Bonjour.
C'est un plaisir pour moi de donner
un autre TED talk.
Et aujourd'hui je vais
vous parler de vous.
Et partager avec vous, je l'espère,
une idée qui a vraiment fait
une grande différence dans ma vie
et qui, je l'espère, fera
une grande différence dans la vôtre.
J'ai passé toute ma vie
à étudier l'être humain.
Enfant, j'étais le petit dernier,
donc je passais mon temps
à regarder mes frères et sœurs
à voir le pétrin dans lequel
ils se fourraient
et je réfléchissais à comment éviter ça.
Puis, j'ai eu la chance d'avoir
une formation de docteur
et certains le savent peut-être,
suivre une formation médicale est
une chance incroyable
car on voit la souffrance humaine
de près, on la côtoie
à tout niveau, au quotidien.
J'ai été dans une pièce où des personnes
sont mortes devant moi
et c'est un moment très marquant.
J'ai aussi été dans une pièce où
une personne est venue au monde ;
j'ai fait accoucher de nombreuses femmes,
y compris ma femme, trois fois,
d'ailleurs, mon fils est là.
Salut, mon fils.
(Rires)
(Fils dans le public) Salut, papa !
La formation médicale
est une expérience fantastique.
Je suis devenu chercheur en immunologie
et j'étudiais, à l'échelle du nanomètre,
comment nos globules blancs
se déplacent dans les vaisseaux sanguins
et comment grâce
aux molécules d’adhérence
elles se collent et se glissent
entre les cellules endothéliales
et combattent l'infection.
Récemment, en tant que neuroscientifique,
à l'échelle du nanomètre,
mais aussi à une échelle plus large,
j'ai eu la chance de travailler avec
des PDG et des dirigeants
des plus grosses sociétés
et mulltinationales au monde.
Ils étudient les dynamiques sociales
et les réseaux cachés
qui déterminent si une société
fait du profit ou non.
Comme vous le savez,
j'ai aidé des sportifs de haut niveau
à gagner des médailles d'or.
J'ai beaucoup lu, beaucoup appris.
Et pendant tout ce temps,
une question me taraudait,
ne laissait pas mon cerveau en paix.
Voici la question :
si on pouvait apprendre une chose,
à soi-même, ses enfants, ou autres,
ce serait quoi ?
Quelle serait cette chose ?
Une seule chose
parmi tout ce qu'on a appris et compris
et c'est ce que je veux
partager avec vous.
Quelle est cette chose ?
Ce n'est pas « Mange une pomme »,
je vous le dis tout de suite.
C'est ce dont on va parler.
Mais avant ça, je veux revenir
sur votre histoire.
Je ne sais pas si
vous vous souvenez,
mais il y a eu une époque
où vous ne saviez pas que vous existiez.
Pour certains, c'était peut-être
vendredi dernier après une beuverie.
(Rires)
Mais en grandissant,
il y a un moment dans notre vie,
et c'est un très beau moment
si vous en êtes témoin,
où vous pouvez voir,
vers les un an,
ça peut arriver plus tôt ou plus tard
mais vers les un an,
que l'enfant réalise qu'il existe,
qu'il est une entité physique.
C'est le moment où il se regarde
dans la glace et se dit :
« Oh, c'est moi ! »
Il bouge la main et la main bouge,
et il se rend compte que c'est lui.
Il a une conscience physique,
si vous voulez.
Mais il n'a pas encore développé
de conscience émotionnelle,
c'est pour ça qu'à deux ans,
il est horrible.
Quand il a faim,
le monde a faim et pourquoi
est-ce qu'on ne mange pas ?
L'égocentrisme est intense à deux ans.
C'est comme ça qu'il teste son pouvoir.
Donc au magasin, c'est :
« Maman, maman, ça, ça, moi, moi,
manger, manger, moi, moi, moi, manger »
et ça nous exaspère au plus haut point.
Et là encore, ça se remarque, il y a
un moment soudain où il se rend compte
qu'il est physiquement séparé de vous,
mais aussi que ses émotions
ne sont pas les vôtres.
Vous l'avez peut-être remarqué
chez un enfant qui marche
dans un rayon du supermarché,
les yeux tout rouges, bouillonnant
de frustration et de rage
parce qu'il n'a pas ce qu'il veut
et puis il vous regarde, tout surpris,
du genre : « Tu pleures pas ?
On a faim, on veut ces chocolats. »
(Rires)
Il a cette surprise dans les yeux,
ce regard vide.
Et c'est là qu'émerge
la conscience émotionnelle,
distincte de celle des parents
ou du tuteur.
C'est une sorte de deuxième niveau,
mais ce n'est pas avant ses trois-six ans
qu'il entre dans le « soi conceptuel »,
et une partie de cette conscience
est un sens d'identité.
C'est ce qu'on appelle la conscience,
il commence à être conscient
qu'il est un être physique
et émotionnel distinct,
mais aussi qu'il a une identité.
Et ça arrive entre les trois et six ans.
Une des choses
qui se développe
à l'émergence du soi conceptuel
est le langage.
Le langage est un concept :
un bruit qui représente quelque chose.
Émerge donc le soi conceptuel,
et on commence à mettre des mots
sur notre univers,
un chat, un chien, une batte, une balle,
une fenêtre, le sol etc.
On commence à comprendre le monde
et on est capables de l'explorer.
Les enfants entre trois et six ans
apprennent environ six mots par jour.
Une acquisition exceptionnelle
du langage a lieu.
Mais c'est à partir
du quatrième niveau,
la conscience concrète,
qu'il commence à apprendre
les règles régissant les concepts.
Après ça, tout devient logique :
un chien est un chien, un chat un chat,
une maman une maman et un papa un papa.
Mais quelle est la règle ?
C'est entre les six-neuf ans
que ça commence à être marrant.
Si on parle à un enfant de sept ans,
on peut s'amuser à ne pas
respecter les règles,
du genre, regarde ce chat
qui fait ouaf ouaf.
Et lui répond :
« Non, les chats font miaou,
pas ouaf ouaf ! »
Et ça le fait rire parce que
vous ne respectez pas les règles.
La notion de règle émerge chez un enfant
entre ses six-neuf ans.
Et c'est à ce stade-là que la plupart
restent coincés...
(Rires)
Que les gens aient 20, 30, 40 ans,
ils ont 9 ans d'âge mental !
(Rires)
C'est le cas dans les sociétés :
caprices, attitudes d'enfant.
C'est très récurrent.
On essaye, généralement
pendant l'adolescence,
de dépasser le soi concret,
de dépasser les règles,
c'est pour ça que
c'est une période de conflits.
Les parents essayent de réprimer cela
car c'est vu
comme une mauvaise chose.
Mais c'est important !
On ne devrait pas la réprimer ;
ils testent les règles.
Vient alors cette bataille :
tu m'as dit de rentrer à 22h,
je veux rentrer à 23h.
Tu me dis de dire la vérité,
tu ne le fais pas,
et la dispute éclate.
Et toute leur adolescence est agitée.
Qu'importe qui gagne cette bataille,
que ce soit maman, papa ou l'enfant,
ça dure pendant quelques années.
Qu'importe qui gagne la bataille,
ils quittent le nid,
avec un peu de chance.
(Rires)
(Applaudissements)
Ils s'en vont, pas vrai ?
Mais après nous vient un parent
plus important : la société
et elle impose ses règles.
Donc beaucoup reviennent,
ils ne testent plus, ils reviennent
au suivi concret des règles
qui disent qu'on doit
obtenir un diplôme,
un travail, se trouver quelqu'un,
acheter une voiture, une maison,
on doit faire tout ça si on veut être
un bon citoyen conformiste.
On commence à suivre les règles,
on travaille,
et on gravit les échelons
en suivant les règles.
Beaucoup de ceux que vous rencontrerez
sont dans le concret
et leur vie devient typique.
Et ils vous diront :
« Ça ne marche pas comme ça
dans cette société.
T'es le directeur général
et je suis le directeur financier.
Ça marche comme ça ici. »
C'est des règles qu'on suit tous,
et souvent, c'est inconscient.
Et ça vous arrivera toute votre vie ;
vous suivrez les règles sans
vous en rendre compte.
D'ailleurs, ses règles vous sont imposées
sans votre accord ;
elles vous ont été imposées
par vos parents ou la société.
On ne s'en rend même pas compte.
Si vous êtes chanceux,
vous faites une crise.
À un moment de votre vie,
quelque chose de terrible survient
et vous mettez les règles en doute.
Ça n'arrive pas à beaucoup de personnes -
ou si ça leur arrive, ils ne
remettent pas les règles en doute.
Ça peut être la perte d'un être cher,
une rupture ou quelque chose
de terrible qui survient,
le plus souvent, pendant la quarantaine.
Puis on entre dans la période
appellée « la maladie du sens »,
vous comprenez
que quelque chose
dans votre vie ne va pas.
Vous avez suivi toutes les règles
et vous n'en avez pas été récompensé.
Vous pensiez qu'être
un bon citoyen conformiste,
avoir un travail, une belle maison,
payer des impôts et tout ça,
vous assurerait un bonheur éternel ;
mais non.
C'est ça, la maladie du sens,
et ça fait beaucoup souffrir.
En religion, on appelle ça le purgatoire.
C'est-à-dire l'Enfer sur Terre.
Les gens qui sont dans
cette période s'emportent,
deviennent désagréables, négatifs, etc.
parce qu'ils souffrent.
Il existe deux stratégies
contre cette souffrance.
La première - que les étudiants adorent -
l'anesthésie.
(Rires)
Parce que si je peux
faire disparaître le sens de la vie,
ce genre de question existentielle -
si je suis bourré un vendredi soir,
alors je n'ai pas à penser
au sens de tout ça.
Cette question s'en va.
Alors, certains font ça tous les soirs,
d'autres tous les week-ends, ils boivent
ou se droguent.
Mais le problème c'est que
quand les effets se dissipent,
la question revient ;
elle est toujours là.
On n'a pas de réponse.
Si on est intelligent, on se rend compte
que ça n'aide pas.
Donc on passe à
la seconde stratégie : la distraction.
Il y a beaucoup de genres
de distraction différents.
Ça peut être devenir
un fou de musculation.
Soulever des poids.
Parce que quand on dépense de l'énergie,
on ne réfléchit plus à cette question.
Notre corps devient magnifique,
on passe notre temps à la salle,
on est accro aux endorphines etc.
Mais on se rend compte
que, quand on sort de la salle,
la question est encore là.
La musculation ne résout rien.
Alors, on peut utiliser
une stratégie très répandue :
le sexe...
Pas vrai ?
Parce que pendant qu'on est
dans l'intimité de l'union sexuelle,
on n'a pas à penser à cette question,
on est trop occupé.
(Rires)
Mais vous avez peut-être remarqué
qu'une fois que c'est fini,
cette fichue question revient.
Certains deviennent complètement fous :
ils font un plan à trois,
(Rires)
puis une orgie -
dans une tentative désespérée d'échapper
à la question qui les dérange :
le sens de leur vie.
Si le sexe ne marche pas
- et c'est le cas -
alors on passe au matérialisme :
les chaussures !
Je vais m'acheter des chaussures.
Ou une voiture, une maison, un yacht.
On devient matérialiste
ou certains, très souvent
dans le monde de l'entreprise,
deviennent accros au travail.
Parce que pendant qu'ils travaillent dur,
ils n'ont pas à penser à cette question.
Rien de tout ça ne résout le problème.
Parce qu'on pense, à tort,
que le problème et
la solution sont extérieurs
alors qu'ils sont à l'intérieur.
On ne peut pas remédier
à sa sensation de vide ou son agitation,
avec une solution externe,
qui ne vient pas de nous.
Alors arrêtez de chercher à l'extérieur,
cherchez à l'intérieur,
et fouillez surtout
dans votre expérience émotionnelle.
La plupart vivent leur vie en n'ayant pas
conscience de leurs émotions,
surtout nous les hommes, hein ?
Quand on nous parle d'émotions,
on prend nos jambes à notre cou !
L'émotion est de l'énergie en mouvement
qui compose nos signaux biologiques :
les signaux composés de tous
nos battement de cœur,
nos mains moites,
la tension de nos muscles
ou tout ce qui est
de l'ordre de la biologie,
ce sont des schémas énergiques typiques -
de l'énergie en motion, des é-motions.
On a tous des émotions,
à chaque seconde de chaque jour,
même nous les hommes.
Cependant, les sentiments,
c'est très différent.
Les sentiments sont la conscience
de l'énergie dans notre esprit.
L'énergie est toujours présente
mais on ne la ressent pas,
et c'est là qu'on est coincés -
parce qu’on n'a pas vraiment appris
à comprendre notre vie émotionnelle.
Donc on passe notre vie
à croire que ce qu'on ressent
à un moment donné
dépend de quelqu'un d'autre.
On dit :
« Tu m'as embêté »,
« Tu m'as rendu malheureux »,
« C'est de ta faute »,
et on accuse les autres,
on croit que les autres sont la raison
de notre malheur.
Première nouvelle :
ce n'est de la faute de personne.
Personne ne cause vos sentiments.
Qu'est-ce que vous pensez qui se passe
quand quelqu'un vous énerve ?
Il est venu vous injecter de l'énervement,
avec la molécule de l'énervement ?
Il a créé les signaux électriques
de la frustration,
les ondes de pression, les ondes sonores ?
Non, ça vient de vous.
Vous avez créé ça en vous
en réponse à sa mauvaise attitude.
Donc, si vous pouvez accepter que
ça vient de vous -
pas d'eux, de vous -
cette simple vérité vous fera passer
d'une position de victime,
à une position de contrôle.
C'est la transition la plus importante
que vous ferez dans votre vie.
Pour vous aider à y arriver,
tout d'abord, vous devez comprendre
votre place dans l'univers des émotions.
Si je vous demandais d'écrire
vos émotions actuelles en cinq minutes,
vous auriez une liste,
puis, à main levée, vous me diriez
votre nombre d'émotions,
et si on regardait combien
vous en avez chacun,
la moyenne dans une salle comme celle-ci
serait de dix ou douze.
On peut ressentir
jusqu'à 34 000 émotions.
La plupart en ressentent
une dizaine dans leur vie.
Pour vous aider à vous y retrouver,
il y a une application qu'on a créée
pour vous aider à connaître votre place
dans l'univers des émotions.
On a tracé toutes ces émotions
sur une carte
qui vous montre les axes.
Au sommet de l'axe
de l'univers des émotions,
on a les émotions qui sont
les plus agitées, si vous voulez,
et en bas se trouvent celles
qui sont plus calmes.
À gauche, celles qui sont plus positives
et à droite, celles
qui sont plus négatives.
On y a tracé les 20 émotions
les plus ressenties
et alors que je vous parle,
vous êtes quelque part sur cet écran.
Vous êtes quelque part dans l'univers,
sur l'une de ces planètes,
et on peut y ajouter 100 émotions,
on peut y ajouter 200 émotions, 1 000.
On a créé cette application pour essayer
de couvrir les 34 000 émotions,
au début, elle n'en avait que 2 000.
Vous pouvez visiter
l'une des 64 galaxies qui existent,
et commencer à explorer
et voir où vous êtes par rapport
à certaines autres émotions,
parce que si vous ne savez pas
où vous êtes, vous êtes perdus.
Vous ne contrôlerez jamais votre état,
et il est très important,
pour votre santé, bien-être, réussite,
quoi que vous fassiez,
que vous soyez athlète
ou chef d'entreprise,
de contrôler votre état émotionnel,
ce qu'il se passe en vous.
Si vous ne savez pas
où vous êtes,
comment pourriez-vous être en contrôle ?
Ce n'est pas possible.
Le voyage commence par savoir
sur quelle planète vous êtes.
C'est fait pour vous aider,
et dans le coin,
ça vous montre à peu près où
vous êtes dans l'univers, à tout moment.
On peut zoomer sur l'une des 64 galaxies
et regarder
un système solaire particulier.
Où allons-nous ? Sur Sociable, peut-être.
On y va.
Zoomons sur le système solaire de Sociable
et regardons quelles planètes
sont autour de nous.
Si vous quittez Sociable
pour une autre planète
et aller explorer
une partie différente de l'univers,
vous pouvez voir où vous êtes.
Encore mieux,
vous pouvez suivre votre position,
vous pouvez prendre des notes.
Vous visitez la planète,
disons, Populaire.
Vous vous sentez populaire.
Les gens sont venus vous parler,
vous vous sentez populaire.
Et vous pourriez indiquer à quel point
vous vous sentez populaire ou non,
en garder une trace
et en parler avec vos amis.
Vous pouvez le partager
sur Facebook, sur Tweeter, sur Gmail
et voir qui d'autre est
dans le système solaire de Sociable
ou même sur la planète Populaire,
qui se sent comme vous.
Et je peux archiver,
garder une trace, d'où j'ai été.
C'est le début, vous prenez le contrôle,
vous commencez à savoir
sur quelle planète vous êtes,
quelle planètes vous entourent
et comment vous pouvez y aller,
commencer à prendre vos repères
dans cet univers.
La première chose à apprendre,
c'est comment explorer,
et l'application vous aide à créer
votre répertoire émotionnel.
Ainsi vous ne serez plus bloqué
à douze émotions,
ou pour certains, c'est plutôt
deux !
Les deux seules émotions
qu'ils ont sont « beurk » et « ok ».
Donc créez-vous un répertoire,
et vous découvrirez, quand
vous débuterez votre répertoire,
que certaines émotions
guérissent mieux que d'autres.
Donc vous les explorerez.
La deuxième étape,
une fois que vous avez commencé
à explorer l'univers,
est de se demander, une fois que vous êtes
sur une planète constructive,
il n'y a pas de bon ou de mauvais,
cette émotion me sert-elle ?
Une fois sur une planète constructive,
puis-je y rester ?
Pour le savoir,
il faut une troisième étape,
appelée Maîtrise,
où vous prenez l'émotion
qui est sous-jacente,
c'est une expérience subjective,
au niveau du subconscient,
vous y êtes assujetti,
c'est-à-dire qu'elle vous contrôle.
Donc si vous êtes en colère,
si la colère vous envahit,
si vous visitez la planète Colère,
elle vous contrôle.
Vous ne la maîtrisez pas,
elle vous maîtrise.
Pour la contrôler, il faut l'objectiver.
Du genre : « Oh, c'est de la colère. »
C'est un ressenti subjectif
que vous objectivez.
Si vous pouvez l'objectiver,
vous pouvez la maîtriser.
Si vous pouvez faire ça
avec les émotions positives,
alors vous pouvez aller
du côté positif de l'univers
et y rester.
Vous n'avez pas à ressentir des choses
que vous ne voulez pas ressentir.
Le malheur est facultatif,
vous n'avez pas à le ressentir.
Mais si vous n'êtes pas en contrôle,
alors qui l'est ?
Souvent, c'est quelqu'un d'autre.
Je vous encourage donc,
si vous voulez changer
votre vie pour toujours -
parce qu'à la fin,
les émotions influent sur votre santé,
votre comportement, votre bien-être,
votre épanouissement,
elles déterminent votre capacité
à prendre des décisions efficaces,
les émotions influent sur tout ça,
mais aussi sur votre motivation etc.
Si vous ne les connaissez pas
et ne les maîtrisez pas,
votre vie est une loterie.
Donc, si une fois parti d'ici,
vous vous demandez :
« Sur quelle planète je suis ?
Sur quelle planète aimerais-je être ? »
Faites en sorte d'être
sur la planète que vous voulez
plutôt que de laisser
la vie choisir pour vous.
Imaginez un monde où tout le monde
pourrait être sur la planète de son choix,
ou explorer le système solaire
ou les galaxies qu'on voudrait essayer.
Imaginez un monde
où, quand on va dans un bar
pour parler à la personne qui nous plaît,
on n'aurait pas besoin de bière
pour avoir le courage d'y aller.
Imaginez que vous puissiez
le faire par vous-même.
Imaginez un monde
où on n'aurait pas besoin d'être nerveux
avant un examen ou un entretien,
où on n'aurait pas besoin
d'avoir le trac avant de monter sur scène.
Imaginez un monde où les enfants
qui se font harceler
ne se sentiraient pas terrifiés.
Si vous pouvez contrôler vos émotions,
vous pouvez changer votre vie.
Donc je vous encourage
à vous demander
sur quelle planète vous êtes
et à commencer à pénétrer dans l'univers,
dans la partie de l'univers
où vous voulez vraiment vivre.
Merci beaucoup.
(Applaudissements)