(Applaudissements) Merci. Je dois vous dire qu'à la fois je relève un défi et que j’en suis excité. Ce qui m'excite: J'ai eu une chance de donner quelque chose en retour. Mon challenge : le plus court des séminaires que je donne est généralement de 50 heures. (Rires) Je n'exagère pas. Je travaille les weekends et ce que je fais -- je fais même plus que ça, visiblement, je coach les gens -- mais moi je fais de l'immersion. Parce que, comment avez-vous appris à parler? Vous ne l'avez pas fait juste en apprenant les principes, vous avez baigné dedans et l'avez utilisé si souvent que c'est devenu réel. Et la raison pour laquelle je suis ici en fin de compte, à part être un enfoiré, est que je suis réellement en mesure de-- Je ne suis pas ici afin de vous motiver, visiblement; vous n'avez pas besoin de ça. Et la plupart du temps, les gens pensent que c'est ce que je fais et c'est la chose la plus éloignée de ce que je fais. Ce qui se passe, cependant, c'est que les gens me disent, "je n'ai besoin d'aucune motivation." Et je dis, "Et bien c' est intéressant. Ce n'est pas ce que je fais." Je suis Monsieur "Pourquoi?" . Je veux savoir pourquoi vous faites ce que vous faites. Qu'est-ce qui motive vos actions? Qu'est ce qui vous fait avancer dans votre vie aujourd'hui? Pas il y a 10 ans. Ou êtes-vous en train de rejouer le même scénario? Parce que je crois que la force invisible qui vous guide intérieurement, une fois activée, est la chose la plus importante du monde. Je suis ici parce que je crois que l’émotion est la force de vie. Nous sommes tous ici très intelligents. Vous savez? La plupart d'entre nous ici sommes très intelligents, n'est-ce pas? Je ne sais pas pour une autre catégorie, mais nous savons tous comment penser. Et avec notre esprit nous pouvons tout rationaliser. Nous pouvons tout faire. Je suis d’accord avec ce qui a été décrit il y a quelques jours, sur l’idée que les gens travaillent dans leur propre intérêt. Mais nous savons tous que c'est de la connerie parfois . Vous ne travaillez pas pour votre propre intérêt tout le temps, parce que lorsque l'émotion entre en jeu, les circuits changent la manière dont ça fonctionne. Et donc c'est merveilleux pour nous de penser intellectuellement à propos de comment est la vie de ce monde et spécialement ceux d'entre nous qui sont très intelligents, nous pouvons jouer à ce jeu dans nos têtes. Mais je veux réellement savoir ce qui vous pousse. Et ce que je voudrais vous inviter à faire d'ici la fin de ce discours, c'est d'explorer où vous en êtes aujourd'hui, pour deux raisons. Un: afin que vous puissiez contribuer plus. Et deux: pour qu'avec un peu de chance nous puissions non seulement comprendre mieux les gens, mais peut-être aussi les apprécier plus et créer le genre de relations qui peuvent mettre fin à certains des problèmes auxquels nous faisons face dans notre société aujourd'hui. Ils vont simplement être amplifiés grâce à cette même technologie qui nous relie parce qu’elle nous fait interagir. Et cette interaction ne crée pas toujours l'opinion de « tout le monde comprend tout le monde, et tout le monde aime tout le monde» Donc, j'ai une obsession en gros depuis 30 ans, et cette obsession est, « Qu'est ce qui fait la différence dans la qualité de vie des gens? Qu'est ce qui fait la différence dans leur performance?' » Parce que c'est pour cela que j'ai été recruté. Je dois produire des résultats maintenant. C'est ce que je fais depuis 30 ans. Je reçois l' appel quand l’athlète s'épuise sur la chaîne nationale, alors qu'ils menaient de cinq brassées et que là ils ne peuvent pas revenir dans la course. Et je dois faire quelque chose maintenant pour obtenir un résultat ou ça ne servira à rien. Je reçois cet appel quand l’enfant est prêt à se suicider, Et je dois faire quelque chose immédiatement. Et en 29 ans -- Je suis très heureux de vous dire que je n’ ai jamais perdu personne en 29 ans. Ça ne veut pas dire que ça ne m’arrivera pas un jour. Mais pas jusqu'à maintenant, et la raison c'est une compréhension de ces besoins humains dont je veux vous parler. Donc, quand je reçois ces appels sur les performances, c’est une chose. Comment créez vous un changement? Mais je veux également voir ce qui détermine la capacité de cette personne à contribuer, à se dépasser. Alors, peut-être la vraie question est, vous savez, je regarde la vie et je vois deux leçons maîtresses. Une est : il y a une science de la réussite, qui a une extraordinaire étendue d’application dans ce qu’elle gouverne. C’est « Comment rendre visible l’invisible » ok ? Comment faire en sorte que ce dont vous rêvez devienne réalité ? Ça peut être le business, votre contribution à la société, l’argent -- quoique ce soit pour vous– votre corps, votre famille, Mais l’autre leçon de vie qui est rarement maitrisée c’est l’art de l‘accomplissement. Parce que la science c' est facile, pas vrai? On connait les règles. On écrit le code. On le suit -- Et on a les résultats. Une fois qu’on connait le jeu On n'a qu’à augmenter la mise, pas vrai ? Mais quand il s’agit d’accomplissement, c’est tout un art. Et la raison c’est qu'il s'agit d’appréciation et de contribution. Vous ne pouvez le ressentir que par vous-même. J’ai créé un laboratoire intéressant pour essayer de répondre à la question la vraie question, quelle est la différence dans la vie de quelqu’un si vous regardez quelqu’un comme ces gens à qui vous avez tout donné ? Toutes les ressources dont ils disent avoir besoin. Vous ne leur avez pas donné un ordinateur à 100 $, vous leur avez donné le meilleur ordinateur. Vous leur avez donné l’amour, la joie. Vous étiez la pour les réconforter. Et ces gens-la très souvent – et vous en connaissez j’en suis sur -- finissent le reste de leur vie avec tout cet amour, éducation, argent et milieu, en passant leur temps à entrer et sortir de cures de désintoxication Ensuite vous connaissez des gens qui ont enduré la vraie douleur -- abusés psychologiquement, sexuellement, spirituellement, émotionnellement -- et pas toujours, mais souvent, ils deviennent les personnes qui contribuent le plus à la société. Donc, la question qu' on doit réellement se poser est, qu’est ce que c’est ? Qu’est ce qui nous détermine? Et on vit dans une culture de thérapie. La plupart d'entre nous n'en font pas, mais la culture est une culture de thérapie. Et ce que je veux dire par là c’est que l’approche selon laquelle nous sommes notre passé. Et tout le monde dans cette pièce – vous ne seriez pas dans cette pièce si vous pensiez de cette façon -- beaucoup de gens pense que la biographie est destinée. Le passé égale le futur. Et bien sur c’est vrai si vous vivez là-bas. Mais ce que les gens ici présents savent, et ce que nous devons nous rappeler pourtant-- parce que vous pouvez savoir quelque chose intellectuellement, vous pouvez savoir quoi faire et ne pas l’utiliser, ne pas l’appliquer. Donc en fait, on va se rappeler que la décision est l’ultime pouvoir. Voila ce que c’est. Donc, quand vous demandez aux gens, avez-vous échoué en essayant d’atteindre quelque chose ? Combien d' entre vous ont jamais échoué en essayant de réaliser quelque chose de significatif dans leur vie ? Dites, « oui » Public : Oui. TR : Merci pour l’interaction à haut niveau. (Rires) Mais si vous demandez aux gens, pourquoi avez-vous échoué ? Quelqu’un qui travaille pour vous, ou un associé, ou bien vous-même. Quand vous échouez dans la réalisation d’un objectif, quelle est la raison pour laquelle les gens disent avoir échoué? Qu’est ce qu’ils vous disent ? Je n’ai pas la… – je n’en savais pas assez, je n’avais pas les connaissances. Je n’avais pas l’argent. Je n’avais pas le temps. Je n’avais pas la technologie. Je n’avais pas le bon manager. Je n’avais pas… Al Gore :la Cour Suprême (Rires) Tony Robbins : Et -- (Applaudissements) Et -- (Applaudissements) qu’est ce que tous ceux-là, y compris la Cour Suprême, ont en commun ? (Rires) Ce sont les boucs émissaires de votre manque de ressources. Et ça peut être vrai. Vous pouvez ne pas avoir l’argent, vous pouvez ne pas avoir la Cour Suprême, Mais ce n’est pas le facteur déterminant. (Applaudissements) Et corrigez-moi si je me trompe. Les facteurs déterminants ne sont jamais les ressources, mais l’ingéniosité. Et ce que je veux dire spécifiquement, plutôt que juste quelques bon mots, c'est que si il y a de l’émotion, de l’émotion humaine, quelque chose que j’ai éprouvé grâce à vous avant-hier à un stade si profond que je n’avais jamais éprouvé, et si vous aviez communiqué avec cette émotion, je crois que vous auriez très bien pu lui mettre un coup de pied au cul et gagner. (Applaudissements) Mais, c’est trop facile pour moi de lui dire ce qu’il faut faire. (Rires) Robbins, quel idiot tu es. Mais, en regardant le débat à l'époque, je sais qu'il y avait des émotions qui bloquaient la capacité des gens à saisir l'intelligence et la compétence de cet homme. Et l'effet que ça a eu sur certaines personnes ce jour là -- parce que je connais des gens qui voulaient voter pour vous et ne l’ont pas fait, et ça m'a contrarié. Mais là il y a avait de l’émotion. Combien d'entre vous savent de quoi je parle ? Dites, « oui ». Public : Oui. TR : Donc, de l’émotion. Et si on obtient la bonne émotion, on peut arriver à tout faire. On peut en venir à bout. Si vous êtes suffisamment créatifs, joueurs, marrants, pouvez-vous venir à bout de n'importe qui? Oui ou non ? Public : Oui, TR : Si vous n’avez pas d’argent, mais que vous êtes suffisamment créatifs et déterminés, vous trouvez le moyen. Donc, c’est la ressource ultime. Mais ce n’est pas ce qu’on nous raconte, pas vrai? Ce que l’on nous dit c’est un tas d’histoires différentes. Ils nous disent qu’on n’a pas les ressources, mais finalement, si vous y regardez de plus près– retournez-le problème, si vous voulez -- ça dit, quelles sont les raisons pour lesquelles ils n’ont pas réussi ? Diapo suivante s’il vous plait. Il a détruit mon plan, ce fils de pute. (Rires). Mais je dois dire que j’ai apprécié l’énergie. (Rires) Qu’est ce qui établit vos ressources ? On a dit que les décisions influencent le destin, voila ce qui m'intéresse. Si les décisions influencent le destin, ce qui le détermine ce sont trois décisions. Sur quoi allez-vous vous focaliser? Là tout de suite, vous devez décider sur quoi vous concentrer. A la seconde, consciemment ou pas. A l’ instant où vous décidez de vous concentrer sur quelque chose vous devez lui donnez un sens, Et quel qu'il soit, ce sens produit de l’émotion. Est-ce la fin ou le début? Dieu est-il en train de me punir ou de me récompenser, ou est-ce un lancer de dés ? Une émotion, alors, crée ce que nous allons faire ou l’action. Pensez donc à votre propre vie. Les décisions qui ont influencé votre destin. Ça sonne très dur, mais durant les 5 ou 10 dernières années, 15 années, combien y a-t-il de décisions que vous avez prises pour lesquelles si vous aviez fait un choix différent, votre vie serait complètement différente ? Combien d'entre vous le pensent ? Honnêtement, mieux ou pire ? Dites, « Oui ». Public : Oui TR : Donc le résultat c'est, peut-être était-ce le lieu de travail, et vous y avez rencontrez l’amour de votre vie. Peut-être était-ce une décision de carrière. Je connais les génies de Google que j’ai vu ici -- Je comprends que leur décision fut d’abord de vendre leur technologie. Que ce serait-il passé si au lieu de prendre ces décisions Ils avaient construit leur propre culture ? En quoi le monde serait-il différent ? Comment leurs vies seraient-elles différentes ? Leur impact ? L’histoire de notre monde est faite de ces décisions. Quand une femme se lève et dit, « Non, je n’irai pas au fond de ce bus » elle n’a pas seulement influé sur sa vie. Cette décision a modelé notre culture. Ou quelqu’un devant un char. Ou dans une situation comme celle de Lance Armstrong, et quelqu’un vous dit, « Vous avez un cancer des testicules ». C’est assez dur pour n’importe quel homme, surtout si vous êtes cycliste. (Rires) Ça vous obsède, ça vous étouffe. Mais où a-t-il décidé de se concentrer ? Différemment de la plupart des gens. Qu’est-ce que ca voulait dire ? Ce n’était pas la fin, c’était le début. Qu’est ce que je vais faire ? Il y va et il gagne 7 championnats qu’il n’avait jamais gagné avant le cancer, parce qu’il a eu une aptitude émotionnelle, une force psychologique. Voila la différence dans les comportements humains que j’ai vu parmi les trois millions que j’ai côtoyés. Parce que c'est ça mon laboratoire. J’ai vu trois millions de personnes de 80 pays différents avec qui j’ai eu la chance d’interagir dans les 29 dernières années. Et après un certain temps, les schémas deviennent évidents. On peut voir que l’Amérique du Sud et l’Afrique peuvent être connectées d’une certaine manière, pas vrai ? D’autres disent, « Oh, c’est ridicule. ». C’est simple. Alors, qu’est ce qui a déterminé Lance ? Qu’est ce qui vous détermine ? Deux forces invisibles. Très rapidement. Un : votre état. Nous avons tous eu ces moments. Si vous avez eu ce moment où vous avez fait quelque chose, et après l’avoir fait vous vous êtes dit, je n' arrive pas à croire que j’ai dit ça, Ce n’est pas possible que j’ai fait ça, c’est tellement bête – qui ne l’a jamais ressenti ? Dites, « Oui » Public : Oui. TR : N’avez-vous jamais fait quelque chose, et après l’avoir fait vous vous dites, « C'était moi ! » (Rires) Pas vrai ? Ce n’était pas à cause de votre talent, c’était votre état. Votre modèle du monde est ce qui vous détermine à long terme. Votre modèle du monde est le filtre. Cela ce qui nous façonne. C’est ce qui fait prendre des décisions aux gens. Quand on veut influencer quelqu’un, on doit savoir ce qui les influence déjà. Et ça se compose de trois parties, je pense. Premiérement, quel est votre objectif ? Qu’est ce que vous poursuivez ? Qui, je le crois – ce ne sont pas vos souhaits. Vous pouvez exaucez vos souhaits ou atteindre votre objectif. Qui de vous n’a jamais atteint un objectif Ou un souhait, une pensée, c’est tout ce qu’il y a ? Combien de vous l’ont ressenti ? Dites, « Oui.» Public : Oui. TR : Donc, ce sont les besoins que nous avons. Je pense qu’il existe six besoins humains. Deuxièmement, une fois que vous savez quel est l’objectif qui vous guide et que vous le dévoilez – vous ne le formez pas, vous le dévoilez -- alors vous découvrez votre feuille de route: quel est le système de convictions qui vous dit comment satisfaire ces besoins. Certains pensent que le moyen de satisfaire ces besoins est de détruire le monde, certains pensent qu’il faut construire quelque chose, créer quelque chose, aimer quelqu’un. Ensuite il y a le carburant que vous choisissez. Donc très rapidement, six besoins. Laissez-moi vous dire lesquels. Le premier: la certitude. Ce ne sont pas des souhaits ou des objectifs, c’est universel. Tout le monde a besoin de la certitude de pouvoir éviter la douleur ou au moins d’être à l’aise. Comment l’avoir ? Contrôler tout le monde ? Développer un talent? Se laisser aller? Fumer une cigarette ? Et si vous êtes totalement certain, ironiquement, même si nous en avons tous besoin -- si vous n’avez pas de certitude sur votre santé, ou vos enfants, ou l’argent, vous n’arrivez pas à penser à grand-chose. Vous n’êtes pas surs que le plafond va tenir, vous n’allez plus écouter personne. Mais, pendant qu’on cherche la certitude différemment, si nous obtenons la certitude totale, nous avons quoi ? Qu’est ce que vous ressentez si vous êtes certain ? Vous savez ce qui va arriver? Quand cela va arriver ? Comment ça va arriver? Que ressentiriez-vous? De l'ennui à en mourir. Donc, Dieu dans son infinie sagesse, (Rires) nous a donné un deuxième besoin humain, qui est l’incertitude. On a besoin de variété. On a besoin de surprise. Combien d'entre vous aiment les surprises ? Dites, « Oui » Public : Oui. TR : Foutaises. Vous aimez les surprises que vous voulez. (Rires) Celles dont vous ne voulez pas vous les appelez des problèmes, mais vous en avez besoin. Donc, la variété est importante. Avez-vous déjà loué une vidéo ou un film que vous avez déjà vu ? Qui l’a fait ? Achetez-vous une vie! (Rires) D’accord. Pourquoi le faites-vous ? Vous avez la certitude que c’est bien parce que vous l’avez déjà lu, vous l’avez déjà vu, mais vous espérez que ça fasse si longtemps que vous ayez oublié, voilà pour la variété. Troisième besoin humain : crucial – l’importance. Nous avons tous besoin de nous sentir important, spécial, unique. Vous pouvez y arriver en gagnant beaucoup d’argent. Vous pouvez y arriver en étant plus spirituel Vous pouvez y arriver en vous mettant dans une situation où vous vous faites plus de tatouages et de piercings à des endroits que personne ne veut savoir. Peu importe. La voie la plus rapide pour le faire, si vous n’avez pas d’origines, ni de culture, pas de croyances ni de ressources ou encore d'ingéniosité, c’est la violence. Si je vous pointe un pistolet à la tête et je vie sous une cagoule, je suis immédiatement important. De zéro a 10. Combien ? 10. Combien suis-je certain que vous allez me répondre ? 10. Combien d’incertitude ? Qui sait ce qui va se passer après ? C’est excitant. Comme grimper dans une grotte et faire toutes ces choses la. Variété et incertitude totales. Et c’est significatif, pas vrai ? Vous voulez y risquer votre vie. Voila pourquoi la violence a toujours existé et continuera à exister jusqu'à ce que notre espèce ne change de conscience. Vous pouvez trouver de l’importance de plein de manières, mais pour être important, vous devez être uniques et différents. Voila ce dont on a vraiment besoin : relation et amour – quatrième besoin. Nous le voulons tous. Beaucoup de gens se limitent à la relation parce que l’amour fait trop peur. On ne veut pas se blesser. Qui de vous n’a jamais été blessé dans une relation intime ? Dites, « Oui. » (Rires). Si vous ne levez pas la main, vous avez eu aussi d’autres emmerdements, allez. (Rires). Et ce ne sera pas la dernière fois. N’êtes-vous pas contents d’être venu ici aujourd’hui ? (Rires). Mais la vérité c'est que – nous en avons besoin. On peut l’obtenir par le biais l’intimité, par le biais de l’amitié, par la prière, en marchant dans la nature. Si rien ne marche, prenez un chien. Pas un chat. Un chien. parce que si vous partez pour deux minutes, c’est comme si vous étiez parti pendant six mois quand vous vous pointez à nouveau cinq minutes après, pas vrai ? (Rires) Bon, ces quatre premiers besoins, chaque être humain trouve un moyen de les obtenir. Même si vous vous mentez à vous-même, vous auriez besoin d’une personnalité multiple. Mais les deux derniers besoins – les quatre premiers on les appelle les besoins de la personnalité, c’est comme ca que je les appelle -- les deux derniers sont les besoins de l’esprit. Et c'est là que l’épanouissement entre en scène. Vous n’obtiendrez pas d' épanouissement Des quatres premiers. Vous trouverez un moyen– fumer, boire, n’importe quoi -- de satisfaire les quatre premiers, mais les deux derniers – numéro cinq : vous devez "grandir". On connait tous la réponse ici. Si vous ne grandissez pas, vous êtes quoi ? Si un relation évolue pas, si un business évolue pas, si vous ne grandissez pas, ça n’a pas d’importance l’argent que vous avez, le nombre d’amis, combien de gens vous aiment, vous vous sentez misérable. Et la raison pour laquelle nous grandissons, je crois, c'est pour donner quelque chose de valeur. Parce que le sixième besoin est de contribuer au-delà de nous même. Parce que nous savons tous, malgré la banalité, que le secret de la vie est de donner. Nous savons tous que la vie ce n’est pas que moi, c’est nous. Cette culture le sait. Dans cette salle, nous le savons. Et c’est merveilleux. Quand vous voyez Nicholas [Negroponte] ici qui parle de son ordinateur à 100 dollars, la chose la plus passionnante c’est, voilà un génie, mais il a une vocation maintenant. Vous pouvez sentir la différence en lui et c’est merveilleux. Et cette vocation peut toucher d’autres personnes. Dans ma propre vie, j'ai été touché parce que quand j’avais 11 ans. C'est Thanksgiving : pas d’argent, pas de bouffe. Et on ne va pas mourir de faim, mais mon père était dans un état minabe. Ma mère lui faisait savoir à quel point il avait tout bousillé. Et quelqu’un se pointe à la porte et nous livre de quoi manger. Mon père a pris trois décisions. Je les connais, très brièvement. Sa vision des choses : « C’est de la charité. Qu’est ce que ca veut dire ? Je suis un bon à rien, qu’est ce que je dois faire ? » Quitter ma famille. » C’est ce qu’il a fait. Cette période a été l' une des plus douloureuses expériences de ma vie. Mes trois décisions m’ont offert un parcours différent. Je me suis dit, « Concentre-toi sur ‘il y a de quoi manger» -- quel concept! (Rires). Deuxièmement – et c’est ce qui a changé ma vie, c’est ce qui m’a déterminé en tant qu' être humain – « Le don de quelqu’un, que je ne connais même pas. » Mon père disait toujours, « Personne ne donne rien. » Et brusquement, quelqu’un que je ne connais pas, sans rien demander, offre de la nourriture à ma famille, et fait attention à nous. Ceci m’a fait croire : « Ça veut dire que les inconnus s'intéressent aux autres ? » Et la décision que j'ai prise a été que si des inconnus s'intéressent à moi et à ma famille, je m’intéresse à eux. Qu’est ce que je vais faire ? Je vais faire quelque chose pour faire la différence. Alors, à l’age de 17 ans, je suis sorti un jour de Thanksgiving. Ça a été mon objectif pendant des années, d’avoir assez d’argent pour nourrir deux familles. La chose la plus amusante que j’ai faite dans ma vie, la plus émouvante. L’année d’après j’en ai fait quatre. Je n’ai dit à personne ce que je faisais. L’année d’après huit. Je ne le faisais pas pour des bons points, mais après huit, j’ai pensé, merde, un peu d'aide ne me ferait pas de mal. (Rires). J’étais tellement confiant, je suis parti et qu’est ce que j’ai fait ? J’ai entrainé mes amis et j’ai créé des sociétés ensuite 11 sociétés et j’ai créé la fondation. Aujourd’hui, 18 ans après, je suis fier de vous dire que l’année dernière on a nourri deux millions de personnes dans 35 pays à travers notre fondation, pendant les vacances : Thanksgiving, Noël -- (Applaudissements) -- dans pleins pays dans le monde. Ça a été fantastique. (Applaudissements) Merci. (Applaudissements) Donc, je ne vous dit pas ça pour me vanter, je vous le dit parce que je suis fier des êtres humains, parce que qu’ils ont été enthousiastes à contribuer une fois qu’ils ont eu la chance de l’éprouver, pas d’en parler. Donc pour finir – j’ai presque fini mon temps – les objectifs qui vous déterminent -- voila ce qui différencie les gens. On a les mêmes besoins, mais êtes-vous fanatique de la certitude ? Est-ce ce à quoi vous donnez le plus de valeur, ou bien d'incertitude ? Cet homme-là ne peut pas être un fanatique de certitude s’il a grimpé dans ces grottes. Êtes-vous guidé par l’importance ou par l’amour ? On a tous besoin des six, mais quel que soit votre système dominant, il vous oriente dans une direction différente. Et pendant que vous allez dans une direction, vous avez une destination ou un destin. Le deuxième élément est la feuille de route. Pensez-y comme à un système d’exploitation qui vous dit comment arriver là-bas. Et la trajectoire de certaines personnes est, « Je vais sauver des vies même si je meurs pour d’autres, » ce sont les pompiers. La voie pour un autre sera, « Je vais tuer des gens pour y arriver. » Ils essayent d’obtenir le même besoin d’importance, pas vrai ? Ils veulent honorer Dieu ou leurs familles, mais ils ont une feuille de route différente. Et il existe sept croyances différentes. Je ne peux pas les passer en revue parce que je n’ai pas le temps. La dernière est l’émotion. Je dirais qu’une des parties de la carte c’est le temps. Certains trouvent que 100 ans c’est long. Pour d’autres c’est trois secondes, et c'est le temps qu'il me reste. (Rires). Et le dernier que j’ai déjà mentionné, c'est vous. Si vous avez un objectif et vous avez un plan et disons que -- je ne peux pas me servir de Google parce que j’adore les Mac et ils ne l’ont pas fait encore fait pour Mac – donc si vous utilisez MapQuest – combien d'entre vous on déjà fait l’erreur fatale d’utiliser MapQuest ? (Rires). Vous utilisez cet engin et vous n'arrivez pas à destination. Bon, imaginez que vos croyances vous garantissent que vous ne pouvez jamais aller là où vous le voulez ? (Rires). La dernière chose c’est l’émotion. Voila ce que j’ai à vous dire sur l’émotion. Il y a 6000 émotions pour lesquelles nous avons un mot dans la langue anglaise, qui est juste une représentation linguistique, qui change pour chaque langue. Mais si vos émotions dominantes -- si j’avais plus de temps, J’ai 20.000 personnes ou 1.000, et je leur demande d’écrire toutes les émotions qu’ils on ressenties sur une semaine en moyenne. Et je leur ai donné tout le temps qu’ils voulaient. D’un coté ils ont écrit des émotions qui donnaient du pouvoir, et les autres qui en enlevaient. Devinez combien d’émotions les gens éprouvent ? Moins de 12. Et la moitié les fait se sentir comme des moins que rien. Ils ont donc cinq ou six bonnes sensations, correct ? Ils se sentent à peu prés « heureux, heureux, excité, oh merde, frustrés, frustrés, accablés, déprimés. » Combien d'entre vous connaissent quelqu’un qui, quelle que soit la situation, trouve toujours le moyen d’être énervé? Combien d'entre vous connaissent des gens comme ça ? (Rires) Ou bien, quoiqu'il arrive, trouve un moyen d’être heureux, ou excité. Combien d'entre vous en connaissent ? Allez. Le 11 septembre – ensuite je termine – j’étais à Hawaï. J’étais avec 2.000 personnes de 45 pays différents. Nous étions en train de traduire en quatre langues simultanément pour un programme que je menais pendant une semaine. La nuit d’avant s'appelait « Maitrise émotionnelle.» Je me suis levé, je n’avais pas de plans, et j’ai dit -- on a eu tous ces étincelles – je fais des trucs complètement fous, amusants -- ensuite je me suis arrêté – j’avais ce plan que j’allais dire mais je ne fais jamais ce que je dis. Et tout à coup j’ai dit, « Quand est-ce que les gent commencent réellement à vivre ? Quand ils se trouvent confrontés à la mort. » Ensuite j’ai poursuivi sur ce sujet, si vous deviez quitter cette île, si dans neuf jours vous alliez mourir, qui appelleriez-vous, que diriez-vous, que feriez-vous ? Une femme – c’était la nuit du 11 septembre -- une femme était venue au séminaire, son précédent petit copain avait été kidnappe et tué. Son ami, son nouveau petit copain, voulait l'épouser, et elle a dit non. Il a dit, « Si tu pars et tu vas a ce truc de Hawaii, c’est fini entre nous. » Elle a dit, « C’est fini. » En terminant cette nuit, elle l’a appelé et elle a laissé un message – histoire vraie– tout en haut du World Trade Center où il travaillait. Elle a dit, « Chéri, je t’aime, je veux juste que tu saches que je veux t’épouser. J’ai été bête. » Elle dormait, parce qu’il était 3 heures du matin pour nous, quand il a rappelé de là-haut et il a dit, « Chérie, je ne peux pas te dire ce que ça signifie pour moi. » Il a dit, « Je ne sais pas comment te dire, que tu m’as offert le plus beau cadeau parce que je vais mourir. » Et elle nous a fait écouter l’enregistrement dans la salle. Elle est ensuite passée chez Larry King, et il a dit, « Vous vous demandez certainement comment ça a pu vous arriver deux fois. Et il a dit, « Tout ce que je peux vous dire c’est que, ceci est probablement un message de Dieu, ma chère. A partir d’aujourd’hui, donnez tout votre amour. Rien ne doit vous arrêter. » Elle termine, et un homme se lève et il dit, « Je suis du Pakistan, je suis musulman. j’aimerais vous tenir la main et vous dire que je suis désolé, mais, honnêtement, c’est un juste retour des choses. » Je ne peux pas vous raconter le reste parce que j'ai dépassé mon temps. (Rires). 10 secondes. (Applaudissements). 10 secondes, c’est ce qu’il me reste. Je veux être respectueux. 10 secondes. Tout ce que je peux vous dire, j’ai mis cet homme sur scène avec un homme de New York qui travaillait au World Trade Center, parce que j’avais à peu prés 200 New Yorkais là-bas. Plus de 50 on perdu toute leurs sociétés, leurs amis, accrochés à leurs Palm pilote – une trader, cette femme d’acier, qui hurlait -- en mettant une croix sur une trentaine d’amis qui sont morts. Et ce que j’ai dit aux gens, « Sur quoi allez-vous vous concentrer ? Qu’est-ce que ça signifie et qu’est-ce qu’on va faire ? » J’ai pris le groupe et j’ai poussé les gens à se concentrer, si vous n’avez perdu personne aujourd’hui, votre attention va être sur comment aider quelqu’un d’autre. Il y a des gens -- ensuite une femme s’est levée et elle était tellement furieuse, elle criait et hurlait. Ensuite j’ai découvert qu’elle n’était pas de New York, même pas Américaine, elle ne connait personne ici. J’ai dit, « Êtes-vous toujours en colère ? » Elle a dit, « Oui » Les gens qui culpabilisent se sont mis à culpabiliser, les gens tristes sont devenus tristes. J’ai pris ces deux hommes et j’ai fait ce que j’appelle une négociation indirecte. Un homme juif et sa famille sur un territoire occupé, quelqu’un à New York qui serait mort s’il avait été au travail ce jour-là, et cet homme qui voulait être un terroriste et ne l’a pas caché. Et l’intégration c’est faite sur une vidéo, que je serais heureux de vous envoyer, pour que vous puissiez voir ce qui s’est passé plutôt que de l’entendre de ma voix. Mais les deux n'ont pas seulement trouvé un accord, changé leurs croyances et visions du monde, mais ils ont travaillé ensemble pour apporter, depuis presque quatre ans maintenant, à travers diverses mosquées et synagogues, l’idée de comment instaurer la paix. Et il a écrit un livre, intitulé « Mon Jihad, Ma voie vers la Paix. » La transformation peut se produire. Mon invitation est donc : explorez vos réseaux, le réseau qu'on a ici -- les besoins, les croyances, les émotions qui vous contrôlent. Pour deux raisons : ainsi vous pouvez donner plus, et réaliser plus également, on le veut tous. Mais je veux dire donner, parce que c’est ce qui vous faut pour vous réaliser. Et deuxièmement, pour que vous puissiez apprécier – pas seulement comprendre, ça c’est intellectuel, c’est la pensée – mais apprécier ce qui pousse les autres personnes. C’est le seul moyen pour changer le monde. Dieu vous bénisse. Merci. J’espère que ça puisse vous servir. (Applaudissements)