Je suis le professeur Hans Rosling. Ceci montre l'apparition d'Ebola au Liberia. Ici le nombre des nouveaux contaminés quotidiens. Ça a commence en Mars, avec peu de cas. pour croître très lentement jusqu'en Juillet et Août. Et c'est la montée catastrophique de l'épidémie qui a évolué comme ceci. Il y avait plus de 60 cas par jour! Des morts dans les rues de la capitale. L'OMS a projeté que SI on ne faisait rien, ça continuerait comme ça. Mais des actions ont été mises en place! Le gouvernement, les médias, les responsables religieux et les ONG informèrent la population des risques. Les services de santé locaux, les médecins et infirmières, avec l'aide internationale ont mis les malades en quarantaine et sous traitements. La Croix Rouge avec d'autres organisations procédèrent à des inhumations sécurisées et ça évolua comme ceci: ça a chuté très rapidement jusqu'à la fin de l'année, puis de plus en plus doucement mais toujours significativement. Ceci est caractéristique d'Ebola: Une progression initiale aussi lente que sa disparition. Parce que maintenant chaque cas et tous ses contacts doivent être identifiés pour éviter que le virus ne touche de nouveau êtres humains. Au Liberia, on peut s'attendre à une éradication d'ici un mois ou deux car aujourd'hui on ne détecte plus qu'un cas tous les 3 jours. Les pays voisins, Guinée et Sierra Leone, suivent la même évolution mais plus lentement et l'éradication totale mettra encore plusieurs mois. Le seul niveau de sécurité est celui de zéro cas dans ces trois pays. Et les ressources doivent être maintenues jusqu'à ce que ce niveau zéro soit atteint. Sous-titrage français: Olivier Dodet