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À toi la fille qui me rend
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si dur et si tendre,
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qui sait me parler, quand je suis barré,
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que je veux rien entendre,
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quand j'ai le cœur sourd,
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quand j'ai le cœur lourd,
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des pluies de peines et l'âme trempée
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dans de l'acier, quand je suis paumé,
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que tout m’enchaine.
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J'ai parfois l'âme prise
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dans des filets qui me tourmentent.
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J'ai parfois l'âme grise.
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Et si, ce soir, tu me demandes
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"Comment ça va, ça va, ça va, ça va
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sur ma planète ?",
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je te répondrai "Ça va, ça va, ça va,
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comme-ci, comme-ça".
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Les bières, les vins que je bois en vain
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n'ont pas le goût de la fête,
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mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat,
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ça va, ça va.
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À toi l'ami, le seul homme
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qui m'a tenu la main
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quand, tous les jours,
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je m'en faisais pour mes lendemains,
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toi dont je sais que même blessé,
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t'es toujours là pour me porter,
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pour abréger ma peine
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jusqu'à ce que je sois léger.
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J'ai parfois l'âme en crise.
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Ma joie de vivre, qu'on me la rende.
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Mon bonheur me méprise.
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Et si ce soir, tu me demandes
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"Comment ça va, ça va, ça va, ça va
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sur ma planète ?",
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je te répondrai "Ça va, ça va, ça va,
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comme-ci, comme-ça".
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Les bières, les vins que je bois en vain
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n'ont pas le goût de la fête,
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mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat,
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ça va, ça va.
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À ceux que j'ai parfois négligés,
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peut-être un peu libre,
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pour pas déranger, moi le naufragé,
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sur mon bateau ivre.
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J'ai pas de bouée, pas de feu de détresse.
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Je suis pas doué pour les caresses.
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Mais si jamais vous me demandez,
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quand tout me blesse,
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"Comment ça va, ça va, ça va, ça va
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sur ma planète ?",
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je vous répondrai "Ça va, ça va, ça va,
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comme-ci, comme-ça".
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Les bières, les vins que je bois en vain
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n'ont pas le goût de la fête,
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mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat,
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ça va, ça va.
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Comment ça va, ça va, ça va, ça va
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sur ma planète ?
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Je te répondrai "Ça va, ça va, ça va,
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comme-ci, comme-ça".
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Les bières, les vins que je bois en vain
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n'ont pas le goût de la fête,
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mais tant qu'on a le cœur qui bat, qui bat,
-
ça va, ça va.