Entraîneure : Bien sûr
que c’est une compétition importante,
mais ta santé est encore plus importante.
Une commotion cérébrale,
c’est différent des autres blessures.
Tu ne peux pas
simplement endurer la douleur
et continuer de skier.
C’est une blessure au cerveau,
et tu auras besoin de ton cerveau
pour le reste de ta vie.
On va vérifier si tu n’as pas de signe
de commotion cérébrale avant de te laisser
faire une autre descente.
[L’entraîneure sort l’outil de dépistage
des commotions cérébrales de sa poche.]
Est-ce que tu te sens étourdie?
Ressens-tu de la pression dans ta tête?
As-tu envie de vomir?
As-tu des problèmes d’équilibre?
Ta vision est-elle bonne ou embrouillée?
Anna : Non, je me sens bien.
Entraîneure : Bon, on dirait
que tu peux faire ta deuxième descente,
mais tu dois me le dire
si tu ressens un de ces symptômes.
N’oublie pas qu’une commotion cérébrale,
c’est une blessure au cerveau
et qu’on doit faire attention
à ton cerveau.
[Anna se prépare
pour la deuxième descente.]
L’entraîneure pense : Je dois parler
à ses parents après la compétition
pour leur dire ce qui s’est passé.
Annonce : Tenez-vous prêtes,
j’ouvre la barrière sous peu.
[Quelques jours plus tard
à l’entraînement,
les skieuses pratiquent
l’exercice d’agilité en échelle.
Anna est en retard dans l'exercice.]
Coéquipière : Allez, dépêche-toi un peu,
t'es vraiment lente aujourd’hui!
Anna : Tais-toi, laisse-moi tranquille!
Entraîneure : Qu’est-ce qui va pas?
Anna : Rien, je n’arrête pas de penser
à mes examens
et j’ai un peu mal à la tête.
J’ai juste besoin d’un peu de temps
pour étudier et tout va bien aller.