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Bonjour tout le monde.
Bienvenue à Lire La Science
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en collaboration avec
Américain Scientifique.
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Je m’appelle Joanne Manaster
et je suis une blogueuse avec
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Américain Scientifique de même
que mon co-hôte Jeff Shaumeyer
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nous aimons de temps en temps
prendre un instant pour parler
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avec un auteur scientifique ou de
grandes œuvres, de blogs
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ou juste de la télévision
Aujourd'hui nous avons la chance
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d'avoir comme invité David Quammen
auteur et journaliste, il a écrit
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eh bien, j'ai lu cinquante livres mais
je pense que douze d'entre eux
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sont non fiction dont
"Song of the Dodo",
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"The Reluctant Mr Darwin",
et le plus récent "Spillover"
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un ouvrage sur l'histoire scientifique
et l'impacte de l'Homme
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sur les maladies émergentes
en particulier les maladies virales.
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il a été inscrit sur sept listes
de prix nationales et internationales
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et a, également, publié quelques
centaines de nouvelles de non fiction,
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articles en vedette, des essais,
et des colonnes partout où
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nous avons pour habitude de lire
nos grands auteurs scientifiques
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dont Harper's, National
Geographic, Outside, Esquire
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The Atlantic, Rolling Stone.
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Il a occasionnellement écrit des
articles et passer en revue
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des livres pour le
New York Times
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Il a été honoré d'un
prix académique
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par l'Académie Américaine
des Arts et des Lettres
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Il a reçu trois fois le prix
de "National Magazine"
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Il est écrivain contributeur
pour National Géographique,
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au service duquel il a souvent voyagé
vers des lieux sauvages et éloignés
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actuellement il se trouve
à Bozeman, Montana
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si vous regardez
la chaîne météo
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vous tomberez sur sa
série de vidéos basée
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sur le livre "Spillover"
nomées "The virus Hunters"
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(les chasseurs de virus)
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reposant sur des histoires
extraites du livre
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Alors, bienvenue David
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David: Merci Joanne.
Ravi d'être avec vous.
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Salut Jeff, je suis heureux
de prendre part à ceci
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Jeff: C'est un immense plaisir
de parler avec vous David
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J'espère que vous n'allez
pas vous sentir vieux,
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mais je lisais vos livres
quand j'avais trois ans
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J'ai toutefois vérifié
la liste pour être sûr
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et j'ai lu tous vos livres
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je les ai tous aimé
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j'ai récemment commencé "Spillover"
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alors c'est mon
dernier livre à apprécier
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J'ai une petite histoire, si
Joanne me le rappelle plus tard,
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concernant une
connexion personnelle
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mais puisque nous allons
traiter ce livre
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"Spillover", ainsi que sur
la série vidéo de la chaîne météo
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sous le nom de
"The Virus Hunters"3+
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Je vais vous passer
la balle en disant ceci
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commençons par parler
de cette idée de "Spillover"
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de quoi s'agit-il ? Que signifie
la Zoonose ? un terme
-
nouveau que le publique
devrait connaitre
-
pourquoi est-ce important?
alors nous avons un contexte
-
dans lequel nous allons
discuter de tous ceux-ci
-
(David) oui, c'est en quelque
sorte l'ABC de tout ce sujet
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le livre parle des
maladies zoologiques
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tout simplement,
on définie une Zoonose
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par une infection animale
transmissible à l'homme
-
qui peut être virale
ou bactérienne
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fongique, ou preon
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induite par un ver parasite,
ou que nous reste t-il ?
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un protozoaire, un protiste,
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tout ce qui peut infecter
l'Homme et les autres animaux
-
alors zoonose est une infection
animale transmissible à l'Homme
-
et si elle est à l'origine de symptômes,
si elle cause des problèmes,
-
une fois que le virus ou
autre chose est transmit
-
on parle alors d'une zoonose
-
La plupart, je pense autour de 60 %
selon les différentes statistiques
-
des maladies
connues par l'Homme
-
sont des zoonoses dans
le sens strict du terme
-
en allant plus loin,
vous pouvez dire que
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toutes les maladies infectieuses
sont en fin de compte
-
des zoonoses car nous sommes
relativement une espèce récente
-
et même nos maladies
les plus anciennes
-
proviendrait originellement
d'une autre source
-
le livre, comme l'indique le titre,
ne parle que du débordement des agents
-
infectieux du non-humain,
animaux, aux humains
-
causant, parfois, des maladies
dramatiques, d'horribles pandémies
-
et actuellement, elle est,
apparemment, à l'origine
-
d'un roulement de tambour croissant
dans l'émergence de nouvelles maladies
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(Jeff) Vous aviez un carnet
Que je n'ai pas mémorisé
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mentionnant tout ce qui est apparu
aux informations récemment
-
comme le SARS, Ebola et le HIV
et bien plus que ceux là encore
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ce sont tous des zoonose.
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(David) Tout à fait, oui.
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Les Grippes sont
toutes zoonose
-
toutes les grippes
qui émergent finalement
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des oiseaux
aquatiques sauvages
-
sont des choses,
peu connues
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avec des noms comme Nepovirus,
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la maladie du virus Hendra
-
transmises des animaux
vers les humains
-
causant la mort à petite échelle
mais d'une façon dramatique.
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Vous avez mentionné Ebola, SARS,
MERS, apparu en Arabie Saoudite
-
syndrome respiratoire du
Moyen-Orient est aussi un zoonose
-
Donc virtuellement toutes ces
nouvelles maladies effrayantes
-
dont nous entendant parler,
que nous lisons en titres
-
sont toutes des
maladies zoonose
-
car le fait est qu'elles soient nouvelles
signifie qu'elles proviennent d'ailleurs
-
et entrent chez l'homme, devenant
des agents vraiment destructeurs
-
une fois en lui
-
dans certains cas pas
seulement destructeur
-
mais dangereusement transmissible.
-
(Joanne) Cela est vrai pour Ebola
très connu bien sûr pour être
-
très transmissible, et vraiment
dévastateur mais en circuit court
-
il se détruit, pouvez-vous
nous en dire plus ?
-
(David) En effet.
-
Ebola a une singulière réputation.
-
C'est une maladie très étrange
dramatique et épouvantable
-
La maladie à virus Ebola,
-
mais ce n'est pas
aussi préternaturel,
-
ou horrible, ou sanglant
-
comme le publique tend à croire
-
par des livres apparus
il y a dix ou vingt ans.
-
"The Hot Zone"était un livre captivant
quand il est sorti il y a une vingtaine d'années.
-
Je l'ai lu et d'autres personnes aussi
-
D'une certaine manière c'était la
la première fois que l'on découvrait Ebola
-
J'y suis revenu plus en profodeur
avec Richard Creston sur son contenu
-
Je ne veux pas me faire battre
par lui mais il a admit
-
qu'il y avait une certaine exagération
-
sans nommer cela une licence poétique
-
mais il a été présenté comme
presque un virus préternaturel
-
causant des hémorragies horrifiques
-
virtuellement, dans chaque cas
les gens avaient des hémorragies
-
ils fondaient littéralement
à cause de ce virus
-
Eh bien, les experts
m'ont informé
-
que ce n'était pas du
tout le cas avec Ebola.
-
Il s'agit d'une terrible maladie
tuant entre 60 et 90 pourcent
-
des personnes infectées selon
les spécificités du virus Ebola,
-
selon les circonstances,
-
c'est donc une terrible maladie
mais pas si preternaturel.
-
Elle cause une
défaillance des organes
-
causant aussi ce que l'on nomme
La coagulation intravasculaire disséminée
-
une symptôme sanguin
qui mène parfois vers
-
un saignement inhabituel mais
pas nécessairement dans tous les cas
-
elle cause des vomissements
de la diarrhée, des raisons
-
à cause desquelles
les patients meurs
-
mais pas vraiment transmissible
de l'homme à l'homme
-
Comme vous l'avez dis
Joanne, il s'auto détruit.
-
Il brûle si chaudement
il tue les gens si vite,
-
il les rend malades si vite,
-
ils les tuent, s'il y va, très vite
-
pour autant il ne se propage
pas aussi bien que d'autres.
-
ce n'est pas non
plus un virus aérosol
-
il ne se transmet pas
pas éternuement
-
ou par une toux
-
comme le sont les grippes Influenzas
ainsi que d'autres Coronavirus.
-
Ainsi Ebola et le plus
tristement célèbre
-
parmi tous les autres
-
c'est une maladie terrible
si vous êtes un villageois Africain
-
mais il n'est pas en top liste
des menaces mondiales.
-
(Joanne) Donc lequel serait
au top liste des menaces globales ?
-
Je vais deviner et dire la grippe, mais...
-
(David) la grippe, la grippe
ferait partie du groupe
-
proche de la fin, pour mes
recherches pour "Spillover"
-
j'ai demandé à certains experts
avec qui je discutais depuis des années
-
à quoi pensez-vous que
le prochain puisse ressembler ?
-
a quoi devrions-nous nous attendre ?
-
ils me répondirent, qu'il y
aurait un prochain important
-
qu'il était inévitable qu'il y est
une prochaine large pandémie
-
tuant des dizaine de milliers
des centaines de milliers ou
-
des millions de gens,
selon les circonstances
-
et notre manière d'y faire face
mais, si une chose comme cela
-
devait arriver se sera surement
dû à un agent zoomose
-
Il proviendrait d'un animal
certainement un virus
-
probablement un
virus à ARN simple brin
-
car il se réplique de façon
peu fiable, il mute, il a haut
-
taux de mutation donc
il change, le virus à ARN simple brin
-
change et c'est pour cela qu'il
est très adaptatif
-
lorsque vous observez la liste
des virus à simple brin
-
virus d'orogine zoonose
les experts informent
-
que cela nous mène aux grippes
-
les coronavirus, les paramyxovirus,
donc des choses comme le SRAS
-
représentent un fiable
et effrayant paradigme
-
en ce qui concerne
l'apparence du prochain
-
SARS ou l'influenza ou
d'autres coronavirus
-
c'est pour cette raison
que le MERS a été pris au sérieux
-
Ce nouveau virus originaire
de l'Arabie Saoudite
-
car il se classe au top de
la liste restreinte
-
des virus considérés comme
étant potentiellement dangereux
-
(Joanne)types de virus, dont les
commentaires sont difficiles à rassembler
-
mais,le moyen-orient s'en occupe
t-il de manière appropriée ?
-
Car là nous avons
notre premier cas,
-
quelqu'un qui a voyagé
en Arabie Saoudite
-
qui est arrivé dans l'Indiana
puis diagnostiqué avec le MERS
-
Je crois comprendre qu'à ce stade
La transmission inter- humaine est faible,
-
plusieurs cas pourrait être infectés
par le lait ou la viande de chameau et autres sources
-
impliquant des chameaux mais il semble
que les chauves-souris soient un nouveau réservoir,
-
pourriez vous étendre un peu sur le
MERS au Moyen-Orient ?
-
(David)Oui, bien sûr. J'ai reçu
hier un message confirmant
-
que les cas de MERS s'élèvent
à 411 avec 112 décès jsuqu'à ce matin
-
C'est donc un taux de létalité.
-
(Joanne) d'environ 35 % ?
-
(David) Je pense que c'est environ 27%.
Donc c'est élevé, mais ce n'est pas
-
aussi élevé qu'Ebola,
mais plus que le SARS
-
dont le taux de mortalité
approchait des 10% si je me souviens bien
-
quelque 8 000 personnes infectées
dans le monde entier avec 800 décès
-
bien loin d'une transmissibilité
inter humaine comme le SARS
-
J'imagine qu'il doit y avoir
une suspicion de transmission inter humaine
-
selon le rapport d'hier il y a
15 nouveaux cas de ces cas
-
sept étaient des contacts, personnels
de personnes déjà confirmés ayant le MERS
-
(Joanne) Comme des soignants
ou de la famille.
-
(David) Oui, donc les
cas secondaires, apparemment
-
cas secondaires, mais je ne pense pas
que ce soit prouver en ces termes
-
car il y a toujours l'éventualité que ces cas secondaires
aient partagé des situations avec les cas primaires
-
et ainsi avoir été exposé
au réservoir hôte
-
ou de l’amplification de l'hôte
plutôt d'une contamination humaine
-
Alors je lance ces termes ,
hôte réservoir et hôte amplificateur.
-
hôte réservoir est une espèce de
créature, ou peut-être dans certains cas
-
plusieurs espèces de créatures
dans lequel le virus ou l'autre agent pathogène vit
-
de façon endémique, permanente, discrète,
sans provoquer de symptômes.
-
C'est sa résidence permanente. Si c'est
quelque chose qui tue les humains dès qu'il
-
s'introduit alors il doit vivre
ailleurs par delà le long terme
-
pour survivre. C'est l'hôte réservoir
-
Un hôte amplificateur est un animal ou une
espèce animale qui sert d'intermédiaire
-
dans le cas de, pour exemple,
le virus Hendra en Australie, il est
-
connu que ce virus réside
dans les fruits de chauves souris
-
dont trois espèces frugivores,
ils se déversent des leurs fruits
-
et pénètrent les chevaux
puis ils se déchaînent
-
dans ces derniers causant d'horribles
symptômes, une mort rapide,
-
une charge virale élevée
avec une forte sécrétion
-
contaminant les personnes qui
s'occupent de ces chevaux
-
comme les vétérinaires, les dresseurs
et autres personnes. C'est ce qui s'est passé
-
avec le virus Hendra, maintenant
avec le MERS en Arabie Soudite
-
je pense il y a la suspicion que
le virus est son réservoir dans la chauve souris
-
mais c'est sa présence dans les chameaux
comme hôte amplificateur qui fait en sorte
-
que l'homme soit contaminé par eux
et non directement par les chauves-souris
-
il y a de nouveaux travaux
publiaient en ligne la semaine dernière
-
par un groupe dont le chercheur principal
est Ian Lipkin de l'école
-
de santé publique Mailman en
Colombie, qui est un brillant
-
laboratoire de recherches sur
ces virus émergeants, et Ian Lipkin
-
ainsi que son groupe
si je me souviens bien
-
a découvert sur la base de la
phylogénétique moléculaire,
-
que ce virus circulait dans les chameaux
depuis 1992, il y a suffisamment de divergences
-
entre les différentes souches
trouvés dans les chameaux
-
de l'Arabie Saoudite et possiblement
en Egypte ce qui suggère qu'il ne se
-
déverse pas jour après jour des chauves-souris
aux chameaux, puis des chameaux vers les humains
-
circulant comme une infection nouvelle,
après être devenue endémique chez les chameaux.
-
Comme je dis, ne vous attardez pas sur chaque détail
dont je parle, mais c'est ce dont
-
je me rappelle en voyant ce rapport
que je viens de voir en ligne, il y a quelques jours
-
(Joanne) Alors cela soulève
quelques questions,
-
la première vient d'un de nos auditeurs
-
qui dit: Beaucoup de maladies zoonotiques
analysées dans "Spillover"
-
ont besoin de chauve-souris
comme hôtes.
-
Quel impact a la destruction
de leur habitat dans ce puzzle?
-
Et c'est une chose lorsque vous lisez
le livre, vous en sortirez en pensant:
-
je pense que je devrais
avoir peur des chauve-souris. [rires]
-
(David) J'espère que je n'ai pas empiré
la mauvaise réputation non méritée
-
des chauve-souris.
Elles ont assez de problèmes de relations publiques.
-
Je ne veux pas les diaboliser.
Je voulais décrire les situations.
-
(Joanne) J'ai toutefois pensé
que c'était réaliste.
-
Je n'ai pas senti qu'il y avait
-
une tentative flagrante de diabolisation.
Elles ont juste refait surface à nouveau.
-
(David) Oui, il y a
une forte tendance.
-
Dans énormement de cas,
ces maladies zoonotiques
-
se sont avérées être hébergées
dans une espèce ou autre de chauve-souris
-
Alors les scientifiques ont commencé à
se demander: Pourquoi les chauve-souris?
-
Pourquoi semblent-elles être impliquées
démesurement comme réservoir d'hôtes?
-
Il y a quelques explications possibles.
-
L'une d'elles est que les chauve-souris
est un groupe d'animaux très varié.
-
Il y a beaucoup d'espèces de chauve-souris
Je pense qu'une espèce sur quatre
-
de mammifères sur la planète Terre
est une espèce de chauve-souris.
-
Elles sont représentées de façon
disproportionnée dans la diversité mammifère.
-
Aussi beaucoup vivent longtemps,
entre 18 et 20 ans.
-
Elles sont très sociables.
Elles vivent en grands groupes.
-
Tout cet ensemble,
l'espérance de vie et les colonies massives
-
avec une forte proximité,
fait que vous obtenez potentiellement
-
de très bonnes circonstances pour
incuber un virus, leur permettant de vivre
-
et de persister au sein
de la population animale.
-
(Jeff) Elles voyagent aussi beaucoup, non?
-
(David) En effet. Elles bougent,
et pas seulement en deux dimensions,
-
mais aussi en trois dimensions.
Elles occupent beaucoup d'espace.
-
Tout cet ensemble crée cette structure
dans laquelle
-
un grand nombre de ces nouvelles maladies
trouvent refuge chez les chauve-souris.
-
Et le SARS, qui est un coronavirus,
appartient à la famille des coronavirus,
-
a été trouvé dans plusieurs espèces de chauve-souris
au Sud de la Chine. De ce fait,
-
les chauve-souris étaient en ligne de mire
pour d'hypothétiques réservoir à MERS.
-
Parce qu'aussi c'est un coronavirus
peu lié au SARS
-
mais de la même famille.
Donc certaines personnes de mon livre
-
étaient investies dans
du travail de terrain en Arabie Saoudite.
-
Tester les chauve-souris, faire des prélèvements,
chercher des preuves de ce nouveau coronavirus MERS.
-
Ils en ont trouvées. Ils ont découvert qu'il y a
des traces du virus dans les chauve-souris
-
mais ils n'ont pas tant trouvé de prédominance
chez les chauve-souris avec un tel niveau de virus
-
pour répondre à votre question concernant
le réservoir d'hôtes de ces virus.
-
Mais la question initale était au sujet
de la destruction de leur habitat.
-
Laissez-moi y revenir avant que ne m'éparpille trop
au sujet des chauve-souris. La question était
-
absolument correcte sur la destruction de leur habitat
qui provoque une proximité avec les humains
-
au moins dans certains cas. C'est vrai qu'en Australie,
où les forêts d'eucalyptus
-
ont été vastement rasées, enchaînées,
-
ont été complètement coupées
pour l'agriculture et le développement humain
-
de toutes sortes, et ces forêts d'eucalyptus
étaient des habitats pour certaines roussettes
-
qui tranportent le virus Hendra entre autres.
Ces roussettes arrivent maintenant
-
dans la ville. À Sydney, au jardin botanique,
dans les parcs.
-
Elles arrivent aux vergers le long
de la côte Est d'Australie
-
jusqu'à l'Australie tropicale.
Elles se rapprochent des humains.
-
Ça peut être la raison pour laquelle soudainement
ce nouveau virus connu sous le nom de Hendra
-
s'est propagé sur les chevaux et ensuite
aux humains en 1994. En Malaisie,
-
de façon similaire, la destruction
des forêts tropicales malaisiennes
-
semble avoir poussé certaines espèces
de chauve-souris
-
plus près des vergers où les humains
-
font pousser des arbres à fruits,
où les chauve-souris peuvent se nourrir.
-
Celles-ci sont des grosses mangeuses
de fruits tropicaux, et dans certains cas
-
de fleurs et de nectar.
-
Alors elles partent à la recherche
de ces choses
-
et si les gens ont planté des vergers,
alors cela va attirer des chauve-souris.
-
Si les vergers se trouvent
près des élevages de cochons,
-
près des porcheries,
même celles en surplomb,
-
comme c'était le cas
dans le nord de la Malaysie
-
cela représente une bonne opportunité
pour le virus de s'étendre
-
depuis les chauve-souris
jusqu'aux enclos des cochons
-
atteignant les cochons.
Cela est arrivé avec le népovirus
-
causant une propagation de cette maladie
sur les cochons
-
se propageant ensuite de cochons
en fermiers, bouchers,
-
manutentionnaires, et a fini par tuer
plus de 100 personnes
-
dans l'industrie du porc
en Malaisie.
-
(Jeff) La destruction de l'habitat
est une grande partie de votre réponse
-
à la question concernant la raison
pour laquelle on pense avoir noté
-
de nombreux cas de ces épidémies zoonatiques
ces dernières décennies.
-
Est-ce un vrai phénomène? Ou se fait-on des idées
le rendant plus réel
-
et pensant qu'il y a plusieurs raisons,
et que celle-ci est l'une d'entre elles?
-
(David) Absolument.
Oui, la destruction de l'habitat.
-
Le fait que nous poussions
énormément d'écosystèmes,
-
où des tas d'espèces différentes,
-
y compris des tas de virus différents,
à vivre ensemble.
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