(Musique) Vous sentez le funk ? Vous sentez le funk ? (Public) Oui ! David Wells : Frappez dans vos mains ! Allez ! Allez ! Sentez le funk ! Sentez le funk ! Ouais ! Ouais ! Ouais ! Ouais ! Ouais ! Ouais ! On veut du funk ! Allez ! Vous le sentez ? Plus fort : vous le sentez ? (Public) Oui ! DW : Vous le sentez ? (Public) Oui ! Et ce passage, vous le sentez ? (Public) Oui ! DW : Super, super. Dans les années 60, une vague de migration a quitté le sud pour rejoindre le nord industriel et y trouver du travail. À cette époque, ma famille a déménagé de Milan, Tennessee, à Dayton, Ohio, à la recherche d’une vie meilleure. Et c'est là que, très jeune, j'ai découvert la musique funk. À cette époque, les jeunes consacraient du temps à la pratique de la musique. Mais j'étais en CM2 à la Jefferson Elementary School, (Rires) et j'apprenais à jouer d'un instrument pour la toute première fois. Je voulais jouer de la batterie. Je suis donc allé voir ma professeure de musique et j'ai demandé si je pouvais jouer de la batterie dans l'orchestre. Mais elle m'a tendu une tonette. (Rires) Elle pensait que la batterie serait trop difficile pour moi. Et elle a dit que je ne savais pas tenir un tempo. Après l'école, j'ai couru à la maison pour montrer mon instrument de musique à mes parents, la tonette. (Rires) Ma mère était un peu déçue. Elle savait que mon rêve était de jouer de la batterie. Ce jour-là, à ce moment-là, j'ai appris quelque chose. Ma mère était une « tox de la trimbale ». Elle m'a trimbalé aux cours de musique, (Rires) elle m'a trimbalé aux corps de tambours pour les répétitions. Elle m'a trimbalé à l'église. Elle m'a trimbalé partout pour que j'apprenne à jouer d'un instrument de musique. (Rires) Mais au début des années 1970, il y avait un groupe de Dayton, Ohio, qui s'appellait les Ohio Players. (Encouragements) (Applaudissements) J'écoutais des chansons comme : « Pain », « Funky Worm », « Skin Tight », et « Fire ». Et à ce moment-là, j'ai su que je voulais devenir batteur. Puis l'explosion du funk s'est répandue à Dayton faisant de « Gem City » la capitale mondiale du funk. (Applaudissements) Mais d'autres précurseurs m'ont aussi influencé dans ma quête de savoir de la musique funk. À Augusta, Georgia, c'était James Brown, qui mélangeait les genres musicaux rythm and blues, jazz et soul et en faisait un art aujourd'hui appelé funk. À Detroit, Michigan, George Clinton. À Memphis, Tennessee, Isaac Hayes. Et sur la côte ouest, à San Francisco, influençant les messages de la culture familiale et positive, il y avait Sylvester Stewart, qui fut plus tard connu sous le nom de son groupe ... Sly and the Family Stone. Ces hommes, parmi d'autres, ont planté la graine du funk comme forme créative à Dayton, Ohio. Et eux aussi ont influencé ma carrière de batteur professionnel. Après tant d'années, le funk est devenu un art perdu, abandonné en route comme les cours d'art et de musique, qui n'étaient plus disponibles dans les écoles publiques jusqu'à ce que le « partenariat pour l'éducation artistique » avec le « comité présidentiel des arts et des sciences humaines » entament une étude pour examiner l'impact, et pourquoi et comment un jeune comme moi a pu être transformé à 13 ans ... grâce à sa rencontre avec l'art. Les preuves démontrent que les enfants qui pratiquent beaucoup les arts surpassent les étudiants qui en pratiquent peu sur presque tous les plans. L'étude « champions du changement », a démontré que l'apprentissage des arts aide à développer des habitudes qui appuient les autres disciplines et qu'il parvient souvent à toucher des élèves à risques quand le reste échoue. L'art offre aux jeunes des expériences éducatives authentiques qui impliquent leur esprit, leur cœur, leur corps. L'enseignement de l'art aide les élèves à apprendre. Il peut amplifier la créativité, l'auto-discipline et les compétences et la confiance nécessaires pour faire face aux défis difficiles dans ma vie d'étudiant et d'adulte. Faisons une démonstration, d'accord ? Comment battre un rythme de funk et le garder sur le premier temps. (Rires) Parce que le funk est un pont entre nos racismes. Par exemple, tout le monde se souvient de KC and the Sunshine Band ? Vous vous en souvenez ? Ok, ouais, ouais ! Vous vous souvenez du groupe Average White Band ? Et un groupe d'ici, d'Ohio, Wild Cherry. Vous vous souvenez de : « Play That Funky Music, White Boy » ? Bien, faisons une petite démonstration. On va prendre une chanson au hasard et voir si vous connaissez. Si je dis : « Vous les copains, je n'vous oublierai jamais », vous dites ? (Public) Di doua di di doua di dam di di dou. DW : Wow, c'est super. (Rires) Allez, on va y ajouter un rythme, ok ? Parce que c'est en 2/4, ok ? Je vais compter et je veux que vous m'aidiez à chanter, ok ? Vous êtes prêts ? On y va. Un, deux, un deux trois quatre : « Vous les copains, je n'vous oublierai jamais. » (Public) Di doua di di doua di dam di di dou. DW : Encore une fois : « Vous les copains, je n'vous oublierai jamais. » (Public) Di doua di di doua di dam di di dou. DW : Bien, bien, bien. La funk, c'est sur le 1 et le 3 temps. Ok, prenons un peu de ... « Play that Funky Music White Boy » de Wild Cherry Vous connaissez tous, non ? Prenons le passage où ils font... et si vous connaissez aidez-moi : « Ils dansaient et chantaient et bougeaient au son du groove, Et quand ça a percuté, Quelqu'un s'est retourné pour me crier Joue cette musique funky, céfran ! » Oh, vous êtes bons ! (Rires) On peut y ajouter un rythme ? Mettons-y un rythme. On recommence, je vais compter. C'est parti ! Un, deux, un deux trois : « Ils dansaient et chantaient et bougeaient au son du groove, Et quand ça a percuté, Quelqu'un s'est retourné pour me crier Joue cette musique funky, céfran ! » Bien, bien. Certains parmi vous ont pas compris. (Rires) Certains n'ont toujours pas compris. Voici ce que je veux que vous fassiez. Regardez votre voisin et dites : « voisin ». Tournez-vous et dites : « Voisin ». (Public) : Voisin. DW : Je veux du funk. Je veux du funk. Maintenant, (Rires) maintenant, (Rires) tournez-vous vers votre autre voisin et dites : « Voisin ». (Public) : Voisin. DW : Voisin. (Public) : Voisin. DW : Donne-moi une autre chance (Public) : Donne-moi une autre chance DW : de faire du funk. (Public) : de faire du funk. DW : Ok, je vous laisse une chance de vous rattraper. Tout le monde debout, allez ! Tout le monde debout ! On va faire un petit exercice, d'accord ? Tout le monde sait épeler Ohio ? (Public) Oui. Si vous venez du Michigan, un Wolverine, je comprends, c'est peut-être un peu dur, mais on va épeler ça avec nos mains et notre bouche en même temps, d'accord ? Ça donne ceci : le rythme c'est un, deux, trois, quatre et : O - H - I - O et O - - H - I O. Là, on va ajouter un peu de musique. Vous êtes prêts ? Musique ! (Musique) Vous êtes prêts ? Sentez le funk. (Applaudissement en rythme) et O - H - I O et O - H - - I - O - Allez ! O - Allez ! - H - I, lâchez-vous, O - O - H - I - O - Le balcon ! O - H - I - O - Le balcon ! O - H - I - O - Cette section - O - H - I - O - Et celle-ci - O - H - I - O - Cette section-là - O - H - I - O - Vous pouvez vous applaudir. Asseyez-vous. (Applaudissements) Vous voyez, on m'a demandé quel est ma mission. J'ai répondu ceci : « C'est d'éduquer le public sur l'histoire du funk et du premier temps » Le genre de musique funk comme mélange de soul et de rythme adressé par moi, un adulte, à un jeune, à un artiste professionnel, et le jouer. Pour conclure, l'Ohio est le cœur du funk, et Dayton en est le centre nerveux. La musique est harmonie. L'harmonie est musique. L'harmonie est la force qui soutient toutes les institutions, surtout celle-ci. Le funk, l'épanouissement de l'éducation dans ma vie. Merci. (Encouragements) (Applaudissements)