Autrefois, il y avait beaucoup de sable.
Tout ce que vous voyez était recouvert de sable.
Maintenant on doit aller jusque dans la mer
et le ramener sur terre.
Beaucoup de jeunes sont dépendants de ce travail.
Il n'y a rien d'autre.
Les poissons de nos jours, il n'y en a pas beaucoup.
Je ne sais pas pourquoi, mais les poissons de nos jours...
Il fut un temps où il y avait plein de poissons.
Tout plein !
Certains jours je gagne
50 Euros, 30 Euros, 20 Euros.
Il y a aussi d'autres jours où je pars en mer, et je ne gagne rien,
puisque quand j'y vais, je ne trouve aucun poisson.
Il y a un traité de l'Union Européenne sur la pêche.
Il est autorisé de pêcher quasiment 5000 tonnes de poissons
et pour chaque tonne de plus, il y a des frais d'environ 60 Euros.
De jour en jour les prises s'amenuisent, car il y a beaucoup de pêche illégale
et beaucoup ne déclarent pas leurs prises.
Ces bateaux étrangers viennent ici au Cap Vert pour pêcher.
Ils ont d'autres ressources.
Bien plus efficaces que celles que l'on utilise ici au Cap Vert.
Ils attrapent énormément de poissons.
Pour moi c'est comme si ils volaient le poisson ici au Cap Vert.
Je ne peux pas dire que nous soyons exploités,
Il y a un traité qui a été ratifié par le gouvernement capverdien,
mais ces gens devraient payer un prix juste pour la ressource.