciel bleu et lumineux parsemé de nuages
et puis, au point mort on trouve un disque opaque en noir mat qui sert également comme la pupille
avant de le nettoyer, la pupille était brillante, glacée et réfléchissante
Lorsqu'on a enlevé le vernis, le noir est devenu très doux et profond, donc il devient vraiment le centre du tableau
on peut voir également d'avantage de détails dans les nuages dans le ciel,
en plus les détails comme les rehauts au coin de l'œil sont devenus beaucoup plus évidents et viscérals
le blanc qui forme le rehaut sur le blanc de l'œil est de zinc,
donc cela donne un blanc plus froid que le blanc de blomb trouvé dans les nuages, qui sont plus doux et chauds
On peut même les distinguer dans les images radiographiques du tableau qu'on possède