Cet épisode de "C'est-la-fin-du-monde-tel-que -nous-le-connaissons-et-je-me-sens-bien" ...a été rendu possible grâce aux contributions d'esclaves comme toi! Merci beaucul! On doit maintenir l’ordre et la sécurité, sinon autant retourner dans la jungle ! Daws, le ghetto est déjà une jungle ! Et ça, depuis toujours. Tu ne peux pas mettre des gens en cage comme des animaux sans t'attendre à ce qu'ils contre-attaquent un jour! Ici, c'est un terrain d'occupation militaire depuis toujours. Mais avec des uniformes et de badges de la police. Toi et moi, le flic et l’assistant social... On est les gardiens de ce putain de zoo ! Les rues doivent être rendues sûres. Sûres pour qui ? Tu es ici pour protéger la propriété privée, pas les vies ! C’est bien là le but, non ? T’as travaillé dur pour avoir ce que tu as, pas vrai ? Et t’aimerais bien le garder, tout comme moi! Des conneries, tout ça ! Tu crois que ton badge ou mes diplômes changent quelque chose ? Tu sais comment les blancs appellent les gens comme toi et moi en privé ? "Les nègres", Daws. Les nègres. "C'est-la-fin-du-monde-tel-que -nous-le-connaissons-et-je-me-sens-bien" Boooonnnjour les esclaves et bienvenue dans une nouvelle sédition de: "C'est-la-fin-du-monde-tel-que -nous-le-connaissons-et-je-me-sens-bien" le show qui croit au bon respect des morts. Vous êtes sur CNN pour ce très triste flash info: la mort de Antonin Scalia, juge de la Cour suprême des États-Unis. Il est mort de nuit dans son sommeil, de causes naturelles. Je suis votre hôte le Stimulator, et je vous avoue que, moi et mes esclaves de subMedia, avons eu droit à une montagne de mails haineux reçus de la part d'an-caps (anarcho-capitalistes) et de sympathisants de Bernie Sanders, déchaînés par nos deux derniers shows ... Eh, j'ai pris vos œufs en pleine gueule! Maaaaais bien qu'il soit tentant de prendre encore une autre volée de fruits mûrs, cette semaine, il y a des questions plus urgentes à traiter. la résistance réelle et actuelle! Donc, dans cette optique, nous allons d'abord à Hong Kong, où le 9 Février, les habitants d'un quartier pauvre et ouvrier, Mong Kok, ont décidé de fêter le Nouvel An lunaire en se jetant dans une putain de baston de rue gigantesque avec la flicaille. Le merdier a débuté lorsque la police a essayé de virer les vendeurs illégaux de nourriture et autres trucs pirates au nouvel an. Durant les affrontements violents qui ont suivi, des militants ont lancé pavés, ordures, poubelles, et ont aplati les flics à coup de bâtons, poteaux et panneaux de signalisation, blessant près de 90 d'entre eux! Mong Kok a été le théâtre d'une résistance féroce, lors de la Révolution des Parapluies, l'année dernière, quand pendant deux mois, les militants pro-démocratie ont mis en place des occupations et des barricades sur les principaux axes de la ville. La répression de ce mouvement n'a fait qu'augmenter l'animosité que de nombreux résidents de Hong Kong ressentent envers le régime totalitaire de Pékin, et dans les mois qui ont suivi, les tensions n'ont fait que s'amplifier. Bien que techniquement gouvernée par des cocos en uniforme, Hong Kong est une artère majeure du capitalisme mondial, avec certains des plus hauts niveaux d'inégalité du monde entier. La ville compte plus de 200.000 saloperies de millionnaires, tandis que 20% de sa population vit dans la pauvreté, et plus de 50.000 habitants vivent littéralement dans des putains de cages. Et comme cette poudrière de contradictions sociales se développe, espérons que les prolétaires de Hong Kong soient en mesure d'éviter la tentation du nationalisme, et commencent à unir leurs forces avec les travailleurs et les paysans insurgés foutant la merde en Chine continentale. Je pense qu'ils ont massacré les retraites des travailleurs. Les gens vont mourir, sans avoir jamais pu toucher de pension. Voilà pourquoi il y a une résistance de masse contre cette politique. Pendant ce temps, le 4 Février, les travailleurs grecs ont organisé leur 3ème grève générale en 4 mois, et 40.000 personnes sont descendues dans la rue pour protester contre la réforme des retraites, demandée par ces salopards de vampires de la troïka, comme condition préalable à la dernière injection de liquidités dans une économie à sec. Quand les manifestations ont atteint le Parlement à Athènes, les anarchistes frappèrent, lançant des pierres et des cocktails Molotov sur les flics anti-émeute, répondant a coups de lacrymogènes et de flashballs dans ce qui est maintenant devenu une démonstration rituelle de haine mutuelle. On ne s'en lasse pas. A présent, l'histoire d'amour de la gauche grecque avec Syriza, et le foutage de gueule de son leader, Alexis Tsipras, est bel et bien fini. Malgré cela, Tsipras est encore en train de faire de la merde, style "cool dans le gang", exprimant son soutien aux grèves menées contre des décisions politiques que son propre gouvernement a enfoncé dans la gorge des grecs. Maaaaais le peuple grec n'est pas stupide, et ils sont bien conscients qu'ils se font tondre. La dernière capitulation de Syriza face aux créanciers insatiables du pays se présente sous forme d'une augmentation d'impôts et de nouvelles cotisations sociales, sacrifiant jusqu'à trois quarts du salaire de nombreux Grecs pour le remboursement de la dette du pays. Les agriculteurs grecs manifestent contre ces réformes depuis des semaines, bloquant des principales autoroutes et les frontières du pays avec la Turquie et la Macédoine. Le 12 Février, un convoi d'agriculteurs énervés est descendu dans les rues d'Athènes, et a tenté de prendre d'assaut le ministère de l'Agriculture, ce qui a conduit à de nouveaux affrontements avec les flics. Matez ce bordel! Alors que la colère continue toujours plus à s'accumuler en Grèce, et sans aucune solution face au merdier économique à venir, il y a fort à parier que les scènes de flics brûlants pour lesquelles le pays est devenu mondialement célèbre, ne seront pas finies de sitôt. Ici, aux Etats-Unis et au KKKanada, Février est célébré comme le "Black History Month", où pendant un mois de l'année, des dizaines de milliers d'enseignants blancs des écoles primaires et secondaires, présentent des leçons surfaites, obligatoires, et un peu racistes à leurs élèves, sur des figures historiques noires, comme Frederick Douglas et Martin Luther king. Qui a inventé le climatiseur? Un homme noir. et ensuite, expliquent comment George Washington Carver a inventé le beurre d'arachide. Eh bien deux convives du docteur Carver ... Edward "Skippy" Williamson et Frederick "Jiff" Armstrong - deux blancs, ont volé la recette et les droits d'auteur du beurre d'arachide à George Washington Carver, et ont récolté des fortunes incalculables. Compte tenu de l'état de tension des dynamiques raciales dans les Etats-Unis de l'après-Ferguson, le "Black History Month", cette année, a été plus politique qu'avant. Dans tout le pays, les noirs se lèvent, renouant avec l'histoire des lutte passées, et contestent publiquement ce putain de statu-quo raciste. Même le Saint Graal des shows américains, cette connerie de Super Bowl, a donné lieu à une leçon d'histoire noire à la mi-temps, venant de personne d'autre que Mme Bill Gates noire elle-même, Beyonce, qui a effectué aux côtés des dizaines de danseurs habillés dans des tenues de Black Panthers. Il était vraiment scandaleux qu'elle en ai profité pour s'en prendre aux policiers. Maaaaais tandis que les médias corporatistes de droite débattent sans fin pour savoir si la performance de Beyonce était raciste, et sur la différence nuancée entre les Panthers et le KKK .... une autre histoire est largement sous-estimée ... Les climatologues disent que "El Niño", l'année passée, a été plus puissant que jamais, et a des effets dévastateurs sur les conditions météorologiques du monde entier. Ainsi, dans le sud de la Californie, il a entraîné de fortes pluies qui ont remplacé la longue sécheresse dans la région, provoquant des inondations généralisées. En Haïti, d'autre part, il a aggravé une sécheresse existante, généralisant les mauvaises récoltes et les pénuries alimentaires, qui menacent des millions de personnes de famine. Chaque jour est pire. Il est difficile de faire pousser des cultures, à cause du manque d'eau. Beaucoup souffrent de malnutrition et n'ont rien à manger. Et l'ampleur du problème est encore plus criant en Afrique du Sud-Est ... où "El Niño", combiné avec les effets secondaires du changement climatique mondial, a ouvert la voie à une famine imminente aux proportions bibliques. Avec déjà près de 14 millions de personnes souffrant de manque de nourriture et / ou de pénuries d'eau, certains experts prédisent que jusqu'à 49 millions de personnes sont au final menacés de famine. Laissons quelques secondes à ces chiffres pour nous rentrer dans le crâne. Tout le monde est en difficulté. Nous avons tous si peu à manger, car il n'y a pas eu de récolte cette saison. Des températures extrêmes, combinées à une absence quasi totale de précipitations, ont transformé de vastes zones de la région en un désert aride, décimant l'agriculture en Afrique du Sud, en Lesotho, au Zimbabwe, au Mozambique, en Zambie, à Madagascar, au Malawi et en Ethiopie, où plus de 8,5 millions de personnes sont confrontées à des pénuries alimentaires, et 1 million d'enfants sont aux prises avec une malnutrition aiguë. Cette situation tragique est un triste rappel de la façon dont la suprématie blanche est imbriqué dans le tissu même du capitalisme mondialisé. Alors que les pays riches occidentaux jettent une quantité inadmissible de nourriture parfaitement comestible chaque jour, de grandes régions du monde meurent de faim sous nos yeux. Le capitalisme est une putain de catastrophe d'origine humaine, ce qui rend d'autant plus difficile pour les pays les plus pauvres de faire face aux conditions météorologiques, qui ne vont qu'empirer à mesure que le changement climatique se poursuit. Bien que l'ampleur et la portée de ces problèmes puissent être difficiles à imaginer, ils sont bel et bien liés à la résistance à la suprématie blanche et au capitalisme ici, car ils sont les conséquences globales de ces systèmes hiérarchiques, projetées à l'étranger au travers de l'impérialisme et de politiques commerciales néocoloniales. Alors ... pour en savoir plus sur certaines luttes locales contre la suprématie blanche ici au KKKanada, et comment elles sont reliées à grande échelle, j'ai récemment rencontré Ajamu Nangwaya, un anarchiste, éducateur et écrivain de Toronto, et un organisateur du Réseau pour l'élimination des brutalité policière. Hey Ajamu, comment vas-tu? Ça va assez bien. Je sort juste d'un rhume .... mais ça va mieux. Alors ... on est en février, soit en plein "Black History Month". Par le passé, vous avez critiqué ce terme, et son traitement par les médias, les responsables gouvernementaux et même les défenseurs de la justice sociale. Pourquoi donc? C'est une célébration culturelle ... et ça ne se concentre pas sur la nécessité d'une émancipation sociale. Par conséquent, il est temps que nous nous engagions pour un changement de nom, et au-delà, pour la nécessité de se concentrer sur l'idéologie politique, l'organisation politique ... pour que nous exposions le fait que nous avons toujours besoin de lutter contre le capitalisme, le racisme, l'homophobie ... dès à présent! Nous ne sommes pas parvenus à nous émanciper, comme pour cette sorte d'histoire, centrée autour du passé, et non autour du présent ou de l'avenir. Vous étiez un des premiers membres du "Black Action Defense Committee", ou BAD-C, une organisation de Toronto luttant contre la terreur policière raciste dans les années 80 et 90. Pour les spectateurs qui ne seraient pas familiers avec ce groupe et son histoire, pouvez-vous nous faire un rapide résumé? Oui .. le "Black Action Defense Committee" a été créée en août 1988. C'était une réponse à la mise à mort d'un vieil homme africain avec des troubles mentaux. Ainsi, un certain nombre de militants se sont réunis et ont dit: "nous avons besoin d'une réponse organisationnelle aux violences policières." Ce qui a conduit au BAD-C. Et il est resté à la fin des années 80 et 90, le groupe contre la violence policière le plus important de l'Ontario, poussant à la responsabilisation de la police. Ici, au KKKanada, la plupart des informations et des analyses traitant des brutalités policières vient des États-Unis. Comment opère la suprématie blanche, en ce qui concerne la violence d'État, dans chacun des deux pays, et de quelle manière se ressemble t'il? Je dirais que, fondamentalement, il n'y a pas de réelle différence entre la violence de la police aux États-Unis et au Canada. Parce que nous avons connu l'esclavage au Canada. Et la police, comme toujours, est l'élément coercitif dans la société. Autrement dit, la police, l'armée a toujours travaillé contre les populations africaines. Aux États-Unis et aussi au Canada. Donc, notre relation à la législation, ainsi qu'au système judiciaire et au système pénitentiaire, a toujours été négative, oppositionnelle. De manière similaire, de nombreux gens dans ce pays sont généralement familiers avec l'histoire des droits civils et les mouvements de libération noirs aux Etats-Unis, et les exemples historiques les plus récents, comme le émeutes de Los Angeles en 1992 ... maaaaais sont souvent moins familiers avec l'histoire des luttes locales contre le racisme anti-Noir. Comment pensez-vous que cela affecte le point de vue des révolutionnaires ici au KKKanada, et y a t'il des mouvements et des événements plus spécifiques dont vous pensez qu'il serait bénéfique que les gens s'approprient ? Les médias dominent notre perception de la réalité. Et les Afro-Américains vivent au centre de l'impérialisme mondial: les États-Unis. Donc, tout ce qu'ils obtiennent est projeté à travers le monde. En Afrique, en Amérique latine ... beaucoup d'entre nous finissent par utiliser les Afro-Américains comme point de référence. Donc, quoi que fassent les Afro-Américains, nous avons tendance à le ramener dans nos propres espaces. Mais nous avons aussi, ici, au Canada, une histoire de lutte et de résistance, qui est documentée mais pas aussi largement connue que celle des États-Unis. Par exemple, nous connaissons la rébellion de Los Angeles, ou la rébellion de Rodney King en Avril-mai 1992. Mais nous ne connaissons pas la rébellion de la rue Yonge qui a eu lieu à la même époque. Une marche de solidarité a eu lieu avec ce qui se passait à Los Angeles à l'époque ... mais c'était aussi une marche pour protester contre le meurtre policier d'un jeune homme d'Afrique. Mais nous avons eu une rébellion ici. Elle n'est pas très connue à l'extérieur du Canada - ni même à l'intérieur du Canada. Depuis 2 ans, "Black Lives Matter" a fait irruption sur la scène politique, à la fois comme réseau de militants, et cri de ralliement populaire pour l'égalité raciale aux US. Il y a aussi une branche active à Toronto, qui a utilisé des tactiques similaires à leurs homologues américains, tels que des barrages routiers, pour protester contre les meurtres policiers. Quelle est votre opinion sur le "Black Lives Matter", et quel rôle peut-il jouer dans la suite des luttes contre la suprématie blanche? Au début, lorsque le mouvement est entré en scène, j'ai été ouvertement critique. Mais en même temps, en termes d'orientation idéologique, il s'agissait de mobiliser le plus de gens dans la rue, et pas d'organiser nécessairement des gens qui vivent dans les communautés même si c'était la classe ouvrière, une communauté très oppressée aux États-Unis, où nous travaillons à construire avec les gens leur organisation indépendante de lutte ... Mais j'ai, en quelque sorte, tempéré ma critique du mouvement, parce que beaucoup de gens qui y sont entraînés sont des jeunes. Ils s'impliquent dans un contexte organisationnel pour la première fois ... et il faut se rappeler que les jeunes font des erreurs. Vous avez sans doute vu les clips du "Super Bowl" et les performances de Beyonce. D'une manière générale, que pensez-vous du rôle que les célébrités noires peuvent jouer pour aider à encadrer le dialogue populaire à ce sujet? Pour moi, ce n'est pas tellement celui de "célébrités noires", mais c'est le rôle que les artistes africains et des artistes en général doivent jouer dans la lutte pour la libération. Surtout si vous êtes d'une communauté opprimée. Vous avez l'obligation d'utiliser votre travail pour faire prendre conscience, pour soulever des questions dans l'esprit des gens. La chose qui est très claire pour moi est que les artistes, dans un grand nombre de cas, reflètent ce qui se passe autour d'eux. Donc, vous remarquerez que dans les années 60, même les gens qui faisaient de la musique pop reflétaient les thèmes du mouvement autour d'eux. Donc, ce que nous voyons récemment, Lamar aux Grammy Awards sur les noirs, la prison et leurs origines Africaines ... ou Beyonce ... Beyonce en exposant les jeunes à l'image du "Black Panther Party", alors que cette année est le 50e anniversaire de sa fondation .... Ces choses se produisent parce qu'il y a comme un grondement sur le terrain, il y a une section conscientisé de la population africaine aux États-Unis qui grandit ... politiquement. Et ces gens reprennent ces choses. Autre chose à ajouter? En tant qu'anarchistes, nous devons organiser avec, et parmi le peuple. L'anarchisme est la solution à l'oppression sociale, mais nous avons besoin d'être parmi les gens. Vous savez, nous avons besoin de les aborder de façon pragmatique, même sans leur dire que l'anarchisme est la solution. En travaillant avec eux, en nous demandant "comment nous organisons-nous?", en commençant à proposer un programme de large participation, alors nous pourrons introduire les principes anarchistes aux gens, et plus tard ... alors qu'ils deviennent politiquement plus affûtés, qu'ils viennent à nos réunions, alors ils vont se rendre compte que "mon Dieu ... nous avons pratiqué l'anarchisme depuis si longtemps sans le savoir." Donc, nous devons être stratégiques, tactiques, dans la présentation de l'anarchisme aux gens. Merci Ajamu Et ce sera tout pour cette sédition de... "C'est-la-fin-du-monde-tel-que -nous-le-connaissons-et-je-me-sens-bien" Comme d'habitude avec la plupart des interviews, ça me brise le cœur de tailler l'entrevue. Je vous invite à écouter ma conversation entière avec Ajamu, il est impliqué dans le mouvement et sa montée en puissance et en solidité. Pour ça, il vous suffit de visiter mon site stimulator.tv Cela dit, préparer ce show au cours des 9 dernières années a été possible grâce à beaucoup de dur labeur, mais aussi par le biais de petits dons d'esclaves salariés comme vous. Cette semaine, je veux donner un merci à: empanadas Je tiens également à donner un accueil chaleureux aux nouveaux membres de la taconspiracy Sebastian et Anonymous Restez à l'écoute du site pour plus de nouvelles insurrectionnelles de la résistance globale! À la prochaine!