Uh ! Charles Baudelaire ! 1821-1867 Rest in peace ! L'albatros Check ! Tu dormiras moins bête ! Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. L'empêchent de marcher ! L'empêchent de marcher ! L'empêchent de marcher ! L'empêchent de marcher ! A.L.B.A.T.R.O.S lance S.O.S ! A.L.B.A.T.R.O.S lance S.O.S ! A.L.B.A.T.R.O.S lance S.O.S (l'albatros !) A.L.B.A.T.R.O.S lance S.O.S ! (Charles Baudelaire !) Dans mon spleen baudelairien Le savoir est une arme ! Mes couilles, tout ça... Ouvre ton livre, gros ! Mets un commentaire Mais surtout abonne-toi mon pote ! C'est ça qui fait vivre ma chaîne ! CUT THAT S**T BRO ! À très très bientôt mes p'tits potes !