Donc à l'époque en 2013, moi j'ai étudié en Autriche, j'ai étudié à Vienne, le Beaux-Arts, et je revenais en Belgique. Je commençais, ça faisait un ou deux ans que j'avais l'occasion de montrer des choses en Belgique et que j'avais rencontré quelques commissaires ou des acteurs du monde de l'art, mais mon travail n'était pas très connu ici. Et donc c'était la manière idéale de pouvoir montrer ce que je faisais. Et moi j'aimais bien le fait que ce soit sur dossier, que ce soit pas du copinage ou que je ne vais pas aller vers les gens, mais que je peux juste poser un dossier avec mon travail, et puis en fonction de mon travail, un jury décide s'il trouve ça bien ou s'il trouve ça pas bien. La proposition que j'ai faite, elle impliquait de construire un mur à travers tous les espaces, de négocier avec tous les artistes, on va tous interagir avec ce mur. On va aussi partager l'argent des quatre prix. En gros si on partageait, on pouvait tous se retrouver avec 7000 euros dans la poche, ça va l'air d'être un assez bon deal, mais bon voilà, quelque part le résultat de mes négociations avec chacun des artistes m'a un petit peu montré que ma proposition était une impasse, et finalement la section que j'ai faite, elle racontait un peu l'histoire de cette impasse et de cet échec. Le prix de la jeune peinture, ça appartient à une période assez particulière pour moi, parce que j'ai toujours rêvé d'être artiste depuis que j'étais enfant, j'imaginais le monde merveilleux que ça allait être, j'ai énormément travaillé, et puis exactement comme un oeuf et clôt, à un moment donné, je sais pas, j'avais 27, 28 ans, tout s'est ouvert. Donc j'ai le souvenir d'une période qui a duré 3-4 ans, extrêmement enivrante, et puis c'est vraiment venu du fond de moi-même, j'étais dans une foire d'art, c'était la fiac à Paris, et je me suis dit, ce n'est pas mon monde. Ce monde que j'ai rêvé, ce n'est pas mon monde, le monde des objets, la question du marché de l'art était quelque chose dans laquelle je me sentais extrêmement mal à l'aise. Et donc je dirais que le prix de la jeune peinture, c'était un petit peu comme une parenthèse enchantée, où c'est le moment où tout est sorti d'un coup, et presque par enchantement. Mais c'était le début peut-être après d'une nouvelle vie. Je suis venue au Bosa avec tout mon matériel, on m'a permis de faire une installation. Donc à ce moment-là, en fait, il s'agissait d'une salle des Bosa. Je l'avais en partie cloisonnée avec juste un accès, avec une vue, mais cet accès était rendu inaccessible, parce qu'il y avait un immense lait de tissu écrut, peint de rayures bleues, qui se répandait dans la première salle, dans l'espace des visiteurs. Et au loin, on voyait une fenêtre avec une lumière du Nord, et dans laquelle on voyait la siloée d'une personne qui travaillait, qui est vraie et sans fin en fait. Donc en fait, c'était aussi un projet sur le travail sans fin, sur le travail des femmes, et d'une façon soudaine, j'ai appris que j'ai reçu le prix. Je pense que ça m'a effectivement fait un grand plaisir. J'étais très jeune, je n'ai pas réalisé vraiment quelles sont les enjeux d'un tel. Je me souviens que, par exemple, pour Damien de Le Peler, c'était une vraie révélation, il a travaillé directement dans une galerie. Moi, j'étais encore étudiante et les choses se sont faits petit à petit, mais je pense l'avoir vécu comme un encouragement. Elle est où je l'ai faite ? En tout cas, je crois que si je me suis amené en 2005, je sais qu'il y avait Yvaux, Provo et Simonad de Nicolas-Y. Il provoquent, il était là dans la même année. Et eux avaient proposé quelque chose que je trouvais très pertinent, comme généralement leur proposition, d'ailleurs, c'est d'annuler le concours, c'est-à-dire avant, c'est-à-dire au moment où on était en... On a parlé de ça, de dire qu'on ne va pas se mettre en compétition les uns avec les autres. C'est vrai que ça a amené quelque chose qui était potentiellement dérangeant. D'arriver jusqu'au prix de la jeune peinture belge, c'est déjà une sélection qui est importante. Est-ce que cette dernière sélection est importante ? Qui elle sert finalement ? Et donc la proposition, c'était que l'ensemble des prix soit mis dans un pot commun, et soit réparti entre tous les artistes. Et j'étais très favorable à cette exception. Je me suis confirmé qu'il y avait un artiste qui n'avait pas souhaité que ce soit comme ça, et donc on n'avait pas fait comme ça. Mais comme réflexion par rapport à un devenir possible du young belge, dans le prix, ça pourrait être une piste intéressante. J'ai pris connaissance du belge Mark Price en découvrant le travail que Adrien Thiershieu, un ami, avait fait là-bas. Donc c'est ce qui m'a donné envie d'appliquer l'année suivante en 2014. Quand j'ai appliqué pour le belge Mark Price, Clarity, The Settlement of Clarity, était un film qui était déjà réalisé. Il venait juste d'être terminé. Et j'avais en tout cas l'intuition que c'était un film charnière dans ma pratique. Donc il y a vraiment un avant et un après ce film. Avant ça, je ne m'intéressais pas à ce qui se passait sur Internet, et à la révolution numérique qui se passait tout autour de moi. Et c'est aussi le premier fois que j'avais fait un film qui était construit exclusivement avec du matériel trouvé dans la source, c'était Internet. Donc c'était pour moi un film important, et j'étais à la recherche d'une plateforme de diffusion pour pouvoir présenter ce film dans les meilleures conditions. Et donc le Young Belge Mark Price a été cette plateforme. Il m'a permis de le montrer à Beaux-Arts en des circonstances optimales. Donc pour le prix de la jeune voiture que j'ai eue en 1999, j'ai décidé de réaliser une installation vidéo qui serait tournée dans le lieu du Palais des Beaux-Arts. J'ai tourné une scène qui s'appelait scène d'attente dans la salle Henri Lebeuf, qui est donc la fameuse salle mythique de concert dans laquelle moi je me sentais très à l'aise vu qu'on s'en est une famille de melomans et donc c'est un lieu que je connaissais très bien, avec lequel j'étais très intime. Et j'ai fait une sorte d'analyse sur l'attente, en fait, et sur le temps où les gens s'installent, se posent dans la salle, et le spectacle va commencer. C'est là-dessus que je voulais travailler, c'est réaliser une sorte de chorégraphie de l'attente. Ensuite j'ai exposé cette chorégraphie dans les salles d'exposition sur des murs peints en bordeaux, comme les fauteuils du Palais des Beaux-Arts. Et pour mettre en exergue les tableaux d'attente, les chorégraphies des mains, les visages, les icônes, j'ai juste posé sur le mur et peinglé sur le mur des feuilles à quatre de manière à faire ressortir certains détails de la scène. Donc il s'agissait pour moi de la difficulté de faire un transfert, pas trop fidèle finalement, donc une adaptation d'un travail que j'ai fait dans mon atelier et je me suis un peu trompé. Donc j'avais dans mon atelier un beau sol bleu-clair. Au Palais des Beaux-Arts c'était différent, c'était un parquet en bois et c'était un mur qui n'était pas un mur, c'était un papier en tissu. Donc je me suis adapté et un quart d'heure avant que j'ai terminé mon travail, le jury est passé, il m'a dit dépêche-toi mais tu as gagné. Donc c'était très bien, c'était comme ça, c'était en 85, il y a 40 ans, les protocoles étaient différents et donc beaucoup plus humains, plus souples, probablement qu'aujourd'hui. Moi je savais pas trop où je mettais les pieds puisque comme je venais d'arriver depuis un an à Bruxelles, c'était juste en parlant avec des amis qui m'avaient dit que c'était un prix important et donc ça valait la peine de participer et qu'il y avait aussi un prix de la peinture, donc j'avais jamais méchance. Ça m'a permis d'une grande visibilité parce que le travail a été montré à Beaux-Arts et donc beaucoup de gens ont pu voir les expositions et donc de nombreux artistes et de nombreuses personnalités du monde de l'art ont découvert le travail à ce moment-là parce que le prix avait quand même une certaine importance je pense. Donc voilà, c'était une opportunité que j'ai saisie évidemment et c'était très bien. En tout cas pour entrer en matière dans le milieu artistique belge, c'était une belle porte d'entrée pour moi clairement. On m'a demandé si je voulais participer au prix de la jeune peinture, mais je faisais du textile, mais mon textile il était un peu dans des couleurs primitives, le rouge, le noir, le blanc, le bleu et le jaune. Je travaille qu'avec ces couleurs-là. Donc j'étais invité et je disais aussi au jury, parce qu'il y a un jury il faut expliquer son travail que c'était comme une peinture. Mon travail c'était comme une peinture et que fallait pas prendre ça comme du tissage, mais comme une peinture noire. Bon, et puis c'était fini. Et puis tous les juries sont ensemble, ils discutent et puis j'ai reçu un appel au téléphone et on m'a dit voilà vous êtes choisis pour le prix de la jeune peinture. Et à ce moment-là c'est un peu bingo. Moi, vous êtes sûr que c'est moi. Et donc j'ai eu le prix de la jeune peinture et c'était pour moi un espèce de départ, de carrière aussi. Juste un départ. Alors, petite anecdote qui donne une idée du contexte, c'est que j'ai appris que j'étais l'Oriah du prix de la jeune peinture en recevant un télégraphe. Quand même grosse émotion. Et puis ce qui est assez particulier, c'est que j'ai des parents qui m'ont toujours soutenu mais sans bien comprendre ce que je faisais parce que j'avais une pratique assez conceptuelle à l'époque et donc pour eux c'était pas vraiment de l'art et ils avaient de la peine à me voir comme un artiste. Et avec le prix de la jeune peinture, je crois que c'est une des premières fois où j'ai eu des articles dans le journal. Alors tout d'un coup, comme c'était dans le journal, ça les rassurait et tout d'un coup je pense que je suis devenu un artiste à partir de ce moment-là. Mais c'était surtout quelque chose qui m'a permis de continuer et de conforter mon intuition que voilà, peut-être que c'était pas idiot de continuer à essayer de rechercher dans la voie qui était la mienne. Ce qui était très important pour moi dans l'obtention du prix du Benjamin Price c'est que j'ai pu changer de situation professionnelle et exercer de manière légale et indépendante mon travail comme artiste. C'était l'occasion de changer de situation. Le Croyd Price permettait d'un coup d'obtenir un niveau de TVA et donc de passer dans une situation que j'avais réellement envie de pouvoir assumer en toute transparence. Une autre chose qui était très formateur c'était de pouvoir rencontrer les membres d'un jury indépendant qui était décisionnaire de l'Octroi de prix. Sans que l'argent leur appartienne puisque le prix a toujours été financé par des privés. C'était des professionnels qui disaient qu'ils donnaient leur avis sur où pouvait être distribué cet argent et donc rencontrer des personnes qui sont autrement plus loin dans le secteur professionnel. Ça vous donne une confiance et une certaine crédibilité qui était aussi importante. Les artistes qui faisaient partie de la sélection sont pour plusieurs d'entre eux encore aujourd'hui des travailleurs que j'estime beaucoup. Ja, in die tijd was de prijs jonge Belgische schilderkunst de enige landelijke prijs of nationale prijs. En degenen waarvan gezicht werd, daar moet je eigenlijk aan deelnemen. Het was ook voor mij een van de eerste keren dat ik echt op grotere schaal iets kon realiseren. Een heel klein, donker, daglichtloos atelier voorbereid, maar dan opgebouwd in Bozaar met de hulp van mijn broeren nog bij. Het huisstijn en keukenmiddelen. Ik heb warme herinneringen aan de opbouw in die tijd, want toen heb ik voor de eerste keer echt een hele grote landschap, een soort van diorama gemaakt. Dus ja, het was een hele fijne ervaring om in zo'n context iets te kunnen creëren dat anders niet zou bestaan hebben. Ik denk dat een toerdorizoen voor mij eigenlijk gewoon een vreschoon voorbeeld is van hoe dat de dingen kunt samenkomen. Het fin van de titel in een van de meetings met de boardmembers, waarbij dat er een iemand zegt, iets al... Real suspense. No mad exhibition. Zit een toerdorizoen. En dan dacht ik, oh, moff, omdat het idee van een horizon-bende kunst zo aanwezig is. En dan wordt dat werk ontwikkeld vanuit elementen uit mijn werk en beslissen komen performance te maken met zes taal mensen die vanuit hun eigen... karakteristieken het werk maken eigenlijk. Gewoon Hans gebeuren van die dag, die dan achter gesloten deuren voor mij zich plaatsvindt en je moet dat uit handen geven. Dan ontstaat er een soort van energie die een soort van schoonheid creëert ook. Ik heb het zelfs niet gezien het beeld dat zij hem gemaakt hebben tijdens de jury. En dat is een schone cadeau, ook omdat je dat kunt deelen met anderen. Zover ik mij weet heb ik de prijs nooit gewonnen. Ik was laureat samen met die vier andere kunstenaars. En dat was in 1972. En toen solliciteerde ik aan het Hogere Institut St. Lucas in Brussel. En ik had drie diarrexen meegebracht om mijn sollicitatie te ondersteunen. En ja, die juryleden waren compleet verbijsterd. En dan, een paar maanden later, heb ik die ingediend voor de juimpentuur. En toch wel laureaat geworden zeker. De keuze die gemaakt werd, laat zien dat niet alleen de kunstenaar gevolueerd, maar ook de prijs aan het gevolueeren was. Dat die dingen aan elkaar gingen. Na mij, 1968, iedereen moest democratischer zijn. Ik ben vergeten hoeveel het bedrag normaal was voor de winnaar. Maar door de democratisatie had men de prijs in vier gedeeld. Het staat mij zelfs voor dat er door vijf gedeeld werd. En zodanig dat ze nog een oeversgrotje hadden voor, ja, om een keer op café te gaan of zo, misschien weet het niet. Ons editie was 2015, maar de editie daarvoor, daar zat Jasper Ijole in. En de kinderen kwamen in Gent naar dezelfde cinema. Ook Felicia Adkinson zat erin. En die had net een LP van mijn muziek uitgebracht. En dat was heel toevallig, dat die twee mensen samen kwamen op dit enthousde. Ik was er zelf heel enthousiast over van, ah, wow, als die dat aan mij hebben gedaan, dan moet ik dat ook maar proberen. Hoewel ik niet echt die ervaring had met installaties of tentoonstellingen te maken. En ik weet nog dat dat heel spannend was om dat voorstel te schrijven. En ik ben dat de laatste dag gaan binnenbrengen. En dan zag ik nog dat er zo'n stapel-insendingen waren en dat er zelfs insendingen mee een strikje rond waren, waar ze dan eigenlijk aan de Ravensteigal riet, de straat mee overstaken eigenlijk. Dat was heel interessant op te zien hoe dat er toch veel volk had meegedaan. Ah, wel, ja, vroeger heette het de Jean Pantuur. En dan op een gegeven moment is het de Belgian Art Prize geworden. En toen mocht ik wel meedoen, want ik was eigenlijk altijd oud. En dat de procedure toen ook veranderd is. Dat was in de eerste instantie met aanmelding. En dan was het daarna op uitnodiging of je werd eigenlijk voorgedragen. Dus ik stond op een shortlist en moest dan mijn portfolio insturen. En vandaaruit werden er vier geselecteerd die dan een nieuw werk mochten maken. Wat in bozaar getoond werd. En één kreeg dan de hoofdprijs. En iemand anders, ik in dit geval kreeg de publieksprijs. Ik was zeer blij en vereerd. Omdat het zijn mensen uit het kunstveld die iemand mochten voordragen. En dan weet je dat je in ieder geval in jouw sector geappliceerd wordt voor wat je doet. Ja, je wil natuurlijk, als je voor zoiets uitgenodigd wordt. En het is in bozaar, er waren echt hele mooie ruimtes. Ja, wil je wel met iets afkomen natuurlijk. En ik had net ervoor samengewerkt met een kantkloster uit Halle. En toen heb ik gevraagd of zij het zag zitten om samen de Gadget, de allereerste atombom, te 3D kantklossen. Ja, ik denk dat ik altijd erover met je aan nod van. Waar kan ik mijn werk tonen of hoe moet je dat tonen? Want ik was natuurlijk ook nog echt een jonge kunstenaar toen. Etienne Wijnand, die toen nog bij de terraaf werkte. Je zei van waarom doe je niet mee met de Belgian Art Prize? Toen dacht ik, ja, waarom niet? Dus toen heb ik meegedaan. En het waren ook eigenlijk de eerste filmische portretten die ik maakte. En voor mij wel ook een begin of een basis waar ik daarna heel erg verder op heb gewerkt. Het werk in de Belgische schilderkunst was wel Belgian Art Prize. Het was wel echt het moment dat ik het gevoel dat op een zil veel mensen mijn werk hadden gezien en ook wist wie ik was. En ik denk dat de jaren daarvoor was altijd nog de vraag of ik weer terug naar Nederland was of niet. Dus als je zegt wat je voor je repraseert, was het het gevoel dat je in Brussel een deel van een kunst zien. Dat vooral zakt kent die zij van wat genre je moet een dossier insturen voor de zuimpuntuur. Ik denk dat je je kans maakt. Maar ja, als je je eigen naam ziet staan in Bozaart, waar je al tien jaar naartoe gaat om te een toonstelling te bezoeken, dan doet dat wel iets met de mens. In die tabel van ondersteunende leden, en dat was dat je al niet bij, daarna heeft hij het werk getoond in confrontaties-confrontaties. Hij heeft mij dan getoond met onder andere looktumans en Can Ysour Mair. Dus in de instituten, dat is wel een springplank meteen. Dus die prijs voor mij is qua visibiliteit, wel het begin geweest van melobain of averties, de start eigenlijk. Ik weet dat ik de prijs niet had. Ik weet nooit de prijzen. Maar het is al niet te min. Het werk dat daar meest in opviel, denk ik, was Rurlo Bokkerlosjeweg 1910. Een korte videoanimatie, eigenlijk een zeer minimale videoanimatie, een kleine ingreep op een gevonden beeld uit een archief. Achteraf, jaren na tien, heb ik mij betreffende dat werk altijd afgevraagd, want het is dan uiteindelijk in de collectie van Buka Beland. Had ik enige aan om enige bewustzijn van dat ik het rest van mijn leven zou wijden aanmaken van dergelijke films. Ik denk het niet, maar ik wist wel toen dat ik persoonlijk op een sweet spot was aan Beland. Als jong artist heb je niet veel nodig hoor. Enkele mensen die je ziet zitten, die je werk ziet zitten. En wat pers, die het allemaal maar vreemd vindt, maar toch wel ergens wel begrijpt. Een paar schouderklopken zijn, dat gevoel van misschien kan doorbreken, misschien kan ik wel verder doen. Ik heb drie malen meegedaan met de juintentuur. De eerste delenamen van mij waren drie doeken, Acryl. De tweede was tekenen van bladeren in een bundeltje, als een boek. Ik dacht, ik moet opletten, stel je voor dat ze beginnen om te doen en kijken en de bladen zitten door elkaar. Dat mocht zeker niet gebeuren en ik had dat in gepakt. Ik zei, kijk, dat is mijn werk op een stoel gelegd, maar daar lag een haal op de zijkant. Ik herinner me dat. Ik hoorde na die van een jurylid, ze hadden mijn werk niet gevonden. Ze hadden een formulier over en ze hadden gezegd, ja, je hebt zo'n werk, waar is dat werk? Tot ze de pakken die op de stoel lag in een bruin papier, dus volledig goed toegekoekleefd, open gedaan hebben. Ze hebben mij dan nog een onderseiding gegeven. Dat was de tweede keer. De derde maal had ik meegedaan met twee werken, waaronder één werk, 12 kaders. En het was een object-roofé. Daarmee was ik selecteerd, dus als laureate. Dat werk heb ik dan verkocht aan de Haldrie MTL, die dus een hele steun was voor mij. Ik zou een toonstelling gekregen hebben in de MTL, maar dat is niet doorgehaan door het feit dat de Haldrie stopt is. Well, when I won the Prix de la Champagne, too, there was all these people, including my father, who said, "This is fantastic. You can do this your whole life." And at that moment, I thought, "No way I'm going to do this my whole life." So I introduced a kind of dialectic, "Des, Antités, Santes." And then that becomes a new thesis. And that way, I've done over 30 different series in the last 40 years, all called the Comosomic Memory. They're all related. It's like one giant book, but it's evolving. I do remember that Madame Longig, so it was the Prix de Longig, the story they told me was she came into the room, saw my work and said, "That's going to be the prize." And then they said, "Well, listen, we'll keep that in mind. And if there's something else that we like, we can always change." And they never put it into question. It was decided in the first moment. Once you win the prize, you meet all sorts of people. And I certainly met Flaubert, who was a great fan of my work and bought a lot of pictures for the muka. I suppose the first thing that happened when we got into the prize was the selected artists were brought to see the space. And I immediately kind of noticed people looking at certain spaces. And because most of my work is based around writing, I don't actually really like exhibition spaces very much. And my immediate reaction to this idea of grabbing a space was to get away. And when I saw the Salda Buff, I was just like, "Oh my God, this is the perfect place. It's between... I can be between Samuel Beckett's quad and opening night of John Cazavetes." So I kind of had those three elements in my head. And it was also an important moment in my work on the bridge from having a performance practice because since then, I've been doing a lot of performance work. Then at the prize giving, I didn't know the whole etiquette around what you had to do when you meet the Queen. So I just reached forward and went to kiss her cheeks and everyone just broke up laughing. And I was standing there going, "Why is everybody laughing?"