-
Un réseau trophique est un réseau
d'interactions
-
alimentaires entre les espèces
d'un écosystème.
-
Quand on les évoque,
-
on pense en premier aux proies
et aux prédateurs,
-
comme un guépard pourchassant
une antilope.
-
Mais il y a beaucoup de façons
pour que la matière et l'énergie
-
soient transférées d'un organisme
à un autre:
-
un veau buvant le lait de sa mère,
-
un vautour se nourrissant
d'un renard mort,
-
une larve parasite vivant et se
nourrissant d'une chenille,
-
une abeille recueillant le nectar
et le pollen d'un tournesol,
-
et une sauterelle prenant de petites
bouchées de feuilles de saule.
-
Il est courant que l'existence
d'une créature dépende d'une autre.
-
Une chaîne alimentaire est un moyen de
représenter les relations inter-espèces avec
-
les carnivores mangeant les herbivores,
mangeant des plantes se nourissant du soleil.
-
Un exemple est un faucon
qui mange un lapin qui mange de l'herbe.
-
C'est un bon début, mais n'est qu'un aperçu
de la complexité de l'écosystème entier.
-
Pour ce faire, nous collectons des données
sur les espèces d'un même habitat
-
pour déterminer qui ils mangent
et qui les mange.
-
Chaque espèce est généralement dans plusieurs
chaînes formant un réseau.
-
Ce réseau écologique est appelé
réseau trophique.
-
Voici un exemple d'un réseau aquatique du
Little Rock Lake, Wisconsin,
-
avec des poissons, des insectes,
des zooplanctons, des algues,
des plantes et des parasites.
-
Les sphères représentent différentes
espèces et les liens, leurs interactions.
-
Il y a 92 points dans ce réseau avec
près de 1000 d'interactions alimentaires.
-
Cette image place les espèces dans le réseau
en fonction de leur niveau trophique.
-
Trophique est équivalent
au mot alimentation
-
et niveau trophique est une métrique de
transformation d'énergie et de matière
-
gravissant les échelons
-
d'espèces en espèces au sein du réseau.
-
Les organismes qui génèrent de l'énergie
à partir de la lumière du soleil
-
ont un niveau trophique de un,
et ils sont au bas du réseau trophique.
-
Les espèces qui s'en nourrissent,
(ex: zooplancton
-
ou insectes aquatiques)
sont au milieu.
-
Les poissons prédateurs et leurs parasites
sont au sommet.
-
Les réseaux trophiques nous en apprennent
beaucoup sur les écosystèmes.
-
Par exemple, les réseaux trophiques
de différents endroits
-
nous aident à comprendre si
un réseau du désert,
-
un réseau marin,
-
et un réseau
d'une forêt tropicale
-
sont organisés de façon
similaire ou différente.
-
On pense qu'ils ont une organisation
fondamentalement similaire,
-
quelque que soit l'habitat
qui est examiné.
-
Même des réseaux trophiques
vieux de centaines de millions d'années
-
semblent être structurés
comme des réseaux modernes.
-
Les espèces peuvent être très différentes
mais pas leurs relations fondamentales.
-
Ces réseaux peuvent même aider à comprendre
l'intégration des humains dans les écosystèmes
et leur impact
-
de par leur rôles de chasseurs, de cueilleurs,
de pêcheurs, d'éleveurs et de fermiers.
-
La comparaison des rôles humains envers
les autres espèces et leurs réseaux trophiques,
-
ce qui nous permet d'en apprendre plus pour
comprendre la résilience écologique et la soutenabilité.
-
Développer la science des réseaux
écologiques tels que les réseaux trophiques
-
est un exemple des travaux de recherche
que nous menons ici à l'Institut Santa Fe.