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Comment nous avons sauvé le condor de l'extinction | Michael Mace | TEDxDeExtinction

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    Le Condor de Californie s'est retrouvé
    au bord de l'extinction
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    car il n'y avait plus que
    22 oiseaux dans le monde.
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    Imaginez ça !
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    22.
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    C'était à cause de la pression
    causée par les activités humaines.
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    Ce condor remonte au Pléistocène.
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    Certains des animaux dont on a parlé
    ont vécu à la même époque :
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    le paresseux géant d'Harlan, le mastodonte
    d'Amérique, le tigre à dents de sabre.
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    Le condor a vécu parmi eux.
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    Vous imaginez ?
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    Mais il fut le seul à survivre
    jusqu'à ce jour.
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    Après 10 000 ans, les fossiles montrent
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    qu'il vivait dans l'État de New York
    et en Floride.
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    Et quand les colons Européens
    avancèrent dans le pays,
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    son dernier refuge allait
    de Vancouver au Bas Mexique.
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    Le condor est unique.
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    C'est le plus grand oiseau volant
    d'Amérique du Nord
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    avec une envergure de trois mètres -
    ça fait 60 cm de plus que ça.
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    Il vit pendant plus de 60 ans.
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    Comme c'est une espèce à stratégie K,
    il a un taux de reproduction lent.
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    Et il atteint sa maturité sexuelle
    après cinq ou six ans.
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    Après ces 10 000 ans,
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    en 1987, il y a eu un grand débat.
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    Le condor était en déclin si rapide
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    que l'on craignait son extinction.
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    C'était des polluants dans la nature,
    tels que le plomb et le DDT,
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    et des électrocutions et des collisions
    avec lignes et poteaux électriques.
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    D'un côté, un groupe disait :
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    « Laissez l'espèce mourir en paix. »
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    D'un autre,
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    un groupe disait que
    ce n'était pas une extinction naturelle,
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    et que c'était notre devoir d'intervenir.
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    Donc après des procès et des débats,
    le U.S. Fish and Wildlife Service
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    a pris la décision audacieuse
    de protéger le condor
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    pendant que ces conflits se résolvaient
    en plaçant les oiseaux restants
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    dans les zoos de San Diego
    et de Los Angeles.
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    Après 10 000 ans, il n'y avait plus
    de condor dans la nature.
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    Maintenant, vous imaginez
    la pression sur ces deux zoos
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    qui devaient s'occuper de ces oiseaux
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    et s'assurer qu'ils ne disparaissent pas
    sous notre surveillance.
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    On a dû faire appel à diverses ressources.
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    On a dû faire preuve de ce que j'appelle
    « Conservation novatrice »,
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    écrivant des pages littéralement blanches
    en essayant de sauver cette espèce.
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    On a puisé dans nos propres expériences
    de travail avec des espèces parentes
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    comme le condor des Andes
    et d'autres espèces aviaires.
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    Mais il fallait assembler rapidement
    des ressources et données scientifiques.
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    On a conçu et construit des centres de
    reproduction comme celui-ci à San Diego.
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    C'est une série de volières
    avec des chambres de nidification à côté.
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    Certains dirent que l'espèce n'arriverait
    jamais à se reproduire dans un zoo.
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    Le but ultime était de
    relâcher l'oiseau dans la nature.
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    Donc il a fallu prendre des mesures
    qui évoluaient vers ça.
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    On a même dû intégrer au bâtiment,
    comme vous le voyez sur la photo,
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    du fil barbelé sur le haut de l'enclos.
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    C'était parce que le débat sur les condors
    était tellement intense
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    que les gens menaçaient de forcer l'entrée
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    et de remettre les condors en danger.
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    Je me souviens avoir passé
    quelques nuits moi-même au parc,
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    pour s'assurer qu'il ne se passait rien.
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    Il a fallu employer des techniques
    comme la double couvée.
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    Dans la nature, le condor élève
    un poussin tous les deux ans.
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    Mais en utilisant cette technique
    de double couvée,
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    on prélève le premier œuf
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    et on le met en sécurité
    dans un incubateur
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    et on le fait éclore.
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    Ceci permet aux parents d'élever
    ce qu'on appelle un œuf de remplacement.
  • 3:52 - 3:53
    Donc dans cette même période de deux ans,
  • 3:53 - 3:57
    on a pu avoir quatre poussins
    au lieu d'un.
  • 3:57 - 4:00
    Maintenant, nous étions inquiets
    de l'empreinte de ces oiseaux.
  • 4:00 - 4:03
    Encore une fois, le but était
    de les relâcher dans la nature.
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    Et donc on a créé des marionnettes.
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    Et de l'autre côté de cette marionnette
    se trouve un membre dédié de notre équipe,
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    travaillant jour et nuit
    pour nourrir et s'occuper de ce poussin.
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    Cette marionnette devint
    sa bouée de survie :
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    elle nourrit le poussin,
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    elle interagit avec lui,
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    et elle joue lui.
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    A un certain moment de la vie du poussin,
    on le met dans une zone
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    où il a l'opportunité de regarder
    par un portail et voir d'autres condors.
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    Ainsi, il commence à comprendre
    comment ça va se passer.
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    Pendant ce processus - c'est à peu près
    six mois après l'éclosion
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    jusqu'à ce qu'il s'envole.
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    Et parfois, quand ils s'envolent
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    si ce n'est pas avec leurs parents,
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    ils s'envolent avec des mentors.
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    Une fois de plus, le but est
    de restaurer l'espèce en liberté.
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    Dans notre labo au Centre de recherche
    en conservation, au Zoo de San Diego,
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    il a fallu s'assurer qu'on s'occupe
    des questions génétiques.
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    Comme la population était de 22 oiseaux,
    chacun fut génétiquement cartographié,
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    pour qu'on sache
    comment ils étaient reliés.
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    C'est vital quand vous avez affaire
    à une aussi petite population
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    car on connaît les effets
    de la consanguinité sur d'autres espèces.
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    Une fois ces marqueurs connus,
    on a fait des simulations informatiques,
  • 5:16 - 5:18
    et on a mis toutes les données dedans.
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    Et de là, on a déterminé les parents.
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    Par chance, les condors
    sont très serviables.
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    Quand on met deux oiseaux ensemble,
    d'après les données, pas le comportement,
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    la plupart du temps, ils se reproduisent.
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    C'était impératif.
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    Aussi dans ces mêmes labos,
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    pour la première fois,
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    on a développé un procédé pour déterminer
    le genre des oiseaux en utilisant l'ADN.
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    On se sert de la membrane
    qui reste après l'éclosion.
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    C'était très important aussi pour nous
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    pour pouvoir établir de nouveaux couples
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    qu'on puisse mettre ensemble
    à un âge convenable
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    sinon, il fallait attendre cinq ou six ans
  • 6:01 - 6:05
    pour qu'ils arrivent à maturité sexuelle
    et connaître leur genre.
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    Aussi, en gérant le groupe génétiquement,
    on devait s'assurer
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    que de nouveaux centres
    de reproduction s'établissent,
  • 6:11 - 6:13
    et on a commencé à relâcher des oiseaux
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    dans différents sites en Californie,
    Arizona et au Mexique,
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    dont on voulait reproduire les gènes,
  • 6:19 - 6:22
    au cas où une catastrophe arrive
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    comme un incendie ou une épidémie,
    on garde toutes les lignées génétiques.
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    Maintenant, quelques facteurs connus
    que j'ai pointés comme responsables
  • 6:33 - 6:37
    de la ruine et du déclin des condors
    était le choc avec des lignes électriques
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    et nicher sur un poteau électrique.
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    Là, vous vous dites :
    « Tous les oiseaux le font, non ? »
  • 6:41 - 6:46
    Avec une envergure de trois mètres,
    ils frôlent les câbles et transformateurs
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    et s'électrocutent.
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    On a créé une technique -
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    Grâce à une compagnie d'électricité,
    on s'est procuré des poteaux électriques,
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    on a ensuite branché ces faux poteaux
    pour qu'ils donnent une petite décharge.
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    Les condors sont une espèce très maligne,
    très curieuse.
  • 7:02 - 7:05
    Assez maligne pour savoir que
    s'ils se posaient sur un des poteaux
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    et recevaient un choc une fois ou deux,
    ils ne recommenceraient pas.
  • 7:09 - 7:14
    Ce changement de comportement
    s'est répété une fois à l'extérieur.
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    Une fois qu'on a remis
    les condors en liberté,
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    ils ont arrêté de nicher dans ces endroits
    qui les mettaient en danger.
  • 7:22 - 7:25
    Bon, ils volent toujours
    dans des lignes électriques,
  • 7:25 - 7:28
    et ce parce que lorsqu'on évolue
    comme un condor,
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    et qu'on fait sa vie porté
    par des ascendances thermiques,
  • 7:31 - 7:34
    pas besoin de regarder devant soi
    quand on est à 300 mètres de hauteur.
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    Et quand on arrive à une crête
    porté par le courant
  • 7:38 - 7:41
    et qu'il y a une ligne électrique,
    il va y avoir des collisions.
  • 7:41 - 7:43
    Les compagnies d'électricité,
    quand elles ont compris,
  • 7:43 - 7:46
    ont commencé à enterrer leurs câbles
    dans ces zones clefs.
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    Après, dans un programme comme celui-ci
    qui dure depuis trente ans,
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    il y a des facteurs qu'on peut anticiper,
  • 7:54 - 7:55
    et d'autres pas.
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    Personne ne pouvait prédire
  • 7:56 - 8:01
    que le virus du Nil occidental arriverait
    aux États-Unis en 1999,
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    et se repandrait dans tout le pays,
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    emportant des vies humaines,
    ainsi que de nombreuses espèces aviaires.
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    Et les condors n'étaient pas exempts.
    Le virus du Nil occidental les a touchés.
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    Mais le CDC a développé un vaccin
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    mais il fallait qu'on vaccine
    tous les condors.
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    Facile à dire, mais pas facile à faire
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    quand vous avez des oiseaux en liberté
    et dans des centres de reproduction.
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    Et une fois qu'on les avait vaccinés,
    il fallait leur faire un rappel par an.
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    Une opération monumentale à faire
    mais nécessaire pour sauver la population.
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    Une des choses que
    nous avons aussi apprises,
  • 8:42 - 8:47
    c'est que l'environnement où on remet
    les condors en liberté était plutôt sale.
  • 8:47 - 8:49
    Et ça, on l'avait sous-estimé.
  • 8:49 - 8:51
    On appelle ça du micro-détritus.
  • 8:51 - 8:55
    Ce sont les choses que les gens laissent
    quand ils viennent profiter de la nature.
  • 8:55 - 9:00
    Ce sont les bouchons, débris de verre
    et de plastique et appareils électriques.
  • 9:01 - 9:05
    Et on peut voir sur cette radio
    le micro-détritus dans le corps du condor.
  • 9:05 - 9:07
    Il faut de la chirurgie pour le retirer.
  • 9:08 - 9:10
    Pour les parents,
    ils ingèrent le micro-détritus.
  • 9:10 - 9:14
    On n'est pas tout à fait sûr pourquoi,
    mais la théorie, c'est que les condors,
  • 9:14 - 9:20
    pendant un certain temps, prennent
    des petits bouts d'os pour le calcium,
  • 9:20 - 9:22
    particulièrement les femelles
    qui sont prêtent à pondre.
  • 9:23 - 9:26
    Ce comportement semble être devenu
    de ramasser des petits bouts
  • 9:26 - 9:30
    qu'ils croient être de l'os,
    mais c'est en fait du micro-détritus.
  • 9:32 - 9:35
    Voyez, les condors ont
    un rôle écologique important.
  • 9:35 - 9:38
    Ce sont des charognards.
  • 9:38 - 9:42
    C'est important
    parce qu'ils nettoient l'environnement
  • 9:42 - 9:44
    quand un animal meurt.
  • 9:44 - 9:46
    Ils se posent pour dévorer ces carcasses.
  • 9:47 - 9:51
    Sur ces carcasses, il y a des toxines
    comme le botulisme et l'anthrax.
  • 9:52 - 9:56
    Elles nous sont nocives et le sont aussi
    pour d'autres espèces dans la nature.
  • 9:56 - 10:01
    Et les condors sont immunisés
    contre ces toxines, et ils les nettoient.
  • 10:01 - 10:06
    Mais par ce comportement -
    Ce sont des mangeurs sans préjugés
  • 10:06 - 10:08
    quand ils mangent une carcasse.
  • 10:08 - 10:11
    Ils ingèrent tissu et organe,
    et des petits bouts d'os.
  • 10:11 - 10:16
    Et quelquefois ils avalent du plomb -
    des plombs de chasse.
  • 10:16 - 10:20
    Bon, je dois vous dire que les chasseurs
    ont été sur cette planète
  • 10:20 - 10:21
    depuis l'aube de l'Humanité.
  • 10:22 - 10:27
    Et les chasseurs génèrent 8 milliards
    de dollars par an pour la conservation.
  • 10:27 - 10:30
    Et c'est important
    que de tels programmes soient durables.
  • 10:31 - 10:35
    Mais quand les condors avalent du plomb,
    c'est nocif pour eux,
  • 10:35 - 10:37
    comme pour d'autres formes de vie.
  • 10:38 - 10:43
    C'est une radio d'un bout de plomb
    retiré d'un condor.
  • 10:46 - 10:49
    Bon, certains des plus grands noms
    de la conservation, je dois dire,
  • 10:49 - 10:55
    comme John James Audubon, le Président
    Théodore Roosevelt, aimaient la chasse,
  • 10:55 - 10:57
    mais ils étaient plus passionnés
    par la conservation.
  • 10:57 - 11:01
    Donc ce n'est pas un problème de chasse,
    mais de toxine dans la nature.
  • 11:02 - 11:05
    Et l'une d'elles est le plomb.
  • 11:05 - 11:09
    Il y a eu du plomb dans d'autres produits.
    Il y a eu du plomb dans la peinture.
  • 11:09 - 11:13
    Et on a découvert que les enfants
    qui mettent leurs jouets dans la bouche,
  • 11:13 - 11:14
    mâchouillent leur berceau,
  • 11:14 - 11:16
    avalaient le plomb dans la peinture.
  • 11:16 - 11:21
    Et on l'a retiré de ce produit.
    On l'a retiré de l'essence.
  • 11:21 - 11:24
    Le plomb a même été enlevé des cartouches
    de fusil et remplacé par de l'acier
  • 11:24 - 11:27
    parce que c'était un problème
    pour les oiseaux aquatiques.
  • 11:27 - 11:31
    Donc on peut faire des retouches
    dans des programmes comme ça
  • 11:31 - 11:34
    parce que ça touche
    la faune et les humains.
  • 11:34 - 11:37
    Là, dans un programme comme le nôtre,
    il faut anticiper
  • 11:37 - 11:40
    ce que le prochain défi pourrait être.
  • 11:40 - 11:44
    Et je dois dire qu'avec les éoliennes
    qui arrivent aux Etats-Unis,
  • 11:44 - 11:50
    c'est une bonne initiative pour réduire
    notre consommation de carburants fossiles.
  • 11:50 - 11:53
    Et l'énergie éolienne est
    une alternative possible.
  • 11:53 - 11:57
    Et à ce jour, il n'y a jamais eu
    de condor tué par une éolienne.
  • 11:58 - 12:02
    Mais les turbines heurtent des rapaces
    comme les aigles et les faucons.
  • 12:02 - 12:05
    Et donc on travaille
    avec les compagnies d'électricité,
  • 12:05 - 12:06
    ces compagnies d'énergie éolienne,
  • 12:06 - 12:10
    pour développer des techniques
    pour réduire cette menace.
  • 12:11 - 12:14
    Une façon de faire est d'observer
    comment les condors utilisent leur habitat
  • 12:14 - 12:16
    grâce à l'écologie spatiale.
  • 12:16 - 12:21
    Ce n'est pas qu'observer le vol du condor
    nord, sud, est et ouest,
  • 12:21 - 12:24
    mais comment ils volent dans
    cette troisième dimension, en élévation,
  • 12:24 - 12:29
    et travailler avec les compagnies
    pour ajuster leur activité
  • 12:29 - 12:32
    selon l'activité du condor
  • 12:32 - 12:36
    et comprendre comment les condors
    utilisent leur habitat.
  • 12:36 - 12:39
    C'est une partie de la recherche en cours.
  • 12:39 - 12:42
    On travaille aussi
    avec les compagnies d'électricité
  • 12:42 - 12:45
    sur des systèmes de détection préalable.
  • 12:45 - 12:49
    Les condors équipés d'appareils
    qui enverraient un signal
  • 12:49 - 12:52
    alors qu'ils s'approchent
    du champ d'éoliennes -
  • 12:52 - 12:54
    qu'il existe déjà
    ou qu'il soit en préparation.
  • 12:54 - 12:57
    Ce qui permettrait à ces sociétés
  • 12:57 - 13:02
    de ralentir ou arrêter les éoliennes
    quand les condors passent.
  • 13:03 - 13:07
    Dans un programme comme celui-ci,
    il est impératif d'avoir la coopération
  • 13:07 - 13:10
    de tellement de personnes
    et d'organisations différentes.
  • 13:10 - 13:13
    Une entité simple ne peut pas
    réussir toute seule,
  • 13:13 - 13:17
    mais collectivement, on l'a vu,
    c'est possible.
  • 13:19 - 13:21
    Donc où en sommes-nous aujourd'hui ?
  • 13:21 - 13:24
    On a commencé avec 22 condors
    restant dans le monde.
  • 13:25 - 13:28
    Maintenant, on en a plus de 400,
  • 13:28 - 13:31
    plus de la moitié volent en toute liberté
  • 13:31 - 13:36
    dans le ciel de Californie, d'Arizona
    et du Mexique.
  • 13:36 - 13:39
    Ce programme a bouclé la boucle.
  • 13:39 - 13:42
    Ce que vous voyez ici, c'est un œuf
    dans la nature sur le point d'éclore.
  • 13:42 - 13:45
    Ce point sombre sur l’œuf
    est un point de « brêchage ».
  • 13:45 - 13:48
    C'est un poussin sur le point de sortir.
  • 13:48 - 13:51
    Et cette photo en bas à droite montre
    un poussin qui a éclos dans la nature.
  • 13:52 - 13:57
    Les oiseaux élevés dans les zoos
    et les centres de reproduction et relâchés
  • 13:57 - 14:01
    poursuivent alors le cycle de la vie
    eux-mêmes dans la nature.
  • 14:03 - 14:05
    Les gens me demandent tout le temps :
    « Pourquoi ? » -
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    on l'a entendu aujourd'hui -
  • 14:07 - 14:13
    « Pourquoi dépenser autant de ressources
    et d'énergie pour sauver une espèce ? »
  • 14:15 - 14:21
    Si vous prenez des espèces comme
    le condor, le panda, l'éléphant, le tigre,
  • 14:22 - 14:26
    nous partageons le même environnement
    sur cette planète.
  • 14:26 - 14:28
    Nous vivons dans les mêmes lieux.
  • 14:28 - 14:32
    Si on les considère comme des indicateurs
    environnementaux, ils nous disent
  • 14:32 - 14:35
    l'état de santé de l'environnement
    que nous partageons avec eux.
  • 14:36 - 14:38
    Il faut qu'on écoute
    ce qu'ils nous disent.
  • 14:38 - 14:41
    Nous avons le pouvoir
    de créer du changement.
  • 14:41 - 14:42
    Nous l'avons vu.
  • 14:42 - 14:45
    Nous pouvons apporter le changement
    à travers le monde.
  • 14:45 - 14:48
    Il faut juste s'assurer
    que l'on continue ces efforts
  • 14:48 - 14:50
    parce que c'est tout à fait possible.
  • 14:50 - 14:51
    Merci.
  • 14:51 - 14:54
    (Applaudissements)
Title:
Comment nous avons sauvé le condor de l'extinction | Michael Mace | TEDxDeExtinction
Description:

Il ne restait plus que 22 condors de Californie dans le monde en 1987 - tous en captivité - une espèce au bord de l'extinction. A TEDxDeExtinction, Michael Mace explique les efforts remarquables faits pour les sauver et restaurer la population sauvage. Les écologistes du Zoo de San Diego ont gérés un programme fructueux de reproduction, immunisation et surveillance avec l'aide de compagnies de service qui ont accepté d'enterrer les lignes et poteaux électriques près des habitats du condor - donnant à la population sauvage, à présent supérieure à 200, une chance viable de survivre par elle-même.

Michael Mace est le conservateur des oiseaux au Zoo Safari Park de San Diego. Il est responsable de la collection aviaire et des programmes de conservation associés qui incluent 20 espèces menacées. Il participe à des projets de conservation sur le terrain autour du monde qui touchent des espèces menacées ou en voie de disparition tels le Condor des Andes en Colombie, le Héron impérial au Bhoutan, le Bucorve du sud en Afrique du Sud, l'Autruche d'Afrique du Nord au Niger, le Râle de Guam, le Râle de Californie aux États-Unis, et le Condor de Californie aux États-Unis et au Mexique.

Pour en savoir plus sur de-extinction, visitez Revive & Restore (l'organisateur de TEDxDeExtinction) ici : http://longnow.org/revive/

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
14:58
  • Je suis ouverte à toute suggestion pour le titre que je trouve très difficile à traduire correctement tout en gardant l'impact du titre original.

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