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Les révélations d'une vie dédiée à la danse

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    (Musique : « Wade in the Water »
    par Ella Jenkins)
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    Saute à pieds joints dans l'eau !
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    Saute à pieds joints
    dans l'eau, mon enfant !
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    Saute à pieds joints dans l'eau !
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    Dieu va faire des vagues.
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    Pourquoi ne pas sauter
    à pieds joints dans l'eau ?
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    Saute à pieds joints
    dans l'eau, mon enfant !
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    Saute à pieds joints dans l'eau.
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    Dieu va faire des vagues.
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    Tu vois cet homme vêtu de blanc ?
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    Dieu va faire des vagues.
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    Il semble appartenir au peuple israélite.
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    Dieu va faire des vagues.
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    Saute à pieds joints dans l'eau !
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    Saute à pieds joints
    dans l'eau, mon enfant !
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    Saute à pieds joints dans l'eau !
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    Dieu va faire des vagues.
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    Tu vois cet homme vêtu de rouge ?
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    Dieu va faire des vagues.
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    Ça ressemble à l'homme
    que Moïse a conduit.
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    Dieu va faire des vagues.
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    Saute à pieds joints dans l'eau !
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    Saute à pieds joints
    dans l'eau, mon enfant !
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    Saute à pieds joints dans l'eau !
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    Dieu va faire des vagues.
  • 1:29 - 1:32
    Mon Seigneur n'avait-il pas
    libéré Daniel ?
  • 1:33 - 1:36
    Daniel, Daniel.
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    Mon Seigneur n'avait-t-il pas
    libéré Daniel ?
  • 1:40 - 1:43
    Alors, pourquoi pas tous les autres ?
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    Mon Seigneur n'avait-il pas
    libéré Daniel ?
  • 1:47 - 1:50
    Daniel, Daniel.
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    Mon Seigneur n'avait-t-il pas
    libéré Daniel ?
  • 1:54 - 1:57
    Alors, pourquoi pas tous les autres ?
  • 1:58 - 2:00
    L'homme a rejoint le fleuve.
  • 2:01 - 2:04
    L'homme a rejoint le fleuve.
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    L'homme a rejoint le fleuve.
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    Il a rejoint le fleuve pour y prier.
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    L'homme a rejoint le fleuve.
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    L'homme a rejoint le fleuve.
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    L'homme a rejoint le fleuve.
  • 2:22 - 2:25
    Il a rejoint le fleuve
    pour s'y laver de ses péchés.
  • 2:26 - 2:29
    Il s'est lavé jour et nuit,
  • 2:29 - 2:32
    jusqu'à ce que ses mains
    soient douloureuses.
  • 2:33 - 2:36
    Il s'est lavé jour et nuit,
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    jusqu'à ne plus pouvoir le faire.
  • 2:40 - 2:44
    L'homme a rejoint le fleuve.
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    L'homme a rejoint le fleuve.
  • 2:47 - 2:50
    L'homme a rejoint le fleuve.
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    (Fin de la musique)
  • 2:54 - 3:00
    (Applaudissements)
  • 3:07 - 3:10
    Juliet Blake : Accueillons chaleureusement
  • 3:10 - 3:16
    la directrice artistique honorifique
    de l'Alvin Ailey American Dance Theater :
  • 3:16 - 3:17
    Judith Jamison.
  • 3:17 - 3:24
    (Applaudissements)
  • 3:24 - 3:25
    Judith Jamison : Merci.
  • 3:26 - 3:27
    Comment ça va ?
  • 3:28 - 3:29
    (Cris dans le public)
  • 3:29 - 3:31
    JJ : Vous réalisez que
    vous sortez de l'église ?
  • 3:31 - 3:32
    (Rires)
  • 3:32 - 3:35
    Vous venez d'assister à un baptême.
  • 3:36 - 3:40
    C'est un extrait de la pièce incroyable
    que monsieur Ailey a créé en 1960 :
  • 3:40 - 3:43
    « Revelations ».
  • 3:43 - 3:47
    Monsieur Ailey a fait la chorégraphie
    de ce chef-d'œuvre à 29 ans.
  • 3:47 - 3:51
    On le danse partout dans le monde
    et tout le monde le comprend
  • 3:51 - 3:55
    car il comprenait
    notre humanité à nous tous.
  • 3:55 - 3:59
    « Revelations » est le reflet
    de notre parcours personnel dans la vie,
  • 3:59 - 4:02
    et, je l'espère, en triomphant.
  • 4:02 - 4:05
    Là réside toute la magie d'Alvin Ailey.
  • 4:05 - 4:08
    Il savait vous voir, vous le public,
  • 4:08 - 4:09
    me voir moi, la danseuse,
  • 4:09 - 4:11
    et voir le lien qui nous relie
  • 4:11 - 4:14
    pour imaginer une chorégraphie
    qui nous relie tous.
  • 4:14 - 4:18
    Vous ressentiez que l'histoire
    qu'il vous relatait était la vôtre,
  • 4:18 - 4:21
    alors que moi, je dansais mon histoire.
  • 4:22 - 4:24
    J'ai commencé la danse à six ans,
  • 4:24 - 4:26
    à Philadelphie.
  • 4:26 - 4:27
    J'étais maigrichonne...
  • 4:28 - 4:31
    (Rires)
  • 4:31 - 4:33
    la couleur du chocolat noir
  • 4:33 - 4:36
    et avec des jambes sans fin.
  • 4:37 - 4:41
    Pour ma toute première performance
    à l'école de danse Judimar,
  • 4:41 - 4:45
    je portais un chemisier rouge,
  • 4:45 - 4:48
    une salopette
    et des chaussons de danse roses.
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    On dansait sur « I'm an Old Cowhand
    from the Rio Grande ».
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    J'ai adoré chaque instant.
  • 4:56 - 4:59
    J'ai vraiment adoré
    chaque instant de la danse
  • 4:59 - 5:01
    surtout les applaudissements du public.
  • 5:01 - 5:04
    À cet instant précis, j'ai su,
    à l'âge de six ans,
  • 5:04 - 5:05
    que c'était ma vie.
  • 5:05 - 5:07
    (Rires)
  • 5:07 - 5:08
    À six ans, on pense peu
  • 5:08 - 5:10
    à ce qui va devenir la carrière d'une vie,
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    mais à ce moment-là, c'était parfait.
  • 5:12 - 5:16
    J'ai traversé l'école, le lycée
    et l'université en dansant
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    mais sans réaliser que
    c'est ce que je voulais vraiment faire.
  • 5:19 - 5:21
    J'ai passé une audition,
  • 5:21 - 5:22
    où ma performance fut épouvantable,
  • 5:22 - 5:25
    la seule que j'aie jamais passée --
  • 5:25 - 5:27
    quand on m'a libérée de cette audition --
  • 5:27 - 5:31
    car quand ils m'ont remerciée,
    je pensais qu'ils me signifiaient
  • 5:31 - 5:32
    qu'ils m'acceptaient.
  • 5:32 - 5:35
    (Rires)
  • 5:35 - 5:36
    J'ai monté les escaliers
  • 5:36 - 5:39
    et il y avait un type assis
    sur une marche.
  • 5:40 - 5:41
    Je l'ai à peine remarqué.
  • 5:42 - 5:43
    C'était un observateur.
  • 5:43 - 5:45
    Trois jours plus tard,
    cet homme m'a appelée
  • 5:45 - 5:49
    en me demandant de rejoindre la troupe
    de l'Alvin Ailey American Dance Theater.
  • 5:49 - 5:51
    Voilà toute l'histoire.
  • 5:51 - 5:53
    Aucun drame, aucun traumatisme.
  • 5:53 - 5:56
    (Applaudissements)
  • 5:56 - 5:58
    J'ai dansé 15 ans avec la troupe
  • 5:58 - 6:01
    avant de la diriger
    pendant 21 ans environ.
  • 6:02 - 6:05
    Quand vous êtes noire,
    afro-américaine et danseuse,
  • 6:05 - 6:07
    n'importe quand entre les années 40 et 70,
  • 6:07 - 6:09
    vous avez beaucoup à dire,
  • 6:09 - 6:12
    car votre voix n'est pas entendue
    dans son intégralité.
  • 6:12 - 6:16
    Vous n'êtes pas non plus représentée
    comme vous êtes vraiment.
  • 6:16 - 6:19
    Alvin Ailey a eu le courage,
  • 6:19 - 6:22
    au plus fort du mouvement
    pour les droits civils,
  • 6:22 - 6:25
    de montrer la vérité
    sur qui nous étions --
  • 6:25 - 6:27
    notre créativité, notre beauté,
  • 6:27 - 6:29
    notre intelligence et nos talents
  • 6:29 - 6:33
    étaient une part intrinsèque
    de la culture américaine.
  • 6:34 - 6:41
    Notre mantra a toujours été
    d'éduquer, d'amuser
  • 6:41 - 6:43
    et de stimuler notre public.
  • 6:43 - 6:47
    Monsieur Ailey croyait
    que la danse émanait du peuple
  • 6:47 - 6:50
    et devait être rendue à son peuple.
  • 6:50 - 6:52
    Nous ne dansions pas dans le néant.
  • 6:52 - 6:55
    Notre mission était de servir le peuple.
  • 6:55 - 6:57
    Nous parlons de rayonnement aujourd'hui,
  • 6:57 - 7:01
    mais cela a toujours été un élément
    constitutif de qui nous étions et sommes,
  • 7:01 - 7:04
    60 ans plus tard.
  • 7:04 - 7:08
    L'inclusion de notre public
  • 7:08 - 7:11
    a toujours été un élément
    crucial pour la troupe.
  • 7:11 - 7:14
    Nous nous demandons pour qui nous dansons,
  • 7:14 - 7:19
    pourquoi nous dansons si ce n'est
    pour montrer le sens d'être un humain
  • 7:19 - 7:24
    et créer un lien avec le public
    pour lequel nous dansons.
  • 7:25 - 7:29
    Nous nous sentons responsables
    de la compréhension par la communauté
  • 7:29 - 7:32
    que ce que nous faisons
    fait partie de leur héritage.
  • 7:32 - 7:34
    Pas uniquement aux États-Unis,
  • 7:34 - 7:35
    mais partout dans le monde.
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    Nous avons plus de tournées que n'importe
    quelle autre compagnie de danse au monde.
  • 7:40 - 7:43
    Après la libération de Nelson Mandela,
  • 7:43 - 7:47
    j'ai pensé que le temps était venu
    d'aller en Afrique du Sud.
  • 7:47 - 7:49
    Quel rayonnement !
  • 7:50 - 7:53
    On a dansé à Johannesburg, Soweto
  • 7:53 - 7:56
    et d'autres villes qui étaient
    dans le plus complet dénuement.
  • 7:57 - 7:59
    Je me suis aperçue pendant la tournée
  • 7:59 - 8:02
    que nous étions dans le berceau
    nourricier de l'Afrique
  • 8:02 - 8:05
    et que nous espérions
    leur apprendre à danser.
  • 8:05 - 8:06
    (Rires)
  • 8:06 - 8:10
    Mais ils s'intéressaient
    à notre « afro-américanité »
  • 8:10 - 8:14
    et à la culture que
    nous avions développée en 400 ans.
  • 8:15 - 8:17
    Nous avons parcouru
    le monde plusieurs fois
  • 8:17 - 8:20
    et où que nous soyons, en Europe,
    en Amérique du Sud ou en Asie,
  • 8:20 - 8:21
    peu importe,
  • 8:21 - 8:24
    notre public est enchanté et excité.
  • 8:24 - 8:26
    Comme vous d'ailleurs.
  • 8:27 - 8:29
    Parfois, le public a les larmes aux yeux
  • 8:29 - 8:34
    car cette communication non verbale
    est super puissante.
  • 8:34 - 8:38
    Il s'agit d'accueillir tout le monde.
  • 8:39 - 8:42
    Alvin n'avait pas besoin de nous expliquer
  • 8:42 - 8:45
    ce qu'il se passait
    dans les années 60 et 70,
  • 8:45 - 8:49
    c'était évident pourquoi nous faisions
    ce que nous faisions.
  • 8:49 - 8:52
    Il savait quelle était
    la vérité de l'époque
  • 8:52 - 8:56
    et il ne craignait pas de la révéler
    à travers la danse.
  • 8:56 - 9:00
    Il s'abreuvait de toutes ses émotions
    ainsi que des nôtres,
  • 9:00 - 9:03
    de la colère au bonheur,
  • 9:03 - 9:06
    à la peine et tout ce qui est entre cela,
  • 9:06 - 9:07
    il nous connaissait.
  • 9:08 - 9:11
    Il s'est emparé de notre histoire
    et l'a transformée en une danse puissante.
  • 9:11 - 9:14
    Lui et moi, nous sommes
    de la même génération.
  • 9:15 - 9:17
    Nous n'avions pas besoin
    de parler beaucoup
  • 9:17 - 9:21
    car nous comprenions implicitement
    nos responsabilités partagées.
  • 9:21 - 9:24
    Quand il m'a demandé
    de reprendre la troupe
  • 9:24 - 9:26
    avant son décès en 1989,
  • 9:26 - 9:29
    je me sentais prête à la perpétuer.
  • 9:29 - 9:32
    Alvin et moi étions comme
    des membres d'un seul arbre.
  • 9:32 - 9:35
    Il était les racines et le tronc.
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    Nous en étions les branches.
  • 9:37 - 9:39
    J'étais sa muse.
  • 9:40 - 9:42
    Nous étions tous ses muses.
  • 9:45 - 9:48
    Le ballet « Cry »,
  • 9:48 - 9:51
    certains l'ont peut-être vu,
  • 9:51 - 9:53
    et vous allez en voir un extrait,
  • 9:53 - 9:54
    parle de moi.
  • 9:54 - 9:57
    Alvin l'a dédié à toutes les femmes noires
  • 9:57 - 9:58
    et principalement à nos mères.
  • 9:59 - 10:01
    Quand nous sommes entrés dans le studio,
  • 10:01 - 10:03
    Alvin ne pensait bien évidemment pas
  • 10:03 - 10:05
    qu'il allait créer une œuvre emblématique.
  • 10:05 - 10:07
    Y a-t-il un artiste qui pense ainsi ?
  • 10:07 - 10:10
    On n'entre pas dans un studio
  • 10:10 - 10:12
    pour créer quelque chose
  • 10:12 - 10:16
    mais pour exprimer ce que ressentent
    notre cœur et notre esprit,
  • 10:16 - 10:20
    avec la certitude que vous avez
    un danseur avec qui partager ça.
  • 10:20 - 10:23
    L'espace des répétitions est sacré.
  • 10:23 - 10:25
    On ne peut pas le profaner
  • 10:25 - 10:28
    car il permet une discussion
    spirituelle entre deux êtres.
  • 10:29 - 10:31
    On a intérêt à garantir
    un niveau technique
  • 10:31 - 10:32
    qui permette de danser ça.
  • 10:32 - 10:33
    (Rires)
  • 10:33 - 10:37
    Il a mis son Alvin dans « Cry »
    et moi, j'y ai mis ma Judy.
  • 10:37 - 10:39
    J'ai dansé les pas.
  • 10:39 - 10:42
    C'était le cadeau
    d'anniversaire pour sa mère
  • 10:42 - 10:45
    car il ne pouvait pas se permettre
    l'achat d'un objet à offrir.
  • 10:45 - 10:47
    Ma première performance
  • 10:47 - 10:49
    fut épuisante physiquement
    et émotionnellement.
  • 10:49 - 10:53
    Je n'avais encore jamais exécuté
    sa totalité d'un seul coup.
  • 10:53 - 10:56
    Le ballet dure 16 minutes.
  • 10:58 - 11:02
    Il parle d'une femme fière
    qui est descendue et revenue des enfers,
  • 11:02 - 11:04
    de sa traversée de l'Atlantique.
  • 11:06 - 11:08
    Elle est épuisée,
  • 11:08 - 11:09
    c'est une reine
  • 11:09 - 11:13
    et dans cet extrait,
    vous constaterez qu'elle triomphe.
  • 11:13 - 11:14
    Elle a réussi
  • 11:14 - 11:20
    et, au moment du dernier mouvement,
  • 11:20 - 11:23
    elle anéantit tout ce qui est négatif
  • 11:23 - 11:25
    de sa force extraordinaire.
  • 11:27 - 11:31
    Le dernier pas, elle s'enracine au sol
  • 11:32 - 11:35
    et lève les bras au ciel...
  • 11:37 - 11:40
    car elle prépare son prochain voyage.
  • 11:42 - 11:46
    Je l'ai dansé en 1971
  • 11:46 - 11:50
    et nous continuons de nous préparer.
  • 11:51 - 11:53
    J'aimerais vous quitter
    avec un dernier mot.
  • 11:53 - 11:55
    Nous voilà maintenant au XXIe siècle
  • 11:55 - 11:58
    et nous continuons de nous battre
    pour nos droits civils.
  • 11:58 - 12:00
    Il n'y a pas un jour
  • 12:00 - 12:05
    sans que nous soyons libérés
    de cette lutte continue.
  • 12:05 - 12:11
    Je suis convaincue que la danse
    peut élever notre expérience humaine
  • 12:12 - 12:13
    au-delà des mots.
  • 12:13 - 12:17
    Et quand vous serez assis dans l'obscurité
  • 12:17 - 12:19
    de la salle de théâtre,
  • 12:19 - 12:23
    vivant votre expérience personnelle,
  • 12:23 - 12:27
    vous ne vous sentirez pas
    entravés ou incompris.
  • 12:27 - 12:29
    Vous vous sentirez ouverts,
  • 12:30 - 12:32
    vivants
  • 12:32 - 12:33
    et, nous l'espérons,
  • 12:34 - 12:36
    inspirés.
  • 12:36 - 12:37
    Merci.
  • 12:38 - 12:45
    (Applaudissements)
  • 12:45 - 12:48
    (Musique : « Right on.
    Be free. » d'East Harlem)
  • 13:00 - 13:03
    Je veux me rendre
    où le vent du nord souffle.
  • 13:07 - 13:11
    Je veux savoir ce que le faucon sait.
  • 13:16 - 13:19
    Je veux me rendre où l'oie sauvage va,
  • 13:23 - 13:28
    oiseau haut dans le ciel,
    volant haut, volant.
  • 13:37 - 13:40
    Je veux voir les nuages au-dessus de moi.
  • 13:44 - 13:48
    Je ne veux pas de lit acheté
    dans un magasin.
  • 13:52 - 13:56
    Je vivrai jusqu'au jour de ma mort.
  • 14:00 - 14:05
    Mère, mère, mère, sauve ton enfant.
  • 14:08 - 14:12
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 14:13 - 14:16
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 14:17 - 14:20
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 14:21 - 14:23
    Je ne veux pas de lit acheté
    dans un magasin.
  • 14:23 - 14:25
    Maintenant,
  • 14:25 - 14:27
    je veux voir les nuages au-dessus de moi.
  • 14:27 - 14:29
    Libère-toi de tes chaînes.
  • 14:29 - 14:31
    Il n'est pas temps d'avoir peur.
  • 14:33 - 14:38
    Mère, mère, mère, sauve ton enfant.
  • 14:38 - 14:44
    (Musique)
  • 15:07 - 15:10
    Je ne veux pas de lit acheté
    dans un magasin.
  • 15:10 - 15:11
    Maintenant,
  • 15:11 - 15:14
    je veux voir les nuages au-dessus de moi.
  • 15:14 - 15:15
    Libère-toi de tes chaînes.
  • 15:15 - 15:17
    Il n'est pas temps d'avoir peur.
  • 15:19 - 15:22
    Mère, libère ton enfant.
  • 15:24 - 15:27
    Je veux voir l'arc-en-ciel.
  • 15:30 - 15:34
    Je veux regarder les nuages passer.
  • 15:39 - 15:44
    Ça pourrait alléger mon poids.
  • 15:46 - 15:51
    Seigneur, Seigneur, Seigneur,
    où serai-je demain ?
  • 15:55 - 15:57
    Maintenant,
  • 15:57 - 15:59
    libère-toi de tes chaînes.
  • 16:00 - 16:03
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 16:04 - 16:07
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 16:07 - 16:11
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 16:11 - 16:15
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 16:15 - 16:18
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 16:19 - 16:22
    Maintenant, libère-toi de tes chaînes.
  • 16:23 - 16:25
    (Fin de la musique)
  • 16:26 - 16:31
    (Applaudissements)
  • 16:31 - 16:35
    (Acclamations)
  • 16:35 - 16:41
    (Applaudissements)
  • 16:41 - 16:45
    (Acclamations)
  • 16:45 - 16:51
    (Applaudissements)
Title:
Les révélations d'une vie dédiée à la danse
Speaker:
Judith Jamison et l'Alvin Ailey American Dance Theater
Description:

« La danse élève notre vie au-delà des mots », affirme Judith Jamison, la directrice artistique honorifique de l'Alvin Ailey American Dance Theater. Entre des performances extraites des ballets classiques d'Alvin Ailey, « Revelations » et « Cry », Judith parle du pouvoir persistant de la danse à transformer l'histoire en art et à émouvoir tous les publics dans le monde entier. (Performances par Solomon Dumas, Samantha Figgins et Constance Stamatiou)

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
17:05

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