Winston Churchill a dit : « Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur. » Je pense que cela peut s'appliquer à l'Amérique de nos jours. Les États-Unis d'Amérique sont plus divisés que jamais. Les gens refusent de s'asseoir autour d'une table pour discuter des problèmes socio-économiques et politiques que notre pays rencontre aujourd'hui. C'est dingue. Je regarde les commentaires sur mon téléphone et je vois un débat en cours. Puis quelqu'un lâche une bombe, et c'est le chaos. Les deux côtés refusent de s'asseoir pour discuter. Cependant, ils sont d'accord sur une chose : l'importance d'avoir cette conversation à l'échelle nationale sur ces sujets importants. Sam Harris, par exemple, un célèbre libéral, parle de ce besoin d'avoir une conversation rationnelle sur les sujets les plus importants que notre pays rencontre. D'un autre côté, le jeune conservateur Ben Shapiro parle de ce besoin de traiter ces problèmes sur les sujets socio-économiques et politiques les plus importants que notre pays rencontre. Cependant, une question persiste : comment cette conversation peut avoir lieu à l'échelle nationale ? Donc j'ai commencé à réfléchir, puis il m'est venu à l'idée que l'Histoire avait la réponse. Il y a bien longtemps, au Moyen-Âge, les écrits de Platon et d'Aristote influençaient l'Europe intellectuelle au point de la diversifier. Cela a ensuite créé un conflit universitaire donc les professeurs et les philosophes ont créé une méthode d'apprentissage appelée la « scholastique ». C'est une méthode d'apprentissage par laquelle l'argumentation, grâce à la logique est utilisée pour traiter d'un certain sujet. Dans un cours typique, les élèves entrent et se séparent en deux groupes. Le professeur leur donne la « quaestio disputata », la « question disputée » en latin. Un groupe est pour, et l'autre groupe contre. À la fin du débat, le professeur donne son propre avis. Cette méthode peut être appliquée dans le système scolaire public actuel pour que les élèves puissent, aujourd'hui, parler des problèmes les plus importants que notre pays rencontre. Simplement sans que les professeurs n'aient à donner leur propre opinion. Et je pense que cette méthode d'apprentissage, si elle est appliquée dans les écoles, publiques voire privées, peut mener à deux résultats. Le premier étant la création de solutions d'échange de façon à trouver un terrain d'entente entre les deux avis sur ces sujets socio-économiques et politiques importants de notre pays. L'autre résultat serait une compréhension de l'opinion opposée. Je pense que cette méthode peut servir à arrêter de voir le mal chez l'autre peu importe le côté où vous vous trouviez. Maintenant, je conçois que cette idée n'est pas la meilleure, mais c'est une possibilité vers un futur plus optimiste. Ce qui est dingue, c'est que ce discours en lui-même n'est autre qu'une proposition et une argumentation. Commençons donc le débat. Merci.