Je t'ai vu tracer, le long du paysage, une ligne des aimés qui détruisent ton langage. Et quand tu chantais, plus fort dans ton silence, je voyais les larmes couler toujours à contresens. Mais quand les saisons attendront ton retour, ce sera le vent qui portera secours. Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie, raconte-moi qu'on puisse trembler ensemble. Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus, raconte-moi qu'on puisse crier tout bas, crier tout bas. J'ai voulu calmer ton souffle, qui s'étouffait des courses vers le vide, ton rire qui soupirait. Si tu mets le cap vers des eaux restant troubles, je serai le phare qui te guidera toujours. Mais quand les saisons attendront ton retour, ce sera le vent qui portera secours. Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie, raconte-moi qu'on puisse trembler ensemble. Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus, raconte-moi qu'on puisse crier tout bas, crier tout bas. Je t'ai vu tracer, le long du paysage, une ligne des aimés qui détruisent ton langage. Et quand tu chantais, plus fort dans ton silence, je voyais les larmes couler toujours à contresens. Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie, raconte-moi qu'on puisse trembler ensemble. Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus, raconte-moi qu'on puisse crier tout bas. Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie, raconte-moi qu'on puisse trembler ensemble. Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus, raconte-moi qu'on puisse crier tout bas, crier tout bas.