- Autre chose qu'on s'est fait un peu voler, c'est la monnaie.
Donc, je vais te lire une phrase extrêmement connue :
« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d'une nation, et je me moque
de qui fait ses lois. » C'est Rothschild qui a dit ça.
- Alors, je l'ai lu beaucoup ça, je l'ai pas sourcé ;
je suis pas allé vérifier. Il faudrait que je trouve le bouquin de Rothschild.
Ce serait bien de trouver la source pour être sûrs qu'il l'a dit.
Faut vérifier ça parce que sur le Net y a quand même...
Y a quand même beaucoup de... de mensonges qui traînent.
Donc faut faire gaffe aux citations. Je... Je la reprends parce que...
Je la trouve plausible... mais... en même temps, je me méfie, je fais attention.
J'aimerais bien... J'aimerais bien la sourcer. Faudrait trouver vraiment...
- C'est dans « Les Secrets de la Réserve Fédérale ».
- 0K, mais ça c'est Mullins qui le dit...
Il faut savoir que Mullins était antisémite, en tout cas qu'il est devenu antisémite.
Je pense, je sais pas s'il l'était quand il a écrit son bouquin.
Mais le fait qu'il soit antisémite ou qu'il le soit devenu
doit nous conduire à la prudence par rapport aux citations qu'il fait de Rothschild.
Je... Je dis pas que c'est faux, je dis qu'il faut se méfier, faut recouper.
Faut chercher... Mais il suffit de trouver les bouquins de Rothschild
ou les comptes-rendus dans les journaux de ce qu'il a dit...
Faut trouver les sources, quoi, voilà.
- Donc ma question était : « Comment le tirage au sort
peut nous permettre de recouvrer notre indépendance monétaire ?
- Superbe question. Le... La création monétaire...
Le droit de création publique monétaire,
Le monopole de création monétaire par la force publique
est la voie de passage obligée pour récupérer
notre souveraineté politique. Il faut d'abord récupérer la souveraineté monétaire
pour qu'on ait un... une chance de récupérer une vraie souveraineté politique.
Celui qui tient la monnaie, tient le pouvoir politique, ça c'est sûr ;
que Rothschild l'ait dit ou pas, de toute façon, ça c'est certain.
Et à mon avis la... le suffrage universel, c'est-à-dire la...
Le renoncement, notre renoncement, le renoncement du peuple
à exercer lui-même le pouvoir politique
et l'abandon du pouvoir politique aux riches
via le financement des campagnes électorales.
Ce gouvernement représentatif
rend possible pour les banquiers l'abandon total par les États
de la création monétaire ; c'est ce qui s'est passé, partout,
et leur mainmise absolue sur 100 % du pouvoir politique.
Et donc c'est bien le gouvernement représentatif
qui rend toute cette merdouille possible.
C'est... Pour moi, la cause des causes c'est... cette Constitution inique.
Cette Constitution qu'on retrouve partout ; toutes les Constitutions du monde,
à part celle d'Athènes sont bâties comme ça, sur le gouvernement représentatif.
Et... dans toutes ces Constitutions, il y a toutes les procédures...
et les absences de contrôle des élus, la... les règles de droit
qui permettent de protéger les notables... Y a tout un réseau de règles iniques
qui sont dans les Constitutions... et on ne peut les comprendre, je crois...
parce que c'est dans tous les pays et à toutes les époques, donc y a quand même
un... un tronc commun, y a quand même une force commune.
Et c'est pas un complot. Ces gens-là se sont pas entendus,
ils se sont pas parlés, c'est pas du tout ça.
Qu'est-ce qui fait que toutes ces Constitutions sont aussi mauvaises
pour le peuple et toujours aussi bonnes pour les « représentants du peuple »,
entre guillemets, qui sont en fait les... les valets des riches, les valets politiques,
les marionnettes politiques des riches.
Comment ça se fait que toutes les Constitutions du monde
arrivent à des oligarchies ploutocratiques ?
C'est évidemment pas un complot. Ce serait stupide même d'y penser, c'est pas ça.
La cause commune et la cause des causes... La cause première,
ce qui rend tout ce merdier possible...
c'est... Qui écrit ces Constitutions ?
C'est la mauvaise qualité du processus constituant.
Et cette mauvaise qualité, elle vient de l'indifférence des peuples,
de l'inculture des peuples, de la paresse des peuples,
de la... négligence des peuples. C'est parce que nous nous foutons de la Constitution
et du processus constituant, c'est parce que au lieu...
Au lieu d'écrire nous-mêmes la Constitution, ou de faire attention à ce que les...
ceux qui écrivent la Constitution soient désintéressés,
n'écrivent pas des règles pour eux-mêmes.
Au lieu de faire ça, nous laissons écrire les Constitutions par... les élus,
ou par les ministres, ou par des hommes de partis.
Si les gens écrivent des règles pour eux-mêmes,
ils n'écrivent pas des règles pour l'intérêt général.
Et c'est ça la règle, c'est ça l'explication, je crois.
Et formuler un problème, c'est l'avoir à moitié réglé.
Le fait d'avoir compris ça, je pense, à la base, entre nous, malgré les...
... les menaces que vont sûrement porter contre nous les élus
et les riches qui les font élire. Ils vont nous détester,
ils vont dire du mal de nous, ils vont, ils vont essayer de nous discréditer,
ils vont essayer de nous salir, de dire qu'on est je ne sais quel...
... sous-marin de je ne sais qui.
Malgré ces calomnies, il va falloir qu'entre nous...
... nous fassions que l'essentiel...
... nous comprenions et nous fassions comprendre aux autres que l'essentiel
se joue au moment du processus constituant.
Parce que notre meilleur protection contre les abus de pouvoir, c'est la Constitution,
à condition... à condition que ceux qui l'écrivent
n'écrivent pas des règles pour eux-mêmes et qu'ils ne soient pas juges et parties.
Donc y faut pas que ce soient des hommes de partis.
Donc voilà, donc à mon avis, une assemblée désintéressée
ça peut pas se faire autrement que par tirage au sort.
Si on la fait par élection...
... qui va désigner les candidats ?
Les partis ?
Donc, ils vont nous imposer leurs candidats ?
Bah, si nos parlementaires se retrouvent constituants,
vous imaginez bien que la Constitution qu'ils vont écrire,
ça va être la même qu'aujourd'hui, on en sortira pas.
Donc, une Assemblée constituante élue ne réglera aucun problème.
Je répète, ma conviction profonde, très argumentée...
Je demande qu'à être démenti, si je me trompe, qu'on me le montre.
Et personne n'y est arrivé pour l'instant. Pourtant, ils essaient, hein.
Ils argumentent beaucoup, hein. C'est très intéressant,
la controverse est passionnante ; des gens de gauche, des gens de droite,
beaucoup de gens essaient de montrer que mon idée du tirage au sort est pas...
... est pas pertinente, mais ils se trompent, voilà, les arguments sont pas forts.
Je pense que tant que des gens...
... juges et parties, à la fois juges et parties, écriront la Constitution,
on sortira pas de ce merdier.
C'est parce que les élus écrivent des règles pour eux-mêmes
qu'ils deviennent la proie des plus riches, donc des banquiers,
et qu'on en arrive après quelques dizaines, quelques centaines d'années,
après 200 ans, on en arrive au strict gouvernement des banques, on en est là, là.
Si vous le voyez pas, vous êtes aveugles quand même.
Et donc le tirage au sort paraît la seule solution. Alors, ça fait peur aux gens.
On se dit : « Tirage au sort d'une Assemblée constituante ? Vous allez...
... vous allez tirer au sort des incompétents. »
On fait peur aux gens avec ça.
Et je pense que c'est de la foutaise.
Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être compétents pour écrire une Constitution.
Je pense que n'importe qui en quinze jours de discussions, de réflexions, d'échanges,
va comprendre que...
... une Constitution ça sert à protéger tout le monde contre les abus de pouvoir.
Ça, je pense que n'importe qui peut comprendre,
y a pas besoin d'être un génie pour comprendre ça :
que pour se protéger des abus de pouvoir, il faut contrôler les pouvoirs.
Et pas tous les cinq ans ; il faut contrôler les pouvoirs tous les jours.
Que l'initiative populaire doit être une vraie initiative populaire autonome.
Qu'il faut qu'il y ait des référendums d'initiatives populaires
qui puissent court-circuiter les institutions.
N'importe quel individu normalement intelligent ; c'est sûr que quelqu'un...
... un simple d'esprit ou un malade, OK, non, mais je parle des gens normaux.
Donc la multitude. N'importe qui normalement constitué
est capable de comprendre que pour... pour affaiblir les pouvoirs...
... que pour nous protéger des pouvoirs il faut les affaiblir,
que pour les affaiblir il faut les séparer.
N'importe qui comprend la séparation des pouvoirs.
Tous ceux qui réfléchissent au problème tombent sur la séparation des pouvoirs,
sur la reddition des comptes, sur le non-renouvellement des mandats,
le non-cumul des mandats. N'importe qui tombe là-dessus tout naturellement.
Pas besoin d'être compétent pour ça. Et l'Assemblée constituante tirée au sort
ayant mis en évidence ces... Je sais pas. Il faut peut-être dix... dix principes.
Peut-être même pas, cinq suffiraient.
Après ça, elle peut faire écrire les règles par des juristes
pour que ce soit bien écrit. Et puis vérifier que c'est bien ce qu'on voulait dire.
Et puis si on est une centaine à réfléchir là-dessus,
si les juristes essaient de nous enfumer, il y en a bien deux ou trois
qui vont s'apercevoir de l'enfumage, et puis qui vont nous appeler... nous alerter.
Donc, je pense que de toute façon ce ne sera pas parfait, mais ce sera bien mieux
qu'une Assemblée constituante constituée de gens qui trichent,
parce qu'ils écrivent pour eux-mêmes, parce qu'ils ont un intérêt personnel
contraire à l'intérêt général ; en cette occurrence-là.
Je dis pas que... Je dis pas que les élus ont toujours - c'est pas du tout ça que je dis -
Je dis pas que les élus ont toujours un intérêt contraire à l'intérêt général.
C'est pas du tout ça que je dis. Je dis que les élus et les hommes de partis
ont, au moment du processus constituant, c'est-à-dire au moment d'écrire les règles
qui vont les gêner eux quand ils vont exercer le pouvoir.
Ah bin, à ce moment-là, dans le processus constituant, ils ont un intérêt personnel
contraire à l'intérêt général. Et donc, comme dans n'importe quel procès
où on récuse un juge...
... qui est de la famille de la victime ou de la famille de l'accusé,
ce juge-là on l'écarte. On dit : « Non, mais toi tu peux pas juger, t'es juge et partie,
tu... On t'écarte. On va en mettre un autre. Et ça veut pas dire que t'es malhonnête :
ça veut dire que juste pour cette occurrence-là, pour ce travail-là,
tu peux pas le faire. » Eh bien, les élus et les membres de partis, les gouvernements,
tous les professionnels de la politique devraient être mis à l'écart,
non pas parce qu'ils sont corrompus ou pervers, pas du tout,
mais juste parce que c'est pas à eux d'écrire la Constitution.
C'est pas à eux d'écrire le texte qu'ils devront craindre.
Et donc voilà pourquoi le tirage au sort est la... je crois, la seule procédure
qui nous permettra de retrouver la création monétaire.
C'est parce que... On récupèrera la création monétaire
que si on récupère le processus constituant, c'est-à-dire la...
... la maîtrise du texte qui est le seul qui peut nous protéger... durablement.
Et que je vois pas d'autres moyens que de tirer au sort l'Assemblée constituante.
Alors, pour rassurer les gens, je peux, on peut imaginer d'amender le tirage au sort...
... de le...
... comment dire, de le...
... de l'aménager ; d'aménager le tirage au sort pour qu'il nous fasse moins peur.
On pourrait, par exemple, organiser avant le tirage au sort une élection libre,
une élection sans candidat : chacun d'entre nous pourrait...
... nommer, une, deux, trois, faut réfléchir au nombre,
une, deux, trois personnes qu'il considère comme des honnêtes gens,
des gens qui feraient bien pour la Constitution,
des gens qui feraient bien le boulot.
Des gens, moi je dirais, j'essaierais de choisir des gens...
... qui sont capables d'écouter les autres sans se mettre en colère,
qui sont capables de changer d'avis,
des gens qui lisent un peu.
Il me semble que ça serait mieux si on prenait des gens
qui savent quand même lire ; pour lire les mémentos, les résumés,
les explications qu'on va leur donner sur la Constituante, mais bon,
d'autres considéreront que ce n'est pas utile.
Donc chacun va décider de ces critères. Moi je... Il me semble que ce serait bien
qu'il y ait dans la Constituante des gens qui sont capables
de rapprocher les points de vue, qui pacifient une assemblée,
qui jouent le rôle d'ambassadeurs, d'entremetteurs, des gens qui...
... qui réconcilient ceux qui viennent de se disputer.
Donc ce serait bien d'avoir des gens comme ça dans l'Assemblée constituante.
Il pourrait y avoir des gens qui ont déjà réfléchi à la Constitution.
Pas forcément, à mon avis pas forcément, m'enfin bon chacun va désigner librement,
élire librement, sans les partis, des non-professionnels de la politique.
Il faudrait qu'il y ait une interdiction. On peut élire qui on veut mais...
On pourrait interdire, à mon avis faudrait interdire les professionnels de la politique.
Et puis... Bon, mais ça peut se discuter ça, peut-être qu'il peut y avoir
quelques professionnels de la politique qui traînent là-dedans, hein,
dans la Constituante.
À mon avis c'est dangereux parce que les professionnels de la politique ils parlent bien.
C'est des... C'est des orateurs, des bons orateurs
et un bon orateur ça peut circonvenir une assemblée, hein.
Bah, là c'est facile de dire « les professionnels de la politique
sont pas admis dans le... dans l'Assemblée constituante. »
Vous pouvez élire qui vous voulez, mais pas des pros, quoi.
Et puis peut-être on pourrait aussi mettre à l'écart les...
... tous les présentateurs de télé, tous les gens très connus...
... pour éviter le biais médiatique : des gens qui savent pas qui nommer,
et puis qui nomment quelqu'un qu'ils voient tous les jours à la télé.
Bon, on peut... On est pas obligés d'éliminer. Bon, faut réfléchir à ça.
Est-ce qu'on met un filtre ou pas sur ces élections libres ?
Faut réfléchir. J'ai pas de... J'ai pas d'idées arrêtées là-dessus.
Mais en tout cas nous désignerions, dans cette hypothèse, cette proposition,
nous désignerions...
... des gens qui sont pas candidats et que nous trouvons valeureux ;
qu'on trouve bien... librement. On les désigne librement.
Et c'est parmi ces gens-là qu'on tirerait au sort.
Ça...
Et alors il y a des gens qui vont être nommés plusieurs fois et qui vont...
... qui autour d'eux sont reconnus comme ayant ces qualités,
qui vont être nommés plusieurs fois, librement, sans être...
Ils sont même pas candidats, donc ils pourront refuser.
Peut-être qu'ils refuseront, tant pis.
Mais on a pas besoin que tous acceptent : on va en avoir tellement que...
Voilà, ils refusent, tant pis ; on en prendra d'autres.
Il y a plein de gens biens sur... Il y a plein de gens biens sur Terre ; plein, plein, plein.
Donc, si y en a qu'ont pas envie, eh bien on est pas obligé.
On fera sans eux.
On pourrait aussi, j'ai eu l'idée récemment en conférence en discutant avec les gens,
on pourrait aussi faire comme ils font dans les...
... dans les compétitions d'arts martiaux : on fait plein de manches.
On gagne, on gagne, on perd, on perd, on gagne, on gagne, on perd,
on perd, on gagne, on perd, on perd. Et à chaque fois y a des points,
on gagne des points, pas des points, des points, pas des points.
Et ce que font les règles, y a des règles, je crois que c'est au judo, je sais pas,
ou au karaté, je sais plus, qui...
... où on retire la meilleure performance et la plus mauvaise...
... parce qu'on considère que c'est des accidents.
On retire la plus mauvaise, mais on retire aussi la meilleure.
Et on garde que les... les autres, les autres performances.
Et on pourrait faire ça, on pourrait... Ceux qui sont...
... très souvent désignés librement, ceux qui sont très souvent élus :
on se dit y a un effet médiatique : eux, ça doit être des gens qui passent tout le temps à la télé,
ou qu'on a vus beaucoup sur Internet ou...
Ceux-là, on leur permet pas d'être à la Constituante.
Ça ressemble à des pros... On les met pas à la Constituante.
Et puis ceux qu'ont jamais été nommés, une ou deux fois...
Je sais pas, on peut prendre le cinquième qui a été nommé très souvent,
on les prend pas, et le cinquième qui a pas été nommé, ou très peu souvent,
on les prend pas non plus. Et on prendrait les trois cinquièmes du milieu,
qui ont été assez souvent, mais pas trop, qui ont été assez souvent...
... désignés par les autres librement.
Et c'est là, au milieu de ces gens-là qu'on tirerait au sort.
Ça, ça vous ferait une assemblée désintéressée
comme vous n'avez jamais eue sur Terre... jamais.
Ce processus-là... Je suis formel, dans l'état actuel de ma réflexion en tout cas,
je suis sûr que ça donnerait une assemblée qui écrirait
la première vraie démocratie... Athènes était une vraie démocratie ;
mais en plus celle-là, celle que nous fabriquerions, nous, aujourd'hui,
elle serait... Contrairement à ce que faisait Athènes, elle intégrerait les femmes,
y aurait pas d'esclaves, elle donnerait sûrement des droits aux étrangers ;
pas forcément tous les droits, mais des droits politiques aux étrangers.
Et finalement y a des tas de...
... de travers ou de mauvais côtés de la démocratie athénienne
qui tenaient à l'époque, et qu'il serait anachronique de mal juger aujourd'hui...
... qui sont pas nécessaires, donc des côtés qu'on reproduirait pas.
Et on pourrait faire aujourd'hui une vraie démocratie moderne, mais une démocratie :
je vous parle pas du gouvernement représentatif qui est une trahison.
Je vous parle d'une vraie démocratie
avec des assemblées locales dans toutes les communes.
Donc 36 000 communes, 36 000 assemblées locales
dans lesquelles les gens décident eux-mêmes de leurs affaires.
Et ne montent au niveau national, dans l'Assemblée de fédération des communes...
Il peut y avoir peut-être deux ou trois échelons, hein ;
faut réfléchir au nombre d'échelons qui seraient nécessaires
pour arriver au niveau national. Mais qui ne délégueraient, les citoyens ne délégueraient
que le mini, mini, minimum. Uniquement.
On ne laisserait voter par d'autres que nous-mêmes
que ce qui peut pas être voté par nous.
Mais, l'école, on pourrait décider nous-mêmes, hein.
Peut-être qu'à une partie de l'école on pourrait considérer que ce serait bien
qu'il y ait un tronc commun qui soit décidé par une assemblée fédérale...
Faut discuter, faut discuter. Faut discuter de ce qu'on donne à l'Assemblée fédérale.
Mais c'est pas, c'est pas du tout impossible, hein ; c'est tout à fait...
C'est pas du tout utopique. Faut juste qu'on arrête de laisser écrire
la Constitution par quelqu'un d'autre.
- Alors, moi, j'ai deux questions après, après ça.
Déjà, c'est deux questions que je me pose personnellement, c'est :
est-ce que le peuple a envie de retrouver sa liberté ? C'est la première question.
- C'est pas sûr du tout, ça.
- Et la deuxième question c'est : est-ce que le fait que nous sommes dans une société
où y a... c'est matérialiste, y a beaucoup de télé,
on est quand même lobotomisés beaucoup.
Est-ce que nos envies ne seraient pas, finalement... d'avoir une plus grande télé,
d'avoir... plus de choses, plus grand, plus beau ?
Est-ce que c'est pas trop tard, en fait ? C'est la question.
- Bah moi, je me bagarre parce que je crois que c'est pas trop tard.
Mais je me trompe peut-être. C'est vrai que c'est peut-être trop tard, je sais ça.
Rousseau a une très belle phrase dont je me souviens pas par cœur, mais...
Une phrase où il dit que...
Une fois que quelqu'un a été esclave, il a plus envie d'en sortir,
il se met à aimer son esclavage et...
... il a plus envie, il n'imagine même plus ce que c'est que la liberté.
Quand on a le bourdon. on pense que c'est vrai.
Et puis quand on a la pêche on se dit, non mais...
Regardez ce qui se passe, comme en 2005, vous leur ouvrez les fenêtres aux humains...
Elles sont toutes fermées pour l'instant.
Vous pouvez voter à gauche, à droite, vous pouvez protester, tempêter,
descendre dans la rue par millions, ça change rien, rien, de rien, de rien, de rien.
Donc c'est... c'est complètement démotivant ça. À mon avis, c'est ça qui éteint les gens.
C'est le fait que les institutions soient fermées.
Des institutions ouvertes, des institutions qui donneraient envie de faire de la politique,
parce que quand on fait de la politique ça permet de changer le monde. Ça permet...
Elles montreraient que tous ces gens qui paraissent éteints
sont en fait de la braise qui couve. Et, vous vous souvenez en 2005 on nous avait dit :
« Vous allez pas embêter les gens avec la Constitution européenne.
La Constitution, un texte poussiéreux, ennuyeux,
ça va faire chier tout le monde, ils vont pas... Ils vont pas s'en occuper. »
Regardez, on était des centaines de milliers à décortiquer article par article.
Parce qu'il allait y avoir un référendum ; ils avaient ouvert les fenêtres.
Et on savait qu'on pouvait changer : on pouvait dire « oui », on pouvait dire « non ».
Et on croyait que si on allait dire « non », ça allait changer.
Oui, on s'est fait violer quelques années plus tard
par nos propres « représentants » entre guillemets, des traîtres absolus, des traîtres.
Des traîtres qui nous ont imposé par voie parlementaire
tout ce qu'on avait refusé par référendum. C'est...
Il faudrait qu'un jour on règle ces comptes-là, hein. Ces gens-là devront être jugés.
Si on y arrive pas trop tard : ils seront peut-être morts. Ça sera si tard que...
Mais c'est vraiment de la trahison, quoi.
Nous avoir imposé par voie parlementaire ce qu'on avait refusé par référendum,
alors que c'était exactement le même texte, rigoureusement.
Ça se prouve article par article.
Article par article. Et des militants qui ont fait le travail. Un travail de Romains :
qui ont repris chaque article du traité de Lisbonne, tous, un par un.
Y en a des centaines et des centaines, hein.
Et ils les ont retrouvés dans le traité de 2005. C'est les mêmes, les mêmes,
les mêmes mots, en désordre, en vrac, mais tout y est.
C'est prouvé scientifiquement, irréfutablement.
Trahison, trahison ce qui s'est passé en 2008, hein.
Y compris les socialistes, hein. Les socialistes en s'abstenant...
C'est vraiment des chafouins, hein. C'est vraiment des hypocrites, hein.
Des salauds d'hypocrites, hein. Parce qu'ils...
Ils ont participé activement à la trahison quand ils ont fait ça.
Sans assumer leur trahison. C'est impardonnable. C'est impardonnable.
Et nous, on est gentil, on oublie.
Donc... Vous avez raison : c'est vrai qu'on oublie, qu'on est gentil
et que, finalement, on est très matérialiste ; on se contente de notre sort...
... pourvu qu'on ait du pain et des jeux, hein ; c'est une vieille affaire, hein.
J'espère que non. Alors bon, ce qui est possible quand même, c'est que les...
... les riches soient si goinfres...
Et ils sont insatiables, hein. Il faut lire Thorstein Veblen, là,
qui étudie la consommation ostentatoire,
les moeurs des riches qui sont des moeurs infantiles ; vraiment comme à la récré, quoi.
Celui qui aura la plus grosse, quoi, hein.
C'est sans fin, quoi, hein. Celui qui aura la plus grosse voiture,
le plus gros jouet, le plus... et puis c'est sans fin, c'est la rivalité ostentatoire.
Quand on est adulte, on se dit : « C'est un comportement d'enfant. »
Mais c'est exactement le comportement des riches, hein ;
Les riches ils marchent comme ça, comme des enfants.
Et Veblen le montre très bien, ça.
Donc... Ils sont insatiables : ils s'arrêteront jamais de nous piller, de nous voler.
Pourtant ils ont, ils ont des sacrés tas d'or, quoi, hein. C'est jamais assez.
Il y a un proverbe africain qui dit : « Plus le Diable en a, plus le Diable en veut. »
Faut pas attendre qu'il ait fini d'en vouloir : c'est sans fin.
Ce qu'il faut, c'est qu'on mette une limite.
On ne graisse que l'essieu qui grince.
Comme on dit rien, ils y vont. Ils y vont à fond, à fond, à fond.
Ils détruisent tout, là, ils cassent tout. Tout ce que nos parents avaient fabriqué.
Tout le programme du Conseil National de la Résistance : les retraites, la Sécu,
les services publics, tout ça... On va tout perdre : on se met pas en travers.
Tout ce qu'on fait pour se mettre en travers, c'est des...
C'est des mauvaises manifs où on... J'y suis, hein, dans les manifs, mais...
On rit, on est... on chante, on fait pas peur, hein.
On est trois pelés, un tondu ; on est tous les mêmes, c'est toujours les mêmes
qui descendent dans la rue. C'est toujours les mêmes banderoles.
On est, on est pathétique, hein, tellement on est gentil.
- Alors, justement, comment... - On peut pas leur faire peur, hein.
- Comment on fait concrètement pour arriver à... à ce que tu proposes ?
- Bah, moi, mon idée... Et je crois que c'est jouable, hein.
- Mais, par contre, tu as raison quand tu dis :
« Le peuple a peut-être pas envie d'être libre. »
Si t'as raison, là, mon idée marchera pas.
Mais si tu as tort, et si le peuple, en fait, commence à être tellement maltraité
qu'il aspire à être libre, qu'il cherche une solution...
Moi, ce que je vois dans mes conférences c'est que... les yeux des gens pétillent,
y a un truc nouveau, là.
Comprendre ce que c'est que la démocratie... Y a des...
... des centaines de livres sur la démocratie. Vraiment, il y a beaucoup,
beaucoup de livres sur la démocratie, et c'est toujours sur la fausse, pratiquement.
À part les quelques livres sur Athènes, on parle de la démocratie
en parlant du gouvernement représentatif. Dans les médias c'est pareil.
Dans les médias, quand on parle de démocratie, c'est jamais...
... on parle jamais de démocratie ; on parle du gouvernement représentatif.
Donc...
Là, quand je parle dans mes conférences de démocratie
et que je parle de quelque chose qui est complètement... nouveau.
Enfin, nouveau, très ancien mais...
... original... jamais, jamais on décrit la démocratie comme ça.
Y a Rancière, y a quelques philosophes... Y a Castoriadis.
Des gens importants, hein, des pointures, mais qui ont pas de...
... pas de surface médiatique : on les entend pas à la télé...
La plupart des gens qui parlent de démocratie...
... n'ouvrent aucune fenêtre, nous laissent dans le piège
du gouvernement représentatif. Et moi, dans mes conférences,
je parle de la vraie démocratie... Je dis qu'il faut qu'on fasse la grève du mot démocratie,
qu'on arrête d'appeler « démocratie » le gouvernement représentatif,
qu'on l'appelle « gouvernement représentatif », point barre.
Et que nous...
Alors, c'est mon idée, c'est la suggestion, mais bon, je ferai rien tout seul, hein.
Il faut que j'aie les autres avec moi. Faut qu'à la base on ait compris le truc,
Il faut que l'idée soit assez simple et forte pour qu'on se passe tous l'idée.
Il faudrait qu'on soit viraux ; il faudrait qu'on ait une activité virale,
que chacun d'entre nous, nous nous contaminions les uns les autres à la base.
Malgré les calomnies des élus, malgré tout le mal que diront de nous les élus,
les riches et tous les fachos de tout poil.
Les fachos, même les fachos qui s'appellent « antifa », hein.
Bon, malgré ça, qu'on se passe le mot entre nous.
Pour établir la justice sociale.
Pour rétablir, établir une vraie prospérité parce qu'on aura repris le contrôle
de la création monétaire et le contrôle de la production du droit.
C'est-à-dire qu'on va reprendre le contrôle de la Constitution...
... par cette idée simple que c'est pas aux hommes au pouvoir
d'écrire les règles du pouvoir et que donc tout ce qui compte, ce qui compte le plus...
Et on arrête de se diviser sur : « Moi, c'est l'écologie »,
« moi, c'est la justice dans l'entreprise », « moi, c'est le chômage », « moi, c'est... »
On arrête d'avoir chacun sa marotte. On se dit : « La cause des causes
de tout ce bordel, de toutes ces injustices sociales, c'est...
Il faut qu'ils arrêtent d'écrire eux-mêmes la Constitution.
Il faut que l'Assemblée constituante soit désintéressée. Donc, tirée au sort. »
Alors tirée au sort parmi des non-candidats ou tirée au sort tout simplement ;
mais tirée au sort. Si on arrive à se concentrer là-dessus...
... et à devenir viraux. C'est-à-dire que... Bon, on a compris,
mais ça suffit pas d'avoir compris, faut qu'on l'explique à notre tour
à cinq, dix, vingt personnes... plus... On fait ce qu'on peut pour expliquer à d'autres.
Parce que c'est assez facile à comprendre. Elle est simple et forte cette idée, hein.
Tu cherches le mal à la racine, tu cherches la racine du mal.
Tu prends le mal à la racine, tu cherches la cause des causes et tu tombes sur...
« Mais qui a écrit ces règles iniques ? »
Et tu tombes sur la Constitution et donc sur le processus constituant,
donc qui a écrit, donc qui participe à l'Assemblée constituante.
Et là tu te dis : « Mais c'est là qu'à chaque fois ça merde ! »
Donc, problème identifié, problème formulé, problème réglé, à moitié.
Il reste plus qu'à mettre en oeuvre la solution à la cause des causes.
Et si on fait ça entre nous, qu'on se passe le mot entre nous...
Combien de temps il faut pour qu'on soit des millions ?
Si chacun d'entre nous en désigne, arrive à en convaincre deux.
Non seulement en convaincre que la cause des causes
c'est la mauvaise qualité du processus constituant
et le fait que ce soient les partis politiques qui écrivent la Constitution...
Donc, en fait, la solution c'est... Il faut que l'Assemblée constituante
ne soit pas composée de membres de partis : qu'elle soit désintéressée.
Il faut que ce soit n'importe qui qui fasse partie de la Constituante.
Non seulement il a compris, mais en plus on a réussi à lui passer le virus,
c'est-à-dire qu'en plus, il a compris qu'il fallait que lui-même se mette à expliquer.
Il faut qu'on explique deux choses, hein : 1) Où est la cause des causes
et donc la solution ; et 2) Que la solution c'est qu'on se passe le mot entre nous.
Il y a deux trucs, hein, et si tu te reproduis pas tu meurs, hein : le virus, l'idée meurt.
Si on arrive à se passer le message comme ça avec ces deux parties : 1) L'idée simple
et 2) C'est à nous de la reproduire entre nous sans rester passif.
C'est-à-dire qu'il faut que nous arrivions à convaincre.
Et puis au début il va y avoir des résistances, les gens vont pas...
Ils vont pas nous croire, ils vont avoir des objections.
Bah, je vais retourner voir les conférences, les discussions,
et puis à force de discussions je vais devenir meilleur pour convaincre.
Je vais devenir un bon virus.
Un virus bienfaisant, hein, un virus de justice sociale, hein.
Un virus c'est pas forcément mauvais, hein.
Moi, j'imagine un virus positif. Un virus...
... de concorde...
... de justice sociale.
Et ça me paraît ça... Alors, si chacun d'entre nous arrive à en convaincre deux.
Bah... ça dépend combien de temps il met. Si... deux, il met une semaine
pour en convaincre deux, puis s'il s'arrête... Ça va pas aller très vite.
Mais si chacun... en convainc trois ou quatre chaque semaine.
Donc, en fait, en un mois il en convainc une douzaine.
Une dizaine, quoi. Si chaque mois on arrive à en convaincre une dizaine, ouh la la !
Et une dizaine qui eux-mêmes deviennent des virus, ouh la la !
Là ça va aller très vite, hein. On sera très vite des millions. C'est une idée...
C'est... c'est... À mon avis, ça peut tout changer de façon pacifique.
Ils se laisseront pas faire en face, mais si on est des millions...
... à vouloir une chose simple sans nous diviser...
... sans nous traiter mutuellement, les uns les autres de fascistes, quoi, hein :
en nous concentrant sur l'essentiel, en oubliant les querelles sur les détails.
On verra après, quand on aura mis en place une vraie démocratie...
On verra les détails : qu'est-ce qu'on fait sur l'avortement ?
Qu'est-ce qu'on fait sur le nucléaire ? Qu'est-ce qu'on fait sur les OGM ?
Qu'est-ce qu'on fait... On verra point par point dans nos assemblées populaires.
Avec un vrai suffrage universel... avec des référendums si on veut.
Mais le temps de rétablir la démocratie, il faut qu'on se concentre sur l'essentiel :
processus constituant honnête, désintéressé.
Si on arrive à faire ça... Si on est des millions à le vouloir ça arrivera.
Il suffira qu'on sorte dans la rue, des millions, ça arrivera.
Ils vont pas tirer dans... Ils vont pas tirer...
Ils vont pas nous tirer dessus, sur des millions de personnes.
Il me semble que c'est jouable ce truc-là, et c'est original et ça peut marcher.
- Another thing that we were stolen, it is the currency.
So, I'm going to read an extremely known sentence for you:
"Give me control of a nation's currency and I laugh
at whom makes its laws." This is Rothschild who said that.
- So I read it that a lot, I haven't sourced it;
I didn't go to verify. I would have to find the book of Rothschild.
It would be good to find the source to be sure that he said it.
It needs to be verified because on the web, there is all the same...
There is still a lot of... lies lying around.
Therefore we have to watch the quotations. I... I take it back because ...
I find it plausible but at the same time, I'm suspicious, I pay attention.
I would like... I would like to source it. We really need to find...
- It is in "Secrets of the Federal Reserve."
- 0K, but that's Mullins who says...
Be aware that Mullins was anti-Semitic, in any event that he has become anti-Semitic.
I think, I don't know if he was when he wrote his book.
But the fact that he is anti-Semitic or he became
has to drive us to caution with regard to the quotations which he makes of Rothschild.
I... I don't say that it is false, I say that it's necessary to distrust, it's necessary to cross-check.
Needs to look... But it is enough to find the books of Rothschild
or reports in newspapers of what he said ...
Sources must be found, what, that's it.
- Thus my question was: "how the drawing lots
can allow us to recover our monetary independence?
- Great question. The... Money creation...
The right of public money creation,
The monopoly of monetary creation by the public power
is the only way to go to recover
our political sovereignty. We must first recover monetary sovereignty
so that... we may have a chance to recover the real political sovereignty.
One who holds the currency, holds political power, that's for sure;
May Rothschild have said it or not, anyway, that's for sure.
And in my opinion... the universal suffrage, that is...
Renunciation, our renunciation, the renunciation of the people
to exert itself political power
and the abandonment of political power to the rich
through the financing of election campaigns.
This representative government
makes it possible for bankers total surrender by the States
of money creation, which is what happened everywhere
and their absolute control over 100% of political power.
And therefore it is the representative government
which makes this whole shit possible.
It is... For me, cause of the causes, it is this iniquitous constitution.
This constitution that is found everywhere, all the constitutions of the world,
except that of Athens, are built like that, on representative government.
And... in all these constitutions, there are all the procedures...
and absence of control of elected representatives, the legal rules
that protect the notables... There's a whole network of iniquitous rules
that are in the constitutions ... and we can't understand, I think ...
because it is in all countries and at all times, so there is still
a... a common core, there is still a common force.
And it's not a conspiracy. These people have not come to an agreement,
they have not spoken, it's not that at all.
What makes that all these Constitutions are so bad
for the people and always so good for "people's representatives",
in quotation marks, which are actually ... the servants of the rich, the political servants,
the political puppets of the rich.
How is it that all the constitutions of the world
come to plutocratic oligarchies?
This is obviously not a conspiracy. It would be stupid to even think about, that's not it.
The common cause and the cause of causes... The primary cause,
making all this shit possible...
is... Who writes the Constitutions?
It is the poor quality of the process of writing the constitution
And this poor quality, it comes from the indifference of the people,
the ignorance of the people, the laziness of the people,
from... the negligence of the people. This is because we don't give a damn about the Constitution
and the process of writing the constitution, it is because instead...
Instead of writing the constitution ourselves or paying attention to what...
those who write the Constitution to be disinterested,
don't write rules for themselves.
Instead of doing that, we let the Constitutions be written by... elected officials,
or by the ministers, or by the men of parties.
If people are writing rules for themselves,
they don't write the rules for the public interest.
And that's the rule, that's the explanation, I think.
And formulating a problem is half the solution.
Having understood this, I think, basically, between us, despite the...
... the threats that the elected representatives are certainly going to wear against us
and the rich which make them elected. They are going to hate us,
they will speak ill of us, they will, they will try to discredit us,
they are going to try to make us dirty, to say that we are I don't know which...
... submarine of I do not know who.
In spite of these slanders, we will have between us...
... we do that the main part...
.. we understand and we do understand other people that the main part
takes place at the time of the process of writing the constitution.
Because our best protection against abuse of power, it is the Constitution,
provided... provided that those who write it
do not write the rules for themselves and they are not judges and judged.
So it must not be men of parties.
So here, so I think, a disinterested assembly
it can not be done except by drawing lots.
If it is made by election...
... who will nominate candidates?
Parties?
So they will impose their candidates?
Well, if our parliamentarians find themselves writing the constitution,
you can well imagine that the Constitution that they are going to write,
it will be the same as today, we shall not go out of it.
Therefore, an elected constituent assembly won't fix any problem.
I repeat, my deep, well-argued conviction...
I ask only to be denied, if I'm wrong, let it be shown to me.
And no one succeeded for now. Yet they try, huh.
They argue a lot, huh. It's very interesting,
controversy is fascinating; from leftists, rightists,
many people try to show that my idea of drawing lots is not...
... is irrelevant, but they're wrong, here, their arguments are not strong.
I think that as long as people...
... judge and judged, at the same time judge and judged, will write the constitution,
we shall not go out from this muck-up.
This is because politicians write the rules for themselves
that they become the prey of the richest, thus bankers,
and that it comes after a few dozen, few hundred years,
after 200 years, we arrive at the strict government of banks, we are there, now.
If you don't see this, you are blind, anyway.
And thus the drawing lots appear to be the only solution. Then, that frightens people.
We say ourselves: "drawing lots of a constituent Assembly? You will...
... you will draw lots of incompetent people."
We frighten people with that.
And I think that's hogwash.
I think that there is no need to be competent to write a constitution.
I think anyone in two weeks of discussions, thoughts, exchanges,
will understand that...
... a constitution serves to protect everyone against the abuse of power.
That, I think anyone can understand,
no need to be a genius to understand this:
that to protect against abuse of power, we must control the powers.
And not every five years, the powers must be controlled every day.
that popular initiative must be a real popular independent initiative.
That there must be initiatives of popular referendums
which can short-circuit institutions.
Any normally intelligent individual; it is sure that somebody...
... a simple-minded or a patient, OK, no, but I speak about normal people.
So the multitude. Anyone normally constituted
is able to understand that... to weaken the powers...
... that to protect us from powers, it is necessary to weaken them,
that to weaken them, it is necessary to divide them.
Anyone can understand the division of powers.
All those who think about the problem fall on the division of powers,
on accountability, on the non multiple office-holding,
the non multiple office-holding. Anyone who falls on it naturally.
No need to be competent for that. And the constituent assembly randomly chosen
have highlighted these... I don't know. It should perhaps be ten... ten principles.
Maybe even not, five would be enough.
After that, it can let write the rules by lawyers
so that it is well-written. And then verify that this is really what was meant.
And if we are a hundred to think about it,
if lawyers are trying to deceive us, there are two or three
who are going to notice the trickery, and then who will call us ... alert us.
So I think either way it will not be perfect, but it will be much better
than a constituent assembly made up of people who cheat,
because they write for themselves, because they have a personal interest
against the public interest; in this occurrence.
I don't say that... I don't say that the elected representatives always have -it is in no way what I say-
I'm not saying that politicians always have an interest contrary to the public interest.
It is not at all what I say. I say that elected officials and party men
have, at the time of the process of writing the constitution, that is to say at the time to write the rules
which are going to bother them when they are going to exercise the power.
Huh, at that time, in the process of writing the constitution, they have a personal interest
contrary to the public interest. And therefore, like in any trial
where we reject a judge...
... who is of the family of the victim or the family of the defendant,
this judge, we dismizz. We say: "No, but you cannot judge, you're judge and judged,
you... we dismiss you. We will put in another. And it doesn't mean you are dishonest:
it means just for this case then, for this particular work,
you can not do. "Well, elected officials and party members, governments,
all professional politicians should be put away,
not because they are corrupt or perverse, not at all,
but just because it is not them who have to write the constitution.
It is not up to them to write the text they should fear.
And so that's why the draw is... I think the only procedure
that will allow us to recover money creation.
This is because... We shall get back money creation
only if we get back the process of writing the constitution, that is...
... the control of the text which is the only one which can protect us... durably.
And I see no other way than to randomly select the Constituent Assembly.
So, to reassure people, I can, we can imagine to amend the draw...
... to...
... how to say, to...
... to fit out it; to fit out the draw so that it less frightens us.
One could, for example, organize a free election before the draw,
an election without candidate: each of us could...
... appoint one, two, three, the number should be considered,
one, two, three people he considers to be honest,
people who would do well for the constitution,
people who would do the job well.
People, I would say, I would try to choose people...
... who are able to listen to others without becoming angry,
who can change their mind,
people who read a little.
I think it would be better if we took people
who can still read; to read mementos, summaries,
the explanations that will be given to them about the constituent assembly, but hey,
others may consider that it is not useful.
Thus everyone is going to decide on these criteria. I... It seems to me that it would be good
there is in the constituent assembly people who are able
to reconcile points of view, who pacify an assembly,
who act as ambassadors, matchmakers, people who...
... who reconcile those who have just quarrelled.
So it would be nice to have people like that in the constituent assembly.
There might be people who have already thought about the constitution.
Not necessarily, not necessarily in my opinion, so then everyone is going to appoint freely,
to elect, without parties, non-professional politicians.
There should be a prohibition. We can elect whoever we want but...
It could be prohibited, I think we should ban political professionals.
And then... Well, but that can be discussed that, perhaps there may be
few professional politicians who hang in there, eh,
in the constituent assembly.
I think it's dangerous because the professional politicians speak well.
This is... They are speakers, good speakers
and a good speaker can deceive an assembly, eh.
Well, there it is easy to say "the political professionals
are not allowed in the ... in the Constituent Assembly."
You can elect who you want, but not pros, whatever.
And then perhaps we could also put away the...
... all television speakers, all well-known people ...
... to avoid the bias of media: people who don't know who to appoint,
and then nominate someone who they see every day on TV.
Well, you can ... It is not required to eliminate. Well, need to think about it.
Do we put a filter or not on these free elections?
Needs to be thought about. I have no ... I have no fixed ideas on this.
But in any case we would designate, in this case, this proposal
we would appoint...
... people who are not candidates and that we find brave;
that we find nice... freely. We appoint them freely.
And it is among these people that we would draw lots.
That...
And then there are people who will be nominated several times and who will...
... who are recognized around them as having these qualities,
who will be nominated several times, freely, without being ...
They are not even candidates, so they can refuse.
Maybe they will refuse, too bad.
But we don't need that all agree: we will have so many people ...
Well, they refuse, too bad; we shall take others.
There are plenty of good people on ... There are plenty of good people on Earth, plenty, plenty, plenty.
So, if there are some who do not want, well it is not required.
We shall do without them.
We could as well, I had the idea recently in a conference whilst discussing with people,
We could as well do as they do in the...
... in the martial art competitions : we do a lot of rounds.
We win, we win, we loose, we loose, we win, we win , we loose.
And each time, there are points,
we win points, not points, points, not points.
And what will do the rules, there are rule, I guess it's in judo, I don't know,
or in karate, I don't remember, which....
... we take off the best performance and the worst....
... because we consider they are accidents.
We take off the worst, but we also take off the best.
And we keep the... the other performances.
And we could do that, we could... The ones who are...
very often freely designated, the ones that are often elected:
we could say it is a media effect: they, they should be the people who are always in TV
or that we saw a lot on the internet or...
These ones, we won't allow them in the Constituent.
It seems like they are professionals... We can't admit them in the Constituent.
And there are the ones that are never nominated, once or twice...
I don't know, we could take the fifth which have been nominated very often,
we don't take them, and the fifth which have not been nominated, or very few times,
we won't take them either. And we would take the third fifth in the middle,
which have been quite enough, but not too much, fairly enough...
... designated freely by the others.
And that's there, in the middle of these people that we would draw lots.
This would give you an uninteressed assembly
as you have never seen on Hearth... never.
This process... I am formal, in the actual state of my reflexion anyway,
I am sure it would give an assembly which would write
the first real democracy.... Athenes was a real democraty;
but furthermore, the one we would make, us, today,
would be... At the opposite of what was doing Athenes, it would integrate women,
there wouldn't be slaves, it would surely give rights to the foreigners;
not necessarily all the rights but some political rights to the foreigners,
and finally there is a lot....
.... of wrong or bad sides in the athenian democracy
which were part of the time, and that would be anachronical to misjudge today...
... which are not necessary, so some sides of it we wouldn't reproduce.
And we could do today a real modern democracy, but a democracy:
I don't speak of the representative government which is a treason.
I speak about a real democracy
with local assemblies in every city.
In 36 000 cities, 36 000 local assemblies
in which people would decide themselves for their businesses.
And rises to national level, only the Assembly of federation of the cities....
There could be two or three steps, you know;
we need to think of the number of steps which would be necessary
to reach the national level. But which wouldn't delegate, the citizen would not delegate
only the mini, mini, minimum. Only.
We wouldn't let others than ourselves vote
only what can not be voted by us.
But, for school, we could decide by ourselves,
Maybe to a part of the school we could considerate that it would be nice if
there was a common program which would be decided by a federal assembly...
It needs to be discussed. It needs to be discussed what we give to the federal assembly.
But it's not, it's not impossible at all; it is completely...
It is not utopian. We need to stop letting others
write the constitution for us.
- So, I would have two questions after that.
First, they are two questions which I'm wondering personally, it is :
Does the people want to get their freedom back? That's the first question
- This is not sure at all.
- And the second question is : the fact that we are in a society
where... It is very materialist, there is a lot of TV,
we are very much brainwashed.
Our desires wouldn't be, in the end... to have a bigger TV,
to have ... more things, more beautiful, bigger?
Is it not too late in fact? This is the question.
- Well, I am fighting because I believe it is not too late.
But maybe I am wrong. It is true that it perhaps is too late, I know that.
There is a very beautiful quote from Rousseau which I don't remember by heart, but....
A sentence where he says that....
Once someone has been a slave, he doesn't want to get out of this state,
he starts liking his state of slavery and...
... he doesn't want anymore, he doesn't even imagine what would be freedom.
When I am upset, I think this is true.
And then, when I am happy, I think not but...
Look at what happened, in 2005, you open the windows to humans...
They are all closed for now.
You can vote left, right, you can protest, rant and rave,
get in the street by the million, it doesn't change nothing, nothing ever.
So it is... this is completely demotivating. I think, this is what shuts down people.
It is the fact that the institutions are closed.
Open institutions would give people the wish of doing politics,
because when you do politics , it allows to change the world. It allows...
It would show that all these people who looks extinguish
are in fact ambers smoldering. And you remember in 2005, they said :
"Don't go bother people with the european Constitution.
The Constitution, a dusty and boring text,
everybody will be annoyed, they will not... care about it."
Look, we were hundreds of thousand peeling article by article.
Because there was going to be a referendum; they had open the windows.
And we knew that we could change something: we could say "yes", we could say "no".
And we believes that if we said "no", it would change.
Yes, we got raped a few years later
by our own "representative" between brackets, absolute traitors, traitors.
Traitors who enforced by parliamentary means
everything that had been refused by referendum. This is....
One day, they should pay the bill. These people will have to be judged.
If we don't arrive too late : they will maybe be dead. It will be that late that...
But it's really treason, this.
To enforce by parliamentary means what we refused by referendum,
when it was exactly the same texte, strictly.
It can be proved article by article.
Article by article. And the activists who have done the job. A real hard job :
they took every aticle of the Lisbon treaty, everyone, one by one,
There were hundreds and hundreds, you know.
And they found them in the treaty of 2005. They are the same, the same,
the same words, in another order, loose, but everything is there.
It is scientifically proved, conclusively.
Treason, treason what happened in 2008 too.
Included the socialists, you know. The socialists by abstaining....
It's really chafouins, huh. It really. They really are hypocrits, huh.
Hypocritical bastard, huh. Because they....
They participated actively to the treason when they did this.
Without assuming their betrayal. It is unforgivable. It is unforgivable.
And us, we are so nice, we forget.
So... You are right : it is true that we forget, that we are nice
and that, in the end, we are very materialists; we are happy with our destiny....
... as long as we have bread and games, huh; it's an old story...
I hope not. So, what is possible anyway, is that...
... the rich are so greedy...
and they are insatiable. You need to read Thorstein Veblen, here,
who studies ostentatious consumption,
the manners of rich people are childish manners, like in the school yard.
Who has the biggest one, you know.
It is neverending. The one with the biggest car,
the one with the biggest toy, the more... And it is neverending, it is ostentatious rivalry.
When we are adult, we thing : "it's a childish behavious."
But it is exactly the rich's behavious;
Riche people work like that, like kids.
And Velben show it very well.
So... They are insatiable: they will never stop robbing us, stealing us.
However they have, they have moutains of gold. It is never enough.
There is an african saying : "More evil there is, more Evil wants"
We shouldn't wait for them to stop wanting : it's neverending.
What we need, is to put a limit.
We grease only the squeaky axle.
As we say nothing, they go, thoroughly, thoroughly.
They destroy everything there, they break everything. Everything our parents try to build.
All the program of the National Council of the Resistance : the pensions, the social security,
the public services, everything... We are going to loose it all if we don't step accross.
Everything we are doing at the moment is...
Bad protests where we... Well I am in the protests but...
We laugh, we are... We sing, we are not scary.
We are a few; everytime the same person, it is always the same
who goes in the street. It's always the same banners.
We are pathetic, we are so nice.
- So in fact, how... - We cannot scare them, huh.
- How can we concretely succeed to... to what you suggest?
- Well, my idea... And I think we can play it.
But, I think if you are right when you say :
" perhaps the people does not want to be free"
If you are right, here, my idea will not work
But if you are wrong, and if the people, in fact, starts to be so mistreated
that he aspires to be free, he will look out for a solution...
I, what I see in my conferences is... people eyes shining,
there is something new, here.
Understanding what is democracy.... There are...
... hundreds of books on democracy. really, there are lots,
lots of books on democracy and always on the wrong one pratically.
Except few books on Athenes, we speak about democracy
talking about representative government. It is the same in the media.
In the medias, when we talk about democracy, it is never...
We never speak about democracy; we talk about representative government.
So....
Here, when I talk in my conferences of democracy
and I talk about somehting really... new.
Well... new, very old in fact but....
... original... never, we never describe democracy like that.
There is Rancière, some philosophes... There is Castoriadis.
Important people, specialists but who have no....
no mediatic space: we don't hear them in TV...
Most of the people talk about democracy....
and do not open any window, they let us in the trap
of the representative government. And me, in my conferences,
I talk about real democracy... I say we need to make a strike of the word democracy,
to stop calling "democracy" a representative government,
we have to call it "representative government", that's all.
and that we....
So, it's my idea, it's a suggestion, but you know, I will not do anything alone.
I need others to be with me. It's necessary for the thing to be understood,
It needs the idea to be simple and strong so that it can circulate to everyone.
It needs us to get viral; we should have a viral activity,
that each one of us, we contaminate one another at first.
Despite the slander of the elected, despite all the bad things they'll tell us, the elected,
the richs and all the fascists of all kinds.
Fascists, even the fascists that call them self antifascists"...
Well, despite them all, we should pass the word on.
To establish a social justice.
To reestablish, to establish a proper prosperity because we will have taken back the control
of monetary creation and of rights' production.
Which means we will take back control over the Constitution...
... by this simple idea that it isn't to the men in power
to write the rules and so everything that count, what count most...
and we stop dividing on : "For me, it's about ecology",
"for me, it is about justice in the companies", "for me, it is about unemployment", "for me it is...."
We stop to have each one our pet subject. We start thinking "the cause of all causes
of all that mess, these social injustices, is...
It is necessary that they stop to right themselves the Constitution.
It is necessary that the constituant Assembly would be disinteressed. So Assembly should be drawn"
Drawn from non candidate or drawn simply;
but drawn. If we manage to concentrate on this...
... and to become viral. It means that... Well, it's understood,
but it is not enough to understand, we need to explain it to
5, 10, 20 people... more... We do what we can to explain to others.
Because it is easy to understand. It is a simple and strong idea.
If you look for the problem at the base, you look for the evil roots,
You take the evil at its roots, you look for the cause of all causes and you end up on...
"But who wrote these iniquitious rules?"
And you end up on the Constitution and the constituant process,
so who wrote, who participate to the constituant Assembly.
And then you realise : "But here it is ! From here comes all the shit!"
So, problem identified, problem formulated, problem solved, at least half of it.
Now we just need to set up the solution for the cause of all causes.
And if we do that between us, if we pass on the word...
How long does it take for us to be millions?
If anyone of us appoint , manage to convince two people.
Not only convince them that the cause of causes
is the bad quality of the constituant process
and the fact that the politics are the ones writing the Constitution...
So, in fact, the solution is... A constituant Assembly
that is not composed by politics : which would be disinteressed.
It needs to be anybody who is part of the Constituant.
Not only he understood, but he managed to pass on the virus,
which means, he has understood that he needed to start explaining to others.
We need to explain two things : 1) Where is the cause of causes
therefore, the solution; and 2) That the solution is to pass it on.
There are two things, and if you don't reproduce you die : the virus, the idea dies.
If we manage to pass the message like this, with these two points: 1) The simple idea
and 2) It is our role to reproduce without staying passive.
Which means we need to manage to convince.
Then, at the beginning, there will be resistancies, people will not...
They won't believe us, there will be objections.
Well, I'll go back to look the conferences, the discussions,
and then, after some discussions, I'll get better at convincing.
I become a good virus.
A nice virus, a virus of social justice.
A virus is not only bad, you know.
Me, I imagine a positive virus. A virus....
of concord...
... of social justice.
and it looks like that to me... So, if everyone of us manages to convince two,
well... it depends how long it takes. If... two, they take one week
to convince two, then they stop... It is not going to be very quick.
But if anyone... convince three or four people every week.
So, in one month, he convinced a dozen of people.
or ten. If every month he manages to convince ten people,
And ten people which become themselves viruses,
It can go very very fast. We will quickly be millions. It's an idea...
I think it can change everything in a pacific way.
They won't let it do face to face, but if we are millions...
... wanting one simple thing without dividing....
without treating us mutually, one and an another of fascists,
focusing on the essential, forgetting the quarrels about details.
We will see then, when real democracy is put in place...
We will see the details : what will we do about abortion?
What will we do about nuclear? What about GMO?
What we do about... We will see it all point by point in our popular assembly.
With a real universal suffrage... with referendums if we want to.
But the time to reestablish democracy, we need to focus on the essential :
honnest constituant process, disinterested.
If we manage to do that... If we are millions to want it, it will happen.
It would be enough to get out in the street, by millions, it will happen.
They won't shoot in... They won't shoot...
They won't shoot on millions of people.
It seems doable to me that thing, and it's original, and it can work.