Je leur ai demandé d'ajuster l'éclairage
afin de mieux vous voir.
Après tout, on va parler
des relations amoureuses.
Messieurs, le plus important
dans la relation,
est de bien regarder votre femme.
Au restaurant, c'est facile de distinguer
un couple marié d'un rendez-vous galant.
(Rires)
Un homme sort avec une femme :
il la dévore des yeux !
Il a un but.
(Rires)
Une fois qu'il a atteint le sommet,
il peut se reposer.
(Rires)
Les homme mariés regardent
tout autour d'eux.
Souvent, une autre personne
attire leur regard :
« Tiens je ne l'ai jamais vue. »
Ce n'est pas que l'homme marié n'aime plus
sa femme.
Juste qu'il n'avait jamais vu
l'autre femme avant.
On fait tous ça,
aussi, on part en vacances
dans des coins agréables et inconnus.
A ma descente d'avion à Bend,
j'ai été émerveillé
par la superbe montagne.
C'est excitant.
La venue dans un nouveau lieu différent
stimule une substance chimique
cérébrale : la dopamine
et celle-ci nous stimule ;
elle procure du plaisir ;
elle nous aide à nous concentrer ;
elle apporte de la joie et de la passion
dans nos relations.
Tomber amoureux provoque
la même euphorie qu'une drogue.
Vous l'avez oublié
si vous êtes mariés
depuis 28 ans comme moi.
Mais je le vois avec ma fille benjamine
qui vient d’emménager en couple
et est dans ce premier stade de l'amour.
(Rires)
Ils font des projets !
C'est une femme moderne, certes,
elle veut être indépendante
financièrement avant de se marier.
C'est ça, la femme moderne :
elle veut être indépendante.
(Applaudissements)
Oui, on veut tous être autonomes,
on veut tous être indépendants,
atteindre la plénitude
puis se mettre en couple.
Le monde a changé !
Je vais parler de
ces changements aujourd'hui,
mais il faut surtout comprendre
cette substance, la dopamine.
Lorsqu'une personne vous est inconnue
et que vous faites connaissance,
tous les ingrédients sont là
pour stimuler la dopamine.
La nouveauté.
Aucun antécédent, vous vous dites -
Où allons-nous avec cela ?
Que va-t-il se passer ?
Tout cela stimule cette substance
et chez les hommes, la dopamine stimule
une hormone appelée la testostérone.
Chez l'homme, il y aura soudain
une montée de testostérone.
A 50 ans, l'homme a
la moitié du taux de testostérone
qu'il avait jeune homme.
Ce taux baisse.
Beaucoup de choses contribuent à cela,
l'une d'entre elles étant le mariage.
(Rires)
J'ai 62 ans et j'ai passé le cap
de la cinquantaine avec mes amis.
Plusieurs d'entre eux ont divorcé
et je les ai vu revivre !
Je ne recommande pas
le divorce pour revivre,
(Rires)
je suggère de développer vos aptitudes
relationnelles pour raviver
votre vie conjugale.
Parce-que lorsque
vous êtes dans une nouvelle relation,
en pleine nouveauté,
ça stimule la dopamine
et chez les hommes, la dopamine
stimule la testostérone
et la testostérone réduit le stress.
Le stress - pas le stress quotidien,
la vie est stressante,
pleine de tracasseries.
Nos réactions au stress
dépendent de nos hormones.
Chez l'homme, la testostérone
est l'hormone qui régule
les niveaux de stress.
La plupart des gens l'ignore,
je l'ai appris à mes débuts -
ça doit faire 30 ans, je lisais -
oui, il a y 20, peut-être 30 ans, par là.
J'étais sur le point de voir
le film « Les Grincheux »
et j'avais lu
qu'une des différences clefs
entre hommes jeunes et hommes mûrs,
était la baisse du taux de testostérone.
Et j'ai fait le lien : « Les Grincheux ».
Sans rapports sexuels pendant un temps,
(Rires)
les hommes sont grincheux, irritables.
On a toujours pensé
que la testostérone était
la source de cette irritabilité.
Mais en fait pour les hommes,
c'est causé par l'œstrogène.
(Rires)
Tous ces vieux grincheux ont
un taux élevé d'œstrogène
et faible de testostérone.
Qui l'eût cru ?
Un des pires facteurs de risque
pour le cœur ou le cancer de la prostate
est un taux faible de testostérone.
Tous les hommes déprimés
ont un taux faible de testostérone.
D'où la différence entre la dépression
chez l'homme et chez la femme.
Chez l'homme, elle est ressentie ainsi :
« Personne n'a besoin de moi ;
Je ne sers plus à rien.
En gros, je suis au chômage.
Personne ne me répond.
Il n'y a rien à résoudre, personne
à aider, servir, soutenir. »
Le chômage, raison première
de la dépression masculine,
ou la vie conjugale
quand il ne sait que faire pour
rendre heureuse sa partenaire.
Conseiller conjugal depuis 30 ans,
je suis amené à voir
des gens qui en sont à bout,
parce que je suis connu,
on leur dit : « Allez le voir. »
Et je récupère les cas.
(Rires)
C'est un vrai défi.
Et j'entends toujours la même chose.
Je parle avec les hommes en tête à tête :
« Quel est le problème ?
qu'est-ce qui ne va pas ?
Que faut-il régler en priorité ? »
« John, le seul problème, c'est que
ma femme n'est pas heureuse. »
C'est tout.
J'organise des séminaires, des ateliers
de quatre jours dans mon ranch,
les hommes dans une pièce,
les femmes dans l'autre.
Sans les influencer, je demande
aux hommes d'écrire leurs griefs
à l'encontre de leurs épouses,
compagnes, femmes, dans une pièce.
Les femmes font de même
et on travaille dessus
pendant quatre jours.
Les hommes ont une feuille,
les femmes en ont cinq.
(Rires)
La liste des hommes est succincte :
critique, se plaint, harasse, punit
n'est pas intéressée par le sexe -
leur phrase la plus longue.
(Rires)
Voilà la liste.
Et les femmes font des
listes très longues, des tirades.
Il y a de longues phrases détaillées :
et si ceci, alors cela, etc...
(Rires)
Les hommes réagissent : « Voyez ? »
(Rires) (Applaudissements)
Vous applaudissez, ce n'est pas le but,
mais ça réconforte les hommes.
Je crée une différence.
C'est pourquoi ils sont
très liés à leurs chiens.
(Rires)
Quand je rentre, mon chien
est content de me voir en vie !
(Rires)
On touche à quelque chose de si
profondément enfoui en tout homme.
Tout le long de l'histoire,
les hommes ont évolué face au danger,
On les fêtait quand ils rentraient en vie.
(Rires)
Maintenant c'est : « Ah, il est rentré. »
(Rires)
« Tu n'as pas éteint la lumière du salon
hier soir avant de partir. »
(Rires)
C'est ce qu'on me dit !
Les hommes disent :
« Elle était heureuse. »
Les hommes se disent :
« Si elle pouvait être comme
lorsque je l'ai épousée. »
Les hommes aimeraient que leurs femmes
ne changent pas - une utopie.
Les femmes ne seront jamais pareilles,
elles changent comme la météo.
(Rires)
En permanence :
soleil, ciel bleu, nuages blancs,
averses,
éclairs,
ouragans,
(Rires)
tornades.
Si vous venez de Mars,
votre instinct ne va pas
vous aider quand vous êtes
avec une Vénusienne.
Sur Mars, que fait-on en cas de tornade ?
On fait profil bas dans un coin.
(Rires)
Ce n'est pas ce que
votre femme attend de vous.
Quand la tornade arrive,
vous êtes censé faire face.
(Rires)
« Quelque chose ne va pas ? »
(Rires)
Si vous avez lu mes livres,
vous savez comment réagir
même si tout votre corps crie :
« Je n'en peux plus.
Je veux me poser dans un coin,
m'échapper quelque part en voiture. »
Au lieu de cela, vous faites face
et vous observez.
Quand il y a une pause, vous dites : « Hum
(Rires)
raconte-moi tout. »
(Rires)
Là, elle se dit :
« J'ai épousé Superman. »
(Rires)
Après avoir fait face,
c'est ce que je vous enseigne -
vous devez comprendre
ce que vous essayez de faire.
Les maris me disent :
« Quoi que je fasse ou dise, ça ne fait
qu'empirer les choses. »
Et je réponds : « C'est parce que
vous avez toujours tort. »
(Rires)
Ça ne marche pas !
Vous venez de me dire que
ça ne marche pas. Ça ne marche pas. »
Qu'est-ce qui marche alors ?
Rien.
(Rires) (Applaudissements)
Rien !
On ne peut pas rendre une femme heureuse !
(Rires)
On ne peut pas changer la météo.
Elle change toute seule.
Les femmes sont adultes,
atteindre la plénitude et être heureuses,
Elles savent faire.
Leur façon à elles
est différente de la nôtre.
Quand je suis stressé,
j'ai juste à m'asseoir.
(Rires)
Les hommes ont un interrupteur ici,
dès qu'on s'assied,
(Rires)
on interrompt le débit sanguin cérébral.
(Rires)
On a conduit des tests à ce sujet.
On a fait s'asseoir des femmes
et des hommes en fin de journée
et mesuré leur activité cérébrale.
Chez les femmes, l'activité croît,
(Rires)
le débit sanguin s’élève.
Vous dites : « A quoi tu penses ? »
Et elle répond - comme chaque femme
ici présente peut deviner -
« Je suis assise sur le canapé
et je pense à tout ce que
je devrais être en train de faire
au lieu de cette expérience stupide. »
(Rires)
Après on analyse l'homme,
l'homme est assis,
on regarde les images :
il ne se passe rien !
(Rires)
Y a-t-il une panne ?
(Rires)
Que se passe-t-il ?
Réaction de la femme : « Hein ? »
On dit à l'homme : « Tu penses à quoi ? »
Vous connaissez tous la réponse
si vous êtes mariés.
Il répond : « A rien ! »
(Rires)
Il tient sa preuve : « Tu vois chérie,
je ne te cache rien. »
(Rires)
« Je n'ai pas de gros secrets.
Je ne te cache pas mes soucis.
J'essaye de les oublier.
(Rires)
Pourquoi devrait-on en parler ? »
Car pour les hommes, un des meilleurs
moyens de gérer le stress -
quelle est l'hormone baissant
le stress chez l'homme ?
La testostérone.
L'hormone réductrice de stress
chez l'homme est la testostérone.
Quand j'ai tous ces soucis dans la vie
et que je les résous,
je sécrète de la testostérone
et cela réduit mon niveau de stress.
Et à la fin de la journée,
il reste des problèmes non réglés,
des problèmes non résolus.
Je ne suis pas en train de résoudre
un problème : mon stress s'aggrave !
Je n'y peux rien car je suis à la maison.
Je n'y peux rien, donc
mon stress augmente.
Comment les hommes
se sont-ils adaptés face
aux soucis qu'on ne peut régler
une fois assis ?
En les oubliant !
(Rires)
On peut éteindre nos cerveaux.
On a un interrupteur.
Les femmes n'en ont pas.
Elles n'oublient rien.
(Rires)
Voilà un simple test
d'intelligence des genres :
qui a la mémoire la plus développée ?
Les femmes ou les hommes ?
Les femmes.
C'est prouvé !
L'hippocampe féminin est deux fois plus
grand que celui du cerveau masculin.
Le deuxième étage est une bibliothèque
enregistrant les données du premier.
Au deuxième,
elle enregistre toutes vos erreurs.
(Rires)
Chose qu'elle ne contrôle pas
lorsqu'elle est stressée,
c'est que tout le flux sanguin passe
au deuxième étage.
(Rires)
Elle prend l'ascenseur,
oublie tout ce que vous avez fait de bien
et se souvient de toutes vos erreurs.
Comment redescend-elle ?
Il faut diminuer le stress ;
elle ne peut l'oublier.
Donc que fait-elle ?
Comment une femme réagit-elle ?
Étudions son cerveau.
On mène des études frappantes aujourd'hui.
Sous un stress moyen, le cerveau féminin
multiplie par huit le flux sanguin
vers sa partie émotionnelle,
qui arrive ensuite dans l'hippocampe.
Elle est bombardée par les souvenirs !
Alors que l'homme oublie tout.
Je ne dis pas que les femmes sont plus
émotives que les hommes.
Mais face à un stress modéré, la réaction
des femmes est plus émotionnelle.
Et face à un stress élevé, la réaction
des hommes est plus émotionnelle.
C'est quoi un stress élevé pour un homme ?
Un problème qui ne peut être réglé
et ne peut être oublié.
C'est exactement ça :
un problème qui ne peut être
réglé ou oublié.
Peu importe le nombre
de matches de football,
le nombre de journaux télévisés,
la quantité de fonte soulevée
à la salle de sport,
on ne peut l'oublier.
Alors le niveau de stress augmente.
Et ça, c'est un gros problème pour eux.
Traditionnellement, ça donne
des lions, des tigres, des ours
[NdT chanson du Magicien d'Oz].
oh mon dieu !
[suite chanson]
Des lions, des tigres, des ours,
les hommes doivent savoir faire face !
Par ailleurs, biologiquement,
qu'en est-il ?
Dès qu'un homme se sent démuni,
sa testostérone se change en œstrogène
et le submerge de peur et de colère.
Quand les hormones féminines augmentent,
l'homme ne maîtrise plus
ses hormones masculines :
son taux de testostérone baisse.
La testostérone se transforme en œstrogène
via une enzyme appelée aromatase.
Je suis un homme influencé
par ma testostérone.
Tout homme doit avoir
30 fois plus de testostérone qu'une femme
pour fonctionner.
Sinon il devient ainsi :
« Euh, je ne veux plus travailler.
Je veux juste jouer, regarder la télé
et ne rien faire. »
Au bon-à-rien vu en thérapie,
je dis : « Pourquoi as-tu fais ça ? »
« J'avais envie. »
« Lève-toi, bouge-toi donc ! »
« Je n'ai pas envie. »
Ce dont on a envie - nos désirs,
sont un vrai moteur de l'évolution.
Mais les hommes doivent d'abord raisonner
et ensuite satisfaire leurs désirs.
Pourquoi je dis ça ?
Parce que je vois beaucoup de bons-à-rien.
Ils satisfont leurs désirs, au lieu
de se dire : « Est-ce bien sage ? »
« Ça m'est égal. »
Un homme doit toujours raisonner d'abord
avant de penser à satisfaire ses désirs.
Mesdames, vous devez d'abord
penser à vos désirs
car cela déclenche votre intuition
et de là ce qui fait sens.
On est complémentaire,
les connexions de nos cerveaux
sont similaires.
Le centre intuitif ici,
le centre émotionnel là,
appelé le lobe pariétal antérieur
droit chez la femme,
est en charge des relations personnelles.
Gère les données comme :
« Que vas-tu manger ? »
« Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? »
« Qu'est-ce que je vais porter ? »
« Regarde ce qu'elle porte ! »
« Les enfants ont-ils des besoins ? »
« Que veulent-ils ? »
« Que faire pour la Terre ? »
« De quoi la famille a-t-elle besoin ? »
« Comment améliorer cette relation ? »
Ce sont les activités relationnelles.
J'ai découvert ça en vacances
avec ma femme et mes trois filles à Hawai.
Comme on était assis à ne rien faire,
j'ai écouté leurs conversations.
(Rires)
« Qu'est-ce qu'on mange ? »
« Qu'est-ce qu'on met ? »
« Qu'as-tu mis, je peux le mettre ? »
Il n'y avait rien de stressant,
or quand elles se relaxent -
C'est ce que je vous disais :
les femmes se relaxent ainsi.
Elles utilisent leur hémisphère droit,
qui stimule l'œstrogène
et qui stimule aussi une autre hormone
magique souvent méconnue
appelée l'ocytocine.
L'ocytocine est l'hormone réductrice
de stress chez les femmes.
C'est une découverte incroyable !
Vous pensez qu'elle date d'il y a 12 ans ?
Histoire de me vanter,
parce que je suis un Martien,
je vous parle d'il y a 30 ans,
j'ai découvert cela en lisant un article
sur l'ocytocine produite par
les femmes voyant un bébé.
A l'époque on étudiait
les liens, la relation, créés
avec le bébé à la naissance,
grâce aux quantités
d'ocytocine sécrétées.
J'allais dans un centre commercial
et j'observais les femmes et les hommes,
je m’asseyais et j'observais :
il y avait un fauteuil.
(Rires)
A l'époque,
les femmes avaient un taux d'ocytocine
plus élevé qu'aujourd'hui,
quand une femme promenait son bébé,
elle se retrouvait entourée
par d'autres femmes
qui s'écriaient « Oh ! »
Une réaction similaire à celle de ma femme
lorsque je lui apportais une rose,
que je la prenais dans mes bras,
ou devant une scène romantique au cinéma,
j'ai compris : « C'est ça
qui fait sourire les femmes. »
De nos jours, la science l'a confirmé :
l'ocytocine réduit le stress féminin.
Ensuite, on a découvert que l'ocytocine
favorisait l'orgasme féminin.
Ça intrigue les hommes ça !
(Rires)
Il y a une pilule synthétique d'ocytocine.
vous lui donnez,
vous augmentez son plaisir
et c'est prouvé,
le lendemain, elle vous abattra.
(Rires) (Applaudissements)
La drogue vous rend euphorique
avant de vous affaiblir.
(Rires)
Si on tient compte de ces faits,
on sait qu'on vit dans un monde
très stressant de nos jours.
Ce que l'on veut,
c'est l'égalité, le respect
et l'appréciation mutuelle.
On fait face à un nouveau défi.
Les femmes devenant toujours
plus actives et indépendantes,
de la testostérone est créée.
La testostérone chez la femme
n'a rien d'alarmant,
certaines ont un taux élevé,
elles vont me dire :
« De quoi tu parles ? Ça m'est égal. »
Mais 90 % des femmes ont un taux faible
de testostérone et élevé d'œstrogène
et l'ocytocine est l'hormone qui réduit
le taux de cortisol chez les femmes.
Le cortisol, l'hormone du stress.
Si vous injectez de l'ocytocine
à un homme, il s'endort.
(Rires)
C'est ce qu'il fait après l'amour...
(Rires)
Après un rapport sexuel
et avoir sécrété de l'ocytocine,
que fait-il ?
Il s'endort directement.
Conclusion, ce qui produit de l'ocytocine
après trois ou quatre fois,
va endormir un homme.
Ce qui met un vrai frein à la relation
sauf si les hommes réalisent
qu'en élevant le taux d'ocytocine
de leurs femmes, ils n'agissent pas que
sur la production de l'hormone
mais ils résolvent un problème.
Et quand ils résolvent un problème,
le taux de testostérone remonte.
Donc quand ma femme me parle,
je fais face à la tempête,
je dis « Raconte-moi »,
mon taux de testostérone reste élevé
car je sais le contrôler
et je sais que j'aide ma femme
à produire plus d'ocytocine.
Les sorties, les fleurs, les cartes,
ces symboles de la St Valentin,
sont simples et peuvent être
organisés régulièrement.
Elle attend toujours avec impatience
ces moments particuliers
qui élèvent son taux d'ocytocine
et font baisser le stress,
régulant ainsi les niveaux de stress.
De nos jours, selon les études,
le stress des femmes
est deux fois élevé que celui des hommes
et quatre fois plus à la maison.
C'est choquant.
Il faut savoir
que dans le couple, l'homme peut aider
la femme à diminuer son stress
en travaillant sur tout ce qui lui
permet de libérer de l'ocytocine,
mieux communiquer, la regarder, l'écouter,
remarquer sa coupe de cheveux -
tous ces petits détails.
Je vais conclure.
Les petits détails sont importants.
La testostérone des hommes est importante.
Je n'ai jamais fait
une conférence si brève.
(Rires)
Je voudrais que vous
reteniez trois choses -
Je vous ai pas montré mon diaporama -
(Rires)
Il y avait écrit : « rester concentré
dans un monde chaotique »
mais -
(Rires)
(Applaudissements)
Dès qu'une personne dans la salle
a ri, j'ai tout donné,
je me suis surpassé
et vous m'avez tout donné aussi
et je souhaite vous apporter
ces trois pistes de réflexion -
Pour les hommes, vu qu'on
a besoin de formules, de systèmes.
Le cerveau gauche, chez l'homme -
le lobe pariétal gauche
féminin fait le double.
C'est résoudre des problèmes,
réparer le grille-pain,
l'ordinateur, les choses techniques.
Réparer des choses,
ça stimule la testostérone,
régler les problèmes, réparer les choses.
On a tous un côté masculin
et un côté féminin en nous,
Les hormones féminines et masculines
se gèrent différemment.
Or les hommes l'ignorent.
Vous offrez vingt-quatre roses,
dans le cerveau masculin,
la partie gauche compte :
« 24 roses, ça fait 24 points. »
(Rires)
Si les roses déclenchent l'ocytocine,
il va y avoir une euphorie.
Ça fait un point d'ocytocine.
Vous me suivez ?
Si vous apportez une rose,
que se passe- t-il ?
Un point d'ocytocine.
Six roses, vous devinez ?
Un point d'ocytocine.
Cent roses ?
Peut-être deux points d'ocytocine.
(Rires)
Pour les femmes, les petits gestes
font la différence.
Plus que les grands, qui comptent aussi.
Vous allez au travail,
votre carrière évolue,
Vous pensez : « Plus besoin
d'apporter de roses ! »
Vous allez au travail : un point.
Vous rentrez : un autre point.
Vous êtes mariés : un point.
C'est tout. Trois points par jour.
(Rires)
Elle fait la même chose, vous êtes
à égalité quand vous rentrez.
Elle a préparé le dîner,
les chandelles sont allumées,
« Attention, danger ! »
Car elle se donne des points
pour avoir dressé une belle table.
(Rires) (Applaudissements)
Si elle dit : « J'ai fait ton plat
favori », la situation est grave !
Elle se donne tous ces points,
pour avoir préparé ce que vous aimez,
avoir fait les courses
et acheté ce qui vous plaisait,
tous ces sacrifices.
Elle s'est donnée des points et
elle vous regarde : 33 points vs 3.
(Rires)
Elle se demande : « Qui est ce type ? »
« Quel nul ! »
33 moins 3 donc 30 à 0. Voilà -
(Rires)
Multipliez les petits détails :
des câlins 4 fois par jour,
de l'affection, des compliments,
remarquer les nouveautés, sortir.
tous grands producteurs d'ocytocine.
J'ai écrit 17 livres à ce sujet.
En ce qui concerne les hommes,
que faire pour augmenter
sa testostérone, mesdames ?
Vous voulez un homme vif, dynamique !
Voici trois petites choses,
souvenez-vous des détails, ils peuvent
avoir un grand effet sur les hommes aussi.
Quand il parle, qu'il s'arrête,
cherche ses mots au fond de lui -
voici trois expressions à utiliser,
vous le verrez bomber le torse : « Oui ! »
(Rires)
Dites-lui lorsqu'il marque une pause :
« Évidemment »
(Rires) (Applaudissements)
Vous voyez ?
Il va se pavaner....
(Applaudissements)
Il va se demander :
« Qu'est-ce que j'ai dit ? »
(Rires)
Autre réaction : « Quelle bonne idée ! »
(Rires)
Prêt pour mon prochain TED talk !
Il continue : « C'est une bonne idée,
je devrais en parler aux autres, non ? »
Et pour finir, la phrase magique,
qu'attend tout homme marié.
Je sais, nous sommes si faibles.
Mais dès que vous avez l'opportunité
de la prononcer, foncez Mesdames !
Avec un grand sourire, dites-lui :
« Tu as raison ! »
(Rires)
Je vous remercie.
J'espère que c'est une idée
méritant d'être partagée.
Merci.
Merci beaucoup.
(Ovations) (Applaudissements)