[bruits de criquets] [corne de brume au loin] [solo de violon entraînant] ROCKY: Doyen des Fleuves ! Un nom qui semble bien austère pour désigner une entité façonnée de joie et de rage. [coup d’archet rapide] Ô, rivière bouillonnante d’un sang agité. Si parmi tes traits, le souverain est l’âge, [pince une corde], tu fais un rusé et bien mystérieux sage. [Rocky rit et joue une note] Peut-on vraiment qualifier de “doyen” ce qui fait battre le cœur des légendes d’Occident ? Ce qui fait naître rois de légendes enhardis ! [coup d’archet triomphant] Et ravit les amateurs d’entomologie. [vibrato de violon gémissant] Pour s’opposer à ces séculaires titans ! [le violon continue] O, démiurge en quête d’un Avalon fuyant ? Et de quelle noble et auguste vitalité en tes larges veines et tes torrents d’eau vive Tu as sans doute fait preuve pour superviser la métamorphose du bois à la dérive vers l’acier, la brique et la locomotive ! Ton nectar ambré vient percer telle une lance l’orgueilleuse et sobre souveraineté D’une hypocrite, moralisatrice abstinence, et brise l’arrogant masque de leur contenance; Oui, la bien-pensance est sœur de Vanité. [ricane] Mais les garnements s’amusent plus que leurs aînés. S’il existe un nom pour cette masse vagabonde dont la frivolité et l’esprit averti Serpentent entre les champs que le soleil inonde; À travers les bosquets et campagnes fécondes, Un nom indomptable qui s’écoule et retentit Tel un torrent ivre de liberté et de vie, [le violon s’arrête] C’est ton vrai nom : Mississippi. IVY: Ahem ! [mélodramatique] Il est clair à mes yeux ! Que tu nous as oubliés tous les deux. ROCKY: Un rappel ? Oh, pas de rappel ? IVY: Par pitié, non. Non, ça suffira. FRECKLE: Ça ira ! C’est bon. Euh, est-ce que, euh, j’ajoute une d-dance ? ROCKY: D’autres strophes ? [rire sifflant] Mon imagination est loin d’être épuisée ! Ne gâche pas les comédies musicales pour tout le monde, s’il te plaît. Je ne suis pas sûre que les guetteurs soient censés faire autant de boucan de toute façon. IVY: Pourquoi tu ne prendrais pas une pelle pour nous donner un coup de main ? ROCKY: Hélas, Miss Pepper. J’ai été maudit, maudit en ayant reçu ces bras spaghettis ! Alors, je fais ce que je peux. Je m’occupe de l’am- ! [bruits de violon qui s’écrase au sol] Je m’occupe de l’ambiance. Gueule d’Ange s’occupe des muscles. Regarde-le creuser tel un martyr, le petit battant ! Alors, que diriez-vous d’une rhapsodie en G mineur pour vous accompagner ? Très bien ! Si tu ne veux pas nous aider, tu serviras de torchon. [choc métallique] FRECKLE: Rocky ? ROCKY: Ah ! FRECKLE: Je pense que je l’ai tr- [glousse] IVY: C’est ça ce qu’on cherche ? ROCKY: Eh bien, si ce n’est pas ça, on va avoir de drôles d’explications à fournir à la famille de… [prend une grande inspiration] Herman Hapfamschfeel ? [coassements de grenouille] [hululements de grand-duc] C’était quoi, ça ? Vous avez entendu ? Ce sont les esprits qui hantent ce lieu ! ROCKY: Nous avons pénétré sur leur territoire. [accent irlandais surjoué] Mais vous pouvez rien y faire, ‘spèces de démons agités ! FRECKLE: [soupire] Si seulement maman était là. Quoi ? Blasphème ! Cette force de la nature, elle nous aurait arrêtés aussi sec. Je sais. Oh, Freckle. Ne me dis pas que tu ne profites pas un peu de cette danse macabre avec notre charmante partenaire. [sifflet de train] ROCKY: [rit] Sapristi ! Pendant une seconde, j’ai cru que c’était ta mère. C’est pour ça qu’on ne s’amuse pas à énerver les esprits, à piller des tombes, à profaner et- ROCKY: Calme toi, cousin. Les seuls spiritueux qu’il y a ici sont dans ces bouteilles ! Il y a une centaine d'années, Burke et Hare trempaient dans des combines bien plus louches. Et ils s’en sont très bien sortis. FRECKLE: M-mais ils n’ont pas finis p-pendus ? ROCKY: Des détails, Freckle. Des détails. Maintenant, montre-moi un nouveau pas de danse. [rire timide] [bruit de cercueil qui s’ouvre] [chuchote] Oh, Dieu merci. Ah, de l’or liquide ! Plaisir dionysien ! Mieux que ça, du whiskey canadien ! ROCKY: [chantonne] Je pense qu’on devrait se dépêcher. IVY: Je vais démarrer la voiture. ROCKY: Whiskey dans la bouteille. Euh, laisse les phares éteints. On n’est jamais trop prudent. Bien sûr. Parce qu’on était tellement discrets jusque là. FRECKLE: Oh, uh. Ah, zut. ROCKY: Non ! Rattrape-la ! ROCKY: Miss M ne peut pas se permettre de perdre une seule goutte. Enfer et damnation ! Où est la lumière quand on en a besoin, Miss Pepper ? ROCKY: Parfait, maintenant, les esprits sont en train de nous épier. FRECKLE: Attends ! Je l’ai ! Je l’ai ! ROCKY: C’est mon pied ! C’est pas ce que je voulais dire ! FRECKLE: Oui, mais je n’y vois rien ! ROCKY: Ah ! La voilà ! FRECKLE: Gah ! Arrête ça ! ROCKY: T-Toi ! FRECKLE: Lâche-moi, Rocky ! ROCKY: Aouch ! FRECKLE: Hé ! Ah ! Fiche-moi la paix ! Ah ! [La porte de la voiture s’ouvre] [bruit de moteur] Excuse-moi aahh ! [coups de feu] IVY: [cris désorientés] [coup de feu] SERAFINE: [laughs] [coups de feu] Ah ! NICODEME: [rit] IVY: [continue de crier] On dirait qu’les proies sont fraîches ce soir. SERAFINE: [rit] Ouais. Parfait. La chasse, c’est la meilleure partie. [coups de feu] Rentre ! Rentre rentre rentre ! MORDECAI: Inutile de faire traîner ça plus que nécessaire Ce n’est qu’une broutille. Nous avons des affaires plus importantes à régler. Ouais. Mais y’en a aucune qui s’ra aussi marrante qu’celle-là. Hmm ! On peut pas laisser la concurrence la bride sur le cou. Même les plus p’tites vermines peuvent pulluler si on les laisse faire. Allons-y ! Où t’as appris à conduire comme ça ? Je sais pas ! [Musique: “Olive Branch” de Sepiatonic] ROCKY: Tu sais pas ? IVY: Je sais pas conduire ! Eh bien, t’es tellement mauvaise que tu as embrouillé les ennemis. Beau travail ! [cri de surprise] Embrouille-les ! Embrouille-les ! [grogne] Maintenant à toi de nous sortir le grand jeu, Gâchette Folle ! Ah ! Non non non non ! ROCKY: Si si si ! FRECKLE: Non non ! Ne sois pas modeste. Je, je, je s- je, um [tremblant] Je… Joue-nous une symphonie. [coup de feu] IVY: Saperlipopette ! SERAFINE: [rit] [cris de surprise] Non ! [hurle] IVY: Qu’est ce qu’il se passe là-derrière ? SERAFINE: Pardon, c’est quoi ce bord- NICODEME: [rit] J’pense que c’est lui l'appât. Oh non, reste avec moi ! [la musique s’intensifie] [rire hystérique] [coups de feu] NICODEME: Ooh. SERAFINE: [rit] NICODEME: [rit] SERAFINE: Whoo ! [tousse] J’crois que j’ai avalé un insecte. T’as eu droit à une grosse bébête juteuse pour le dîner ? Pas juste. [tousse et crache] Nan. Juste du verre. Quel manque cruel de professionnalisme. Eh ben, j’aurais pas cru qu’ils aient autant d’force de frappe. Mais tu veux conduire à ma place, p’t’être ? Non. Encore moins maintenant que tu nous as soulagés de notre pare-brise. Ooh. T’aimes pas notre façon de faire ? Et si t’arrêtais de jouer les spectateurs et tu t’jetais à l’eau, mon cher ? Ou bien on doit craindre que ton p’tit cœur soit perturbé par de vieux souvenirs ? FRECKLE: [rit] Je fais quoi ? Je fais quoi ? Freine ! Gyaah ha ha ! [coups de feu] [clics d’arme à feu] ROCKY: Tourne là ! A gauche ! IVY: Quoi ? Quelle gauche ? ROCKY: A bâbord ! Côté cour ! IVY: Lâche ça ! ROCKY: Sans y passer l’arme ! IVY: Y’a pas de gauche ici ! [tic-tac d’une horloge] ROCKY: Utilise ton imagination, Miss Pepper ! IVY: Bon sang ! Rocky ! Je peux pas diriger ! [tic-tac d’une horloge] [coup de feu] IVY: Whoa ! [hurlement vacillant] [crash] [crash] [rire hystérique] [La porte claque] Oh, c’est déjà la récré ? Tu penses qu’on est en sécurité ? [grondement sourd] [respiration haletante] Désolé ! Désolé. Je ne voulais pas. C’est juste qu’il y a des fla- un feu. Une sorte d’incendie dans l-le, uh. Dans le heu m- compartiment moteur ! IVY: [cri de surprise] FRECKLE: [soupire] BOTH: [tousse] IVY: Le radiateur ! [grésillements] Chaud chaud chaud ! [rire dérangé] [rire rauque] [rit] Ooooh ! Oh, le monde est rempli de merveilles ! J’ai juste besoin d’un ticket pour monter. [étincelles qui explosent] C. BARKER: Approchez, approchez ! Demandez vos tickets ! Prenez du popcorn ! Venez admirer le cascadeur le plus idiot du monde traverser des obstacles enflammés à dos d’éléph- IVY: Bon, je suis bientôt à court de bras et d'idées. ROCKY: [rit] IVY: Le moteur est encore trop chaud ! Je ne sais même pas si c’est- Tu n’avais pas dit qu’il y avait un pistolet quelque part ? Il y en a toujours un coincé dans le siège. IVY: Euh, je suppose qu’on peut appeler ça un pistolet. [coup de feu] LES DEUX: Ah ! Je vais les attirer ailleurs. Occupe-toi de la voiture. S’il te plait. [coups de feu] Ça va prendre plus de temps si vous les séparez. Qu’est ce qui t’est arrivé pour que tu détestes autant t’amuser ? [coup de feu] MORDECAI: [soupire] Je me charge de ça. MORDECAI: Vous vous chargez du véhicule. [crachotements du moteur] Flûte ! Aha ! [coups de feu] [tic-tac d’une horloge] [coups de feu] IVY: [grogne] [cri de surprise] Salut. Ah ! [coup de feu] IVY: [cri] FRECKLE: [cris de surprise] Non. Non non non non non ! Non! [coups de feu] MORDECAI: Quatre, cinq, six. [clic d’arme à feu] [coup de feu] Agh! NICODEME: [rit] IVY: [pleurs étouffés] Bonsoir, mes amis. [tintement métallique] [tic-tac d’une horloge] [explosion] ROCKY: [rire hystérique] [rit] C’est quoi ce bordel ? Mon chou, ça élève la stupidité au rang d’art ! [explosion] Le cirque inattendu fait son entrée ! ROCKY: [glousse] [explosion] Le mastodonte et le clown chapeauté. [explosion] Allons, allons, bonnes gens, approchez ! [coup de feu] Voyez pleuvoir leur brasier déchaîné ! [explosions] [rit aux éclats] [coups de feu] Serafine ! [explosion] [tousse] IVY: [gémissements effrayés] [cri de surprise] FRECKLE: [tousse] IVY: Qu’est-ce qui se passe ? Rocky. ROCKY: [rire dément] Aah ! Brandissez votre fouet, foule assaillante [explosion] ROCKY: Mais ce train indomptable crache des flammes rougeoyantes ! [explosion] ROCKY: [glousse] Fit le clown arborant une moue arrogante “Nous planterons notre chapiteau où cela nous chante !” [bruit de rebond] Woah ! [tousse et crache] [criquet] [explosion] [torrent d’eau s’écrasant] [feulement de chat] [torrent d’eau s’écrasant] [gouttes d’eau] [le moteur démarre] FRECKLE: Rocky ! Allez, viens, porcinet ! Oooh. Il faut qu’on fiche le camp ! [tic-tac d’une horloge] [soupire] [haletant] Oh, est-ce que mes sourcils sont toujours là ? Euuuh, ouaip. Génial ! Tiens, Freckle, je t’ai ramené un petit souvenir. [cris] ROCKY: Normalement, on l’allume d’abord. NICODEME: Ouuuh. LES DEUX: [rient] SERAFINE: Nico ! [tousse] Grand frère, aide-moi à me lever. T’as l’air déçu, mon cher. [pancarte qui grince] MITZI: “Et malgré les regards braqués sur elle, sa réputation ternie par les scandales, et de nombreux problèmes d’argent vers la fin de sa vie-” Hm. Une histoire familière. “- Miss Duncan laisse également derrière elle un héritage artistique de taille et des innovations audacieuses.” Liquidée par une écharpe. C’est la fin comique qui rend son existence tragique, n’est-ce pas ? En parlant de tragédie, nous avons retrouvé un de nos anciens fournisseurs. Les pompes funèbres. Il n’empêche, ce n’est pas la même chose sans toi. Et sans ce sentiment que tout cela était à nous. [soupire] Dire que l’on pouvait faire venir un convoi entier de camions. [horribles crissements de pneus] Et maintenant on ramasse des miettes. Bien que déplaisant, c’est le signal pour moi d’entrer en scène, Atlas. On se retrouve en bas. [la porte grince] [mélodie de contrebasse] Miss M ! Horatio. MITZI: La porte, mon petit. HORATIO: Oh ! C’est vrai. [soupire] MITZI: [soupire] WICK: Quelle est la météo du jour ? Ah, oui. Les affaires compliquées des, heu, affaires. Tu pourrais assurément être d’une grande aide. Seulement, je suis censé être un pilier de la communauté. Un baron de l’industrie. WICK: Un citoyen modèle, vois-tu ? ZIB: [rit] Dit-il penché sur sa boisson illégale. Oh, Dieu merci. Je me demandais si vous étiez encore en vie. Zib ! Tu ne devrais pas être sur scène, en train de jouer ? Pff. Pour qui ? Ce type ? Et en ce qui vous concerne, Wick ? Devrais-je vous dédier personnellement une sérénade ? Hum. Après quelques autres verres de boisson illégale, peut-être. J’aurais sans doute bien besoin d’un verre aussi. Viktor ? Viktor, je sais que c’est un changement pour toi, mais un barman doit avoir l’air de quelqu’un auprès de qui les clients peuvent s’épancher. [bruit de verre brisé] Aie plus l’air d’un confident, et moins d’un croque-mort. MITZI: Essaie de sourire, chaton. [grogne] [soupire] On travaillera ça. ROCKY: Boum bada boum bada boum boum boum! FRECKLE: Bonjour. ROCKY: On l’a fait, braves gens ! IVY: J’ai conduis la voiture ! FRECKLE: Désolé… ROCKY: On a réussi ! FRECKLE: …Pour le tapis. [trombone triste] J.J. ! J.J.: Sorry. MITZI: Eh bien, regardez ce que le Mississippi nous a régurgité. Miss M, vous avez l’air, heu… … surprise. Rocky, mon cœur, tu n’es rien moins qu'une épuisante, incompréhensible… [un bouchon saute] … surprise. Merci ! C’était censé être un authentique McCoy. Voyons voir si c’est ça, la surprise. [frémit] Eh bien, [se racle la gorge] ça permettrait sûrement de démarrer un moteur. ZIB: Autrement dit [se racle la gorge], c’est meilleur que le liquide de refroidissement. WICK: Quel est cet arrière goût ? Hm. Nerveux, riche, hum, une réminiscence de bois de chêne… WICK: Comme le vernis d’un cercueil ! VIKTOR: Ouais. On peut appeler ça, heu, “Sunset Rose Cocktail.” Sunset Rose Cocktail? Ça donne envie ! [grogne] Pff ! Tu ne sais pas ce que j’ai traversé pour ramener ça. J’ai très claire une idée. [recrache] Hmm ! Un arôme sophistiqué. [roucoulement de chat] [roucoulement de chat surpris] Alors. Pas si mal, hein ? TOUS: [approuvent en marmonnant] MITZI: Mieux que de se faire tirer dessus. Mais tout de même, c’est tout ce qu’on récupère pour ce qu’on a payé, mon coeur ? On dirait que vous vous êtes baignés dans le reste. En essorant mon manteau, je pourrais sans doute vous en obtenir un peu plus, si vous voulez. Il y a eu un petit accident ? ROCKY: Enfin, plusieurs. [soupire] Quel genre d’accidents ? ROCKY: Oh, on a juste utilisé quelques munitions et- Profané quelques tombes. Brisé un panneau, causé une petite inondation, endommagé pas mal de structures. On a peut-être attisé une rivalité mortelle sur le chemin, au passage. Mais avec un peu de dynamite et de machinerie lourde, on peut résoudre tous les problèmes. N’est-ce pas, mon vieux ? [bafouille] De la dynamite ? Quelle dynamite ? Et la voiture est en parfait état. Je l’ai réparée ! [bruit de voiture qui tombe en morceaux] Aussi, vous serez heureux d’apprendre que mon violon s’en est sorti indemne. [une corde lâche] J.J.: [commence à jouer “Taps”] MITZI: Je sais que tu as fait de ton mieux, chéri, mais on ne peut pas continuer à s’épuiser sans arrêt jusqu’à la ruine pour un si maigre… J.J.: [la musique devient plus forte] MITZI: E-Enfin, je veux dire, hum, je ne vois pas comment cet, euh… ALL: J.J. ! Tu sais quoi ? Je suis heureuse de vous revoir en un seul morceau, toi et ton violon. Je pense qu’on aurait tous bien besoin d’un peu de musique en ce moment. Enfin, outre celle de J.J. D’accord, d’accord. Viens, gamin. Et si on allait remonter un peu le moral des troupes ? Euh, au sujet de la dynamite… ZIB: [fredonne “Blue Skies”] WICK: … et de la machinerie lourde. WICK: Tu pourrais élaborer ? ROCKY: Mr. Sable. WICK: Euh, très bien. Santé. IVY: Allez, viens ! Tu me dois une danse ! ZIB: Un truc en 4/4, Mozzie. FRECKLE: Ah bon ? IVY: Oui ! Tu n’as pas le choix. IVY: Est-ce que tu connais le Charleston ? FRECKLE: Non. IVY: Le Lindy Hop ? FRECKLE: Non. IVY: Le Tourniquet ? Les Claquettes Infernales ? IVY: Les Nouilles Sautées ? FRECKLE: J’ai une commotion cérébrale… IVY: Je vais te montrer. IVY: C’est simple, tu mets un pied ici, IVY: un pied là Et puis tu fais glisser un pied ici. [Musique: “Sunset Rose Cocktail” de M Gewehr] [transition musicale] [la musique s’estompe] SECRETARY: Hôtel Maribel, SECRETARY: bureau du manager. MORDECAI: [soupire] MORDECAI: Connectez-moi à Mr.Sweet, MORDECAI: s’il vous plaît. MORDECAI: Malheureusement, nous avons été détournés de notre objectif. MORDECAI: Le véhicule a été détruit et, MORDECAI: de façon générale, la soirée ne s’est pas du tout passée comme prévu. ASA: Voyons si j’ai bien compris. ASA: L’impitoyable, tristement célèbre tueur à gage Mordecai Heller m’appelle pour me demander- ASA: -de venir le chercher? Oui. ASA: [rire rauque] Cependant, Mr. Sweet. Il sembler- ASA: Pour qui tu me prends, ton père ? [rit] Nous avons un problème bien plus urgent à régler. ASA: Quoi ? Quelqu’un t’a ébouriffé les poils ? Tu as sali ton costume ? [rit] Pour tout vous dire, oui. Mais pour en revenir aux faits, un de nos fournisseurs semble jouer un double jeu. Avec des arriérés de Lackadaisy, qui plus est. Ils sont maladroits et vont forcément attirer l’attention. Avec les fédéraux en ville- ASA: Oui, ils risquent de poser un sérieux problème. Et je ne pourrai pas éternellement temporiser la pression venant des supérieurs, sans quoi toute la ville finira par exploser. Oh, ces démons. En y repensant, MORDECAI: Cette affaire mérite notre attention. Très bien. C’est l’heure d’enterrer de vieux problèmes. [Musique: “Feathers N Fringe” de Albert Marlowe] Fait à la main par des artistes depuis chez eux, aux quatre coins du monde… Fait à la main par des artistes depuis chez eux, aux quatre coins du monde… ...En dépit de tout. Merci d’avoir regardé !