Return to Video

Nous sommes tous le sauveur de quelqu'un d'autre | Kenichi Wada | TEDxKyoto

  • 0:16 - 0:19
    L'objectif des sauveteurs en mer,
    comme moi,
  • 0:21 - 0:24
    est de prévenir les accidents
    avant qu'ils ne surviennent.
  • 0:24 - 0:28
    Beach Flags est une compétition
    prédominante dans notre discipline.
  • 0:29 - 0:31
    Couché, face vers le sol,
    on doit se lever rapidement
  • 0:31 - 0:35
    et celui qui court le plus vite
    vers la personne en détresse, gagne.
  • 0:36 - 0:39
    Beach Flags existe depuis plus de 100 ans.
  • 0:39 - 0:41
    Le plus grand champion du monde
  • 0:42 - 0:45
    est Simon Harris, un Australien.
  • 0:45 - 0:47
    Personne ne lui arrive à la cheville.
  • 0:48 - 0:51
    En 2014 toutefois, j'ai gagné
    la compétition contre lui.
  • 0:51 - 0:55
    J'ai fait la une en Australie,
    où le sauvetage est un sport national.
  • 0:57 - 1:00
    J'ai pu vaincre ce champion
  • 1:01 - 1:04
    grâce au soutien de nombreuses personnes.
  • 1:06 - 1:09
    Je dois avouer que 12 ans plus tôt,
  • 1:11 - 1:14
    alors que j'avais 18 ans, j'étais en échec
  • 1:15 - 1:17
    et je pensais que ma vie était terminée.
  • 1:18 - 1:21
    Depuis mon enfance, je voulais
    devenir joueur de base-ball.
  • 1:22 - 1:27
    Je vivais avec la crainte d'échouer
    et ça a influencé mon jeu.
  • 1:27 - 1:30
    Je n'arrivais plus à lancer la balle.
  • 1:33 - 1:36
    J'étais face au mur.
  • 1:37 - 1:41
    Devant mon manque de volonté,
  • 1:42 - 1:44
    je pensais que je ne valais rien,
  • 1:44 - 1:48
    pour finir par le croire
    et rentrer dans ma coquille.
  • 1:50 - 1:54
    Malgré ça, j'ai gardé
    une toute petite flamme d'espoir
  • 1:54 - 1:58
    de retrouver une activité
    qui me motiverait et où j'excellerais
  • 1:59 - 2:03
    car après tout, on ne vit
    qu'une seule fois.
  • 2:05 - 2:09
    Ce sont les paroles
    d'un ami qui m'ont sauvé :
  • 2:11 - 2:15
    « Tu vas t'en sortir ! Si tu rates,
    il suffit d'essayer à nouveau.
  • 2:16 - 2:17
    On ne vit qu'une fois,
  • 2:17 - 2:21
    Chaque échec est la preuve qu'on a
    essayé plein de choses, non ? »
  • 2:22 - 2:25
    Les paroles de mon ami m'ont touché
  • 2:27 - 2:31
    car j'ai compris que j'avais
    le droit de faire des erreurs.
  • 2:32 - 2:35
    C'est grâce à lui que
    j'ai trouvé le courage
  • 2:35 - 2:40
    de m'engager dans des activités
    qui m'intéressaient.
  • 2:41 - 2:43
    J'ai toujours aimé le sport.
  • 2:43 - 2:46
    J'ai commencé le tennis
    en entrant à la fac.
  • 2:48 - 2:51
    Je m'entraînais tous les jours,
    j'avais toujours ma raquette près de moi
  • 2:52 - 2:56
    que je sois dans le train,
    en classe ou quand j'étudiais.
  • 2:57 - 3:00
    Mais les résultats ne suivaient pas.
  • 3:01 - 3:06
    Ensuite, j'ai fait du surf, des sports
    de combat, du double dutch,
  • 3:07 - 3:10
    j'ai essayé tous les sports
    qui attiraient ma curiosité.
  • 3:12 - 3:14
    Mais c'était comme le tennis,
  • 3:14 - 3:17
    aucun de ces sports
    ne me faisait vraiment vibrer.
  • 3:19 - 3:22
    Vers la fin de mes études universitaires,
  • 3:23 - 3:26
    des copains de classe m'ont invité
  • 3:26 - 3:30
    à partir faire un stage de formation
    en éducation physique aux États-Unis.
  • 3:31 - 3:33
    Les entraînements durant ce stage
  • 3:33 - 3:37
    m'ont profondément marqué.
  • 3:38 - 3:39
    De retour au Japon,
  • 3:39 - 3:43
    j'ai décidé de persévérer
    et de devenir entraîneur sportif.
  • 3:44 - 3:47
    Je me suis inscrit à un cours
    préparatoire à la certification.
  • 3:48 - 3:49
    Le hasard a voulu
  • 3:49 - 3:52
    que ce cours soit donné par l'association
    japonaise des sauveteurs en mer.
  • 3:52 - 3:55
    J'ai suivi une formation
    de réanimation cardio-respiratoire.
  • 3:56 - 3:58
    On m'a posé la question suivante :
  • 3:58 - 4:00
    « Pourras-tu protéger
    ceux que tu aimes ? »
  • 4:00 - 4:02
    Réfléchissez à cette question.
  • 4:03 - 4:09
    Pourrez-vous protéger
  • 4:10 - 4:14
    la personne qui vous est chère
    quand elle souffrira ?
  • 4:15 - 4:17
    Ça m'a ouvert les yeux.
  • 4:17 - 4:21
    J'avais beaucoup réfléchi à ce que
    je voulais faire et comment y arriver
  • 4:22 - 4:27
    mais je n'avais jamais songé un instant
    à avoir envie de protéger quelqu'un.
  • 4:28 - 4:30
    À ce moment-là,
  • 4:30 - 4:33
    l'abnégation des sauveteurs en mer
    m'a bouleversé.
  • 4:34 - 4:38
    C'est pour ça que j'ai décidé
    d'en devenir un.
  • 4:39 - 4:43
    Après ma certification, j'ai entendu
    parler de Beach Flags.
  • 4:44 - 4:47
    Ça a attiré mon esprit de compétition.
  • 4:48 - 4:50
    Je suis un très bon sprinter
  • 4:50 - 4:55
    et les chances de sauver une vie
    augmentent avec la vitesse.
  • 4:56 - 5:01
    Penser ainsi a galvanisé ma volonté.
  • 5:03 - 5:07
    Mais je travaillais et j'avais
    peu de temps pour m'entraîner.
  • 5:08 - 5:11
    Alors, je suis retourné
    dans le parc de mon enfance,
  • 5:11 - 5:15
    singulièrement le bac à sable,
    pour m'entraîner.
  • 5:16 - 5:17
    (Rires)
  • 5:17 - 5:18
    C'est véridique.
  • 5:21 - 5:26
    « Mais qu'est-ce que tu fais là ? »
  • 5:30 - 5:32
    « Je poursuis mes rêves. »
  • 5:32 - 5:34
    (Rires)
  • 5:35 - 5:37
    L'agent de quartier est venu
    me trouver trois fois.
  • 5:37 - 5:40
    (Rires)
  • 5:40 - 5:42
    (Applaudissements)
  • 5:42 - 5:44
    J'ai fini par tout lui expliquer.
  • 5:44 - 5:46
    Mon agent de quartier est devenu
    un de mes supporters
  • 5:46 - 5:49
    quand nous nous sommes rencontrés
    pour la troisième fois.
  • 5:49 - 5:52
    Je m'entrainais tous les matins, très tôt.
  • 5:52 - 5:55
    Pendant trois ans, tous les jours,
    je répétais le départ de la course.
  • 5:55 - 6:00
    J'ai dû faire plus
    de 100 000 allers-retours
  • 6:00 - 6:03
    avant de conquérir
    le titre de champion du Japon.
  • 6:03 - 6:04
    (Rires)
  • 6:04 - 6:08
    L'émotion m'a fait fondre en larmes.
  • 6:08 - 6:10
    Je frime sur cette scène,
  • 6:10 - 6:12
    mais j'ai voulu abandonner tant de fois.
  • 6:12 - 6:18
    J'ai tenu bon en me souvenant que
    beaucoup de personnes m'encourageaient.
  • 6:22 - 6:24
    C'est grâce à eux que
    j'ai décroché ce titre.
  • 6:24 - 6:28
    Toutefois, je savais que j'étais loin
    d'égaler mon dieu, Simon Harris.
  • 6:29 - 6:32
    Alors, je me suis demandé ceci :
  • 6:35 - 6:39
    si ma vie se terminait maintenant,
  • 6:40 - 6:42
    quels seraient mes regrets ?
  • 6:44 - 6:46
    J'ai trouvé la réponse dans mon cœur.
  • 6:47 - 6:51
    Je voulais partir en Australie
    et défier le champion du monde.
  • 6:53 - 6:55
    J'avais 26 ans, j'ai donné ma démission
  • 6:56 - 6:58
    et je suis parti en Australie.
  • 6:59 - 7:01
    C'est cool d'y être allé
    mais au premier entraînement,
  • 7:01 - 7:05
    le champion du monde était si rapide
    que j'en suis resté bouche bée.
  • 7:06 - 7:09
    Mais je n'ai pas renoncé.
  • 7:10 - 7:13
    Je me suis concentré
    sur ce que j'avais à faire
  • 7:13 - 7:15
    et j'ai persévéré avec
    une détermination féroce.
  • 7:15 - 7:19
    Grâce à ça, j'ai commencé
    à ronger petit à petit
  • 7:20 - 7:24
    la différence qui me séparait
    du champion du monde.
  • 7:25 - 7:29
    Mes efforts ont porté leurs fruits
    au bout de cinq mois.
  • 7:30 - 7:32
    J'ai réussi à battre le champion.
  • 7:34 - 7:35
    Merci.
  • 7:35 - 7:37
    (Applaudissements)
  • 7:37 - 7:41
    Hélas, durant la compétition mondiale
    la semaine suivante,
  • 7:41 - 7:43
    je suis arrivé deuxième.
  • 7:43 - 7:47
    J'ai démarré très vite
    mais j'ai moins bien couru.
  • 7:48 - 7:52
    Pour gagner le titre de champion
    à Beach Flags, je devais courir plus vite.
  • 7:52 - 7:55
    J'ai donc contacté la fédération
    japonaise d'athlétisme
  • 7:56 - 7:58
    et je leur ai demandé de me permettre
    de m'entraîner avec eux.
  • 8:00 - 8:04
    Mais aucune équipe n'a voulu m'accepter
    car je n'avais aucune expérience.
  • 8:06 - 8:10
    J'ai traversé beaucoup
    d'épreuves sans succès
  • 8:11 - 8:16
    qui m'ont appris à réfléchir simplement
    quand rien ne semble bien aller.
  • 8:17 - 8:21
    Qui pourrait me préparer à conquérir
    le titre de champion de Beach Flags ?
  • 8:22 - 8:25
    La personne la plus rapide au monde ?
  • 8:28 - 8:29
    Bolt !
  • 8:30 - 8:31
    (Rires)
  • 8:31 - 8:35
    Mais comment pourrais-je
    bien le contacter ?
  • 8:35 - 8:39
    J'ai dû demander de l'aide.
  • 8:40 - 8:42
    Je veux devenir champion de Beach Flags.
  • 8:42 - 8:44
    Pour y arriver,
    je dois m'entraîner avec Bolt.
  • 8:44 - 8:47
    Pourriez-vous me mettre
    en contact avec lui ?
  • 8:47 - 8:51
    J'ai posté un SNS avec ma demande.
  • 8:52 - 8:55
    Et quelqu'un m'a répondu
  • 8:56 - 9:00
    comment faire pour contacter Bolt.
  • 9:01 - 9:03
    J'ai envoyé un message à cette adresse
  • 9:03 - 9:08
    en expliquant ma détermination
    à devenir champion du monde.
  • 9:08 - 9:11
    J'ai reçu une réponse de Jamaïque.
  • 9:14 - 9:18
    D'accord. Viens t'entraîner avec moi.
  • 9:19 - 9:23
    Ce qui paraissait impossible,
  • 9:24 - 9:27
    une fois tenté, peut se réaliser !
  • 9:27 - 9:29
    Ça semble incroyable
  • 9:29 - 9:32
    mais je suis allé en Jamaïque
    et je me suis entraîné avec Bolt !
  • 9:32 - 9:34
    (Rires) (Applaudissements)
  • 9:36 - 9:38
    Vous voyez,
  • 9:38 - 9:41
    durant les entraînements
    les plus difficiles au monde,
  • 9:41 - 9:45
    les meilleurs athlètes du monde
    vomissent tant c'est exigeant.
  • 9:45 - 9:49
    Et moi, j'arrive de ce pays lointain,
    sans avoir jamais fait d'athlétisme
  • 9:50 - 9:53
    et l'équipe me surnomme : « La Chine ».
  • 9:53 - 9:54
    (Rires)
  • 9:55 - 9:56
    Je suis Japonais...
  • 9:57 - 9:59
    mais j'étais optimiste et déterminé.
  • 9:59 - 10:02
    Mon temps était forcément très mauvais
  • 10:03 - 10:06
    mais je courais de toutes mes forces.
  • 10:07 - 10:11
    Le regard de l'équipe
    a progressivement changé.
  • 10:12 - 10:15
    Mon surnom est devenu : « Japon »,
  • 10:15 - 10:16
    (Rires)
  • 10:16 - 10:17
    et puis, « Ken ».
  • 10:17 - 10:19
    Peu avant mon retour,
    j'étais devenu leur frère.
  • 10:19 - 10:20
    (Rires)
  • 10:20 - 10:25
    Bolt m'a invité à la maison.
  • 10:25 - 10:29
    Il m'a raconté plein d'histoires
    en préparant le repas.
  • 10:29 - 10:31
    Il est vraiment super sympa.
  • 10:32 - 10:36
    Pendant mon séjour en Jamaïque,
    j'ai beaucoup amélioré ma vitesse.
  • 10:37 - 10:38
    Mais j'ai surtout appris
  • 10:39 - 10:43
    que la vie peut changer profondément
  • 10:44 - 10:47
    avec le pouvoir de l'esprit
    et le premier pas.
  • 10:48 - 10:51
    Peu après mon retour au Japon,
  • 10:51 - 10:54
    j'ai vécu un événement triste.
  • 10:55 - 11:01
    Une jeune fille s'est évanouie sur le quai
    du métro, à l'heure de pointe.
  • 11:01 - 11:03
    Elle tenait son portable en main.
  • 11:04 - 11:07
    On entendait la voix de sa mère
    qui criait dans le téléphone :
  • 11:07 - 11:09
    « Tu vas bien ? Tu vas bien ? »
  • 11:09 - 11:13
    Elle appelait le nom
    de sa fille en pleurant.
  • 11:14 - 11:18
    La conversation durait depuis 47 minutes.
  • 11:20 - 11:25
    47 minutes, des centaines
    de voyageurs étaient passés devant elle.
  • 11:25 - 11:28
    Mais aucun n'avait le temps.
  • 11:30 - 11:33
    Alors j'ai appelé une ambulance.
  • 11:34 - 11:39
    Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que
    quelque chose tourne mal dans ce monde.
  • 11:40 - 11:44
    Le Japon est un pays prospère et sûr.
  • 11:46 - 11:49
    Pourtant, c'est le sixième pays au monde
  • 11:49 - 11:52
    avec le taux de suicide le plus élevé.
  • 11:53 - 11:56
    Le Japon est aussi le pays où il y a
    peu d'enfants qui réalisent leur rêve
  • 11:56 - 12:00
    et qui nourrissent de l'espoir
    pour leur vie.
  • 12:02 - 12:06
    La prospérité économique n'est pas
    corrélée avec la prospérité émotionnelle.
  • 12:06 - 12:09
    C'est ce que j'ai compris ce jour-là.
  • 12:10 - 12:14
    Le lieu de travail des sauveteurs en mer,
    par définition, c'est la plage.
  • 12:14 - 12:19
    Mais j'ai décidé de placer
    mon bureau dans la société.
  • 12:20 - 12:23
    J'ai commencé par des écoles
    et des entreprises.
  • 12:23 - 12:26
    À travers mes discours,
    j'espère encourager les jeunes
  • 12:26 - 12:29
    qui, comme moi, hésitent avant de faire
    le premier pas sans y parvenir.
  • 12:29 - 12:33
    Ensuite, j'ai fondé un programme
    de sauveteur de mer
  • 12:34 - 12:38
    pour développer chez les futurs sauveteurs
    force physique et volonté suffisantes
  • 12:38 - 12:41
    pour se protéger et nourrir l'envie
    de sauver une autre personne.
  • 12:41 - 12:44
    J'organise ces stages dans toutes
    les écoles et les jardins d'enfants.
  • 12:45 - 12:49
    Chaque fois que j'étais déprimé,
  • 12:50 - 12:54
    quelqu'un est venu me sauver.
  • 12:56 - 13:00
    « Ça va aller. On s'en fout d'échouer.
    Fais quelque chose qui te plaît. »
  • 13:02 - 13:06
    « C'est devenu insupportable ?
    Tu peux arrêter si c'est le cas. »
  • 13:09 - 13:13
    « Dans la vie, il n'y a aucune chose
    que toi seul sois obligé d'accomplir.
  • 13:14 - 13:19
    Alors, écoute ton cœur
    et fais ce que tu aimes vraiment. »
  • 13:21 - 13:23
    « Tu es déprimé maintenant
  • 13:23 - 13:27
    mais dans la vie, on dit que
    les choses douloureuses s'équilibrent
  • 13:27 - 13:29
    avec ce qui nous apporte du bonheur. »
  • 13:30 - 13:32
    « Je te soutiendrai toujours. »
  • 13:33 - 13:35
    « Tu vas y arriver. J'ai confiance. »
  • 13:36 - 13:41
    J'ai pu faire le premier pas
    grâce à ces encouragements.
  • 13:41 - 13:43
    Et enfin, ça a percuté.
  • 13:44 - 13:47
    L'important n'est pas de devenir
    le meilleur au Japon, ni de réussir,
  • 13:48 - 13:49
    le résultat a peu d'importance.
  • 13:50 - 13:52
    Nous enrichissons notre vie
  • 13:52 - 13:56
    quand nous persévérons avec détermination,
  • 13:56 - 14:00
    avec les liens que nous créons
    tout au long de nos rencontres.
  • 14:03 - 14:05
    Quand nous sommes en train de perdre pied,
  • 14:07 - 14:09
    que nous souffrons,
  • 14:11 - 14:14
    nous avons besoin d'aide
    et elle est près de nous.
  • 14:16 - 14:18
    Ce que j'ai appris
    avec le sauvetage en mer,
  • 14:18 - 14:22
    c'est l'attention bienveillante
    pour éviter les accidents sur la plage.
  • 14:22 - 14:28
    Cette attention, nous pouvons l'étendre
    à ceux qui en ont besoin dans leur vie.
  • 14:29 - 14:33
    Ainsi, nous pourrons construire un avenir
    solide, sur les fondations de l'entraide.
  • 14:33 - 14:37
    Seul, mes efforts sont vains.
  • 14:37 - 14:39
    J'ai besoin de vous
  • 14:39 - 14:42
    et de tous ceux chez qui
    mon histoire fait écho.
  • 14:43 - 14:48
    Je suis convaincu que nous sommes tous
    le sauveur de quelqu'un d'autre.
  • 14:49 - 14:53
    Mû par cette conviction, je continue
    de courir de toutes mes forces.
  • 14:53 - 14:55
    Merci beaucoup.
  • 14:55 - 14:57
    (Applaudissements)
Title:
Nous sommes tous le sauveur de quelqu'un d'autre | Kenichi Wada | TEDxKyoto
Description:

Kenichi a connu de nombreux revers avant sa découverte du monde des sauveteurs en mer. Ses rencontres et sa persévérance l'ont conduit à la compréhension que le voyage est plus important que la destination, que l'entraide pour réussir des défis est plus importante que la réussite.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus: http: //ted. com/tedx

more » « less
Video Language:
Japanese
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
15:16

French subtitles

Revisions