L'amour est comme l'oiseau de Twitter. On est bleu de lui seulement pour 48 heures. D'abord, on s'affilie. Ensuite, on se follow. On en devient fêlé et on finit solo. Prends garde à toi et à tous ceux qui vous likent. Les sourires en plastique sont souvent des coups d'hashtag. Prends garde à toi. Ah ! Les amis, les potes ou les followers, vous faites erreur. Vous avez juste la cote. Prends garde à toi si tu t'aimes. Garde à moi si je m'aime. Garde à nous, garde à eux, garde à vous et puis chacun pour soi. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. L'amour est enfant de la consommation. Il voudra toujours, toujours, toujours plus de choix. Voulez, voulez-vous des sentiments tombés du camion ? L'offre et la demande pour unique et seule loi. Prends garde à toi. Mais j'en connais déjà les dangers, moi ! J'ai gardé mon ticket. Et s'il le faut, je vais l'échanger, moi ! Prends garde à toi. Et, s'il le faut, j'irai me venger, moi. Cet oiseau de malheur, je le mets en cage. Je le fais chanter, moi. Prends garde à toi si tu t'aimes. Garde à moi si je m'aime. Garde à nous, garde à eux, garde à vous et puis chacun pour soi. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Et c'est comme ça qu'on s'aime, s'aime, s'aime, s'aime. Comme ça, consomme, somme, somme, somme. Un jour, t'achètes. Un jour, tu aimes. Un jour, tu jettes mais un jour, tu payes. Un jour, tu verras, on s'aimera mais avant, on crèvera tous comme des rats !