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Secouriste de la planète, c’est à portée de main ! | Benoît Schumann | TEDxNarbonne

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    (Musique)
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    (Fin de la musique)
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    (Applaudissements)
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    Ces images, c'est moi qui les ai faites.
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    Je suis pompier depuis 15 ans
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    et j'habite en Occitanie,
    dans le sud de la France.
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    À 18 ans, j'intègre la brigade
    des sapeurs-pompiers de Paris.
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    Cinq ans après, je reviens
    dans mon sud natal
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    et je deviens pompier professionnel.
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    Je suis heureux de retrouver ma région,
    de vivre de ma passion.
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    Et je me spécialise comme plongeur
    et comme nageur-sauveteur.
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    Vous le reconnaissez tous.
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    C'est un poste de secours de plage.
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    J'y passe des journées entières
    en période estivale
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    à retrouver les parents d'enfants perdus,
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    à retrouver les enfants de parents perdus,
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    à surveiller les baignades,
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    mais aussi à traiter
    les piqûres de méduses,
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    et bien sûr, les brûlures
    de méduses et piqûres de vives.
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    Un soir, à la fermeture du poste,
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    je commence à ramasser
    une bouteille en plastique,
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    puis deux,
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    puis trois.
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    Je commence à ramasser
    un emballage de goûter,
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    puis deux,
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    puis trois.
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    J'observe les mégots plantés
    dans le sable en guise de cendrier
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    où on pouvait même deviner l'emplacement
    de la serviette de l'après-midi.
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    Les jours s'enchaînent
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    et je fais le constat que
    malheureusement sous l'eau,
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    c'est la même chose.
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    On tombe plus facilement sur des déchets
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    que sur une belle dorade ou un beau loup.
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    Là, je commence à m'inquiéter.
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    Mais quand j'en parlais
    en caserne, dans mon travail,
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    le soir avec mes amis,
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    j'entendais toujours les mêmes réflexions.
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    « Benoît, on n'est pas des écolos ! »
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    « Benoît, c'est les pêcheurs ! »
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    « Benoît, c'est les touristes,
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    c'est comme ça. »
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    Faut-il être un militant écologiste
    pour se sentir concerné
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    par l'état de notre environnement ?
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    Faut-il être contre le tourisme
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    pour limiter la pollution
    plastique sur notre littoral ?
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    Moi, en tout cas, il fallait que j'agisse
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    et que je montre que tout le monde,
  • 3:19 - 3:23
    à son niveau, pouvait
    être concerné par ce sujet.
  • 3:24 - 3:30
    Alors, je décide de m'équiper
    d'une caméra et de mon smartphone
  • 3:30 - 3:34
    et de prendre en photo
    les déchets sur la plage,
  • 3:35 - 3:38
    et le bel emballage de chips
    qui flotte entre deux eaux,
  • 3:38 - 3:42
    et la multitude de déchets
    qui se trouvent au fond de l'eau.
  • 3:45 - 3:48
    Mon but, c'est de les publier
    sur les réseaux sociaux,
  • 3:49 - 3:54
    de montrer l'impact du comportement
    des uns et des autres
  • 3:54 - 3:55
    sur nos fonds marins,
  • 3:55 - 3:58
    et d'abord, sur nos belles plages.
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    J'intitule ça « Project Rescue Ocean ».
  • 4:04 - 4:07
    Très vite, le nombre
    d'abonnés se multiplie.
  • 4:07 - 4:11
    En quelques mois sur les réseaux sociaux,
    j'obtiens 2 000 abonnés.
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    Je suis contacté par de prestigieuses ONG.
  • 4:15 - 4:16
    Un jour, même,
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    je reçois une invitation par un ancien
    ministre qui est à la tête d'une fondation
  • 4:20 - 4:24
    pour participer à une conférence
    au Grand Rex à Paris.
  • 4:26 - 4:30
    Une fois encore,
    c'est une ONG mondialement connue
  • 4:30 - 4:32
    qui m'invite à Marseille pour me recruter,
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    mais qui selon moi
    affiche des idées qui divisent
  • 4:38 - 4:39
    et qui ne fédèrent pas.
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    Souvenez-vous de mes amis
    qui sont très sceptiques
  • 4:45 - 4:47
    et qui ne se sentent pas concernés
    par le sujet.
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    Pour moi, c'était eux, mon défi.
  • 4:52 - 4:55
    Au-delà de faire prendre conscience
    de l'état des rivières,
  • 4:55 - 4:57
    des mers et des océans,
  • 4:58 - 5:01
    je comprenais le défi
    de faire changer les mentalités,
  • 5:02 - 5:05
    de donner un nouveau regard
    sur le respect de l'environnement.
  • 5:06 - 5:09
    Tout simplement en montrant que
    tout le monde peut être concerné
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    sans parler d'écologie, de militantisme,
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    mais simplement d'éco-citoyenneté.
  • 5:20 - 5:24
    Alors, j'ai créé
    une association de loi 1901
  • 5:24 - 5:26
    à but non lucratif d'intérêt général
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    à la touche bien française :
  • 5:28 - 5:30
    « Project Rescue Ocean ».
  • 5:32 - 5:35
    Puis, je décide de passer
    à l'étape supérieure.
  • 5:35 - 5:39
    Un jour après un fameux coup de mer
    qui amène énormément de déchets,
  • 5:39 - 5:43
    je décide de créer un premier événement
    sur les réseaux sociaux
  • 5:43 - 5:44
    pour aller nettoyer une plage.
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    Il y a cinq ans
  • 5:47 - 5:50
    avec ma voiture ensablée
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    à distribuer des sacs poubelles
    à mes amis des réseaux sociaux,
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    on me prenait vraiment pour un fou.
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    Mais comme vous le savez,
  • 6:00 - 6:04
    après un coup de mer
    qui amène énormément de déchets
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    enchevêtrés dans le bois flotté,
    dans le sable,
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    il me fallait vraiment beaucoup,
    beaucoup de main-d'œuvre.
  • 6:13 - 6:14
    Alors, d'après vous,
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    comment on fait venir,
  • 6:18 - 6:20
    ou lever, un jeune de 18-20 ans
  • 6:21 - 6:23
    pour aller lui faire nettoyer
    une plage un samedi matin ?
  • 6:24 - 6:27
    Je dirais même plus, un jeune de 18-20 ans
    qui est sorti le samedi soir
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    pour une soirée plutôt bien arrosée.
  • 6:30 - 6:32
    Moi, perso, à 18 ans
  • 6:32 - 6:36
    il me fallait vraiment une super
    bonne raison pour me faire lever du lit.
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    Alors j'ai réfléchi,
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    à partir de mon exemple.
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    Faire remplir des sacs de déchets
  • 6:45 - 6:46
    avec un serrage de mains,
  • 6:46 - 6:49
    « Merci, vous avez nettoyé la plage.
    Merci, c'est super »,
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    et un mois après, hop,
    autant de déchets sur la plage,
  • 6:52 - 6:54
    faire remplir des sacs d'ordures
  • 6:54 - 6:58
    en faisant des leçons de morale
    sur la surconsommation et le zéro déchet,
  • 6:59 - 7:00
    pas très motivant tout ça.
  • 7:00 - 7:03
    Pour tout vous avouer, pas très
    motivant pour moi non plus.
  • 7:06 - 7:08
    Je me souviens
    de mon père et de mon grand-père
  • 7:08 - 7:11
    avec qui on passait
    des journées entières à la pêche,
  • 7:11 - 7:12
    et qui parfois
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    nous faisaient ramener
    à la poubelle de la maison
  • 7:15 - 7:17
    des déchets qui n'étaient
    même pas les nôtres.
  • 7:18 - 7:20
    Nous avons passé
    tellement une bonne journée.
  • 7:21 - 7:24
    Alors j'ai imaginé une action agréable,
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    une action intergénérationnelle,
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    du café, des croissants,
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    de la musique, parfois même des chevaux.
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    Vous imaginez un peu le tableau ?
  • 7:38 - 7:40
    Pour moi, la convivialité,
  • 7:40 - 7:43
    c'est la clef pour motiver.
  • 7:46 - 7:47
    Comme je vous l'ai dit,
  • 7:47 - 7:50
    après un coup de mer,
    ou en période d'inondations,
  • 7:51 - 7:54
    on arrive à retrouver des pneus,
  • 7:55 - 7:56
    des frigos,
  • 7:56 - 7:58
    un essieu de voiture,
    il n'y a pas longtemps,
  • 8:00 - 8:02
    des panneaux, du mobilier,
    des carcasses de bateaux.
  • 8:03 - 8:06
    Et là, c'est une équipe entière
    de rugby qu'il nous fallait.
  • 8:07 - 8:09
    Alors, d'après vous,
  • 8:09 - 8:13
    comment faire venir une équipe
    de rugby sur un nettoyage de plage
  • 8:13 - 8:16
    si toutefois ils n'ont pas
    un match le week-end.
  • 8:17 - 8:18
    Une idée ?
  • 8:18 - 8:20
    (Il rit)
  • 8:22 - 8:26
    Vous leur dites qu'il y aura une
    dégustation de bières après la collecte.
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    À votre avis,
  • 8:30 - 8:33
    comment faire venir toute
    une école d'étudiantes infirmières
  • 8:34 - 8:36
    pour un nettoyage de plage
  • 8:36 - 8:38
    si toutefois elles n'ont pas
    cours le week-end.
  • 8:40 - 8:42
    (Rires)
  • 8:43 - 8:46
    Vous leur dites simplement que
    les rugbymen seront présents.
  • 8:46 - 8:49
    (Rires)
    (Applaudissements)
  • 8:54 - 8:54
    Alors là,
  • 8:55 - 8:58
    on arrive à faire venir jusqu'à
    800 personnes sur les plages.
  • 8:59 - 9:02
    Et là, on arrive à collecter
    plusieurs tonnes en deux heures.
  • 9:03 - 9:07
    En moins de deux ans, nous avons collecté
  • 9:07 - 9:10
    plus de 55 000 kilos de déchets
    sauvages sur les plages
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    sans machine, uniquement avec nos mains.
  • 9:13 - 9:16
    (Applaudissements)
  • 9:21 - 9:23
    Simplement, en fédérant
  • 9:24 - 9:26
    et en montrant que tout
    le monde peut être concerné.
  • 9:30 - 9:32
    Dans mon métier de pompier
  • 9:33 - 9:35
    pour remplir une mission
    ou combattre un incendie,
  • 9:36 - 9:38
    nous devons travailler en équipe.
  • 9:39 - 9:41
    Nous devons avoir des renforts.
  • 9:42 - 9:43
    Nous devons nous organiser.
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    C'est ce modèle que j'ai pris.
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    Les renforts, c'est vous.
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    L'organisation, vous la connaissez.
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    Et le résultat, ce sont
    les tonnes de déchets collectées.
  • 9:56 - 9:57
    Mais vous allez me dire,
  • 9:57 - 10:00
    collecter, c'est bien, mais dans un mois,
  • 10:00 - 10:03
    un nouveau coup de mer et toujours
    autant de déchets sur la plage.
  • 10:03 - 10:04
    C'est une histoire sans fin.
  • 10:06 - 10:07
    En dix ans,
  • 10:07 - 10:11
    j'ai vu l'état de notre littoral
    se dégrader d'une façon dramatique.
  • 10:11 - 10:15
    Vous imaginez la situation dans 10 ans
    de plus si nous n'agissons pas ?
  • 10:16 - 10:18
    Ma fille a à peine un an.
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    Je ne peux pas imaginer l'amener sur
    une plage couverte de déchets et de mégots
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    ou la faire plonger dans des fonds marins
    désertés de toute vie,
  • 10:28 - 10:29
    où le plastique serait roi.
  • 10:30 - 10:32
    Alors vraiment, une histoire sans fin ?
  • 10:34 - 10:36
    Après cette première étape
    de mobilisation,
  • 10:37 - 10:40
    j'ai développé un second axe
    dans l'association :
  • 10:40 - 10:42
    la sensibilisation,
  • 10:42 - 10:44
    pas la sensibilisation à l'écologie
  • 10:45 - 10:48
    la sensibilisation à l'éco-citoyenneté.
  • 10:50 - 10:51
    Le bon sens,
  • 10:52 - 10:53
    puis l'action.
  • 10:55 - 10:59
    Je me souviendrais toujours
    de ma première matinée
  • 10:59 - 11:00
    face à des enfants de même pas dix ans,
  • 11:00 - 11:04
    où je leur montrais les déchets
    que j'avais collectés sur la plage.
  • 11:04 - 11:08
    Avec les élèves, j'ai choisi
    d'être simple, pas moralisateur.
  • 11:09 - 11:10
    Et ça fonctionne.
  • 11:10 - 11:14
    Aujourd’hui nous avons diplômé plusieurs
    milliers d'enfants sauveteurs des océans
  • 11:16 - 11:17
    car je suis persuadé
  • 11:17 - 11:21
    qu'un enfant sensibilisé deviendra
    un adulte responsable
  • 11:21 - 11:24
    et que la jeunesse de demain
    sera une génération océan.
  • 11:27 - 11:28
    Dans mon métier de pompier,
  • 11:29 - 11:31
    pour remplir une mission
    ou combattre un incendie
  • 11:32 - 11:34
    nous devons [nous] adapter
  • 11:34 - 11:38
    et trouver de nouveaux moyens
    pour atteindre nos objectifs.
  • 11:38 - 11:41
    Et des nouveaux moyens, j'en ai trouvé.
  • 11:41 - 11:44
    C'est en récoltant plusieurs
    tonnes de filets de pêche
  • 11:44 - 11:46
    auprès de mes amis pêcheurs
  • 11:46 - 11:50
    que j'ai eu l'idée de contacter
    une école de mode mondialement connue
  • 11:50 - 11:52
    pour faire des robes
    à partir de ces filets.
  • 11:54 - 11:56
    Et ça a fonctionné.
  • 11:56 - 11:59
    Aujourd'hui, des écoles de Djakarta
    et de Kuala Lumpur nous contactent
  • 11:59 - 12:01
    pour continuer le projet.
  • 12:01 - 12:02
    Pourquoi ?
  • 12:02 - 12:05
    Tout simplement, grâce
    à cet angle de la mode,
  • 12:05 - 12:07
    je voulais toucher
    un autre type de public.
  • 12:09 - 12:12
    Après la mode,
  • 12:12 - 12:15
    j'ai enclenché sur une nouvelle
    cible à sensibiliser :
  • 12:16 - 12:17
    le sport.
  • 12:18 - 12:21
    Nous sommes partenaires
    d'équipes de sport de haut niveau
  • 12:21 - 12:26
    avec qui nous organisons
  • 12:27 - 12:30
    des actions éco-citoyennes
    tout au long de l'année.
  • 12:31 - 12:36
    Rien de mieux que de voir le rugbyman
    de deux mètres qui se baisse,
  • 12:36 - 12:39
    qui ramasse un déchet
    et qui le jette à la poubelle.
  • 12:41 - 12:44
    Nous avons même présenté
    « Project Rescue Ocean »
  • 12:44 - 12:46
    à un footballeur champion du monde
  • 12:47 - 12:48
    qui joue en équipe de Barcelone
  • 12:49 - 12:52
    et qui jouait il y a encore quelques
    mois à l'Atletico de Madrid.
  • 12:53 - 12:54
    Vous voyez qui c'est ?
  • 12:57 - 12:58
    Si ces champions le font,
  • 12:59 - 13:02
    bien sûr que la jeunesse
    qui les admire sera touchée.
  • 13:04 - 13:06
    Après la mode, le sport,
    le monde du cinéma.
  • 13:07 - 13:09
    Il y a une expression qui dit que
  • 13:09 - 13:11
    le monde du cinéma,
    c'est le miroir du monde.
  • 13:11 - 13:15
    Nous avons eu la chance incroyable
    de représenter « Project Rescue Ocean »
  • 13:15 - 13:18
    sur les marches du Palais
    pendant le Festival de Cannes.
  • 13:18 - 13:20
    C'est chic, non ?
  • 13:20 - 13:22
    (Applaudissements)
  • 13:26 - 13:29
    Nous avons été parrainés
    par un acteur-réalisateur à nos débuts.
  • 13:30 - 13:34
    Nous recevons des soutiens et des
    [parrainages] de diverses personnalités.
  • 13:35 - 13:38
    Nous avons même rencontré un groupe
    de rock à plusieurs reprises.
  • 13:39 - 13:43
    Imaginez la puissance
    et l'impact de ces personnes
  • 13:43 - 13:46
    quand elles partagent et relaient
    nos messages de sensibilisation.
  • 13:47 - 13:48
    Ce sont des vecteurs fabuleux.
  • 13:49 - 13:54
    Et tout ça, pour moi, sert à changer
    les mentalités tout simplement.
  • 13:55 - 13:57
    En moins de cinq ans,
  • 13:58 - 14:00
    nous avons développé trois antennes
  • 14:00 - 14:04
    à Marseille, à Paris et à Toulouse.
  • 14:04 - 14:08
    Nous rassemblons plus de 45 nationalités,
  • 14:08 - 14:10
    nous sommes implantés dans 11 pays.
  • 14:11 - 14:15
    Bali, Qatar, Hawaï, Haïti.
  • 14:15 - 14:17
    Ça représente plusieurs
    milliers de bénévoles.
  • 14:20 - 14:21
    En moins de cinq ans,
  • 14:21 - 14:25
    j'ai poussé les portes de l'UNESCO
  • 14:25 - 14:28
    pour proposer des solutions simples
    et concrètes pour améliorer
  • 14:28 - 14:31
    l'état de nos océans et de notre planète.
  • 14:33 - 14:34
    Nous avons même été reçus
  • 14:34 - 14:38
    à la [conférence des Nations Unies]
    sur les changements climatiques
  • 14:38 - 14:41
    où nous avons été cités
    comme association leadership.
  • 14:44 - 14:47
    (Applaudissements)
  • 14:52 - 14:53
    Qu'est-ce que cela prouve ?
  • 14:55 - 14:56
    Mais juste avant --
  • 14:58 - 14:59
    Juste avant,
  • 14:59 - 15:00
    rappelez-vous d'où c'est parti ?
  • 15:01 - 15:04
    D'une simple photo
    sur les réseaux sociaux.
  • 15:06 - 15:08
    Tout ça, qu'est-ce que ça leur prouve ?
  • 15:09 - 15:13
    Pour peu [qu'on ait pu] vous toucher,
  • 15:14 - 15:15
    vous sensibiliser,
  • 15:16 - 15:17
    pour vous,
  • 15:17 - 15:19
    être secouriste de la planète,
  • 15:20 - 15:21
    c'est à portée de vos mains.
  • 15:24 - 15:25
    Alors,
  • 15:27 - 15:31
    je vous propose
    de prendre quelques instants
  • 15:34 - 15:37
    quelques instants avec vous-même,
  • 15:38 - 15:41
    ici, maintenant, dans cette salle,
  • 15:45 - 15:47
    quelques instants pour vous engager
  • 15:49 - 15:52
    à collecter un déchet sauvage par jour,
  • 15:54 - 15:58
    à le faire savoir autour de vous,
  • 15:58 - 16:01
    et pourquoi pas
    à l'aide des réseaux sociaux.
  • 16:07 - 16:08
    Si vous êtes prêts,
  • 16:09 - 16:10
    attachez -
  • 16:10 - 16:11
    encore mieux,
  • 16:12 - 16:15
    demandez à votre voisin
    ou voisine d'attacher
  • 16:16 - 16:17
    ce ruban rouge.
  • 16:37 - 16:38
    Ça y est ?
  • 17:05 - 17:07
    Ça y est, vous êtes prêts ?
  • 17:15 - 17:18
    Une fois que ce bracelet
    est attaché à votre poignet,
  • 17:26 - 17:28
    une fois qu'il est attaché à ce poignet,
  • 17:30 - 17:31
    montrez l'exemple !
  • 17:31 - 17:32
    C'est le seul moyen.
  • 17:34 - 17:35
    Merci.
  • 17:35 - 17:38
    (Acclamations)
    (Applaudissements)
Title:
Secouriste de la planète, c’est à portée de main ! | Benoît Schumann | TEDxNarbonne
Description:

Benoît est sapeur-pompier professionnel dans le Sud de la France. Concerné par l'ampleur de la pollution sur les plages, il décide d'agir et de créer l'association Project Rescue Ocean pour collecter les déchets. En quelques années, il réussit à créer un mouvement international d’éco-citoyens. Quel est le secret de cet homme inspirant et passionné ? Quelles leçons tirer de son expérience ?

Benoît Schumann est pompier professionnel et président d'une association qui développe des actions d'éco-citoyenneté.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : https://www.ted.com/about/programs-initiatives/tedx-program

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
17:52

French subtitles

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