Peu avant que je ne publie
mon troisième livre,
on me posait souvent
cette question dans la rue :
« Quel est le titre
de votre nouveau livre ? »
Et alors je répondais :
« 80% de votre surpoids
est dans votre tête ».
Et à chaque fois, je recueillais
la même réaction.
Les gens me répondaient :
« C'est vrai, je suis tout à fait
d'accord avec vous. »
C'est la force de l'esprit.
Et ne vous méprenez pas.
Je ne parlais pas qu'à des personnes avec
des problèmes de surpoids ou d'obésité,
je parlais à tout le monde.
Mais même ceux qu'y n'avaient
pas de problèmes de poids
disaient la même chose :
« C'est dans la tête. »
Certains disaient même
qu'une fois qu'ils changeaient d'avis,
ils pouvaient perdre du poids
et le maintenir à un niveau bas.
J'ai une bonne nouvelle pour vous,
à la fin de ce discours,
vous aurez trois outils
pour utiliser la force de votre esprit
afin de perdre du poids.
Et pourtant, je suis quasi certain
que vous avez déjà fait appel
à la puissance de votre esprit
pour changer de poids,
sauf que malheureusement,
peut-être dans le sens inverse,
pour en prendre.
Voyons donc.
Rappelez-vous Noël dernier,
décembre dernier.
Levez la main si vous « pensiez »
que vous alliez prendre
du poids en décembre.
Levez votre main.
OK, presque tout le monde.
Maintenant, levez votre main si vous avez
réellement pris du poids en décembre ?
Félicitations,
vous avez utilisé la force de votre esprit
pour modifier votre poids.
Oui, dans le sens inverse, comme je vous
l'ai dit, mais vous vous en êtes servi.
Et vous savez quoi ?
Quand vous êtes monté sur
votre balance en janvier
et que vous avez dit : « Je le savais » -
bien sûr, vous le saviez, c'était prévu.
Vous saviez déjà qu'il y aurait plus
de soirées, plus de nourriture à table,
plus d'obligations avec des personnes que
vous ne connaissiez pas l'année dernière.
Et vous avez dit : « C'est juste deux
livres, deux kilos.
Ça va aller. »
Mais ensuite viennent les émotions
que l'on ressent
lorsqu'on est en surpoids.
On culpabilise parce qu'on
n'a pas fait de sport en décembre.
On culpabilise
parce qu'on est allé à des soirées
et qu'on n'a pas osé refuser.
On a honte,
parce qu'on se regarde dans le miroir,
et on n'aime pas notre reflet.
On se sent angoissé parce qu'il faut
manger mais qu'on ne devrait pas.
Ces émotions ont toutes quelque chose
en commun.
Et vous savez quoi ?
Quelques-uns d'entre vous ont même publié
une photo sur le défi de décembre.
(Rires)
Je ne dirais pas que certaines
étaient réussies,
mais elles ont tout de même
suscité des émotions
et ces émotions ont
toutes un point commun :
elles déclenchent une réaction
de stress dans votre corps.
Qu'est-ce donc ?
Eh bien, c'est la réponse de notre corps
lorsqu'il ressent un danger.
Une réponse bien utile face à un tigre ou
un serpent il y a des milliers d'années.
Un peu moins utile face
à une part de pizza
ou une part de gâteau qui nous effraie.
Mais ces émotions,
quand nous réagissons au stress,
nous envoyons du sang à nos extrémités
pour nous battre ou fuir.
Et d'autres organes,
les autres systèmes ne reçoivent pas
autant de sang,
L'un d'entre eux,
le plus important pour cet exposé,
est le système digestif.
Nous n'avons pas assez de sang
dans le système digestif.
Il fonctionne donc assez lentement.
Il fait une sieste, et vous dites :
« Allez, je mange beaucoup,
réveille-toi !
- Hé, hé, attends ! Continue, survis,
et si tu survis, alors reviens. »
Mais cela n'arrive jamais.
Nous continuons à nous concentrer
sur les mêmes émotions
encore et encore.
N'est-ce pas ?
Vous savez,
quand le contraire se produit,
quand nous pouvons changer cela
et concentrer notre attention
sur les émotions positives
ou les émotions qui nous font du bien,
il se passe le contraire,
tout à fait le contraire.
Notre corps commence
à fonctionner correctement,
et il digère, le métabolisme va vite.
Mais nous portons notre attention
sur les émotions stressantes,
et nous nous appuyons sur le passé.
Nous disons : « Eh bien, je me souviens
que j'ai repris du poids,
et je m'en veux. »
« J'ai fait beaucoup de régimes
qui n'ont jamais marché. »
Et on s'en veut.
Je vais donc tester votre attention
et votre mémoire.
Je vais vous montrer une photo,
et dans cette image,
votre travail consiste à compter
tous les ballons oranges
que vous pouvez voir sur la photo.
Je vais juste vous donner trois secondes,
d'accord ?
Allez !
Très bien. Maintenant, fermez les yeux.
Maintenant, essayez de vous souvenir
combien de ballons blancs
il y avait dans la photo.
Que s'est-il passé ?
Vous n'avez pas vu les ballons blancs
parce que vous portiez votre attention
sur les ballons oranges.
Au fait,
qui a pu voir une vache volante
sur la photo ?
Certains d'entre vous. Les autres ?
Vous ne l'avez pas vue ?
Une vache qui vole !
Allons, ce n'est pas comme si...
Pouvez-vous la voir ?
(Rires)
C'est parce que nous concentrons
notre attention
sur les choses qui nous font ressentir
la réponse au stress.
Voici donc l'outil numéro un :
où vous mettez votre attention,
vous mettez votre énergie.
Concentrez-vous sur les choses
qui vous font du bien :
la gratitude.
Quand on met l'accent sur la gratitude,
on en voit davantage.
Rires.
Riez plus,
s'il vous plaît, riez davantage.
Vous perdrez du poids si vous riez plus.
Concentrez-vous sur les choses
qui vous apportent la paix, la joie.
Et quand cela se produit,
eh bien, vous avez le premier outil
pour changer votre esprit.
Outil numéro deux :
utiliser le bon langage.
Et vous pouvez dire :
« Je m'en sers toujours. »
Pas sûr que ce soit le cas.
Par exemple, vous arrivez en janvier
et vous dites :
« Ce que je vais faire cette année,
c'est que je ne vais pas manger de pizza
parce que je ne supporte pas
la pizza devant moi,
je dois la manger !
Donc cette fois,
je ne mangerai pas de pizza. »
Vous l'écrivez même,
« Je ne mangerai pas de pizza.
Je ne mangerai pas de pizza. »
Vous connaissez la loi de l'attraction,
alors vous l'écrivez dix fois,
vous l'affichez partout dans votre maison.
« Je ne mangerai pas de pizza. »
Ensuite, vous allez chez un ami,
vous allez regarder du football,
et bien sûr, il a commandé une pizza.
Mais là, votre slogan vous rend fort :
« Je ne mangerai pas de pizza.
Je ne mangerai pas de pizza. »
Dix minutes plus tard :
vous mangez une pizza !
Une tranche - non,
la moitié de la pizza.
Pourquoi ?
Parce que votre cerveau ignore la commande
« pas » ou « ne pas » ou « ne veut pas »
ou simplement « non ».
Pourquoi ? Parce que votre cerveau donne
un sens à ce monde
avec des pensées qui sont des images,
et « non » est un concept abstrait,
donc il va plutôt vers les images,
et on le met à l'épreuve, d'accord ?
Suivez mon ordre. Prêts ?
Ne pas...
Je répète, ne pensez pas
à la pizza au fromage
avec du fromage fondu et cette odeur
(Inhalation)
de pizza chaude.
(Rires)
Que s'est-il passé ?
Je vous ai dit de ne pas y penser,
deux fois
et vous y pensiez,
vous ne pouvez pas vous en empêcher,
votre cerveau ignore simplement
la commande « non ».
Et là, nous pensons :
« Je ne vais pas faire ça. »
« Je ne vais pas prendre de poids. »
« Je ne vais pas manger ça. »
Alors, changez de langage,
utiliser le bon langage.
Vous pouvez dire : « Cette année,
je vais rester loin de la pizza. »
Ça, votre cerveau peut le comprendre.
Et vous pouvez même dire :
« Si je vois une pizza,
je n'en mangerai qu'une tranche.
Et en plus, je vais profiter
de cette pizza comme un enfant. »
Parce que lorsque nous apprécions
la nourriture que nous mangeons
sans aucune émotion négative,
nous pouvons digérer,
notre système immunitaire
fonctionne mieux,
notre métabolisme va vite.
Donc, utilisez le bon langage.
Nous voici donc avec le deuxième outil,
qui consiste à essayer de rendre
les phrases positives.
Je sais ! Ce n'est pas si facile.
Mais si vous pouvez le faire,
cela fonctionne parfaitement.
Vous pouvez même utiliser
cela avec vos enfants.
C'est un autre discours,
mais vous pouvez l'utiliser.
Maintenant, vous faites tout bien,
mais voici le pire ennemi de tout régime :
les petites envies.
Pourquoi des envies ?
Parce qu'elles ne sont pas seulement
un aliment que l'on a envie de manger.
Vous ne pouvez pas le manger
quand vous le voyez.
Pourquoi ?
Eh bien, parce qu'il y a ce lien
entre une émotion et la nourriture.
Et quand ce lien se prolonge
et devient fort, fort, fort,
il n'est pas facile de dissoudre ce lien
rien que par la pensée.
Nous avons besoin de quelque chose
de plus puissant.
Et je vais vous montrer
un outil vraiment puissant,
simple et efficace
pour briser ce lien entre une émotion
et la nourriture,
et ça s'appelle « tapoter » .
Non, ce n'est pas une danse.
Nous appelons cela tapoter
parce que nous tapotons sur les points
terminaux des méridiens de notre corps.
Je vais vous les montrer.
Ce que cela fait,
c'est que cela brise ces liens.
OK ? Êtes-vous prêt à faire
quelques tapotements ?
Très bien. Maintenant,
pensez à votre envie,
tout ce qui est pizza, gâteau au chocolat,
un sachet de chips au citron
et à la sauce piquante.
Je vois que vous voulez sortir et voir
s'il y a une pause avec cette nourriture.
OK, maintenant ...
Voyez comment vous vous sentez,
sentez votre corps,
donnez un sens à votre corps,
et mettez un chiffre de zéro à dix
sur ce que vous ressentez,
où zéro n'est rien
et dix est : « Excusez-moi,
je vais acheter un paquet de chips. »
OK ?
Gardez-le pour vous.
Maintenant, je vais vous montrer
les points de tapotement.
Suivez-moi, et quand je fais
la séquence de tapotement,
suivez-moi.
Touchez-le comme moi maintenant.
D'accord ? Allez-y.
Voici le coup de karaté,
ici, le haut de votre tête.
Le sourcil, là où il commence,
deux doigts.
Le côté de l'œil.
Sous l'œil.
Sous le nez.
Je sais, je vais vite,
mais le temps manque, hélas.
Sous la bouche.
Ici, nous avons deux os.
Descendez de quelques centimètres ici, là.
Oubliez ce que j'ai dit,
faites juste ça, OK ?
Et sous le bras.
Maintenant, répétez après moi -
je vais dire certaines choses
que vous pourriez dire,
« Eh bien, je ne ressens pas d'anxiété,
je ressens du stress. »
Ne vous inquiétez pas,
votre cerveau sait sur quoi il travaille.
Commençons.
Même si... répétez avec moi...
(Le public répète)
Je ressens de l'anxiété
sur cette envie,
je suis profondément et complètement
en acceptation de moi-même.
Même si
je ressens du stress,
je suis profondément et complètement
en acceptation de moi-même.
Même si
je n'y pensais pas -
maintenant j'y pense -
je m'aime et je m'accepte
profondément et complètement.
Le haut de la tête.
Cette anxiété,
cette anxiété,
je me sens
dans tout mon corps
à cause de cette nourriture.
J'adore cette nourriture.
J'aime vraiment ça.
Mais je ressens de l'anxiété.
Je voudrais la manger
sans cette émotion
et avoir le choix
de manger et déguster
sans cette émotion.
Je choisis de me sentir libre,
je choisis de me sentir bien.
Je me sens bien !
Je me sens vraiment bien.
Waouh, je me sens bien !
Je me sens en paix.
Je me sens vraiment bien.
Je me sens bien.
Je me sens bien !
Et le dernier, je me sens bien !
Maintenant, respirez.
(Inhalation et expiration)
Maintenant, souvenez-vous du numéro
que vous aviez.
Pour la plupart d'entre vous,
il y a de fortes chances
qu'il vienne de descendre.
Si vous n'avez pas pu le mettre à zéro,
vous pouvez répéter cette séquence
à tout moment.
Vous pouvez apprendre cette technique
par vous-même,
et elle vous aidera à chaque fois.
Mais maintenant, vous avez le choix.
Vous savez que vous avez le choix
de vos envies.
Ce n'est pas seulement
une obligation, c'est un choix.
Pour cela, vous pouvez utiliser
des tapotements.
Vous pouvez utiliser le bon langage
pour cela.
Et vous pouvez choisir de mettre
votre attention sur la gratitude,
sur la joie, sur le rire, sur la paix,
sur les choses
qui vous font vous sentir bien,
et cela vous aidera à perdre du poids.
Mais c'est un choix,
et personne ne peut faire ce choix,
sauf vous.
Mais si vous faites ce choix,
une chose dont je suis vraiment sûr :
lorsque vous changez votre esprit,
vous pouvez changer de poids.
Mais le plus important,
vous allez transformer votre vie !
Merci beaucoup.
(Applaudissements)